Essis sur la souche en effet, l'allée des embrumes n'était pas l'endroit où Julius trainait la plupart du temps, mais il savait qu'avec un peu de chance, il pouvais découvrir de nouveau endroits. Ou rerencontré des amis à lui, car l'endroit où ils travaillaient ne dépendait pas toujours d'eux. Julius avait un penchant pour la curiosité, assez dissumulé pourtant dans sa vie de tout les jours. Lorsqu'il apperçu cette maison abandonné, il ne pu s'empêcher d'emprunter l'allée sinueuse, baissant parfois la tête pour ne pas se prendre une branche.

L'impétiosité de la nature faisait plaisir à voir. Se défendre de la contrainte que lui avait imposé l'homme avant lui faisait apparement plaisir et elle s'en donnait à coeur joie. Julius tituba un moment en s'étant pris le pied dans une racine puis s'accrocha la robe dans quelques ronces. Cela ne le fit pas reculer, encore mieux, il avança plus. Ces plantes avait-elle un trésor à cacher ?

Il trouva le trésor, quelques pas plus tard. Un petit endroit aménagé par un jardinier en herbe. il vit la souche et s'y assit, c'était tellement tentant. Le jardin sauvage aurait voulu caché à Julius que derrière ses airs sauvage il avait finalement été "domestiqué" par quelqu'un. Même en petite partie. Il posa sa main contre l'écorce de la souche qui le soutenait pendant qu'il cherchait sa pipe dans sa poche. Il la sortit et la bourra de tabac. Il l'alluma, la protégeant du vent inexistant par un reflexe puis en tira une longue bouffée qu'il rejetta par quelques ronds en s'amusant.

Il aperçu enfin une personne au détour du chemin qu'il venait d'emprunter. Un sourire balisa ses lèvres, le personnage sembla surpris de le trouver ici.

"Bonjour."

Il tira sur sa pipe un moment en regardant autour de lui de son regard clair.

"C'est un joli endroit que vous avez crée là."

La silhouette se précisa et dévoila un homme au visage basané, une barbe soigneusement mal entretenue (enfin à son avis) un regard clair et franc qui plu tout de suite au jeune homme. Il semblait avoir une vingtaine d'année de plus que lui, mais la barbe vieillissait souvent les gens, et il était difficile d'être plus précis.

Cad enregistrait tous ses détails avec la rapidité de l'habitude. Extérieurement cela ne s'était traduit que par une hésitation prolongeant celle bien naturelle de la surprise. Il était très rare de voir quelqu'un ici.
Souriant, le libraire reprit sa route et s'approcha de l'inconnu, histoire de faire connaissance sans avoir besoin d'élever la voix. Celui-ci restait immobile, fumant une pipe dont l'odeur de vieux bois et de tabac se mêlait aux fragances plus sauvages de ce lieu mais sans détonner.
Il avait vraiment l'air digne. Remarquez, il aurait réussi à paraître digne avec des palmes et un bonnet de nuit ce vieillard.

- Bonjour.

Son regard à lui ne quittait pas l'homme mais sans colère ou agressivité, juste avec son ouverture et, il faut bien l'avouer, sa curiosité habituelle. Si Cad était devenu ce qu'il était dans l'armée du Seigneur des Ténèbres, c'était justement parce que ces deux qualités étaient innées chez lui. Même son père n'avait pas réussi à l'en débarrasser.

Son sourire s'accentua. Julius ne pouvait pas faire plus plaisir à Cad qu'en complimentant son travail ici.

- Vous trouvez ? Je n'ai pas voulu trop détruire l'âme du jardin mais j'avoue aimer un peu d'ordre pour lire. C'est un équilibre difficile à obtenir mais je suis heureux que le résultat vous plaise.

Il bougea un peu le bras pour montrer son livre et décida de se présenter, histoire d'alimenter la conversation. Il aimait bien faire de nouvelles rencontres (sauf des sangs de bourbe mais l'inconnu était bien trop classe pour en être un, c'était certain) et n'était pas contre échanger un peu de lecture contre une bonne discussion. Et puis après ptet qu'il passerait voir Klarissa...bien qu'il l'ai déjà vue la veille. Enfin il y réfléchirait plus tard.

- Cadfael Stark

Fit-il en tendant la main, donnant, presque sans faire attention, le nom qu'il avait lorsqu'il était enfant. Julius avait une telle honorabilité qu'il avait inconsciemment omi d'utiliser son titre.

- C'est la première fois que vous venez ici non ?

Tout compte fait, il était difficile d'ouvrir la conversation avec quelqu'un qu'on ne connaissait pas sans tomber dans les banalités d'usage. Mais Cad ne s'avouait pas battu. Il avait décidé qu'il trouverait quelque chose à dire et, par merlin ! il trouverait.

- Vous vous y connaissez en jardinage ? J'essaie de trouver un moyen de mettre du jasmin et peut-être cette fleur grimpante qui sent si bon la nuit...ah...j'arrive pas à retrouver le nom...

Rochelle marchait dans une rue éloignée lorsque une foule de délicats parfums allèrent chatouiller ses narines. Elle fronça les sourcils et dévia sa route en direction de la provenance de ces effluves. Sa cécité ne lui permettant pas de voir où elle s'engageait, la jeune mangemort balaya le chemin de sa canne, ralentissant son allure au fur et à mesure qu'elle s'enfonçait dans ce qu'elle pouvait qualifier de jardin - Bien que jungle aurait pu tout aussi bien aller.- .

Au fur et à mesure, elle réussit a différencier plusieurs sortes d'arbres, de fleurs, a leurs seules senteurs. Mais aussi une note bien plus salée et onctueuse à la fois. Des humains. Deux humains différents pour être exact. Ses pas se firent plus lents et plus discrets pour ne pas faire d'arrivée en fanfare. Mais Rochelle, bien que douée de sens aigus du toucher, de l'odorat et de l'ouïe, ne put éviter de marcher sur une branche qui se brisa dans un craquement sinistre. Elle n'avait plus le choix. Elle avança jusqu'aux deux hommes, dont elle avait entendu la discussion bien auparavent. Gênée de s'être ainsi trahie, elle baissa les yeux et serra d'avantage le pomeau de sa canne, cachée derrière de grandes lunettes noires moldues, en dépit du temps qui n'était pas si resplendissant que cela. Habillée tout en blanc, qui aurait pu deviner la mangemort cruelle qu'elle pouvait être sous ses airs tendres et fragiles de jeune femme aveugle, de demoiselle en detresse.
Posant une main sur un chène qui se trouvait à sa droite - elle l'avait reconnu à l'odeur si particulière de son bois-; elle pencha la tête sur le côté en souriant.

" Loin de moi l'idée de vous déranger, excusez moi." Dit elle en cherchant ses mots.
" Je cherchais mon chemin..."Menti t elle dans un joli sourire.

En vérité elle aurait bien volontiers exploité ce jardin sauvage pour y faire pousser toutes sortes de plantes, qui aurait largement aidé à la création de potions, mais l'endroit était déjà emprunt d'une autre odeur. Celle d'un des deux humains. Elle en conclut qu'il devait être propriétaire des lieux. Mais cette flagrance ne lui était pas inconnue, seulement, elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.
Mangemort ? ou Ennemi ? ...Elle devait se tenir sur ses gardes.

Voila longtemps que Julius n'avais plus mis les pieds dans un hopital et les plantes médicinal n'avais jamais été un sujet qui le passionnait, contrairement aux étoiles qui était pour lui un véritable sujet de fixation.
L'homme disserta sur le fait qu'il n'avais pas voulu retirer le coté sauvage de ce jardin, et qu'il était heureux que ces gaestes plaisent à quelqu'un. Il parla de lire aussi, Julius définit vite un profil de grand lecteur à cet homme. Sans raison particulière, ce n'était pas vraiment une intuition puisqu'il avait un livre dans la main mais il aimais essayer de deviner les gens sans qu'ils se découvrent pour autant.
Un sourire aimable se plaqua sur son visage tandis qu'il recrachait la fumée de sa pipe en essayant qu'elle ne dévie pas en direction de Cad.

"Julius MacPharlain."

Il serra la main de l'homme. Il remarqua qu'il avait la poignée ferme, derrière cet homme empoté ce cachait sans doute quelque d'energique. Sa main parcheminée se posa ensuite sur la souche où il était assis.

"C'est en effet la première fois que je viens içi. Je suis désolé mais je ne m'y connais pas tant que ça en jardinage, c'était plutôt ma spécialitée de ma femme."

Et puis il fixa longuement un arbre derrière Cad, comme pour se remémorer quelque chose. Onze ans cette année que sa femme avait disparu, il fallait qu'il fasse la liaison avec ce petit fils, nom d'une pipe. il n'allais pas passé à coté de sa famille à cause d'un moldu. Il vu à coté de l'arbre apparaitre une silouette gracile qui semblait assez fragile, elle essayaitde ne pas faire de bruit et apparement n'avait pas remarqué que le viel homme la fixait. Elle fit craquer une branche sous son pied, se montrant par la même occasion à Cad qui ne l'avait peut être pas remarqué. Julius tira une bouffée de sa pipe et répondis à la jeune femme.

"Ne vous en faites pas ,vous ne nous dérangez en aucun cas, Mademoiselle."

Julius ne cherchait pas vraiment à savoir si les personnes qui était avec lui était des "ennemis". Peut être qu'à un moment un des deux sortirais sa baguette en décrètant connaitre le secret du vieil homme. Et par un flash vert, il mourrait. Ce serait bête pour Julius, lui qui voulais absolument renouer avec sa famille.

Julius se mit à réfléchir d'un coup sur le nom de la personne se tenant à coté de lui. Il avait connu un Stark qui portait un de ses horrible nom à rallonge prouvant à quel point, il était d'origine pompeuse. Il n'aimait pas vraiment ces gens là, déja lorsqu'il était à Poudlard. Malheuresement l'homme quitta Poudlard durant la deuxième année de Julius. Trois ans avant qu'il ne devint Préfet. Avec Mary Smith à son bras s'il se souvient bien. Elle était de son ancienne maison, difficile d'oublier celle-ci, qui avait un peu été sa marraine.

"Des MacPharlain d'écosse ?
-Ceux là même. Et vous fils de John Stark ?"

Il y avait bien d'autre prénom suivant celui-ci mais après il n'en avait aucun souvenir. Un sourire aimable passa sur ses lèvres mais son regard gris se figea sur la nuque de Cad qui parlait à la jeune aveugle. Lorsqu'il le regarda à nouveau cette froideur disparu. Il fallait qu'il enquête sur cette lignée.

"Ward. Rochelle Ward, je tiens une boutique de Potions.
-Julius MacPharlain comme dit récédement. J'était un ancien Médicomage."

Fit-il pour coplêter sa présentation. Un sourire aimable sur les lèvres.
Puis il tapa contre la souche sur laquelle il était assis avec le tuyau de sa pipe pour la vider de ses cendres. Il était d'un calme époustouflant, même une tornade n'aurait pu le faire bouger tellement il était ancré...Il se releva et rangea sa pipe dans sa poche avant de demander à la jeune aveugle, gentleman avant tout :

"Voulez vous vous assoire ?"

Aussi loin que l'on irait chercher dans l'esprit de Julius, on y trouvera jamais ne serait-ce qu'une once de Méchanceté. La méchanceté chez Julius était caractirisée par une brusque montée en puissance du sentiment d'angoisse, d'injustice et de haine.
C'est ce qu'il avait ressentit devant tout les mangemort qu'il avait "liquidé" avec froideur. Il regarda le jeune homme aider l'aveugle à s'assoir, il le suivit et se plaça de sorte à ce qu'un triangle équilatérale se forme entre les trois personne.
Son regard pur et clair se porta sur les nuages qui passaient dans un ciel tout aussi clair tacheté de feuille.
Les arbres les entouraient, ils étaient comme dans une boite de bois polie avec sevérité par un vieil artisan, un de ceux qui manipule encore le bois comme si il s'agissait de sa propre chair. Julius était un homme bourru, parfois un peu poête. Lorsqu'il tenait une de ces boites de bois entre les mains, il aimait carresser le convercle sans l'ouvrir, sentir le bois lisse et rainé contre ses doigts sec et plein de cornes. Usé par la force des années. Cette boite, elle, ne deviendra que plus forte avec les âges.

"J'étais le fils de John James Stark et le frère de Jun... John William Stark. Vous les connaissiez ?
-Pas le moins du monde."

La réponse était comme comme une interjection. Comme s'il avait dit "Mon Dieu !", il tira une bouffée de fumée de sa pipe éteinte. Et leva les yeux au ciel devant sa propre stupidité. Tête en l'air un jour...

"Je ne connaissais que Mary Smith avec qui il semblait avoir de bon rapport."

Le vieil homme jouait le genre du livre ouvert, on sentait bien dans sa voix qu'il était contre cette union saugrenue. Il le faisait exprès bien entendu, mais était vraiment contre cette union à l'époque. Bien que sa voix à l'époque était neutre. Il passait pour un grand père facile à comprendre devant Cad et le faisait exprès. rien de mieux pour embrouiller les gens que de jouer un rôle.