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[1er sept 1997]Adieu et à demain

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[1er sept 1997]Adieu et à demain Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: [1er sept 1997]Adieu et à demain [1er sept 1997]Adieu et à demain EmptyJeu 21 Juil 2016 - 11:16



-Sois prudente, fais profil bas, et surtout envoie moi des lettres aussi souvent que possible !

Perdue dans l'étreinte maternelle, Raven avait perdu le fil de ses recommandations, proférées d'une voix inquiète. Tout aurait été presque comme d'habitude, si seulement une angoisse sourde ne rodait pas à la frontière des lèvres d'Abigail Arynth. Une angoisse qu'elle n'osait exprimer, de peur d'aggraver celle de son unique fille. La question de son retour à Poudlard s'était posée de trop nombreuses fois durant l'été. En dépit de l'obligation d'envoyer tous les jeunes apprentis sorciers à l'école, désormais rendue publique, sa mère était prête à la garder avec elle, à la cacher. Mais elles n'avaient pas le choix, visiblement, ni les moyens de se défendre par elles-mêmes, si elles décidaient de désobéir. Pourtant, ses peurs étaient fondées : Dumbledore n'était plus, et avec lui le dernier rempart qui protégeait l'école et tous ceux dont le sang était jugé "impur" était tombé. Alors, en ce matin du 1er septembre, quand Raven avait rassemblé ses dernières affaires et enfermé Coda dans son panier de voyage, devant les yeux effarés de sa mère, elle savait très bien ce que ressentait Abigail : la peur terrible de perdre son enfant, après avoir vu succomber son mari, six ans auparavant.

Sa mère n'ayant pas pu l'accompagner à la gare, Raven prit seule le Magicobus, dont elle était ressortie encore un peu plus fébrile, et le teint légèrement verdâtre. L'agitation de la gare King Cross et la foule bariolée qui s'y pressait tranchaient singulièrement avec l'ambiance triste et sinistre qui régnait sur le Chemin de Traverse. Raven s'y était quelque jours plus tôt, et le silence morbide, loin de l'agitation joyeuse habituelle, en plus des devantures des boutiques saccagées, l'avaient durement choquée. Mais là, c'était presque comme d'habitude, elle avait retrouvé les décors familiers. Comme si ce n'était pas normal qu'elle se sente si insécure, à l'instant.

Pourtant, ce qui n'était qu'un sentiment presque rassurant s'envola dès lors qu'elle eut franchi le mur qui la séparait de la voie 9 3/4,  aussi sûrement que s'effritait le vernis de surface lorsqu'on prenait la peine de gratter un peu. Devant le Pourdlard Express, les visages des sorciers qui s'y pressaient étaient graves, sombres, angoissés. On s'enlaçait avec plus de vigueur, on se promettait de redoubler de prudence. La petite corbelle avait comme l'impression qu'un bloc de brique lui comprimait l'estomac, soudainement. Nerveusement, elle passa une main dans ses cheveux, ses doigts fins palpant les bosses que formait sa queue de cheval ; elle s'était encore coiffée n'importe comment, au moins, cela ne changerait sans doute jamais, au moins. Puis sa main redescendit, se perdant le long la chaîne argentée qui disparaissait sous son chemisier, pour en retirer le pendentif en forme de corbeau -le dernier cadeau de son père- qu'elle serra dans sa paume de toutes ses forces. A présent, elle regrettait presque de ne pas avoir insisté pour que sa mère vienne avec elle, et ainsi, retarder le moment de la séparation, plus douloureuse que toutes les autres, cette fois. Raven jeta un coup d’œil autour d'elle. Elle n'avait pas eu beaucoup de nouvelles de ses amis et camarades de classe, et ne savait donc pas vraiment s'il y aurait des désertions parmi eux. Pour le moment, en revanche, elle était sûre de ne voir aucun visage familier, et préféra s'éclipser directement pour chercher un compartiment de libre.

Ahanant sous le poids de sa valise, la Serdaigle finit par trouver un compartiment libre, bien plus rapidement que d'habitude, ce qui n'était sûrement pas bon signe : beaucoup d'élèves avaient sans doute préféré la fuite ou rentrer dans des groupes périphériques pour lutter contre les forces du mal. Un bref instant, elle se surprit à se plaindre de son sort. Certes, sa mère était une sorcière, et bien que son père fusse né moldu, elle était bien moins exposée que d'autres élèves. Mais si personne ne savait ce qui les attendait exactement à Poudlard, Raven se doutait bien qu'ils seraient forcés de se laisser enfermer et contraindre, rendus impuissants. Se jetant sur un siège, Raven sortit Coda de son panier de voyage, pour le serrer contre elle, en attendant l'arrivée potentielle d'autres élèves.
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Malia Montgomery
Malia Montgomery
SERDAIGLE5ème année
    SERDAIGLE
    5ème année
AVATAR : Freya Mavor
MESSAGES : 525
[1er sept 1997]Adieu et à demain Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: Célibataire
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 04/03/1982 à Londres
SANG: mêlé
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MessageSujet: Re: [1er sept 1997]Adieu et à demain [1er sept 1997]Adieu et à demain EmptyDim 24 Juil 2016 - 14:27

~ 1er Septembre 1997.
Le jour de la rentrée à Poudlard. Ce jour qui faisait partie des plus excitants de l'année. Autrefois. Comment tout a pu changer aussi rapidement ? Que m'attendra-t-il à Poudlard ? Qu'adviendra-t-il à mes amis nés-moldu ?  Comment remettre les pieds dans cette école marquée par la mort d'un des plus grands sorciers ? J'ai peur. Tellement peur. ~


Le quai 9 3/4 était si différent des années précédentes. L'écho des voix généralement fortes et enjouées s'était éteint en murmures discret et inquiet. Les embrassades d'au revoir s'étaient métamorphosées en étreintes d'adieu. Plus de rires, plus de pleurs, seul le silence. Comme si se faire remarquer était devenu un délit. La foule n'était plus aussi dense. Combien avaient fuit ? Combien... étaient morts ?
Cela faisait déjà quelques minutes que Malia et son père étaient arrivés, observant les alentours, attendant que l'autre parle en premier. Jamais l'atmosphère n'avait été aussi sérieuse entre eux. Malia entretenait avec son père une relation fusionnelle rythmée par l'humour. Ils se disaient les choses qu'à travers l'ironie et les blagues douteuses. Ce n'était pas leurs trucs les paroles sentimentales. C'était le rôle de la mère Montgomery de choisir les bons mots, de donner les recommandations, d'avouer son amour pour chacun d'eux. Mais elle était partie se réfugier en Finlande, et son absence se faisait encore plus ressentir ce jour-là. Cela faisait deux mois qu'elle avait quitté les siens et maintenant c'était au tour de Malia. Bien que son père ne laissait rien paraître, elle savait qu'il se sentait déjà seul. Heureusement, il allait retourner vivre avec le reste de la famille en Ecosse, ses deux autres enfants, ses parents, ses frères, ses sœurs... Seules ces pensées parvenaient à donner à la jeune fille le courage de quitter, elle aussi, son père.  

- Garde espoir, lâcha d'un coup le père Montgomery. C'est ce que ta mère aurait dit. Quoiqu'il arrive, garde espoir Malia.

- Je te le promets papa.

Elle se décida enfin à se blottir dans ses bras. Il avait fait le premier pas, elle avait fait le deuxième. "Je t'aime papa" avoua-t-elle à travers ce geste, sans que les mots n'arrivent à sortir de sa bouche. Mais tous les deux se comprirent dans le silence de cet étreinte, comme toujours, père et fille unis.

La sorcière monta dans le Poudlard Express quelques minutes avant qu'il quitte la gare King's Cross. Avec toutes les émotions qui se bousculaient en elle, Malia n'avait pas pensé à chercher des amis avec qui partager le voyage. A vrai dire, elle ne savait même pas si elle avait envie d'être entouré à ce moment-même, la solitude lui convenait parfaitement. Mais elle savait que ce serait malsain de rester en tête-à-tête avec ses pensées obscures. Alors, elle se mit à vagabonder dans le train jusqu'à trouver une tête familière : Raven Arynth. Sa camarade de dortoir, celle qu'elle admirait tant pour son incroyable savoir, celle qui l'aidait à garder les pieds sur terre. Son amie. Malia ouvrit le compartiment dans lequel s'était isolée Raven et la salua avec un grand sourire. Ce sourire qui s'effaçait rarement de ses lèvres. Ce sourire qui cachait sa peur, ses inquiétudes. Ce sourire qui voulait simplement dire "tout finira par rentrer dans l'ordre, il faut y croire et en attendant, continuons de vivre".

- Je peux m'installer ici avec toi ? Ou bien tu es trop occupée à chercher le pourquoi du comment de la vie ? Plaisanta la blondinette.

Les deux amies se taquinaient souvent sur ce point qui les différenciait. Tandis que Raven s'appuyait sur le rationnel, Malia vivait dans l'imaginaire. Une différence qui, pourtant, les rapprochait. Une complémentarité. Une force. Malia s'installa sans attendre de réponse et pris Coda sur ses genoux, le caressa. Son regard profond se posa à nouveau sur son amie. *Tu m'as manqué Raven*. Mais au lieu d'avouer ses pensées elle demanda :

- Tu n'as pas vu Sam, toi non plus ?


Samuelle Burroughs. La pièce manquante du trio Serdaigle. Toutes les trois partageaient un dortoir depuis leur première année, inévitablement des liens s'étaient tissés entre elles. Seulement, Sam était une née-moldue, elle était donc bien plus sujette au danger que ses deux amies. Et Malia s'en inquiétait, elle ne savait même pas si elle avait décidé de fuir ou non. Et si elle retournait à Poudlard, quel sort les Mangemorts lui réservaient-ils, à elle, aux autres nés-moldu ? Malia tenta de chasser ses inquiétudes. Elle n'avait pas eu l'intention d'aborder un sujet délicat en citant leur amie. Simple question réflexe quand l'une des trois sorcières manquait à l'appel. A vrai dire elle n'avait envie d'aborder aucun sujet douloureux. Fuir la réalité. Feindre le bonheur. Comme à son habitude. Seulement, les habitudes changaient à présent.
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MessageSujet: Re: [1er sept 1997]Adieu et à demain [1er sept 1997]Adieu et à demain EmptyJeu 4 Aoû 2016 - 16:31

Elle avait consulté sa montre au bracelet tressé plusieurs fois, et personne n'était encore venu la rejoindre dans son compartiment, alors que d'habitude, il fallait se battre pour trouver une place, ce qui ne faisait que confirmer son présentiment. Elle restait assez naïve pour croire que la plupart des élèves absents l'étaient plus par choix que parce qu'ils avaient eu des problèmes d'un autre ordre. Se calant dans le siège, Raven tendit l'oreille, dans l'espoir d'entendre quelqu'un arriver. Mais les discussions joyeuses émaillées de rire que l'on percevait à moitié dans le train avaient également été remplacées par ce silence morbide.

Soudain, la porte du compartiment coulissa, s'ouvrant sur le visage familier de Malia. Automatiquement, Raven lui rendit son sourire. Il n'était pas aussi éclatant que d'autres qu'elle avait pu lui adresser, mais c'était un vrai sourire, qui faisait du bien.

- Je peux m'installer ici avec toi ? Ou bien tu es trop occupée à chercher le pourquoi du comment de la vie ?

Sentant une douce chaleur remonter de sa poitrine, tandis qu'elle éclatait de rire, Raven la regarda s'assoir sans même attendre sa réponse. Elle se sentait bien, à l'instant, et c'était bien grâce à son amie qui venait de la dérider un peu, en quelques paroles et un sourire bien choisi.

-Evidemment, le sens de la vie peut bien attendre ! Mais seulement si tu me promets de ne pas m'abandonner pour partir dans ton monde imaginaire d'ici 10 minutes ! Répondit la Serdaigle sur le même ton, volontairement railleuse.

Depuis longtemps, les deux amies s'amusaient et jouaient de leurs différences pour se taquiner un peu. Un petit jeu sur lequel reposait leur complicité et amitié si précieuse, encore plus en ces temps si sombres. Raven remarqua que Malia avait pris Coda sur ses propres genoux, et cette constatation lui tira un nouveau sourire. Le petit chat se laissait câliner avec le plus grand des ravissements... Cet animal aimait décidément trop les gens ! Remarquant le regard que Malia posait sur elle, Raven s'enhardit à prendre la parole. Elle n'était pas aussi introvertie que Malia, et avait sûrement moins de mal à exprimer ses pensées profondes, ce qu'elle fit, au contraire de son amie.

-Je suis contente de te revoir, tu m'as manqué cet été... Comment ça s'est passé pour toi d'ailleurs ? Lança -t- elle, feignant l'enthousiasme.

Tout comme Malia, Raven avait cette fâcheuse habitude de se cacher, non pas derrière un sourire, mais derrière son faux air joyeux, et, plus probable, derrière ses railleries. Malheureusement, elle restait incapable de dissimuler la peur qui faisait briller ses yeux, et elle-même semblait bien incapable de deviner exactement l'ampleur des inquiétudes de son amie. Inquiétudes, qui, une fois n'était pas coutume, ne tardèrent pas à être exprimées.

[b]-Tu n'as pas vu Sam, toi non plus ?


A cette question, Raven sentit son coeur se serrer. Sam était leur amie commune, née-moldue, et par conséquent, plus exposée que n'importe qui. L'amitié entre Raven et la dénommée Sam n'était pas toujours au beau fixe, souvent mise à mal par leurs rivalités et chamailleries qu'elle jugeait aujourd'hui d'une puérilité à pleurer. Mais cette amitié existait bel et bien, et la jeune Serdaigle se sentit coupable de ne pas s'être inquiétée plus tôt de son sort. Tristement, elle répondit :

-Non. Tu crois qu'elle sera quand même revenue à Poudlard ?

Raven, en revanche, n'avait pas pu s'empêcher de relancer la conversation sur cette pente si délicate. Mais, si cela n'avait été qu'un réflexe chez Malia, cette réponse était révélatrice de la volonté de la brune. Elle, préférait crever l’abcès avant que le sujet ne devienne encore plus épineux, et plus douloureux.
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Malia Montgomery
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MessageSujet: Re: [1er sept 1997]Adieu et à demain [1er sept 1997]Adieu et à demain EmptyLun 15 Aoû 2016 - 20:15

- Evidemment, le sens de la vie peut bien attendre ! Mais seulement si tu me promets de ne pas m'abandonner pour partir dans ton monde imaginaire d'ici 10 minutes !

A cette réponse, Malia ne put s'empêcher de rire. Que cela lui faisait du bien de constater que rien n'avaient changé entre elles. Elle retrouvait son amie comme si tout allait encore bien. Oui, tout allait encore bien, il fallait s'en convaincre.


- Je suis contente de te revoir, tu m'as manqué cet été... Comment ça s'est passé pour toi d'ailleurs ? Enchaîna la brune toujours aussi enthousiaste.

Sauf que non, tout n'allait plus si bien que ça. Et la question de son amie ne faisait que lui rappeler le départ de sa mère. Pourquoi Malia n'arrivait-elle pas à dire ce qu'elle avait sur le cœur ? Pourquoi prononcer de simples mots se révélait si dur ? Pourquoi avait-elle ce blocage tandis que son amie exprimait avec franchise ses pensées ? Malia aurait aimé répondre qu'elle lui avait autant manqué, que sa compagnie l'aidait à tenir le coup. Elle aurait aimé aussi lui avouer que sa famille se brisait peu à peu mais elle se contenta seulement d'une brève réponse :

- Pas trop mal...

La blonde baissa les yeux et commença à jouer des doigts avec son pendentif, signe qu'elle ne disait pas toute la vérité. Elle repoussait les aveux à plus tard. Oui, peut-être se confierait-elle, après. Peut-être. Raven le méritait. Mais pour le moment il fallait changer de sujet.

- Tu n'as pas vu Sam, toi non plus ?

- Non. Tu crois qu'elle sera quand même revenue à Poudlard ?

Malia venait de fuir un sujet délicat pour en aborder un autre. Quand allait-elle se décider à réfléchir un peu avant de parler ? Et depuis quand y avait-il tant de problèmes qu'il était devenu impossible de ne pas en aborder un ? La dure réalité rendait l'air étouffant et la sorcière dut prendre une grande inspiration avant de répondre.

- Je l'espère.

Elle mit quelques secondes à se rendre compte de ses paroles. Elle rougit tandis qu'elle se sentait très égoïste d'espérer une telle chose. En tant que née-moldu, Sam n'avait plus vraiment sa place à Poudlard avec les Mangemorts à sa tête. Malia ne savait pas quel sort ils allaient lui réserver si elle revenait cette année, mais malgré son optimiste elle ne préssentait rien de bon. Ce pourquoi les nés-moldu serait sûrement mieux à l'extérieur du château. Ou pas, car ils seraient en fuite constante. Entre ces deux positions, Malia ne pouvait trancher. Laquelle était la moins redoutable ? Sam, quant à elle, avait dû faire un choix. Et c'était égoïste d'espérer qu'elle ait choisi Poudlard alors qu'elle pouvait fuir.

- Enfin, j'espère la retrouver cette année, se rectifia la Serdaigle, avoir de ses nouvelles. Mais peut-être que ça vaut mieux pour elle si elle ne revient pas à Poudlard ? Je ne sais pas, Raven. Je ne suis pas au courant de grand chose, moi. J'ai du mal à réaliser l'ampleur des choses, tout est allé si vite...

Enfin, Malia accepta de s'ouvrir à son amie. Et cela la soulagea grandement. Elle se sentait plus légère à présent, et prête à lui avouer ce qui la rongeait. Prête à aborder le sujet des Mangemorts, du monde qui plongeait peu à peu dans le néant. Toutefois, elle n'osait pas encore affronter son regard. Car un simple regard pouvait lui faire perdre le contrôle. Un simple regard pouvait libérer les larmes qu'elle retenait depuis si longtemps. Non, elle ne dévoilerait pas sa sensibilité, elle ne craquerait pas, non, pas le jour de la rentrée. Alors elle encra son regard dans le beau pelage du chat siamois qu'elle continuait de caresser, geste qui l'apaisait autant que l'animal.
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[1er sept 1997]Adieu et à demain

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