Cérus CONNOR
FICHE DE PRÉSENTATION

IDENTITÉ DU PERSONNAGE PRÉNOM & NOM : Cérus & Connor DATE DE NAISSANCE & ÂGE : 28 mars 1981, 16 ans ANNÉE : Sixième ORIGINE * : de sang-mêlé REJOIGNEZ-VOUS NUNCABOUC? * : non ANIMAL ÉVENTUEL : un chat noir, du nom de Sally CLUB(S) : non BAGUETTE : bois de hêtre, ventricule de dragon PATRONUS : une souris des champs MON PERSONNAGE EST : inventé

HORS JEU COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? Sur un classement des forum RPG dédiés à l'univers d'Harry Potter ÂGE IRL : 18 ans. PERSONNALITÉ ÉVENTUELLE SUR L'AVATAR : je ne me souviens plus, je suis vraiment désolé EST-QUE VOTRE PERSONNAGE POSSÈDE(RA) UN POUVOIR SPÉCIAL ? Non DÉSIREZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ(E) ? Pourquoi pas. AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ? : C'est tout bon ! >

TEXTE PERSONNEL (1500 mots) L'action se situe dans une partie reculée de l'Écosse, dans une maison isolée. Près d'une forêt, un cottage anglais caché au fond des brumes. Dissimulé parmi les collines, au milieu des bonaces d'herbe fraîche et d'arbres immenses. Un garçon lisait sur un sofa, méditatif et concentré, plongé dans sa lecture. Un chat noir lové dormait paisiblement contre lui. Il se réveilla lorsqu'il entendit le tonnerre déchirer le silence. - Calme toi Sally, l'orage va passer, il passait sa main sur son pelage. Dehors, sous l'action du vent furieux, la pluie battante s'écrasait à la surface des vitres. Les feuillages bruissaient et les oiseaux piaillaient dans les rameaux en mouvement sous les trombes d'eau et les rafales du vent. Il n'y avait personne dans la maison à part Cérus et son chat. Ses parents avaient trouvé la mort dans une scène de ménage, lorsqu'il avait deux ans. Il fut accueilli par un couple aimable de personnes âgées. Ils s'étaient d'abord occupés de sa maman. Il s'entendait bien avec eux, ils avaient toujours des choses intéressantes à dire. Ils le soutenaient beaucoup. Il trouvait avec eux la mère et le père qu'il n'avait jamais eu. Le temps était beaucoup plus dur que d'habitude. Il faisait noir et les nuages obscurcissaient le ciel noir interrompu par les flashes des éclairs qui le zébraient. La météo capricieuse et le froid s'intensifiaient au fil des derniers mois. Plusieurs incidents majeurs en rapport avec le nouvel avènement de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom avaient lieu dans le pays. Il fallait se cacher pour survivre. Tout le monde était occupé à fuir le pays, ou pour préparer la résistance. Quand il était chez lui, il ne devait pas utiliser la magie, ce qui rendait la tâche encore plus compliquée. Il avait l'habitude de retourner à l'état sauvage pour surmonter les obstacles et les pénuries apportés par la guerre. Il n'avait aucune nouvelle de ses amis. Cérus naquit le 28 mars par un temps pluvieux, au moment où le soleil s'apprête à plonger derrière l'horizon. L'enfant se retrouva seul. Les services sociaux le trouvèrent dans son berceau, au milieu du salon. Les cadavres de ses parents étalés en quinconce derrière lui. Il pleurait beaucoup et personne ne comprenait comment ses parents moururent durant cette nuit tragique. Ils s'occupèrent des corps et placèrent le petit chez le couple, encore vivant, des personnes qui recueillirent sa maman des années auparavant. Il avait six ans, il commençait à s'adapter à ses parents adoptifs. Un jour où cherchait son vélo dans le garage, il trouva la mallette de Quidditch dans la remise à balais. En s'en emparant, il laissa échapper un des cognards. Il saccagea le salon, mettant tout sans dessus dessous. En s'écrasant sur la grande horloge centenaire qui trônait là, il la fit basculer et elle faillit s'écraser sur la tête de Cérus. Il se retrouva soudainement un peu plus en retrait sur le sofa. L'horloge s'écrasa contre le sol et son grand-père adoptif détruisit le cognard furieux qui fonçait sur lui à toute vitesse. Il lui lança un maléfice qui le fit exploser dans les airs en un millier de petites particules de poussière, qui retombèrent tout doucement sur le sol. - Eh bien, mon garçon, on dirait que tu es un sorcier à présent... Il éprouvait pour la première fois de sa vie une immense fierté, teintée de remords à cause de sa grosse bêtise. - Mais... mais... j'ai saccagé le salon. - Ah, si tu savais le nombre de choses qui ont été cassées ici mon enfant, tu serais étonné. - Comment je me suis retrouvé là ? J'étais sous l'horloge la seconde avant et ensuite, je me suis retrouvé sur le sofa - Qu'as-tu éprouvé lorsque tu t'es rendu compte que cette horloge allait s'écraser sur toi ? - Des frissons, comme si j'avais de l'électricité qui me parcourait le corps, puis un vif sentiment de peur, puis, plus rien. - Il se passe des choses étranges lorsqu'on a peur et c'est parce que tu t'es senti en danger que tu t'es retrouvé sur le sofa. C'est ta volonté qui t'a permis d'échapper à cette catastrophe. - Alors, je suis un sorcier ? Mais il n'eut pas le temps de répondre. Sa grand-mère arrivait à sa suite, trouvant beaucoup moins marrant la réflexion qu'il faisait. - Je ne crois pas que tu puisses spécialement te vanter de tout casser dans cette maison, chéri. Ne t'inquiète pas Cérus, ton grand-père n'a pas besoin de laisser échapper un cognard pour saccager cette maison. - Ca m'embête de l'admettre, tu as raison, mais ça fait du bien de rigoler un peu. - Excusez-moi d'avoir laissé échapper ce cognard, je ne le referai plus. - Bien, mon garçon. Maintenant, laisse-moi te montrer un petit tour de magie. Elle s'empara de sa baguette, murmura une formule magique et tout revint à sa place. Les objets cassés se réparèrent et toutes les affaires au milieu du salon, les chaises et la vaisselle cassée reprirent place dans l'état où ils étaient avant le passage du cognard. C'était la première fois que ses pouvoirs magiques se manifestaient. Comme c'était un sorcier, la guerre avec Voldemort battait son plein. Les accidents se multipliaient dans toute l’Angleterre. Tout le monde essayait de garder un semblant de civilisation pour faire face à cette période d'obscurantisme. Il fallait rester sur ses gardes. C'est ce qui le conduisit à rejeter aujourd'hui l'aide extérieure. Il rentrait chez lui pour les vacances, il passait du temps à Poudlard, c'est vrai, mais il en passait beaucoup dans la maison de ses grands-parents adoptifs. Dès lors, il faisait attention à l'extérieur, car ce n'était pas aussi sûr qu'à Poudlard. Plusieurs fois, il faillit être dénoncé d'être de sang-mêlé, s'il retournait dans le monde des moldus pour être pris en charge par la société cela n'aurait que renforcer la haine des vrais sorciers à son égard et ce n'était pas un bon calcul. C'est vrai qu'il s'était retrouvé seul lorsque ses grands-parents adoptifs sont décédés, mais il avait déjà seize ans. Maintenant qu'il a seize ans, l'année prochaine la trace sera levée et il sera considéré comme un sorcier à part entière, libre de vivre où il veut et seul s'il le désire. Le fait de vivre seul lui pose néanmoins quelques problèmes. Notamment, pour les sorties organisées à Pré-au-Lard dans le cadre de l'école. Comme il n'avait personne aujourd'hui pour signer ses mots, il ne pouvait pas sortir. Il passait donc ce temps perdu dans l'enceinte du parc ou bien à la bibliothèque. Il n'avait pas de grands problèmes relationnels, malgré la solitude qu'il s'obligeait à porter et son isolement dans la vie en dehors du collège. Il affichait en toute circonstance une attitude neutre vis-à-vis de son environnement social pour éviter de passer pour quelqu'un qui ne se préoccupait que de ses petits problèmes personnels. Il aidait les autres, sans rien attendre en retour. En effet, il ne comptait plus sur personne pour vivre à présent, survivre serait un terme approprié à la situation. Pour survivre, il brouillait ses pistes. C'était comme s'il disparaissait peu à peu du monde. Le seul monde qu'il connaissait encore, son existence dans le monde des sorciers. Et celui-là courrait en ce moment même les plus grands périls. Le danger était partout où on portait son regard. Parfois, des dangers insoupçonnables perçaient l'étendue des massifs pour s'aventurer aux abords de la maison. Ces jours-là, il descendait par une trappe aménagée dans le sol et qui donnait sur un long couloir conduisant à une caverne au bord de la mer. Il avait passé les derniers mois à se procurer seul ses moyens de subsistance, effaçant ses traces au fur et à mesure. Il faillit y rester à plusieurs occasions, à cause des créatures, mais il s'en sortait toujours grâce à quelques astuces. Il fallait chercher vers la mer, des étendues de pomme de terre dans les champs cultivés, un peu de rapine et de temps en temps chasser quelques oiseaux, du poisson, trouver un point d'eau potable. Dans l'ensemble, il trouvait toujours quelque chose pour vivre dans l'autarcie la plus totale. Demander quelque chose à quelqu'un devenait dangereux. Le seul moment de l'année où il se retrouvait de nouveau dans le monde réel était à l'occasion de la rentrée scolaire à Poudlard. Cet établissement qu'il connaissait bien depuis plusieurs années maintenant. Il passa ses premières années dans un cadre relativement calme, mais la situation se détériora récemment, laissant peu d'espoirs de voir des améliorations. Il s'habituait à cette idée de souffrir gratuitement parce qu'il était de sang-mêlé. Encore fallait-il savoir d'où il vient ou si même on pouvait trouver un être encore vivant de son passé capable de lui nuire ou d'authentifier la souillure qui coulait dans son sang. Finalement, il prenait beaucoup de risques pour continuer sa scolarité. Cependant, elle était rendue obligatoire pour chaque élève sous peine de mort. Le pire cauchemar pour lui d'être pris pour cible dans les rafles qui faisaient de tous les nés-moldus des indésirables le hantait. Cela lui paraissait une situation très difficile, les temps sombres laissaient courir dans la foule un sentiment d'angoisse qui ne les quittait plus. Il ignorait s'il était le seul à ressentir toute cette pression, mais il savait surtout qu'il ne devrait jamais en faire part où montrer quoi que ce soit, au risque de passer pour de la faiblesse. Des fois, c'était dur, il repensait aux événements qui s'abattaient sur lui durant toutes ces années. Le fait qu'il ne connaisse pas assez bien ses parents, que ses parents adoptifs étaient morts. Dans cette situation d'autres auraient craqués face au poids du sort, mais il va de l'avant. Quand il avait une journée difficile, il allait à la bibliothèque ou dans le parc, face au lac. Il lui arrivait de pleurer, de se sentir mal par rapport à ce qui se passait. Il faisait face aux obstacles avec détermination, il était loyal, sincère et protégeait ceux qui comptaient à ses yeux. Il entretenait de bons rapports avec les autres élèves, il s'entendait bien avec tout le monde. Du moins, il ne rejetait personne. On pouvait venir lui parler sans crainte. Bien sûr, il y en avait qui n'étaient pas du même avis ou leurs opinions étaient différentes des siennes. Il ne jugeait pas même s'il n'était pas du même avis. Dans ce cas, il laissait chacun s'exprimer, il se mettait en question pour s'adapter aux exigences de son environnement. S'il n'était pas d'accord alors il préférait se taire et suivre le sens général. On voudrait aimer tout le monde, mais généralement, c'étaient les autres qui rejetaient ceux qui n'étaient pas de leur groupe, porté par une certaine forme de domination primitive hérité des animaux. On avait beau vouloir aimer tout le monde. Cependant, on ne pouvait pas plaire à tout le monde. C'était donc au prix des sacrifices récents que le monde tournait et tout paraissait courir à sa perte. Déjà, l'ombre de la mort répandait son aura funeste et déployait les grandes voiles de son insatiable appétit sur les rayons d'espoir qui parcouraient encore le monde. Les derniers remparts s'apprêtaient à tomber et tout le monde allait perdre quelque chose dans la bataille. On n'avait plus rien à perdre et partout tout semblait déjà perdu. C'est ici que débute cette histoire.