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« Don't tell. » [14 Décembre 1997]

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Philip Baker
Philip Baker
NUNCABOUC7ème année
    NUNCABOUC
    7ème année
AVATAR : Jeong Yun Oh
MESSAGES : 248
« Don't tell. » [14 Décembre 1997] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: Célibataire
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 10 octobre 1979 - Pusan
SANG: né(e) de moldus
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MessageSujet: « Don't tell. » [14 Décembre 1997] « Don't tell. » [14 Décembre 1997] EmptySam 27 Oct 2018 - 1:21


Dimanche, 14 décembre 1997
Il avait un bel avenir devant lui. Ces mots seraient partagés de part bien des gens, si jamais Philip Baker venait à mourir. Depuis l'instant même où les ténèbres s'étaient installés au coeur du ministère, le Serdaigle ne pouvait imaginer autre que ces dires à son égard, si le futur ne lui accordait pas sa chance d'être quelqu'un. Alors que le sorcier tenait à devenir plutôt qu'à périr, il s'efforçait donc d'accélérer tous ses projets, cherchant à les conclure dans un temps qu'il ne possédait pas. Le simple fait d'exister était pour lui tel un fardeau, car cette vie qu'il menait l'empêchait d'apprécier le moindre instant, le moindre souffle ou repos. Son âme subsistait en usant de sa conscience, pendant que son corps mourrait de fatigue. Il est parfois simple de cacher son anxiété aux yeux de nos proches, mais les chocs que cela apporte au corps sont moins facile à dissimuler. Psychologiquement, Philip allait bien. Il était toujours aussi confiant et toujours aussi bienveillant envers ses nouveaux camarades. Mais combien de poids a-t-il perdus ? Combien de nuits blanches avait-il traversées ? Combien de jours continuera-t-il à faire comme si son corps n'existait pas ? Il avait un bel avenir devant lui... Mais pour y avoir accès, il allait devoir penser à lui, à l'être qu'il était maintenant et non pas celui qu'il désirait être. Et, il le savait. Jamais il n'avait autant médité à savoir ce qu'il lui fallait réellement pour pouvoir continuer d'avancer ainsi, et ce, sans être pour lui-même un fardeau.

Avant d'aider les autres, il devait s'aider ; lui. Après ça, il lui serait permis de devenir, au lieu de moisir. De ce fait, il dormit enfin. Puis, il mangea convenablement, hors du château. Il ne s'était que très rarement offert de tel luxe, depuis le début de l'année scolaire. Pourquoi ? Parce qu'il ne se sentait pas à l'aise à l'idée de se dédier cette opportunité, en sachant que d'autres allaient bien finir par mourir de faim. Les autres... Baker voulait les sauver, tous... mais comment ? En terminant son verre d'eau, il se redressa et sortit du petit restaurant où il s'était éternisé. Il n'aurait pas dû rester aussi longtemps. Après tout, sa présence en tant que né moldu n'avait apporté que des problèmes à tous ceux qui lui avaient retourné sa bienveillance, par candeur. Il avait d'ailleurs dû payer double, pour être servi dans les normes. Mais, n'allez pas croire qu'il avait eu droit à une table près des fenêtres. Non, Baker avait été isolé des regards, tel un animal inapte à bien se tenir face aux invités. Ironie du sort, s'il y avait bien quelqu'un qui savait se tenir, en toutes circonstances confondues, c'était bien Philip Baker. Son calme, sa patience ainsi que son acceptation envers ce qu'il était furent ce qui lui donna droit à sa place, car le serveur avait tenu à ce qu'il parte dès son arrivée. Et Baker, en gardant le mépris loin de lui, avait utilisé, en toute diplomatie, une parole sage envers cet homme qui, en vue de la clientèle peu nombreuse, aurait dû lui accorder une place dès son arrivée. Le sorcier n'eut rien masqué, allant de sa faim misérable jusqu'à l'idée d'aller fouiller dans leurs poubelles. Il ne demandait presque rien... « Avez-vous des enfants ? », voilà la question qui lui avait ouvert une porte vers la table qu'il eut.

Enfin, avant de sortir, le Serdaigle s'inclina brièvement devant le serveur qui, en se laissant charmer davantage, lui demanda d'attendre. L'inconnu lui revint avec un sac de pains et il le poussa à l'extérieur, sans laisser le temps à Philip de le remercier. Ne revient pas, c'était sans doute la symbolique du sac, mais le jeune homme ne s'en souciait guère. Pour sa part, il ne se contenta que d'apprécier cette bonne volonté. Puis, il reparti en direction de la maison abandonnée, celle d'un ancien auror décédé et dont la famille s'était volatilisée, laissant ainsi une adresse qui renfermait, entre ses meubles et photos, l'histoire d'un père et ses trois enfants. Baker aimait ce lieu. D'un oeil mélancolique, l'asiatique regardait cette fameuse histoire s'éteindre, alors que la poussière rongeait tout ce qu'elle touchait, jusqu'à faire disparaître les visages souriants, les cadeaux d'anniversaires et nombreux dessins qui parsemaient les murs. N'ayant pas pour habitude de digérer, le septième année alla directement à l'étage, pour se coucher dans la chambre des parents. Le lit avait été refait par ses soins, car ce n'était pas la première fois qu'il s'échouait ici. Il faisait un brin trop froid pour dormir, mais Baker s'y était habitué. De toute façon, il n'était jamais là pour longtemps et n'avait pas pour idée de passer la nuit dans la demeure. Il s'y retrouvait que pour y chercher des marchandises, celles qu'il faisait parvenir de la part de son père. Cette fois-ci, il avait quémandé des médicaments, du sirop pour la toux et maintes paires de gants. Il avait déjà tout mis dans son sac. Il ne lui manquait plus qu'à retourner à Poudlard. Aller... Il se redressa lentement, se leva et s'aida à l'aide des murs pour ne pas s'écraser au sol, alors que sa vision se brouilla. Ce fut alors qu'il entendit du bruit. Cela aurait pu être une hallucination auditive. De ce fait, il resta calme et cessa tout mouvement. Pas de doute, quelqu'un était bien entré...

En reculant de quelques pas, il sortit sa baguette et décida de faire ce qu'il y avait de mieux et donc ; attendre. Il était à la recherche de voix. Déjà, cela allait lui permettre de savoir s'il s'agissait d'une seule personne ou bien de plusieurs individus. Si l'être ne se prononçait guère, alors soit la présence de Philip n'était pas un mystère, soit l'intrus était là pour une cause précise. Le sorcier inspira profondément, en se disant que si quelqu'un aurait été présent dans un but précis, alors cette personne n'aurait pas hésité à faire du bruit. À force d'y réfléchir, il se laissa emporter par l'idée que quelqu'un le recherchait et chemina jusqu'à l'escalier. Après être passé devant celui-ci, il se plaqua au mur pour attendre à nouveau. Quelqu'un allait bien finir par monter. Le plan ? Un Silencio d'abord et ensuite... Incarcerem. Non... il ne voulait pas user de magie. Avant cela, il voulait être sûr que le danger était réel. Il se défila aussitôt, allant rapidement atteindre la chambre qu'il venait tout juste de quitter. Puis, il posa volontairement son sac contre le matelas, affichant celui-ci comme une sorte d'appât, alors qu'il se cacha derrière la porte. Si quelqu'un le recherchait lui ou avait été mis au courant des activités en ce lieu, alors cette personne irait automatiquement vers le sac pour s'acquérir de ce qu'il contenait. De ce fait, le Sardaigle allait ainsi pouvoir juger si le plan de plus tôt était nécessaire... ou non.
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« Don't tell. » [14 Décembre 1997]

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