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[Décembre 97] The Art of Annoyance [PV Alizée]

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Doraleen N. Finch
Doraleen N. Finch
MANGEMORT
    MANGEMORT
AVATAR : Gemma Ward
MESSAGES : 93
[Décembre 97] The Art of Annoyance [PV Alizée] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: Célibataire. as always.
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 6 mars 1971, en Scandinavie.
SANG: mêlé
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MessageSujet: [Décembre 97] The Art of Annoyance [PV Alizée] [Décembre 97] The Art of Annoyance [PV Alizée] EmptyJeu 25 Jan 2018 - 16:53

[Décembre 97] The Art of Annoyance [PV Alizée] Post-35528-1276478445_thumb
wassup bitchies ?

Trois mois déjà que le son caractéristique de talons qui claquent retentissait dans le château à toute heure du jour et de la nuit. Si au début ils étaient lents et réguliers, frappaient toujours les mêmes dalles pour être sûr de ne pas s’égarer, on pouvait maintenant les entendre dans n’importe quel couloir de n’importe quel étage, dans un rythme plus assuré et autoritaire. Doraleen était du genre à faire profil bas devant ses supérieurs, discrète, efficace et taciturne. Avec son physique atypique, chercher l’attention paraîtrait prétentieux et agaçant. Cette tactique avait porté ses fruits rapidement, car elle n’avait pas tardé à monter en grade, jusqu’à toucher du doigt les hautes sphères. Elle n’était pas particulièrement dévorée par l’ambition, ce qui avait pour mérite de lui épargner un certain type dangereux de concurrence. Maintenant qu’elle était installée dans sa tourelle, gare à qui tenterait de l’en arracher.

Elle se plaisait bien à Poudlard. L’école avait un rythme qui lui offrait une grande liberté de mouvements, de l’activité et du silence à heures fixes, et suffisamment d’espace pour qu’elle ne se sente pas trop à l’étroit. Et puis, elle y avait ses propres quartiers tout confort. Vraiment, elle n’avait pas à se plaindre. Depuis septembre, elle passait plus de la moitié de son temps au château, à déambuler dans les couloirs, assurer des gardes, surveiller des cours, débusquer les infractions. Elle avait choisi, très tôt, d’adopter une attitude avenante et délicate avec la marmaille. Elle n’aimait pas particulièrement les enfants, mais voyait en certains des plus âgés des profils intéressants. Elle avait toujours eu un faible pour les fougues indomptées et l’inconscience courageuse des adolescents. Elle trouvait ça dépaysant. Alors après avoir croqué le jeune Hawthorne, sans aucune cérémonie, elle laissait ses yeux bleus et ses jambes blanches traîner un peu partout pour dénicher la prochaine perle rare à griffer sur un bijou.

Un problème avait survenu assez tôt pourtant – si l’on pouvait vraiment appeler cette créature un problème : la présence de ce cher Holbrey, dont elle avait découvert avec surprise l’identité et la fonction au sein du château. Elle s’efforçait à rester de marbre devant lui, mais rien n’y faisait, elle était toujours aussi fascinée par la noblesse et l’inflexibilité de cet homme. Dans ce château, il n’y avait que pour lui, Rogue et McGonagall (la vieille carne avait beaucoup de prestance) qu’elle éprouvait une forme à peu près identifiable de respect. Les autres – les deux énergumènes, le papy Rowle, les professeurs, les élèves – ne lui inspiraient que mépris, amusement ou indifférence. Elle s’amusait bien, à slalomer entre toutes ces âmes un peu vides, ces visages toujours tristes, et à distribuer au choix faveurs ou corrections. Les plus jeunes l’aimaient bien, elle faisait attention à son image auprès d’eux. Comme ça ils ne lui cassaient pas les pieds. Les plus âgés, quand ils ne s’arrêtaient tout simplement pas de fonctionner à son passage, étaient plus difficiles à convaincre. Elle n’usait avec eux d’aucun charme particulier, mais voyait malgré tout la méfiance planer dans leurs rangs. Ils se demandaient quand est-ce qu’elle montrerait au jour sa véritable nature de tueuse raciste et cruelle. Car elle avait beau masquer sa marque, ils n’étaient pas dupes. Elle ne serait pas là si elle n’avait rien à voir avec les forces du Mal. Mais sans preuve tangible, ils se contentaient de la regarder passer en silence, sans lui parler, sans lui cracher dessus non plus.

Il restait quelques étudiants au château qui, sans susciter chez elle la moindre pulsion possessive, piquaient tout de même sa curiosité. Il en était ainsi pour les préfets, dont elle observait les actes et non-actes avec grande attention pour décrypter leur comportement face à l’adversité, de certains Serdaigles très cartésiens ne laissant filtrer aucune émotion (ou presque), et bien sûr, des enfants, parents, cousins, relatifs à des Mangemorts ou autre gangrène. Ceux-là, vraiment, étaient fascinants. Ils semblaient se battre en permanence avec eux-mêmes. Sauf une … sa préférée. Celle qu’elle adorait détester.

Alizée Shafiq, sanguine du clan le plus redouté de toute la pègre, et visiblement très à l’aise avec son rang. Doraleen ne le croisait pas souvent, mais à chaque fois, elle n’oubliait jamais de lui lancer un petit sourire moqueur. Honnêtement, elle ne savait pas si la jeune fille était au courant de ses antécédents avec sa famille, mais que voulez-vous ! Le temps était parfois long dans cette immense école emplie d’anonymes, et il était vrai qu’outre les sourires, la nordique avait une ou deux fois lancé une pique, influencé l’apparition ou le développement d’un incident, fait pencher la balance vers son adversaire quand la verte venait à s’opposer – ce qui n’était pas rare – à un de ses camarades … Il faut dire que l’héritière Shafiq faisait bien honneur à la réputation controversée de son impitoyable clan. Souffre-douleurs, amis étranges, ennemis en surnombre, c’était l’archétype de ce qu’on attendait d’elle. Peut-être qu’elle avait un cœur plus complexe sous ces couches de saleté apparentes, mais honnêtement, Dora s’en moquait. Elle ne voulait pas le savoir, pour pouvoir continuer à l’asticoter tranquillement.

Alors ce soir-là, quand elle la croisa seule, sans sa nuée de mouches bourdonnantes, dans un couloir reculé, la blonde ne résista pas à la tentation de ricaner – certes tout bas, mais ouvertement. La vision de cette petite reine des glaces, rendue bien chétive et bien ordinaire, là, toute seule dans la pénombre, avait de quoi faire rire. Si seulement elle connaissait les raisons de son mépris … Car elle avait beau être à elle toute seule visiblement imbuvable, ajouté à ce que la Mangemort savait de ses origines, de ses parents, de l’environnement dans lequel elle avait grandi, cela la rendait parfaitement caricaturale. Ne cédant pas à l’envie puérile de lui adresser la parole, elle ne fit que la toiser en souriant avant de reprendre tranquillement son itinéraire, le clac-clac de ses talons résonnant comme un écho à son rire provoquant. Quelque chose cependant la fit s’arrêter. Quelque chose, ou plutôt l’absence de quelque chose : le bruit des pas d’Alizée. Tout frétillante, Doraleen se retourna pour voir la jeune fille lui faire face, le menton haut et l’œil plein de dédain. Elle s’était enfin décidée à réagir ! La blonde haussa un sourcil élégant, sans s’arrêter de sourire, et décida de lui adresser la parole en premier d’une voix pleine de sarcasme, mais plutôt désintéressée.

« Un problème, miss Shafiq ? »

Spoiler:
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Alizée Shafiq
Alizée Shafiq
SERPENTARD6ème année
    SERPENTARD
    6ème année
AVATAR : Monika Jagaciak
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INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: Célibataire
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 3 septembre 1980, Londres.
SANG: pur
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MessageSujet: Re: [Décembre 97] The Art of Annoyance [PV Alizée] [Décembre 97] The Art of Annoyance [PV Alizée] EmptyJeu 5 Avr 2018 - 0:33


Mercredi 10 Décembre 1997.

La journée n'avait pas particulièrement bien commencé. Depuis quelques jours maintenant, quelques sang-purs, appartenant à sa Maison, lui faisaient payer ce qu'ils voyaient comme de la faiblesse ou de la traîtrise. Le fait que la miss ne fût pas capable d'effectuer correctement l'impardonnable durant la pièce de théâtre qui prétendait être un cours leur laissaient un goût amer dans la bouche. Pour certains, car pour d'autres, ils ne faisaient que suivre le mouvement pour éviter d'être eux-mêmes des cibles. Elle ne risquait pas de leur jeter la pierre, alors qu'elle-même avait laissé un camarade, un ami, se débrouiller seul, sans bouger, uniquement pour sauver sa peau sur le moment. Quelque chose qu'elle regrettait amèrement après ce qu'Alecto lui avait fait subir, mais qui faisait désormais parti du passé. Elle ne pouvait pas revenir en arrière. C'était autant valable pour ses regrets, que pour son échec et elle devait faire avec. Pourtant, parfois, elle avait besoin de souffler. Ses actions étaient depuis quelques jours scrupuleusement observées et analysées par certains de ses camarades au noble sang et il arrivait à la demoiselle de se poser une question. Ses faits et gestes étaient-ils retranscrits ? Ce n'était pas le cas, les Serpentard réglaient leur problème entre eux, mais l'oppression permanente qu'elle ressentait depuis l'incident, malgré l'aide de Pomfresh, se transformait parfois en paranoïa succincte. Elle se forçait à s'isoler quand elle se sentait entièrement sombrer dans cette spirale infernale. Elle se permettait alors une pause, respirait, puis y retournait. L'étudiante savait que si elle s'absentait de trop, certains ne se gênerait pas pour la chercher et il y avait certains lieux qu'elle voulait garder secret. Certaines pièces du château, non découvertes par tous les élèves, avaient une valeur inestimable pour les âmes désespérées qui recherchaient les bras de l'exil.

Et l'exil, elle allait en avoir besoin ce mercredi. À peine était-elle arrivée dans la Grande Salle pour le petit-déjeuner que certains camarades sang-purs lui avaient offerts de grands et faux sourires, l'invitant directement à les rejoindre. Ils s'étaient placés le plus près possible de la table des Professeurs et lui avaient réservés une place privilégiée : une vue directe sur toutes les autres tables, bien en face d'une personne en particulier. Lou O'Riley. À peine ses yeux s'étaient-ils posés sur son ami qu'elle s'était sentie mal à l'aise. C'était le but recherché, bien entendu. Ils prenaient un malin plaisir à lui rappeler sa lâcheté, que ce fut en lui rappelant les moments où elle ne s'était pas sentie concernée, les moments où elle avait baissé la tête... Où encore les moments où elle s'était retrouvée incapable de faire réellement un choix. Comme face à la Nuncabouc. Comme quand elle avait voulu se lever pour Béa, mais qu'elle s'était contentée de serrer les dents et de trembler. Elle n'avait alors pas pu résister et avait détourné le regard, essayant de paraître indifférente, pour finalement les poser sur les Carrow, qui trônaient à la table comme si elle leur appartenait. Ses yeux avaient eu l'air de rétrécir dangereusement à leur vue, avant de finalement reprendre un air plus neutre. Elle les haïssait et certains serpents le savaient parfaitement et en jouaient à son insu. Pendant de nombreuses années, elle avait pu faire sa petite loi, bien sereine, mais cette année... C'était bien l'inverse. Elle se demandait parfois s'ils n'avaient pas attendu, simplement, le bon moment pour frapper, avoir le bon prétexte pour lui en faire voir de toutes les couleurs. Une vengeance bien méritée venant de certains et pour d'autres... Elle se demandait juste ce qu'elle avait bien pu leur faire si ce n'était exister. Au moins, son frère était épargné... C'était déjà un souci de moins à régler, pensait-elle avec lassitude.

La journée avait continué ainsi. Durant les repas, elle s'était retrouvée entourée par des camarades qui ne lui voulaient pas que du bien. Pendant les heures de cours, certains élèves ne s'étaient pas gênés pour la surveiller de près, qu'ils fussent sang-pur ou non. Des petits imbéciles de son âge qui pensaient pouvoir s'attirer les faveurs des plus âgés avec une si basse besogne, parce qu'elle n'était pas dupe : la surveiller était devenu une corvée qu'ils s'imposaient. Si elle pouvait en comprendre l'utilité, étant la première au courant de ce qu'il se passait dans sa propre tête, elle ne pouvait nier trouver que c'était une perte de temps. Elle n'était pas parvenue à lancer un Doloris, elle était l'amie d'un lion – son frère était dans la maison des rouges, qu'est-ce qu'ils voulaient, qu'elle leur crachât dessus comme un gentil petit mouton ? – et elle s'était montrée absolument imbuvable durant de nombreuses années avec pas mal d'entre eux, mais il y avait des moyens bien plus efficaces et bien plus rapides pour se venger. Mais la vengeance n'était pas vraiment le genre de plat que l'on mangeait chaud dans l'antre des reptiles. C'était bien plus subtiles et ça n'arrivait pas comme, ni quand on le désirait. Alizée en payait le prix, surtout que visée, elle ne parvenait pas à réfléchir à la situation posément pour en découvrir tous les rouages et pouvoir les déjouer. Elle ne pouvait que subir, son cerveau refusant de fonctionner correctement à cause des différents sentiments qu'elle ressentait. Elle s'efforçait de les cacher, mais cela ne les faisait pas disparaître par magie.

À la fin des cours de la journée et avant l'arrivée du repas du soir, elle allait craquer, elle le sentait venir comme l'on pouvait comprendre l'arrivée d'un orage avec la bonne observation. En sortant des serres où Chourave leur avait dispensé un cours, la demoiselle prétexta devoir parler avec la vieille femme pour un devoir. Elle remercia mentalement Salazar une dizaine de fois face à la stupidité de certains de ses camarades qui l'avaient laissé seule. Il n'avait pas fallu plus à la demoiselle pour disparaître discrètement, se dirigeant vers le château pour se camoufler dans l'ombre, dans les étages. Les longs corridors sombres permettaient une solitude qu'elle savourait plus que de raison ce soir-là, alors qu'elle laissait ses pieds la guider sans destination précise. Elle voulait simplement oublier, quelques minutes seulement, les derniers jours. Rêver d'un monde meilleur, où elle pouvait être l'amie de qui elle voulait sans craindre qu'un membre de sa maison lui fît payer cet affront des années plus tard durant la pire période possible. Le problème avec les songes, c'était qu'il y avait toujours quelque chose, où quelqu'un, pour apparaître et les briser.

Clac. Clac. Clac. Clac.

Le bruit caractéristique des talons qui claquaient contre la pierre froide la sortit directement de sa torpeur. Les jeunes sorcières portaient rarement des bottes pouvant faire autant de bruit. Ce n'était après tout pas des accessoires forcément prisés par les élèves, même de la gente féminine, qui préféraient rester discrètes surtout dans des temps aussi sombres. La personne qui les portait, par contre, cherchait clairement à attirer l'attention rien que par ce bruit. C'était, du moins, l'impression qu'avait la sang-pure. Avait-elle raison ? Elle n'en avait aucune idée et elle ne chercha pas à le deviner. Elle préféra continuer sa route sans même daigner tourner la tête vers l'autre personne.

Clac. Clac. Clac. Clac.

Elle ne vit pas le sourire, ni le regard, que lui lança Doraleen. Ce qui la fit s'arrêter dans son mouvement, ce fut le rire qui lui parvint, qui ressemblait à un ricanement. Savait-elle ce qu'elle vivait ces derniers temps ? Ce n'était pas possible. D'un point de vue extérieur, Alizée était simplement entourée par ses amis, il fallait faire partie du groupe pour avoir le privilège de savoir ce qui se tramait pour elle. Finch ne pouvait pas posséder les connaissances nécessaires pour se permettre une telle moquerie ouvertement. C'était ce qui avait poussé la vipère à s'arrêter et se retourner. Elle l'observa sans aucune gêne, avec un regard qui se voulait indifférent. Un regard qui se traduisit presque naturellement en une moue hautaine. La présumée mangemort, par quelques élèves, continua sa route quelques pas, avant de finalement se stopper à son tour.

Clac. Clac. Clac. Clac.

Avoir un ennemi, même passager, pouvait parfois faire du bien. Ça permettait de remonter la pente avec une rapidité surprenante, ça nous offrait l'opportunité de sortir la tête de l'eau. Nos propres démons disparaissaient et s'encraient dans la personne en question. L'inspectrice avait étrangement des airs de sal*pe insupportable à ce moment précis, que ce fût à cause de sa manière de se retourner ou encore la façon dont elle l'observa en miroir. Quand elle ouvrit la bouche, Alizée dut combattre l'envie de lui lancer directement un maléfice pour se défouler, laissait enfin toute sa frustration s'échapper, mais elle ne pouvait pas se permettre. Elle n'était pas idiote, irréfléchie et elle se retint, sans rien laisser paraître. Il ne fallait pas qu'elle montrât que la simple présence de cette femme pût l'affecter d'une quelconque manière.

« Un problème, miss Shafiq ? demanda la blonde d'une voix pleine de sarcasme, contrôlée.
Rien qui ne vous concerne réellement, inspectrice, répondit d'une voix mélodieuse, possédant une touche d'amusement, la brune. Mais peut-être en avez-vous un à l'idée que l'on vous observe ? »

La question était réfléchie, tout comme le fait de ne pas la nommer réellement. Elle avait connaissance de son nom, mais elle ne voyait pas l'intérêt de lui donner de l'importance en lui offrant un respect qu'elle ne possédait pas pour cette femme qui, elle le savait, l'avait prise en grippe pour elle ne savait quelle raison depuis quelque temps maintenant. Doraleen n'était pour Alizée que l'une de ces personnes envieuses de son nom. Une de plus parmi une très longue liste. Elle ne savait pas pour le passif de la mangemort avec sa famille. Elle ne pouvait pas connaître tous les faits et gestes de tous les membres et ce n'était pas comme si ça intéressait réellement l'Américaine. Elle laissait volontiers ce genre d'affaires à son patriarche pour le moment, se concentrant sur ses études. Du moins, elle essayait, car l'année ne s'y prêtait pas vraiment.

« Si c'est le cas, reprit-elle après quelques secondes d'une latence calculée. Je vous invite à arrêter de vous faire remarquer de la sorte, ça évitera à de nombreuses personnes d'être éblouies. »

Le sarcasme était perceptible dans sa voix, à la manière d'une note qui rehaussait mélodieusement un chant déjà agréable à l'oreille, mais la perception de l'autre sang-pure ne serait sans doute pas la même. Alizée lui offrit un léger sourire, ce qui lui permit d'éviter de rajouter sa dernière pensée. Éblouies par autant de superficialité.
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