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[Novembre 1993] Un samedi à récurer des chaudrons PV Abigail Hook

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Elliot B. Campbell
Elliot B. Campbell
SERDAIGLE5ème année
    SERDAIGLE
    5ème année
AVATAR : Sean O'Donnel
MESSAGES : 205
[Novembre 1993] Un samedi à récurer des chaudrons PV Abigail Hook   Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: célibataire
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 22 octobre 1983. Angleterre
SANG: mêlé
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MessageSujet: [Novembre 1993] Un samedi à récurer des chaudrons PV Abigail Hook [Novembre 1993] Un samedi à récurer des chaudrons PV Abigail Hook   EmptyDim 15 Jan 2017 - 23:34

Novembre. C’était une journée assez froide aujourd’hui et la vue du paysage du haut de la salle commune des Serdaigles était à couper le souffle; c’était la première neige qui tombait aujourd’hui. En temps normal, cette première neige aurait dessiné un joli sourire sur les lèvres du jeune sorcier, mais aujourd’hui il n’en était pas ainsi. Figé devant la fenêtre à côté de son lit en baldaquin aux couleurs  bleu et bronze, il était en silence. Il jetait sans cesse des regards à l’horloge accrochée au mur, il était bientôt l’heure d’aller souper. Pourtant, Elliot n’avait pas faim. Même qu’il n’avait pas faim du tout. Il avait l’estomac noué et n’avait presque rien mangé de la journée. Il avait peur et était stressé, dans un peu moins d’une heure, il avait une retenue de prévue avec son professeur de potion : Rogue. Rogue, ce grand homme au regard froid, aux cheveux noirs et gras lui tombant sur les épaules, avec son grand nez pointu. Il était toujours calme, peut-être trop, et avait une voix rauque intimidante. Il n’aimait clairement pas les jeunes adolescents et faisait tout pour les humilier (sauf peut-être les Serpentards), les rabaisser, leur faire peur et leur enlever des points sans raison valable.

Mercredi dernier, Elliot avait un cours de potion à 8h00 le matin alors qu’il avait passé une partie de la nuit sur un long et ennuyeux devoir d’histoire de la magie. Le matin suivant fut assez difficile et rendu à son cours de potion, il somnolait sur place et Rogue l’avait bien vu et semblait très heureux de lui enlever 15 points à sa maison. C’était la première fois que sa maison perdait des points par sa faute et Elliot se sentait très mal, même si cela semblait être absolument normal pour les autres élèves. Elliot était du genre à suivre les règles à la lettre et il lui faudrait une très bonne raison pour enfreindre les règlements. Pour lui, se faire enlever des points était une vraie honte et en plus, il aspirait devenir préfet lorsqu’il serait plus âgé, il avait donc affaire à bien suivre les règles. Pourtant, Elliot n’avait rien fait de mal si ce n’est que de fermer les yeux quelques secondes de trop et il était vraiment en colère contre Rogue même si en même temps, il savait très bien qu’il n’avait pas affaire à sommeiller dans un cours de potion. Le fait qu’il s’était plus au moins endormi l’avait beaucoup ralenti par rapport aux autres élèves pour sa potion. Les autres élèves étaient rendus 2 étapes plus loin, ce qui le stressa davantage. Voulant allez trop vite, il avait mis le mauvais ingrédient au mauvais moment et s’en subit une légère explosion dans son chaudron. La couleur du liquide avait passé du mauve au rouge et la substance c’était épaissie jusqu’à éclabousser un peu partout autour de lui. Elliot resta bouche bée devant son chaudron, et aurait fait n’importe quoi pour disparaitre à ce moment-là. Il avait senti toutes les têtes se tourner vers lui et tous les Serpentards éclater de rire. Il regarda Malia Montgomery, son amie, qui avait reçu de sa potion dans le cou, mais il fut incapable de s’excuser, les mots ne sortaient pas de sa bouche. Elle semblait comprendre tout à fait, car son regard semblait dire : « Oh mon dieu, tu es dans la citrouille Elli’ . Les yeux du jeune sorcier de 11 ans étaient tous humides, il les avaient essuyés d’un revers de manche. Sincèrement, il avait eu envie de pleurer. Il savait que Rogue le regardait, mais il avait si peur de lui qu’il n’osa pas lever les yeux, il avait regardé ses pieds, le visage couvert d’une substance rouge qui lui brulait le visage, la honte…. La honte. Il avait eu envie de partir en courant et aller se cacher dans un placard à balai, pendant plusieurs jours il entendait et réentendait la voix froide de Rogue dans sa tête qui le faisait frissonner : « CAMPBELL ! Voilà ce qui arrive lorsqu’on dort en cours, 20 points de moins à Serdaigle ET vous viendrez me voir samedi en retenue à 6h00 sans faute ».

Un samedi, bien sûr ! Pas question que ce soit la semaine, Rogue avait fait exprès, c’était sûr. Ce professeur était tellement malaimé qu’il n’avait probablement aucun ami au château et il passait ses samedis soir à donner des retenues aux élèves, c’était surement ça son passetemps, s’amuser à punir des élèves. À y penser, Elliot avait mal au cœur. Il n’avait jamais eu de retenue. En fait, ce n’est pas la retenue en tant que telle qu’il craignait, mais plutôt le fait de passer plusieurs heures seuls avec Rogue. Allait-il lui faire mal ? Le frapper ? Il n’aurait personne d’autre alors il pouvait bien faire ce qu’il voudrait sans que personne d’autre ne le sache. Elliot avait écrit à ses parents et ils n’étaient pas du tout inquiet, ils avaient répondu qu’aucun professeur ne pourrait lui faire du mal et que c’était un peu de sa faute s’il s’était endormi durant son cours, rien pour améliorer l’humeur du jeune sorcier. L’étudiant regarda l’horloge une dernière fois et attrapa un gros pull gris qu’il enfila, car il savait qu’il faisait très froid dans les cachots, et il attrapa également sa baguette magique. Il descendit les nombreux étages qui le séparaient de la grande salle et alla s’assoir à la table des bleus & bronze. La plupart des aiglons mangeaient avec appétit  et parlaient très fort. Un élève l’invita à une partie d’échecs qui aurait lieu ce soir, mais Elliot dut refuser. Il avala une aile de poulet et un petit pain, ce qui est très peu quant à son habitude même s’il ne mange jamais beaucoup. Il regarda sa montre, il restait exactement 10 minutes avant sa retenue, il décida d’y aller tout de suite, car il savait que s’il arrivait une seule minute en retard, Rogue trouverait une raison de le punir. Les cachots étaient sombres et froids, le jeune sorcier se mit à frissonner et il mit sa capuche sur sa tête.  De toute façon, le samedi, les cachots grouillaient de Serpentards puisqu’il n’avait pas de cours, et la plupart d’entre eux étaient détestables. Il n’avait pas envie de se sentir comme une souris dans une troupe d’éléphants. Il marcha quelques longues minutes avant d’arriver au local qu’avait demandé son professeur. C’était un local à côté de son bureau, mais la porte était fermée. Il cogna trois fois sur la porte du local et fit un sursaut lorsque c’est l’autre porte d’à côté qui s’ouvrit. Rogue le regardait dans les yeux, avec un sourire mesquin qui disparut lorsqu’il regarda sa montre et constata qu’Elliot était en avance de quatre minutes.

« Bien Campbell. Je vois que vous avez hâte de travailler. » Dit-il froidement. « Vous récurez autant de chaudrons que vous pourrez et vous sortirez lorsque j’aurai jugé que vous avez assez travaillé, et bien sûr, vous n’aurez pas recours à la magie. »

Severus ouvrit la porte et Elliot entra dans la salle sans répondre à son professeur, il ne fit qu’hocher de la tête.
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MessageSujet: Re: [Novembre 1993] Un samedi à récurer des chaudrons PV Abigail Hook [Novembre 1993] Un samedi à récurer des chaudrons PV Abigail Hook   EmptyMer 31 Mai 2017 - 20:38

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« Allons, Hook, ce n'est pourtant pas si compliqué. », commença Alexandre en faisant quelques pas dans la salle commune. L'adolescent de trois ans, son année, pourtant en troisième année, enfonça ses mains dans les poches de son pantalon, faisant légèrement voler la robe noire, aux couleurs de Serpentard qu'il avait tout de même pris la peine d'enfiler. Agilement, il enjamba la pile de livres qu'ils avaient laissés depuis le début la soirée. Depuis près d'une heure, le jeune homme s'évertuait à aider sa cadette dans une matière, qui semblait lui causé plus d'un problème. Les Potions. Si pour lui, la chose s'avérait aussi élémentaire qu'un calcul mathématique simple, comme deux et deux font quatre, cela n'avait pas l'air d'être le cas pour la brune, dont le regard s'était une nouvelle fois perdue sur les nombreuses couvertures d'ouvrages étendus sur la table basse en bois. Bien que calme d’apparence et faisant preuve d'une patience que beaucoup lui avaient enviée, Korsakov n'en était pas pour autant un gentil garçon, toujours prêt à rendre service à une âme en détresse. Au contraire, il était généralement le premier à regarder avec mépris celui ce trouvant dans une position peu enviable. C'est pourquoi, devant le manque évident de motivation de sa camarade, malgré le temps qu'il lui accordait au détriment de ses propres occupations, il frappa le coin du meuble devant lequel il s'était arrêté, envoyant ainsi balader les quelques grimoires qui y étaient déposés. La deuxième année sursauta, reculant sous la surprise contre le dossier du divan. Satisfait de sa réaction, le brun tapa dans ses mains avec nonchalance, avant de pointer du doigt les parchemins raturés à la gauche de la plus jeune. « Alors, on reprend depuis le début ou bien, tu arrives à comprendre ce que j'essaie de te faire comprendre, depuis bien une heure ? », lui demanda-t-il narquoisement.

Un soupir lui répondit, avant qu'Abigail ne se relève avec lenteur, une main passant dans sa longue chevelure brune emmêlée. « On ne reprend rien. Ça m'ennuie plus qu'autre chose. », répondit-elle simplement d'une voix lointaine, comme s'ils ne faisaient pas réellement partis du même monde. Avec agacement, le russe grinça des dents, avant de finalement baisser la tête pour mieux secouer sa tignasse noire épaisse. « Tu devrais aller voir Rogue. Il pourra peut-être t'aider un peu. », lui conseilla-t-il, avant de relever son visage pâle en sa direction, un sourcil arqué d'une manière que seule lui connaissait. Rogue, un professeur qu'Hook ne parvenait pas à comprendre, ni réellement apprécier. Quand bien même, elle sentait qu'ils n'étaient peut-être pas si différents l'un de l'autre, tous deux seul et enfermé dans un monde qu'ils ne pouvaient ni comprendre ni accepter à sa juste valeur. Un hasard étrange, l'avait conduit au sein de la maison qu'il dirigeait. Lui, la chauve-souris qui lui avait donné des frissons le jour où, malencontreusement, elle avait déposé les yeux sur lui, un peu avant la répartition en somme. Elle n'avait pas peur, après tout, il s'agissait d'un sentiment qu'elle ne comprenait pas réellement pour l'instant, mais se trouvait être intéressée par l'Homme, plus que par la matière qu'il enseignait.

« Les potions, c'est quoi ? De la cuisine ou bien de la chimie ? », avait-elle demandé à Alizée Shafiq, celle qui avait sa voisine durant leur premier cours. « De la chimie. », une réponse qu'elle n'avait pas oublié et qui, lui servait en quelque sorte de guide durant les longues heures de préparations. Comprendre et non exécuter bêtement. Innover et non reproduire. Deux choses bien différentes qu'Abigail assimilait sans pour autant pouvoir les appliquer. Tout au moins pour l'art se passant dans les chaudrons des cachots, puisque la magie la plus élémentaire était en soit une discipline dans laquelle elle s'était trouvé des facilités, et ce, dès la première utilisation de sa baguette nouvellement acquise. La physique et tout ce qu'on lui avait mis dans la tête depuis sa plus tendre enfance, n'était finalement qu'un tissu de mensonges. Une toile d'idioties qu'elle avait finalement balayée d'un revers de main dans la salle de classe du professeur Flitwick. Vol, petite plume. Vol, une pensée qui l'avait traversé, avant que l'ordre donné ne soit accompli. Un miracle ? Non, de la magie. Sans un mot supplémentaire, le futur varan s'étira, étendant ses bras maigres vers le plafond, avant de les laisser tomber mollement le long de son corps malingre. « Je vais aller voir, notre si charmant directeur de maison. S'il me dissout dans son chaudron, tu peux être certain, que je reviendrais pour te faire subir la même chose et te servir à tes admiratrices. »

Sur ces quelques paroles, elle se saisit de sa robe de sorcière, à la couleur qu'elle affectionnait tant. Le vert lui convenait, pour ne pas dire qu'il faisait ressortir le brillant de ses yeux. « Au fait. », l'interpella une dernière fois son camarade tandis qu'elle s'approchait de la sortie, un pied recouvert d''une de ses converses noires sur la marche.

- Ça serait dommage que je ne puisse pas t’offrir ton cadeau d'anniversaire, hein gamine ?, continua-t-il d'un ton joueur, avant de sortir un paquet de la grande poche de sa robe. La simple mention de la célébration ayant lieu le lendemain, lui arracha un sourire en coin, qui se transforma bien vite en rictus moqueur. On va fêter quoi ? Mon abandon ?
- Mon vrai cadeau, ça serait que tu meurs, répliqua la brune en haussant les épaules, laissant sa robe glisser le long de son épaule, descendant jusqu'à son coude gauche.

Abigail ne fit aucune remarque sur le rire qui fit écho à sa réponse cinglante et se contenta de disparaître derrière le tableau. L'air glacial du couloir lui arracha un gémissement étouffé, exprimant un mélange de bonheur, puisque le froid avait toujours été son climat favori et d'agacement, car sur ses mains blanches commençaient déjà à apparaître des veinules bleuâtres. D'un mouvement sec, elle remit en place son manteau, lissant les plis qui auraient pu se former du plat de la main, jetant un œil à son accoutrement avant de finalement s'engouffrer dans le labyrinthe formant les cachots. Certains avaient une tour, d'autre un sous-sol à côté des cuisines pour mieux devenir boulimique, tandis qu'eux, les reptiles du château, avaient droit à la fraîcheur et à l'humidité d'une cave emplie d'un dédale de corridors, pouvant faire perdre la raison à quiconque n'avait pas été initié aux chemins à suivre. Enfin, tous connaissaient le moyen le plus rapide d'accéder au bureau du professeur de potions ou bien à sa salle de cours. Ce qui n'empêchait pas les membres de la maison de Salazar d'explorer les environs pour y découvrir les passages et les salles encore vides. En moins d'une minute, Hook se trouva devant la porte, d'où ne filtrait aucun bruit. Non sans lever les yeux au ciel, elle leva son poing pour venir marteler le bois d'un coup fort et assuré. La voix froide de Rogue lui parvient aussi clairement que s'il n'y avait aucune barrière entre eux. Aller, courage. Elle ouvrit la porte le plus lentement qu'elle le pût, la faisant grincer sur ses gonds, ce qui lui arracha une grimace qu'elle ne put contenir.

- Bonsoir, professeur Rogue, commença-t-elle d'une voix volontairement lente, comme un discours que l'on a longtemps préparé. Je souhaitai vous demander votre aide. Voyez-vous, je ne suis pas des plus douée dans votre matière, comme vous avez d'ailleurs pu le remarquer. Alors, je voudrais venir le samedi matin, pour pouvoir m'améliorer suffisamment pour éviter de faire exploser mon chaudron au moindre ajout d'ingrédients. À la fin de sa demande, elle expulsa les résidus de respiration accumulée dans ses poumons en un soupir silencieux, ses doigts se serrant les uns les autres dans son dos.
- Je ne sais si je dois être flatté de l'intérêt que vous portez soudainement à la matière que j'enseigne, ou bien surpris de voir, que vous ouvrez enfin les yeux sur l'utilité qu'elle représente, lui répondit-il simplement, en posant la plume qu'il tenait entre ses doigts, sur son bureau. L'homme se redressa dans le but de s'adosser à son siège, ses mains se joignant sur la copie qu'il était en train de corriger.
- Aucune idée, professeur. Un peu des deux, certainement, elle haussa les épaules.
- Demain matin, six heures dans le local à côté, je ne tolérerais aucun retard sinon, vous pourrez toujours me supplier pour obtenir une seconde fois l'aide que je vous propose. Vous aurez de la compagnie, il sera chargé de récurer les chaudrons que vous devrez utiliser pour les préparations dont je vous donnerai les instructions. Ne me remerciez pas, je ne tiens simplement pas à ce que vous réduisez en cendres une partie des bocaux, que je garde dans cette salle, il leva une main pour l'arrêter quand elle essaya effectivement de le remercier. Alors, elle se contenta de hocher la tête, un sourire venant fleurir sur ses lèvres devant la verve de son directeur.
- Je ne serais pas en retard, assura-t-elle, avant de se reculer doucement jusqu'à ce que son dos se heurte à la porte fermée. Alors, à demain, professeur.
- C'est cela, il balaya sa politesse de la main, en lui pointant la sortie du doigt, tout en se penchant sur les parchemins qu'il avait délaissés à son entrée.

Une piqûre. Une douleur. Une brûlure irradiant le long du bras. Un ronronnement. Les différentes informations mirent un certain temps avant de parvenir à comprendre ce qui venait de la tirer du sommeil dans lequel, elle n'était tombée qu'il y a trois heures. Un chat. Une griffure. London venait de lui griffer le bras dans le but de la réveiller et ainsi, obtenir l'attention dont il semblait avoir besoin. Avec un soupir, Abigail le frappa au museau d'un revers, le faisant légèrement grogner. Les lèvres sèches, elle se redressa difficilement pour se saisir du verre d'eau qu'elle avait prit soin de laisser sur sa table de chevet. Une gorgée plus tard, la brune jeta un œil au réveil qui était tombé au moment du saut non contrôlé du félin, qui avait par ailleurs fait tomber la moitié des effets personnels de l'orpheline se trouvant sur le meuble. Par Merlin, qu'il est con. Les aiguilles lui indiquèrent cinq heures. C'est avec gémissement, qu'elle se laissa retomber sur les oreillers, ses paupières s'abaissant à nouveau au contact de ceux-ci. Une heure. Voilà tout ce qu'il lui restait avant qu'elle ne commence à travailler jusqu'au début des cours, sur des potions dont elle n'avait pas nécessairement connaissance. « Les potions, c'est une matière importante Hook. Si tu veux pouvoir faire un métier correct, tu vas en avoir besoin. », lui avait assuré Alexandre au début de sa scolarité, puis le lui avait répété à la suite de l'explosion ayant eut lieu au premier cours, lui octroyant un aller-retour pour l'infirmerie pour cause de brûlures superficielles sur les mains et le visage. Elle était d'ailleurs presque certaine, d'avoir perdu quelques mèches de cheveux dans l'incident. Je t'en foutrai moi, de la matière importante. Pour l'instant, tout ce qu'elle m'apporte, ce sont des blessures et un réveil aux aurores. Alors, va te faire foutre, Korsakov. Et proprement. C'est à contre cœur, qu'au bout de cinq minutes, qu'elle dut se résoudre à se lever, balançant les lourdes couvertures par-dessus son corps mince, voir maigre. Elle se dirigea ensuite vers la salle de bains, ses affaires entre ses bras, prenant soin de ne réveiller aucune de ses camarades de chambre, en particulier la petite blonde se trouvant dans le lit adjacent. Stevenson.

Cheveux encore partiellement humides, vêtue d'une chemise blanche trop grande pour elle, en particulier au niveau des manches, surmontée de la cravate verte et argent, qu'elle prit pour une fois le soin de serrer correctement. Sa robe aux couleurs de sa maison flottant autour de sa silhouette, ne cachant aucunement son jean noir, collant à ses jambes et ses converses noires, qu'elle ne quittait plus depuis leur acquisition, le jour de la rentrée. Bon. Elle fit léviter le cadran pour apercevoir l'heure de sa place, puis se dirigea vers le lieu de rendez-vous d'un pas calme, peu pressé. Il lui restait encore dix minutes après tout. Peu encline à rejoindre ses camarades dans la grande salle, puisque la plupart se trouvaient être effectivement détestables, comme partout, elle s'arrêta devant le local où Rogue lui avait demandé d'attendre. Dos contre le mur, ce fut surprise qu'elle vit arriver un première année appartenant à l'une des maisons les plus snobs à sa connaissance : Les Serdaigle. Qu'est-ce qu'il fiche là ? Il s'est perdu ? Ce n'est que quand il s'arrêta devant la porte en face de sa position, que les paroles de la veille lui revinrent en mémoire. De la compagnie. Ce devait être lui dans ce cas. Profitant qu'il lui tourne le dos, elle le détailla de haut en bas, s'étonnant qu'un enfant émotif soit mit en retenue. Qu'avait-il donc bien pu faire de si grave ? Emmener son ours en peluche en classe ? C'est au bout de quelques minutes de silence, plus qu’embarrassant, que la porte du bureau du professeur s'ouvrit, laissant deviner sa silhouette imposante.

« Bien Campbell. Je vois que vous avez hâte de travailler. » Dit-il froidement. « Vous récurez autant de chaudrons que vous pourrez et vous sortirez lorsque j’aurai jugé que vous avez assez travaillé, et bien sûr, vous n’aurez pas recours à la magie. »

Suite à cette simple phrase, le plus jeune hocha la tête, entrant dans la salle la tête basse. Un rire resta bloqué dans la gorge d'Abigail, qui dut se faire violence pour ne pas éclater de rire dans la minute. Ce n'est que le regard que lui adressa la plus célèbre chauve-souris de l'école, qui l'empêcha de céder. Oups.« Bien, j'ai laissé des parchemins pour vous à la table qui vous est réservée. Je serais dans mon bureau, alors je vous charge de surveiller le bon déroulement de la retenue de Monsieur Campbell et s'il vous pose le moindre souci, concernant le nettoyage de vos chaudrons, je vous laisse le soin de faire en sorte qu'il n'y en ait plus. Après tout, vous avez rejoint la maison Serpentard, j'ose espérer que cela n'est pas pour rien. Si vous avez la moindre question, Miss Hook, vous savez lire, je suppose, alors usez de cette compétence. », sans un mot supplémentaire, il referma la porte de son bureau derrière lui, dans un tournoiement de capes. « Bien, professeur. », répondit-elle, bien qu'il ne puisse plus l'entendre. C'est avec un soupir, que la deuxième année fit à son tour son entrée dans le local, où sur les tables s'entassaient des chaudrons de différentes tailles et de différentes matières. Cuivre. Fonte. Or. Argent. Elle cligna des yeux un instant, avant de les poser sur Campbell, qui s'était déjà mit au travail, ses mains peinant à toucher le fond de certains récipients. Non loin de là, était disposée une pile de parchemins, à côté d'un assortiment d'ingrédients et d'ustensiles. Silencieusement, elle rejoint la place qui lui était destinée, faisant tomber sa cape sur ses coudes, avant de la déposer sur la paillasse derrière elle, en compagnie de son sac qui ne tarda pas à la rejoindre. Les avant-bras sur le bois, penchée vers l'avant, elle ne tarda pas à prendre connaissance des exercices imposées par l'enseignant. Ils allaient sûrement l'occuper pour une partie de la matinée, si elle se fiait au temps de préparation de chacune des recettes. Abigail étala les feuilles les unes à la suite des autres, dans le but d'avoir une meilleure visibilité, puis remonta ses manches, bien décidée à se mettre au travail sans attendre. C'est pourquoi, elle oublia jusqu'à la présence du Serdaigle durant les premières minutes. L'eau qu'elle ajouta dans son chaudron à l'aide de sa baguette se mit à bouillir, et bientôt, elle pue commencer à couper les criqués à l'aide du couteau mis à sa disposition. Enfin, ce fut jusqu'à ce que le raclement de la brosse contre la fonte ne devienne insupportable pour ses tympans. La lame rentra dans la planche bruyamment, brutalement, se plantant pour ne pas en ressortir quand elle lâcha le manche.

« P*tain, tu peux pas arrêter de faire autant de bruits ? J'essaie de travailler. », lui lança-t-elle, en se tournant dans sa direction.

Elle soupira, avant de se détourner, reportant son attention sur l'eau bouillonnante. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes supplémentaires, qu'elle se décida à pivoter une seconde fois.

« Et qu'est-ce que tu fous là, les larmes aux yeux ? T'as emmené ton doudou en cours, ou quoi ? C'est pour ça que Rogue t'as collé ? », son ton était on ne peut plus sérieux, emprunt tout de même d'un certain sarcasme. « Non, parce qu'honnêtement, je ne vois pas d'autres explications à ta présence dans les cachots, un Samedi matin. À ce propos, on ne t'as peut-être mis au courant, mais les chaudrons que tu récures avec autant de bordel, sont destinés aux potions que je fais. Et si, je ne suis pas satisfaite de ton travail, je devrais en faire part au professeur Rogue. Et tu sais bien, qu'il n'aime pas quand on va le déranger dans son bureau. », elle haussa les épaules, d'un air faussement navré, sa bouche se tordant en une moue désolée. Elle mentait, honteusement même. Mais après tout, elle était membre de la maison Serpentard, comme l'avait si bien souligné son directeur. Elle devait faire preuve d'astuce pour que la collaboration entre eux ne pose aucun problème immédiat. « Alors, au travail. », lui ordonna-t-elle, en désignant l'ouvrage qui l'attendait d'un simple signe de tête, avant d'elle-même se remettre face à la planche à découper pour reprendre là où elle s'était arrêtée.
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Elliot B. Campbell
Elliot B. Campbell
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MessageSujet: Re: [Novembre 1993] Un samedi à récurer des chaudrons PV Abigail Hook [Novembre 1993] Un samedi à récurer des chaudrons PV Abigail Hook   EmptyLun 3 Juil 2017 - 2:34

Aujourd’hui, c’était un samedi qu’Elliot ne risquerait pas d’oublier de sitôt… Il se rendait pour sa toute première retenue à vie, et bien sûr, c’était avec le pire de tous les professeurs de Poudlard : Severus Rogue. Toute la semaine, il n’avait qu’en tête cette fichue retenue et il avait de la difficulté à se concentrer sur ses cours. Il n’appréciait aucunement ce professeur et avait toujours eu peur de lui, avec ses grands yeux noirs et sa voix rauque. S’il méritait d’être punis pour avoir fermé quelques secondes de trop les yeux en cours, le chaudron qui avait explosé devant tous ses camarades de classe lui avait été assez humiliant à son gout, il n’oublierait jamais tous les yeux qui s’étaient tournés vers lui et les verts qui éclataient de rire sans oublier le liquide rougeâtre qui l’avait aspergé et qui lui brulait la peau. Il n’avait aucunement besoin d’une retenue, il avait très bien compris et ne fermerai plus jamais les yeux en cours, ça c’était certain. Le pire dans tout cela, c’est qu’Elliot n’avait pas voulu s’endormir volontairement, il n’était pas suicidaire à ce point, et puis, pour lui, les cours étaient bien trop importants pour oser s’endormir durant ceux-ci, même les plus ennuyants. C’était également la première fois qu’il faisait perdre des points à sa maison, et il n’en était pas fier du tout. C’est amis ne cessaient de lui dire que ça arrive à tout le monde, qu’il n’avait pas à se sentir mal, surtout que Rogue trouvait toutes les raisons possibles pour enlever des points, mais Elliot se sentait quand même très mal. Qu’allait faire de lui le maitre des potions durant sa retenue ? Il avait déjà peur de lui dans une salle remplie d’élèves alors seuls avec lui… juste à y penser, il avait la chair de poule. Il n’allait toujours pas la battre, tout de même ? Ça ne le surprendrait même pas, cet homme ne semblait avoir aucune pitié et semblait détester tous les adolescents. Et puis, s’il était seul avec lui, il pouvait bien faire subir ce qu’il voudrait au jeune aiglon, qui croirait un garçon de onze ans ?

Alors que tous ses amis étaient dans la salle commune de Serdaigle, après avoir eu un bon repas dans la grande salle (repas qu’Elliot n’avait pas vraiment réussi à manger), à jouer aux échecs et à s’amuser, Elliot arpentait les couloirs sombres et humides du château. Il détestait les cachots, il faisait toujours tellement sombre qu’on ne pouvait deviner si c’était le jour ou la nuit. L’hiver, il faisait tellement froid que de la bué sortait de la bouche des gens lorsqu’ils parlaient. Ça sentait l’humidité et c’était l’endroit que les araignées préféraient. Elliot avait beau être passionné des animaux, les araignées ne l’avaient jamais attiré (sans en avoir peur). Heureusement les cachots étaient presque vides, mais il eut droit à plusieurs regards de certains verts, qui devaient bien se demander ce qu’un bleu faisait ici un samedi soir. Elliot avait pris soin d’arriver d’avance, pour éviter à Rogue de le punir davantage. Il est évident qu’il n’avait pas hâte au point d’arriver d’avance. Debout devant la porte, il avait le cœur qui battait si vite qu’il avait l’impression qu’il allait finir par s’envoler, et ses jambes étaient molles et n’étaient pas très solides. Lorsque la porte s’ouvrit, le professeur annonça, de sa voix froide, à Elliot qu’il allait devoir récurer des chaudrons sans utiliser de magie. Il fut assez découragé, mais essaya de paraitre le plus neutre possible devant le maitre des potions. Il n’avait pas une heure précise à laquelle il allait enfin pouvoir sortir ? Cela l’angoissait beaucoup, allait-t-il passer 30 minutes, 1 heure, 2 heures, 3 heures, 4 heures voir plus ? Il s’était contenté d’hocher la tête et de fixer ses pieds, essayant de marcher normalement, car on aurait dit qu’il avait subitement oublié comment marcher.

Il entra donc dans la salle de cours, espérant y retrouver au moins un autre élève, mais il n’y avait personne d’autre que lui-même et une tonne de chaudrons empilés les uns sur les autres. Il s’éloigna assez de Rogue pour qu’il puisse lancer un soupire sans que celui-ci ne l’entende. Il n’avait surtout pas envie d’avoir l’air découragé, cela ferait bien trop plaisir à son professeur. Il essayait de rester le plus neutre possible, sans dire le moindre mot. Il se rendit au fond de la classe, là où il y avait une pile de chaudrons les uns sur les autres, tous aussi salent les un des autres.  Il trouva par terre un petit sot contenant ce qui semblait être de l’eau et du savon ou plutôt, de la vieille eau sale avec du savon. Un vieux torchon puant flottait sur l’eau et Elliot y plongea la main avec dégout. L’eau était froide, cela devait faire plusieurs jours qu’il y était. Il entendu Rogue parler et se tourna la tête pour remarquer, à son grand plaisir, qu’une élève venait d’arriver. Allait-t-il avoir de la compagnie  durant sa retenue ? Il était soulagé, car si Rogue avait décidé de le faire souffrir, il changerait peut-être d’idée si quelqu’un était avec eux.

« ……, alors je vous charge de surveiller le bon déroulement de la retenue de Monsieur Campbell et s'il vous pose le moindre souci, concernant le nettoyage de vos chaudrons, je vous laisse le soin de faire en sorte qu'il n'y en ait plus. Après tout, vous avez rejoint la maison Serpentard, j'ose espérer que cela n'est pas pour rien. Si vous avez la moindre question, Miss Hook, vous savez lire, je suppose, alors usez de cette compétence. »

Elliot arrêta tout mouvement pour bien écouter la conversation. Le bleu afficha un sourire qui fut bien moins joyeux lorsqu’il entendu dire l’élève portait la cravate verte et argent. Il aurait préféré se retrouver avec un élève d’une autre maison, mais en même temps, il ne voulait pas juger une jeune fille qu’il ne connaissait pas que par la couleur de sa cravate. Elliot avait une très bonne amie chez les Serpentard, une amie qu’il adorait. Rien ne lui indiquait que la jeune fille qui allait passer la soirée avec lui était un monstre sans pitié. Honnêtement, il était plutôt soulagé d’entendre Rogue dire qu’il serait à son bureau et qu’il demandait plutôt à une jeune fille de le surveiller. Le bleu et bronze se mit à genoux sur le sol dur et froid et attrapa un grattoir près de lui. Lorsque la jeune femme entra dans la même salle que lui, il lui afficha un léger sourire, qu’elle ne semblait même pas avoir remarqué. Il ne la connaissait pas, quoiqu’il l’avait surement déjà vu. Elle semblait être un peu plus vieille que lui, mais elle n’était certainement pas en septième année. Comme si le jeune Serdaigle était un fantôme, elle était passée à côté de lui, sans s’en soucier, et était allée s’assoir à un bureau non  loin de lui, ou il y avait des parchemins. La jeune femme avait sorti plusieurs ingrédients, et semblait observer plusieurs feuilles. Elle était face à un chaudron qui bouillait. Elle n’était certainement pas en retenue. Il allait très probablement être le seul à récurer des chaudrons ce soir. Il n’osait pas trop lui parler, elle semblait bien occupée après tout. Il la lâcha donc du regard et se mit au travail, il se mit à gratter le fond d’un chaudron tout collé en oubliant même la présence de la jeune Serpentard.

« P*tain, tu peux pas arrêter de faire autant de bruits ? J'essaie de travailler. »

Elliot sursauta. Il se retourna vers elle.

« Heuuuuu…. Désolé… »

Désolé ? Il était désolé de l’avoir dérangé, mais en même temps, elle aurait pu lui demander gentiment de faire moins de bruit et ça ne l’aurait pas tué. Du coup, l’air moins gêné, il répliqua :

« Tu aurais pu dire s’il vous plaît … mais oui, je vais essayer de faire moins de bruit cette fois. »

Il avait utilisé un ton respectueux, il n’avait surtout pas envie de s’attirer des ennuis avec cette fille, il avait bien trop peur qu’elle appelle Rogue pour qu’il vienne s’en mêler. Rogue lui fichait la trouille et il était très content d’avoir cette jeune femme comme surveillante plutôt que le maitre des potions. Le bleu et bronze retourna à ses chaudrons, s’efforçant de faire le moins de bruit possible, ce qui était plutôt difficile vu l’état du matériel. Quelques minutes passa, des minutes qui semblaient durée une éternité. Il avait déjà mal aux genoux à force d’être sur le sol dur et froid des cachots. Il avait du mal à croire qu’il allait probablement passer une partie de la journée dans cette désagréable position, les mains plongés dans une eau sale et nauséabonde. Il ne pouvait pas croire non plus qu’il s’était mis dans un tel pétrin et qu’il avait fait perdre autant de points à sa maison. C’était une honte pour lui et il n’avait envie que de pleurer, mais bien sûr, il se retenait.

« Et qu'est-ce que tu fous là, les larmes aux yeux ? T'as emmené ton doudou en cours, ou quoi ? C'est pour ça que Rogue t'as collé ? »
« Mais de quoi tu parles ! »

Il avait parlé assez fort, un peu trop peut-être. Son visage vira au rouge, il avait très honte en ce moment. Il ne pleurait pas, bien sûr, mais l’étudiante avait surement remarqué le visage triste  et angoissé ainsi que les yeux humides de son camarade. Elle l’espionnait au quoi ? Elliot était de dos à elle, et il ne jetait que quelques coups d’œil très rarement sur la verte et argent.

« Non, parce qu'honnêtement, je ne vois pas d'autres explications à ta présence dans les cachots, un Samedi matin. À ce propos, on ne t'as peut-être mis au courant, mais les chaudrons que tu récures avec autant de bordel, sont destinés aux potions que je fais. Et si, je ne suis pas satisfaite de ton travail, je devrais en faire part au professeur Rogue. Et tu sais bien, qu'il n'aime pas quand on va le déranger dans son bureau. »

Il n’avait pas eu de chance de tomber sur quelqu’un comme elle. Elliot resta figé quelques instants à la regarder sans dire le moindre mot. Sa dernière phrase lui donna un frison, il n’avait surtout pas envie que Hook ait cherché Rogue, il imaginait déjà l’horreur. Pourquoi n’avait-il pas tombé sur une élève agréable ou tout simplement quelqu’un qui lui aurait fichu la paix et qui l’aurait ignoré tout le long de sa retenue ? Il avait la très mauvaise impression que peu importe à quel point le chaudron serait propre, il ne serait pas assez propre au goût de la demoiselle.

« Je suis ici par ce que je me suis endormi dans son cours, et sache que je ne pleure pas ! »

Il avait répondu de manière un peu sec, sans vraiment le vouloir et il tenta de se reprendre.

« Je ferais de mon mieux pour les chaudrons.  »

Il ne savait pas trop quoi dire, et décida de tenter de l’impressionner.

« Mais j’avoue que je n’ai jamais fait ça, laver des chaudrons. Je viens d’une famille de sorcier et on utilise beaucoup la magie pour faire des trucs aussi… chiants. Et puis, je suis premier de classe, je suis très apprécié de mes professeurs, je crois même que je suis leur élève préféré, pas Rogue, bien sûr. Quoi qu’il m’aime surement si j’étais à Serpentard. Je n’ai jamais eu de retenue, c’est la première fois que je fais ça ! Je n’aurais pas dû m’endormir devant lui. »

Il eut un petit rire qui n’avait rien de naturel et qui essayait de cacher de l’angoisse et une certaine tristesse. Il avait envie de répliquer à Abigail, il n’avait pas envie de se faire piler sur les pieds par elle, mais en même temps, il avait si peur qu’elle appelle Rogue qu’il  faisait très attention à ce qu’il disait. Peut-être que s’il était agréable avec elle, elle le serait aussi.
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