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[ 4 Décembre 97] Un plaisir partagé [Ft Ariane Hepburn]

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Avril L. Carter
Avril L. Carter
NUNCABOUC6ème année
    NUNCABOUC
    6ème année
AVATAR : Ellen Page
MESSAGES : 16
[ 4 Décembre 97] Un plaisir partagé [Ft Ariane Hepburn] Lumos-4fcd1e6

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SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: Célibataire
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MessageSujet: [ 4 Décembre 97] Un plaisir partagé [Ft Ariane Hepburn] [ 4 Décembre 97] Un plaisir partagé [Ft Ariane Hepburn] EmptyLun 7 Mai 2018 - 17:42

Sur son lit de camp, à une heure avancée de la nuit Avril ne dormait pas. Cela aurait été plus raisonnable, il lui fallait dormir au moins neuf heures par nuit pour qu'elle soit en forme le lendemain. Mais à Nuncabouc, entre l'inconfort du dortoir et les cris des élèves pendant leurs cauchemars cela arrivait de toute façon rarement. Mais ce soir là c'était intentionnel alors qu'un silence de plomb régnait sur le dortoir. C'était le calme avant la tempête, les rares occupants du dortoir savaient que les autres étaient punis avec les Carrow. Ils ressentaient sans doute tous un sentiment étrange, entre soulagement et culpabilité. Alors, personne n'osait parler, leurs pensées étaient tournées vers les camarades qui souffraient en bas. La brune espérait que les professeurs – si ce titre pouvait leur être accordé- n'iraient pas trop loin. Les Nuncaboucs n'avaient officiellement pas le droit d'utiliser l'infirmerie, Madame Pomfresh essayait de prendre les blessés graves en charge mais la plupart du temps ils devaient se soigner par eux même et sans magie.

Ainsi Avril avait mis en pratique ses connaissances en médecine, se félicitant de s'être intéressée à la médecine moldue. Elle était capable de désinfecter, de bander ou même dans des cas extrêmes de suturer des plaies ou de remettre des os en places. Mais malgré toute sa bonne volonté les soins qu'elle apportait étaient loin d'être parfaits et elle ne pouvait pas faire grand chose face à certains sortilèges. De plus, elle savait que certains de ses camarades avaient surtout besoin de soins psychologiques, la torture laissait des séquelles psychiques durables et il faudrait sans doute des années pour ne plus faire de cauchemars ou de crises d'angoisses mais pour cela elle ne pouvait pas faire grand chose. Discuter, aider à respirer, proposer aux plus atteint des potions du sommeils. Il leur aurait sans doute fallu à tous du repos et soins réguliers. Mais pour l'instant ils devaient se borner à rester en vie.

Comme elle l'avait prévu, Avril commença à entendre des gémissements au loin, ces camarades devaient avoir atteint l'étage du dortoir. A ces gémissements se mêlèrent ceux de la vielle échelle qui leur donnait accès au dortoir. Elle s'approcha de la trappe, prête à aider les autres à entrer et entendit la combinaison de coup qu'ils avaient mis en place. Cette combinaison ne les protégeait pas vraiment car la trappe ne se fermait pas à clé. Mais au moins ils pouvaient différencier l'arrivée d'un élève d'un adulte de Poudlard ou d'un préfet et s'y préparer. La louve ouvrit la trappe et un torrent de souffrance se déversa sur le dortoir. Elle aida ses camarades à se hisser jusqu'en haut. Ils étaient un peu moins d'une dizaine à avoir été collés. A première vue personne ne présentait de blessure physique grave. Mais il ne fallait pas être un expert en médecine pour comprendre qu'ils avaient été torturés. Tous tremblaient, des larmes coulaient encore sur les joues et des fluides corporels maculaient les uniformes. Le Doloris devina Avril, habituée à en voir les séquelles. Elle commença par s'occuper des plus jeunes. Elle emmena les deux plus petits dans la salle de bain, en tentant de les calmer. Puis elle les aida à se laver avant de les masser avec une potion anti douleur ce qui était la seule façon de limiter les séquelles du doloris. Avril n'en possédait pas beaucoup et essayait de la répartir équitablement entre chacun. Ainsi ils en avaient tous moins qu'elle ne l'aurait voulu. Face aux pleurs des petits elle leur donna un peu de potion du sommeil. La jeune fille aussi avait envie de s'effondrer. Voir toute cette souffrance lui faisait tout simplement mal physiquement, la douleur lui transperçait la poitrine et en posant ses mains sur les corps suppliciés elle ne pouvait s'empêcher de ressentir elle aussi d'une certaine façon toute cette souffrance. Elle secoua la tête, rageusement pour dissiper les larmes qui lui montaient aux yeux. La louve n'avait encore rien du professionnalisme de Madame Pomfresh et elle terminerait sans doute la soirée en pleurant dans son lit. Mais pour l'heure elle devait être forte ou au moins en donner l'air. Elle ne pouvait pas se permettre de pleurer devant ceux qui sortaient d'une séance de torture, cela aurait été parfaitement indécent. Donc elle essayait d'avoir l'air forte et de maîtriser la situation, ce qui n'était pas vraiment le cas, l'ambiance du dortoir était apocalyptique.

Après avoir tenté d'aider plusieurs autres victimes, le regard d'Avril se tourna vers Ariane. Une septième année, ancienne Gryffondor, placée ici car elle avait été adoptée. On n'était jamais trop prudent après tout. Evidemment elles avaient une sorte de lien comme c'était le cas avec tous les Nuncaboucs. Forcément, se retrouver dans une telle galère il y  avait de quoi se rapprocher. Mais Avril ne s'expliquait pas le sentiment étrange qu'elle ressentait à son égard. Elle la trouvait particulièrement jolie, parfois elle se rendait compte qu'elle la fixait plus longtemps qu'il ne l'aurait fallu et quand elle le faisait une chaleur réconfortante l'envahissait, Avril n'avait d'ailleurs jamais ressenti pour personne d'autre. Parfois elle se retrouvait même à penser à Ariane alors qu'elle la connaissait à peine. Jusque là, la brune n'avait pas vraiment cherché à comprendre ou à satisfaire son désir de se rapprocher d'Ariane. « Cultiver des relations humaines positives » était quelque chose qui n'avait pas vraiment une bonne place dans sa liste de priorité. Il fallait dire que sa première priorité « rester en vie » et la deuxième « se battre pour maintenir » occupaient particulièrement son esprit. Et puis de toute façon, les gens qui voulaient entretenir des relations proches avec des loup-garous ne couraient pas les rues, il fallait plutôt qu'elle reste méfiante et se concentre sur elle se disait-elle. Au mieux elle pouvait se rendre utile aux autres, ce qui avait l'avantage notable de l'empêcher de trop penser à ses problèmes -par exemple ses faibles chances de survies à la guerre-.

Ariane avait clairement l'air  d'avoir été torturée, elle tremblait, ses yeux étaient rouges et Avril pouvait encore sentir les vomissements que la victime semblait avoir essayé de nettoyer. Malgré son air décomposé, la louve constata qu'elle la trouvait jolie quand même, ce qui était un peu absurde. Avril s'approcha avec sa petite trousse de médecine disposée à aider sa camarade. Avril  regarda la main blessée d'Ariane, les plaies n'étaient pas particulièrement profondes, ce n'était donc pas l'oeuvre d'un diffendo pensa Avril, non sans soulagement. Un regard rapide sur les dents d'Ariane lui apprit qu'elle s'était faite cela toute seule, peut être était ce arrivé dans un geste convulsif pendant le doloris. C'était probable, ce sortilège rendait fou, elle lui prit doucement la main pour l'examiner de plus prêt.

-Je peux t'aider si tu veux... Il faut aussi qu'on s'occupe de ta main si tu veux bien, avec toute les saletés qui traînent ici une infection est vite arrivée, je suis désolée mais je ne pourrais pas te donner d'essence de dictame déclara Avril, mal à l'aise face à son impuissance. Je n'en ai pas beaucoup et c'est plus utile pour les plaies d'origines magiques... Mais j'ai désinfectant moldu et des pansements ça fera l'affaire !

D'un geste vif elle attrapa la bouteille de désinfectant et en mis sur les plaies avant de commencer à bander la main blessée. Sa peau était douce, elle appréciait la proximité d'Adriane plus que de raison. Puis Avril ajouta

-Je ne peux pas faire grand chose pour un Doloris, le plus dur est passé, mais j'ai encore un peu de potion anti-douleur, ça réduira les tremblements et tu dormiras un peu mieux. Le mieux ça serait que tu t'allonges pour que je puisse t'en mettre sur le dos et la nuque, le sort fait toujours effet en parlant de là, il s'attaque aux terminaisons nerveuses.

Alors qu'elle terminait le bandage et prenait la fiole de potion anti-douleur, la louve ajouta

-Comment tu te sens ? Tu veux parler de qui s'est passé ?

Cette question était stupide, évidemment elle se sentait mal et beaucoup d'entre eux préféraient rester mutique après des tels événements. Avril n'avait de toute façon jamais été très douée en psychologie mais malgré tout elle essayait. Elle ne savait pas exactement ce qui s'était passé, pour l'instant elle n'avait entendu que des paroles incohérentes entre deux sanglots, Ariane était de loin la plus calme des victimes.
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Ariane Hepburn
Ariane Hepburn
NUNCABOUC7ème année
    NUNCABOUC
    7ème année
AVATAR : Vanessa Marano
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INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: Célibataire
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 22/10/1979 en Angleterre
SANG: inconnu
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MessageSujet: Re: [ 4 Décembre 97] Un plaisir partagé [Ft Ariane Hepburn] [ 4 Décembre 97] Un plaisir partagé [Ft Ariane Hepburn] EmptyLun 28 Mai 2018 - 21:24

Ariane revenait progressivement à la réalité. Elle entendait à nouveau les sons, de plus en plus forts. Des cris, des pleurs, des os qui se brisaient… Puis elle prit conscience qu’elle était là, étendue sur le sol de pierre. La douleur avait cessé de tourmenter la moindre parcelle de corps pour se concentrer et quelques points uniques. Sa gorge brûlante, ses genoux qui avaient amorti sa chute, sa tête qui la lançait, et surtout cette main gauche en sang qu’elle ne pouvait plus bouger. Elle se redressa péniblement en prenant appui sur sa main droite et le coude opposé. Elle essuya sa bouche avec sa manche, et y laissa une traînée de sang. Un désagréable arrière-goût de bile lui emplissait la bouche. Elle ne pourrait pas se relever dans l’immédiat. Elle sentait ses jambes tremblantes de s’être trop contractées, sa respiration haletante, sa tête aussi lourde qu’une enclume. Elle voulait juste transplaner ailleurs. A l’infirmerie, dans un lit douillet et rassurant, là où Mrs Pomfresh pourrait soigner ses blessures et la laisser dormir de tout son soûl. Ou dans un sofa, chez ses parents. Avec sa mère à côté d’elle, pour lui caresser les cheveux en chantant une berceuse jusqu’à ce qu’elle sombre dans le sommeil. Mais en fait, peu importait où. Tant qu’elle n’était plus ici, blessée et humiliée.

Progressivement, les cris s’estompèrent et on n’entendait plus que des reniflements et des gémissements. La voix d’Amycus s’éleva, mais Ariane n’arrivait pas à suivre. Elle ne pouvait pas lever la tête, elle ne voulait croiser le regard de personne. Elle se contentait d’observer la plaie béante sur sa main. Elle y avait été à pleines dents, si fort qu’elle ne pouvait plus bouger que le petit doigt, et encore, moyennant une douleur atroce remontant jusque dans son épaule. Et le sang coulait, goutte à goutte, jusqu’à former une petite flaque entre deux pierres du sol.

Et puis soudain tout s’accéléra, les élèves commencèrent à se mouvoir tout autour. Elle releva la tête et planta son regard dans celui d’Heather. Ses yeux devaient être vitreux et ne renvoyer aucune expression. Après tout, c’était ce qu’elle ressentait en ce moment-même. Elle était vide. Même pas en colère, même pas effrayée. Elle n’était plus qu’une enveloppe vide, qui tentait tant bien que mal de se relever. L’effort eu pour conséquence de relancer le saignement de sa main de plus belle, ce qui lui arracha une grimace de douleur. Heureusement, elle allait bientôt pouvoir rejoindre sa salle commune, son doux lit de Gryffondor. Et demain matin, elle se réveillerait et sa main serait complètement guérie… Non. Elle était à Nuncabouc maintenant. Elle ne pourrait pas aller voir Mrs Pomfresh pour qu’elle lui répare les os et ligaments brisés, elle ne pourrait pas profiter d’un bon repos. Un instant, elle se demanda si elle n’allait pas perdre sa main faute de soin. Mais bizarrement, elle sentit une chaleur presque agréable sur sa main gauche, et elle vit avec effarement les os se ressouder et les ligaments se reformer. La plaie restait ouverte et douloureuse, mais ce n’était plus grave. Ariane leva la tête à la recherche de son bienfaiteur, mais elle ne vit qu’une baguette rentrer prestement dans une manche de robe avant que son possesseur ne disparaisse dans la foule. La brune remercia intérieurement cette personne et se laissa porter par la foule jusque dans les escaliers.

Tant bien que mal, les élèves de Nuncaboucs rejoignirent leur dortoir. Dans un état second, Ariane fermait la marche presque funèbre, et elle s’aventura sur l’échelle qu’une fois certaine que tout le monde était déjà passé. Une fois en haut, elle se laissa tomber avec peine sur son lit. Jude n’était pas là, ce qui n’était pas habituel. Mais de toute façon, Ariane était complètement vidée, et elle n’avait pas le courage de s’intéresser à qui que ce soit. Elle resta donc assise sur son lit, le regard vague, en attendant que les lavabos se libèrent afin qu’elle puisse aller se débarbouiller.

Quelques secondes plus tard – ou quelques minutes, elle perdait la notion du temps – elle sentit quelqu’un s’asseoir à côté d’elle et lui parler. Ariane dut se concentrer pour comprendre ce que lui disait la personne qui était à côté d’elle, ce qui fit qu’elle rata une partie du discours.  « … moldu et des pansements ça fera l'affaire. » Vu comment la jeune fille avait saisi sa main, elle parlait sûrement de la soigner. Ariane hocha la tête, tout en regardant la personne qui lui avait parlé. C’était Avril, une ex-Poufsouffle de sixième année. Les balafres sur son visage sous-entendaient la raison de sa présence chez les boucs. Fidèle à son ancienne maison, la jeune fille était un peu devenue la maman de tous les Nuncaboucs. Douce et compréhensive, elle soignait et rassurait tout le monde. Pendant qu’elle désinfectait la plaie de sa main – nettement moins douloureuse depuis le sortilège lancé par l’inconnu –, Avril lui proposa de lui appliquer un peu de potion anti-douleur dans le dos. « N-n-non… » Il fallait en garder pour les autres. Après tout, ce n’était plus son premier Doloris, et elle savait que déjà le lendemain matin la douleur se serait atténuée. Mais alors qu’elle secouait la tête pour accompagner son refus, une vive douleur partie de sa nuque, longea sa colonne vertébrale, continua le long de sa cuisse et se dissipa vers la plante des pieds. Elle poussa un cri, et devant le regard presque réprobateur d’Avril, elle finit par se débarrasser de sa robe de sorcier et de son tee-shirt, non sans difficultés, avant de se laisser tomber sur son lit, allongée sur le ventre.

« Comment tu te sens ? Tu veux parler de qui s'est passé ? »

Ariane dégagea la tête de ce qui lui servait d’oreiller, afin de tourner son visage vers la sixième année. A vrai dire, elle avait juste subi ce qui s’était passé, sans vraiment réfléchir vraiment. Elle ne savait même pas quoi dire à Avril. Sa tête la lançait encore, et elle avait du mal à remettre ses idées dans l’ordre.

« Un cours. Elèves contre élèves. » Sa gorge la brûlait chaque fois qu’elle essayait de parler. « Encore un… Doloris. Finit par s’habituer. » C’était faux. On ne pouvait jamais s’habituer à la douleur, elle semblait chaque fois plus insupportable que la fois précédente. Au fur et à mesure, Ariane semblait se rappeler de certaines images. « Des cris, des pleurs… Les Carrow heureux, les élèves terrifiés. » D’autres flashs, qu’Ariane n’arrivait pas à exprimer. « Il y avait Marcus. Heather. Et… Lina ? » Si elle se rappelait des deux premiers, l’image de Lina debout devant tout le monde n’avait aucun sens. « Et quelqu’un a soigné ma main… » Entre chaque bribe de mots, elle était obligée de faire une pause d’au moins dix secondes, tellement sa trachée était douloureuse. Pendant ce temps, Avril appliquait un peu de potion anti-douleur sur son dos et sa nuque, ce qui la soulageait grandement malgré la faible dose utilisée. Ariane ne savait pas trop si la douce chaleur qu’elle ressentait était dû à la lotion ou aux mains de la jeune fille, mais c’était en tous les cas apaisant. « M-m-merci Avril. »
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[ 4 Décembre 97] Un plaisir partagé [Ft Ariane Hepburn]

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