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INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire...

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MessageSujet: INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... EmptyDim 16 Sep 2007 - 12:46

Que pouvait-on bien faire après un copieux repas ? Quand votre estomac était plein et tendu, n’y avait-il pas meilleur plaisir que de s’enfoncer dans la chaleur d’un matelas moelleux ? C’était en tout cas le mode de pensée de Ron. Manger et dormir, soit les deux sacrements qui manipulaient son existence.

A ce niveau, Poudlard présentait deux avantages majeurs : on pouvait se rassasier à volonté pendant que des elfes de maison glissaient une bouillotte dans votre lit. Le rêve le plus complet, en gros. Mais si cette utopie allait toucher à son aboutissement, il restait néanmoins un obstacle de taille que Ron redoutait à grand coups de grognements indistincts : les escaliers. C’était toujours à ce stade de la digestion paresseuse qu’il remarquait à quel point les marches étaient nombreuses et combien la Salle Commune était perchée dans les hauteurs. Godric Gryffondor n’avait-il pas pu installer ses quartiers au rez-de-chaussée ? Non ! Il avait fallu qu’il prenne position à des mètres et des mètres d’insoutenable altitude. Si le courage de Gryffondor devait se résumer à cela (soit escalader des paliers le ventre plein), alors il se déduisait victime d’une très mauvaise blague datant depuis plus de mille ans. Massant son trop plein de nourriture avec compassion, il contempla d’un œil méfiant les étages qui se profilait devant lui, tandis que des flots répétés d’élèves repus le dépassaient en riant, parlant, blaguant, aussi légers et allègres que possible. Un affront aux yeux de Ron.


« Allez, vieux, courage »

Le premier pas lui arracha un gargouillis sonore, qui fit froncer les sourcils du professeur McGonagall quand elle le dépassa. Lentement, avec des gestes de supplicié, il posa une main sur la rampe de marbre, leva un pied, éleva son corps sur la première marche.

Encore sept étage et trois quart.

Les derniers êtres vivants (les fantômes discutaient lugubrement en flottant au dessus des quatre tables désertes) à sortir de la Grande Salle furent le professeur Dumbledore et cette bonne femme, Dolores Ombrage. Tous deux s’affairaient à discuter à voix basse, Ombrage trottinant sur la pointe des pieds pour se maintenir à une hauteur correcte, et Dumbledore hochant poliment la tête, comme pour étayer des arguments contradictoires. Comme Ron prenait tout son temps pour se faire oublier, les yeux du directeur accrochèrent les siens, pétillèrent un instant, puis redescendirent sur le professeur Ombrage. Le Gryffondor estima que le moment était venu d’accélérer l’allure.

Premier étage et déjà un point de côté. Il se massa les flancs, et repartit de plus belle.

Ce premier festin de l’année avait commencé d’une bien étrange façon. Tout d’abord le Choixpeau et sa nouvelle chanson : plus sentencieuse et plus sérieuses. Pour la première fois, il avait visé à transmettre un message : « restez unis dans l’adversité ». Mais s’il espérait qu’Harry et Ron se lient d’amitié avec les Serpentards, il pouvait toujours chanter pour les décennies à venir. Bien entendu, Hermione s’était empressée de critiquer pareille façon de penser, prônant les propos solidaires et les grands plaidoyers sur la coopération magique internationale ; soit la même tambouille qu’elle leur avait servi au temps « de Viktor Krum ». Autrement dit, Ron n’en avait absolument pas tenu compte.


En revanche, il avait avalé de travers sa cuisse de poulet lorsque la grosse Ombrage était venue interrompre le discours de Dumbledore. Ça non plus, il n’avait jamais vu. Scinder les propos annuels du plus grand directeur de Poudlard consistait en l’insulte suprême. Et pourtant, cet infâme crapaud ne s’était pas gênée pour tousser et cracher un monologue d’une longueur et d’un ennui pouvant rivaliser avec les cours du professeur Binns. En gros, elle avait parlé de réformer l’éducation, de supprimer certaines pratiques et d’innover il ne savait plus quoi ; bref un gros potage insipide. Harry, lui, avait précisé que Dolores Ombrage travaillait pour Fudge (Sous secrétaire d’Etat auprès du Ministre, rien que ça), ce à quoi Hermione avait épilogué par un « le ministère va intervenir dans les affaires de Poudlard ». Si c’est le cas, s’était interrogé Ron, qu’allait-elle faire ? Corrompre Dumbledore ? Interdire l’usage de la magie ? Elle était bien bonne ! Non, cette face de gargouille resterait gentiment assise derrière son bureau sans oser broncher, il en était presque sûr.

Sixième étage.

Mille cafards, son estomac le tenaillait avec autant de pointes de douleur. C’était encore pire que la fois où Georges lui avait envoyé un Cognard dans la poitrine. La nourriture se digérait à gros bouillons, lui envoyant une multitudes de relents nauséeux. Pourquoi donc avait-il repris une sixième part de tarte à la mélasse ? Il le regrettait à présent, oh oui.

Septième étage.


- Mimbulus Mimbletonia, articula-t-il à la Grosse Dame.

- A répéter dix fois sans bafouiller, répondit le portrait.

Et elle pivota pour le laisser passer. La Salle Commune était à moitié vide. Hermione achevait de donner les dernières recommandations à quelques élèves de premières années, Fred et George collaient des annonces un peu partout sur le panneau d’affichage, mais Harry était absent. Sans doute était-il déjà monté dans le dortoir, en compagnie de Dean, Seamus et Neville. Ron aurait pu les rejoindre dans l’immédiat, mais un ultime gargouillis – suivit d’un haut le cœur – le précipita aux toilettes.

Après de la tarte à la mélasse, les choux à la crème étaient à déconseiller…


Dernière édition par le Lun 3 Déc 2007 - 15:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... EmptyDim 14 Oct 2007 - 10:16

Ce n’avait pas été un dîner de début d’année habituel. La rentrée à Poudlard avait présenté plusieurs accros, comme des taches d’ombre sur un trop beau tableau. Hagrid n’était plus là. Ce fut, aux yeux de Harry, le changement le plus frappant et le moins supportable. En une période si sombre, revoir la barbe hirsute de son vieil ami aurait suffi à lui dessiner un sourire. Mais loin d’apercevoir sa haute silhouette, ce fut les contours aigres du professeur Gobe-Planche qui s’imposèrent contre la nuit, ralliant à elle les élèves de premières années. Ce geste lui avait véritablement paru comme une trahison. Peut-être – en avait-il déduit – que Hagrid était malade ? Cela paraissait peu plausible (un demi-géant, malade ?), mais le Gryffondor préférait se rattacher à cette éventualité pour se rassurer.

Puis il y avait eu les chevaux. Tirant les calèches comme autant de destriers fantômes, ils paraissaient tout droit sortis d’un cauchemar compact. Harry n’avait pas souvenance de les avoir aperçu auparavant ; les calèches avançaient toutes seules, c’était bien connu. Et c’est en voulant signaler cet étrange fait qu’il se sentit complètement déstabilisé : ni Ron, ni Hermione n’étaient parvenus à les voir. Les yeux vitreux des créatures, leur peau lisse et leurs ailes translucides échappaient complètement à leur domaine de vision, comme s’ils appartenaient à deux dimensions en même temps. En revanche, Luna Lovegood affirma les distinguer. Cela était-il pour un mieux, Harry n’aurait su le dire.

Intégrer Poudlard aurait dû réconforter Harry. Loin de là. La cabane de Hagrid était complètement éteinte, sa place à la table des professeurs était vide, et personne ne semblait vraiment s’en soucier. Par la suite, sous un ciel des plus sombre, sans étoiles, le Choixpeau amorça une chanson différente, plus longue et sentencieuse, comme un avertissement musical. Le message principal était de rester unis dans l’adversité. Harry en avait ri intérieurement : une parfaite coopération entre Serpentards et Gryffondors était tout bonnement impossible.

Enfin, il y avait eu cette femme : Dolores Ombrage. Sa tenue rose et son sourire faux laissaient présager un danger suave ; fait d’interdits et de réformes.

Quand Harry monta finalement la série d’escaliers menant aux dortoirs, il se sentait aussi vide et soucieux qu’après une semaine complète de cours. La plupart des élèves se retournaient à son passage, chuchotant pour eux-même, le montrant du doigt, n’osant pas l’approcher. Il savait pertinemment quelle en était la raison. Pendant tout l’été le ministère s’était évertué à le présenter comme un menteur et un fou, les lecteurs de la Gazette n’avaient donc plus qu’à se forger leur propre opinion. Et celle-ci s’était révélée fort négative dans l’ensemble, si bien que seule une infime minorité croyait véritablement au retour de Lord Voldemort.

Le dortoir des Gryffondor présentait un calme inhabituel. Des exclamations de retrouvailles auraient dû fuser au travers de la pièce, des rires, des boutades avaient animé chaque année cet endroit de paix et de confort. Cette fois-ci, en revanche, quand Harry entra, les conversations stoppèrent nettes. Un élan de paranoïa le poussa à croire qu’il était – une foi encore – le noyau dur de ces échanges discrets. Neville terminait de faire son lit, Seamus collait diverses affiches de Quidditch au mur et évitait de le regarder. Ron n’était pas encore là.


- Salut ! dit maladroitement Harry en s’adressant à l’ensemble du dortoir. Passé de bonnes vacances ?
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MessageSujet: Re: INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... EmptyDim 14 Oct 2007 - 19:54

Ce début d'année était le plus atypique pour le jeune irlandais. Pour la première fois depuis son intégration à Poudlard, il eût un moment de regret quant au choix du choixpeau et son intégration chez els gryffondors. Mais cela se serait-il réellement mieux passé dans une autre maison ? Serpentard, assurément non, mais dans les autres pourquoi pas. En tournant la tête et en voyant Dean et Neville, il comprit que non. C'était bien chez les Gryffondors qu'était sa place. Mais il gardait une boule au ventre qui n'était pas prête à s'en aller.
En effet, cet été fut l'un des plus mouvementé pour Seamus et la mort de Cédric ajoutée aux révélations d'Harry ont beaucoup contribué à cela. Les nouvelles annoncées chaque jour par la gazette du sorcier poussèrent madame Finnigan a être encore plus protectrice envers son unique enfant qu'auparavant, craignant pour sa santé vu qu'il cotoyait le jeune Potter quotidiennement. Seamus avait beau essayer de se défendre, rester proche d'Harry semblait être une menace aux yeux de sa mère. "Tout ceux qui lui sont proches sont maudits et finiront par mourir!" lui disait-elle, argumentant avec le journal paru à l'aurore. Que dire face à un tel acharnement ? Qui avait raison ? Seamus n'en avait aucune idée et ça n'allait pas être son père moldu qui allait lui donner un avis objectif et argumenté. Il préféra donc se terrer dans le silence jusqu'à ce que sa mère annule leurs sorties de Quidditch annuelle, persuadée que si son fils sortait, il lui arriverait malheur.
Seamus n'avait jamais vu sa mère craindre autant pour la vie de quelqu'un. Cela paraissait logique vu qu'il était son fils unique, mais la ferveur de sa mère et la naïveté du jeune homme l'ammenèrent à croire sa mère. Dès lors, il se mit à rapporter chaque malheur lui arrivant sur le dos d'Harry. Parfois il se demandait si c'était juste... mais était-ce juste de rester terré dans une maison tout un été par précaution ? Certainement pas, surtout qu'il ne se passe jamais rien en Irlande. Pourquoi habiter un si bel endroit si on ne peut en profiter ? Voila, encore une pensée néfaste qui le pousse à enrager envers son camarade de dortoir. Tout ça pour terminer avec une dispute au sujet de Poudlard. Heureusement que pour une fois, son père intervint aidé par une lettre de Dumbledore, sans quoi il ne serait pas dans la salle commune en ce moment, à discuter avec ses amis.
L'irlandais regarda passivement le dortoir... Encore une année avec eux. Qu'allait-il lui arriver ? Sa mère pouvait-elle se tromper ? Impossible. Il allait donc lui falloir être fort et tenter de passer au dessus de ça. Dean tentait d'être réconfortant et cela lui faisait vraiment plaisir. Neville ne prenait pas trop part, mais il restait avec des sourires et une attitude positive qui redonnèrent un élan de moral au jeune Finnigan. Décidant de se reprendre, il attrappa les affiches de Quidditch préparées pour la nouvelle année et commença à les accrocher. Qui sait, cette année pourrait bien être la bonne. Avec les départs, il y aura de la place dans l'équipe de Quidditch ! Le sourire au lèvres, il se mit au travail.
Mais au même moment, Harry entra dans la salle commune. Immédiatement les discussions stoppèrent et les regards se figèrent sur le nouvel entrant. Seamus continua son occupation en serrant les dents, ne voulant pas croiser le regard du nouvel entrant. Ce dernier avança dans la pièce et tenta de combler le silence pesant de la pièce.


- Salut ! dit maladroitement Harry en s’adressant à l’ensemble du dortoir. Passé de bonnes vacances ?

C'était la phrase à ne pas dire. Seamus lacha son affiche et se tourna en direction du jeune Potter. Le visage du jeune homme était rouge vif et les traits marqués indiquaient tels un baromètre, l'état de sa colère.

- De bonnes vacances ? Tu crois qu'on a passé de bonnes vacances ? Avec tes exploits j'ai bien failli ne plus revenir ici. Tout les jours on en apprenait une nouvelle sur le jeune Potter. Ma mère était tellement inquiète que j'ai du passer l'été enfermé dans une maison !
Mais à part ça, j'ai passé de très bonnes vacances oui !


Il marqua une pose. D'une part parce qu'il n'arrivait plus à parler mais aussi parce que ses paroles allaient beaucoup plus vite que sa pensée. Il tremblait comme une feuille et les idées se mélangèrent dans sa tête. Il avait envie d'en dire tellement qu'il ne savait pas bien par quoi enchainer.
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Neville Londubat
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MessageSujet: Re: INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... EmptyDim 9 Déc 2007 - 14:08

Pour beaucoup d'élèves de Poudlard, l'été n'avais pas été très facile. Plus que ça, même. La panique qu'avait fait naître les histoires que racontait Harry Potter avait rendu les parents paranoïaques. Neville n'avait pas eu à souffrir de ça, sa grand-mère étant persuadée que de doute façon cette "vermine-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom" allait de toutes les manières revenir. Elle ne pensait pas qu'il attaquerait dans l'immédiat, donc considérait que son petit-fils n'était pas en danger. Encore moins, si Dumbledore résidait à côté d'eux. Malgré tout, elle ne cessait de répéter à Neville de faire attention et de ne surtout pas accorder sa confiance à qui que ce soit qu'il n'en croyait digne.

Son grand-père quant à lui n'avait rien ajouté. Il s'était contenté de le prendre à part, un dimanche après-midi, et de l'emmener cueillir des Puffapod.
Il en avait cueilli une et l'avait délicatement posé sur sa main droite.


- Tu vois mon garçon, je crois que tu es comme cette fleur.

Neville ne voyait en elle qu'une coque dodue mais il n'interrompit pas son grand-père. En effet, cette fleur ressemblait à tout sauf à une fleur. Algie fit alors quelque chose auquel Neville ne s'attendait pas : il lâcha rapidement la chose qu'il tenait dans sa main. Et contre toute attente, cette cosse s'était transformé en magnifique fleur rose et jaune.

- Vois-tu ? Je l'ai libéré, et elle a décidé de se transformer et de grandir. Se changer en fleur lui a permis de se développer et d'amortir sa chûte. Désormais, elle est par terre, et prête à affronter sa vie de fleur. Elle sera éphémère oui, mais quelle vie ne l'est pas ? Elle a pris des risques, elle a eu raison.

Neville était émerveillé par se changement si soudain. Il n'en avait encore jamais vu et fut plus qu'heureux que son grand-père lui ait dévoilé un autre de ses secrets de botanique. Qui aurait cru qu'on aurait pu trouver des Puffapods dans cette colline ?
Algie le sortit de son admiration en disant :


- Tu pourras toujours compter sur moi mon petit-fils. Quoiqu'il arrive, ais confiance en toi.

Neville sut que c'était un message que lui adressait son grand-père, mais il se dit qu'il y réfléchirait plus tard. Après un "rentrons", Neville se rendit compte que ce moment serait unique et sans doute ne pourraient-ils pas le renouveler avant belle lurette. Surtout si ce que disait Harry était véridique.

Remuant la soupe qu'il avait devant lui, Neville se dit qu'il serait temps de sortir de table. Il n'avait pas très faim ce soir, et de toute façon la table des Gryffondors n'était pas très peuplée ce soir. Il devait encore débarrasser son sac et ranger ses affaires dans son armoire. Il se leva et pris un morceau de pain qu'il grignota sur le chemin l'amenant aux dortoirs des garçons.
Il prit les escaliers capricieux mais ne se formalisa pas des détours qu'il lui firent faire. Patiemment donc, il attendit d'être amené à l'étage de la Grosse Dame.

* Celui qui a eu le moins de chance, c'est sans doute Seamus avec cette histoire avec sa mère. J'espère que ça se passera bien avec Harry, parce qu'il est plutôt à fleur de peau en ce moment *


- Mimbulus Mimbletonia ! Allez-y vous pouvez rentrer.

- Vous devriez laissez ces morveux se débrouiller tous seuls ! Il n'avait qu'à apprendre leur mot de passe !


Apparemment, il n'y avait pas que Seamus qui avalait ces évènements de travers. La grosse dame pestiférait sur les deux premières années qui étaient restées planter devant la porte, en tentant désespérément de retrouver le mot de passe qu'on leur avait appris il y avait à peine 2 jours. Neville les laissa passer, en acceptant volontiers leurs remerciements.
Après tout, il était préfet maintenant. Son rôle était d'aider les autres plus que de les couler.
En rentrant, il aperçut un petit monde dans la salle commune, mais ne vit personne de son année. Il décida de grimper alors dans les dortoirs pour finir ce qu'il s'était donné comme objectif tout à l'heure. Dans des moments comme ça, on est très heureux d'être un sorcier ! Un simple sort que lui avait appris un autre élève l'an dernier, lui permettait désormais de ranger ses valises sans se fatiguer. Et puis comme ça, il pouvait garder un oeil sur Trevor. Il entra et ouvrit sa valise principale sur son lit. Le problème, c'est qu'au moment de prononcer la formule, Neville se rendit compte qu'il ne s'en souvenait plus !
Il se renfrogna et décida de tout faire à la main.

*Quelle galère !!*

Il y avait déjà Seamus qui était debout près du canapé avec des affiches dans sa main et quelques autres garçons qui discutaient entre eux. Il lui avait dit avant le dîner qu'il voulait tenter sa chance vu qu'il y avait moins de monde. Neville trouvait que s'était une bonne idée. De toute façon, lui n'était pas très doué sur un balai, alors il ne risquait pas de tenter l'expérience. Neville finissait de ranger ses affaires quand il n'entendit plus aucun bruit autour de lui. Il ne comprit pas pourquoi les discussions s'étaient si rapidement cessées autour de lui. Il se retourna alors, et s'aperçut que Harry était arrivé. Il allait lui dire bonjour quand Harry dit maladroitement :


- Salut ! Passé de bonnes vacances ?

Personne n'eut le temps de répondre que Seamus se déplaça devant lui et lui jeta :

- De bonnes vacances ? Tu crois qu'on a passé de bonnes vacances ? Avec tes exploits j'ai bien failli ne plus revenir ici. Tout les jours on en apprenait une nouvelle sur le jeune Potter. Ma mère était tellement inquiète que j'ai du passer l'été enfermé dans une maison !
Mais à part ça, j'ai passé de très bonnes vacances oui !


Neville se dit que ça commençait un peu trop à fumer. Il décida de se poster près de Seamus au cas où il faudrait l'empêcher de sauter sur Harry. Il ne trouvait pas juste que Seamus déverse sa colère sur Harry de cette façon car il était persuadé que ce n'était pas de sa faute. Cependant, il ne dit rien et attendit de voir comment se déroulerait la suite des évènements. Pas facile de s'auto-départager dans ce genre de cas. Car en même temps, la frayeur de ne pas revenir à Poudlard ressenti par Seamus était tout à fait juste.
Que faire alors ?
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MessageSujet: Re: INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... EmptyJeu 13 Déc 2007 - 16:23

Par trois fois Ron dut se pencher par-dessus la cuvette des toilettes, et par trois fois il vit défiler l’ensemble du festin de la soirée. Il n’avait même pas eu le temps de le digérer, tiens. Se vider ainsi d’un gueuleton avait quelque chose d’écœurant, encore plus que cet arrière goût acide de bile lui nimbant la gorge. Il était évident qu’à ce rythme-là, la faim ne tarderait pas à refaire surface ; et Merlin savait combien d’Elfes Ron serait obligé d’appeler avant de se sentir parfaitement rassasié. Quel était son record déjà ? Plus de dix-huit plateaux en une seule nuit ? Cela avait dû être après avoir passé tout ce temps plongé au fond du Lac, lors de la deuxième tâche du Tournoi. Ronald avait toujours remarqué qu’effectuer quelques longueurs creusait l’appétit. Il sourit faiblement à cette évocation, se secoua d’un nouveau haut-le-cœur, et rendit tout ce qu’il lui restait. Ses membres s’étaient mis à trembler, tout à coup, et il se retint au mur pour ne pas s’effondrer comme une poupée désarticulée. Tout irait bien, il suffisait juste de ne plus faire d’efforts violents (Mais depuis quand monter des escaliers frôlait l’insupportable, il aurait été bien incapable de le préciser.) Il se rinça la bouche, dédaigna le reflet malade que lui renvoya la glace, et tituba jusqu’au fauteuil moelleux de la salle commune. Le feu y était apaisant et bien dodu, répandant une atmosphère chaude de bois brûlé. Le Gryffondor s’installa devant le manteau de la cheminée, offrant ses paumes au flammes et tentant de maîtriser ses tremblements convulsifs. Du calme ; du calme. Il était extrêmement rare de le voir vomir ; la nourriture, cela le connaissait. Sa dernière rechute remontait à l’enterrement de son oncle Bilius : on y avait servi des truffes glacées en quantité. « Tu manges trop » l’avait réprimandé sa mère. « ‘e déguste » lui avait répondu Ron en postillonnant des morceaux de truffe. Elle avait haussé les épaules, frotté ses yeux humides (l’oncle Bilius était un proche de la famille, ne l’oublions pas), et Ron avait régurgité son pêché de gourmandise dans le massif d’hortensias.

Que de souvenirs ! Ron en était presque ému. La nostalgie en tête, il se laissa aller contre le dossier du fauteuil, soupirant de bien-être et goûtant le calme quasi surnaturel qui régnait dans la pièce. Rien n’aurait pu venir troubler ce moment de quiétude parfaite, rien sauf peut-être…

Un murmure diffus lui parvint subitement, vague, aussi imprécis qu’un spectre. Cela aurait pu être Nick Quasi-Sans-Tête qui monologuait seul, mais le timbre était plus grave, plus menaçant aussi. Ce fut alors à ce moment que Ron se rendit compte que Harry était déjà dans le dortoir, patientant sans doute sa venue pour échanger les dernières impressions concernant cette Ombrage. Il se leva donc, complètement vidé de toute son énergie, et entama l’ultime ascension menant aux dortoirs. C’était presque l’effort de trop et ses muscles protestèrent par crampes immédiates. Néanmoins, il se surpris à accélérer le pas : l’échange verbal lui semblait à présent parvenir de façon plus nette, plus proche aussi. L’hypothèse du fantôme déprimé tomba à l’eau, fronçant les sourcils du Gryffondor. Le panneau n’était plus qu’à quelques centimètres… Il tendit les doigts, prêt à faire une entrée curieuse et remarquée, puis s’arrêta net. Il était complètement stupide de débarquer dans une situation sans connaître le fond des choses ; Ron allait-il, une fois de plus, s’illustrer dans ce domaine ? Non, il en serait autrement. Il colla donc son oreille contre le bois, et écouta avec toute l’attention qu’il put déployer.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... EmptyVen 14 Déc 2007 - 15:31

Harry se savait mal considéré, mais la réaction de Seamus le prit à la gorge. Rares étaient les lucides à croire ses dires, c’était vrai, et pour cause : comment relater des faits exacts quand vous apparaissiez aux limites d’un labyrinthe truffé de pièges, couvert de sang et traînant le cadavre d’un aîné ? Comment revendiquer le retour d’un Seigneur des Ténèbres qui refuse tout bonnement de se manifester ? A ce prix dérisoire, jouer la carte de la négation et traiter Harry de dégénéré mental paraissait tout à fait raisonnable. Néanmoins, le Survivant avait espéré un peu plus de compassion et de respect de la part de ses condisciples à partir du moment où Dumbledore étayait tous ses dires. Mais non ! Faites donc un vœux et Madame Chance venait vous l’écraser d’une pichenette méprisante. Et maintenant, voilà que la déraison s’acharnait sur Seamus Finnigan, un garçon avec qui Harry s’était toujours bien entendu. Pour peu, il aurait dégainé sa baguette et enchaîné une cascade de sorts offensifs. La réaction aurait été excessive, certes, mais appropriée.

- De bonnes vacances ? Tu crois qu'on a passé de bonnes vacances ? s’était écrié l’irlandais.

Sur le moment, Harry s’était sentit complètement déstabilisé. Il n’avait fait que prendre des nouvelles de ses condisciples de dortoir, rien de plus. Or, voilà que sa politesse se trouvait défigurée par un fiel inexplicable.

- Avec tes exploits j'ai bien failli ne plus revenir ici. Tous les jours on en apprenait une nouvelle sur le jeune Potter. Ma mère était tellement inquiète que j'ai dû passer l'été enfermé dans une maison !

Le cœur de Harry s’était serré violemment. Ainsi donc, la contagion s’était même propagée jusqu’ici, au cœur même des gens avec lesquelles il se sentait le plus en confiance. Jamais il n’avait autant haï la Gazette du Sorcier, jamais il n’avait éprouvé une telle rage à l’encontre du ministre de la magie, complètement aveugle face à l’inévitable. Comme si son image n’avait pas déjà été assez encrassée par les calomnies et les scoops éhontés de Rita Skeeter.

- Mais à part ça, j'ai passé de très bonnes vacances oui !

Une colère sans nom grimpa dans l’estomac de Harry, ses poings se serrèrent de fureur, prêts à frapper chaque centimètre carré de la peau de Seamus. Sa mère ne voulait pas qu’il revienne ? Très bien ! Elle aurait tout aussi bien pu le laisser enfermé chez lui, l’entraver dans sa propre tête ; et peut-être comprendrait-il ce que pouvait ressentir Harry au quotidien.

Un silence tendu, électrique, imposa sa place, trouvant son point culminant là où les regards de Harry et de Seamus se rencontraient, résolus à ne pas céder de terrain à l’autre. Il suffisait de claquer des doigts pour déclencher une explosion terrible, dévastatrice ; une onde aux dégâts irréparables, et ce en dépit du baume du temps. Beaucoup de choses s’affrontait dans la tête du Survivant : de la colère, de l’incompréhension, de la déception. Il suffisait de les laisser fusionner pour donner libre cours à une joute calamiteuse. Se refusant de ciller, fixant toujours l’irlandais avec une intensité meurtrière, Harry paraissait vouloir arrêter le temps. Neville, lui, contemplait la scène avec une horreur grandissante, bouche bée.


- Bien… dit Harry d’une voix très froide.

Il se sentait au bord de l’hystérie. De ces temps-ci, son impulsivité prenait de plus en plus le dessus ; c’était comme si une autre personne prenait possession de lui.


- J’imagine que ta mère lit cette immonde Gazette du Sorcier, n’est-ce pas ? se mit-il à crier. Elle qu’elle croit tout ce qui y est écrit ! Vous êtes de parfaits abrutis ; toi, ta petite manman, et tous les autres ! Tu ferais mieux de rentrer chez toi tout de suite parce que je ne compte pas changer mon point de vue ; sans compter que je suis tellement instable et dangereux que…


Il s’interrompit brusquement : le teint de Seamus s’était soudain coloré de magenta.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... EmptySam 22 Déc 2007 - 21:46

Edit Ron : Ce mec est formidable *_* A lui, au moins, on ne doit jamais répéter de poster.

Dans la pièce, un silence pesant se mit en place une fois la première remarque de Seamus envoyée. Ni Neville ni aucun autre Gryffondor présent n'osa prendre la parole. Certains même quittaient la pièce, craignant un débordement. L'irlandais écouta avec attention le moindre des paroles d'Harry.

- J’imagine que ta mère lit cette immonde Gazette du Sorcier, n’est-ce pas ? se mit-il à crier. Elle qu’elle croit tout ce qui y est écrit !

D'où se permet-il de critiquer la gazette ? Tout le monde la lit, elle est même conseillée par les sorciers du ministère ! Heureusement qu'on y croit ce qui y est écrit sans quoi personne ne pourrait s'informer ! Le jeune Potter continua de plus belle:

Vous êtes de parfaits abrutis ; toi, ta petite manman, et tous les autres !

Au fur et à mesure qu'il parlait, ses poings se fermaient. Seamus voulait lui sauter à la gorge. Il jetta un regard vers Neville, interloqué qui ne savait pas quel côté prendre. L'égoïsme du jeune Potter était intolérable pour Seamus. Ses exploits ont failli lui couter son année et tout ce qu'il trouve à dire c'est que sa mère et une abrutie ? Sans réfléchir, l'irlandais bouscula Harry avant qu'il termine sa dernière phrase:

- Tellement instable et dangereux que quoi ? Tu en serais réduit à user de la force pour faire passer tes idées ? Ne te rends-tu pas compte que personne ne te crois ?

Seamus était aussi rouge que le blason de sa tunique. Il ruminait interrieurement, cherchant quelque chose à dire pour relever le passage assez ôdieux d'Harry au sujet de sa mère. Mais tout allait trop vite dans son esprit et rien de bien solide ne revenait à lui. Des larmes de colère commençaient à perler sur son visage fermé. Il continuait de froncer les sourcils et de maintenir le regard même si sa seule envie était de s'enfuir dans le dortoir pour calmer ses esprits. Lui qui était si souvent jovial et qui n'aimait pas les conflits se retrouvait en première ligne et face à son ami. Cependant Harry était allé loin et il ne se laisserait pas faire.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... EmptyJeu 31 Jan 2008 - 9:38

[Hj : désolé du retard, mais je pensais que c'était à Neville de répondre T_T]

Ronald aurait vraiment souhaité retourner vomir en paix. Au moins aurait-il eu une raison de se sentir mal. Ici, en revanche, un conflit ouvert avait agressé ses tympans. Et si la nausée l’avait gagné, c’était en raison de l’incrédulité de la scène ; du retournement de veste de Seamus. Une chose effarante qui le stupéfiait littéralement. De ses cinq années passées à Poudlard, il n’était jamais vraiment entré en dispute avec Seamus Finnigan. En bon irlandais, il se montrait susceptible, c’est vrai, mais sans pour autant dépasser les bornes de la camaraderie. Une fois – soit – Ron avait vraiment vu rouge et la discussion avait manqué de mal tourner. Sous l’optique du Weasley, en rien il n’était fautif : Seamus n’aurait pas dû prendre la dernière cuisse de poulet. Fin du débat. Maintenant, il était donné au Gryffondor d’entendre une toute autre escarmouche. Seamus ne croyait pas Harry. Il refusait tout bonnement la vérité. Bien des hostilités s’étaient ouvertes suite aux déclamations de Dumbledore. Le retour de l’On-Sais-Qui ne plaisait pas, chose évidente, mais c’était dans des moments aussi sombres qu’il devenait aisé de repérer les amis des ennemis.

Les amis. Ceux qui répondaient présents quand la solitude vous écrasait. Ceux qui vous soutenaient face à l’adversité la plus vicieuse. Ceux qui ne vous quittaient jamais, quelles qu’en soient les circonstances. Ron décolla soudain son oreille de la porte. Une étrange constriction lui torturait l’estomac. Stress. Anxiété. Remords. Et surtout funeste nostalgie. Qui était-il, après tout, pour préciser les valeurs de l’amitié ? Lui qui avait poignardé Harry dans le dos l’année précédente. Lui qui, par pure jalousie, avait choisi de nier quatre ans de totale complicité. Car il avait bel et bien s’agit de jalousie. Le fait de toujours devoir lever la tête pour apercevoir son meilleur ami – perché sur un piédestal. D’être considéré comme « l’ami d’Harry Potter » et non en tant que « Ron Weasley ». Oui, toutes ses choses s’étaient concentrées en une colère inavouable ; une rancune qui avait fini par exploser et créer des blessures longue à cicatriser. Mais, au final, cette confrontation s’était soldée par des excuses sincères et une bourrade de réconciliation. Ron en avait donc progressivement fait le deuil.

Tandis qu’il se tenait là, le cœur battant d’anciens souvenir, des éclats de voix lui parvinrent à travers le panneau de bois. Se réappropriant sa place d’espion auditif, comme voulant fusionner avec le bois, son esprit continuait de jouer avec les notions. Les ennemis. Cette catégorie de relations se dressait généralement sur votre chemin aussi souvent que possible. Prêts à vous faire souffrir au maximum et à se régaler de votre peur. Il y en avait cependant d’autres ; d’autres qui se prélassaient dans la trahison. Apportant un plein soutien de jour, détruisant vos appui de nuit. Ron avait été de ceux-là un court temps (il sentit sa gorge se contracter). Et apparemment, Seamus venait d’en passer le baptême à son tour.

- J’imagine que ta mère lit cette immonde Gazette du Sorcier, n’est-ce pas ? hurla soudain la voix de Harry.

Il était très rare de surprendre Harry crier de toutes ses forces. Quand il s’y adonnait, il s’agissait soit d’un cri d’incompréhension, soit d’un trait de tristesse. Ici, il avait subtilement combiné les deux.


- Elle qu’elle croit tout ce qui y est écrit ! Vous êtes de parfaits abrutis ; toi, ta petite manman, et tous les autres !

Ouch. Il fallait lui reconnaître un atout, à Harry. Il avait la verve très virulente et ceux qui en faisaient les frais passaient un très mauvais quart d’heure.

- Tu ferais mieux de rentrer chez toi tout de suite parce que je ne compte pas changer mon point de vue ; sans compter que je suis tellement instable et dangereux que…

Que ? Le Gryffondor s’écrasa un peu plus contre la porte, avide d’en entendre davantage. Mais ce fut Seamus qui prit la relève.

- Tellement instable et dangereux que quoi ? Tu en serais réduit à user de la force pour faire passer tes idées ? Ne te rends-tu pas compte que personne ne te croit ?

Il y eut un lourd silence très pesant. Le dortoir semblait mort, en proie à un mutisme horrifié. Cette tension n’était pas supportable. Après tout, Ron était Préfet, il se devait d’agir dans les moments indélicats. Celui-ci en était un, pas question de lésiner sur l’abus de pouvoir. Il frotta son insigne pour lui rendre de son éclat, élargit brusquement la porte et s’imposa dans la pièce.

- Qu’est-ce qui se passe, ici ? s’exclama Ron d’un ton faussement surpris.

Mais l’étonnement le gagna réellement quand il se confronta à la scène : Harry, à genoux sur son lit, baguette pointée sur Seamus. L’irlandais, poings levés, prêts à heurter le moindre écart. Et Neville, bouche bée, qui n’osait pas intervenir. Ron ne se sentit même pas à sa place ; intrus qu’il était dans une querelle toute personnelle. Néanmoins, les regards – furieux ou pas – se détournèrent sur lui, irrités par cette intervention. Mais il était Préfet. Il méritait le respect et comptait bien le faire savoir.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... EmptyLun 4 Fév 2008 - 16:13

[HJ : Effectivement, c'était à moi de poster, mais j'ai traîné et à vrai dire, je n'ai pas été très assidue ces derniers temps. Désolée.]


La tension dans la pièce devenait de plus en plus palpable. Et plus le temps passait et plus l'affrontement des regards qui s'échangaient entre Seamus et Harry devenait virulente. Neville n'avait encore jamais assister à une telle dispute entre Gryffondor. Bon d'accord, on pouvait avoir des soucis mineures sur les cours, ou même le Quidditch ! Mais cette fois, c'était bien plus grave. Seamus accusait carrément Harry d'avoir failli fait capoter son année, et patr conséquent sa vie toute entière. Car rater une année pouvait entrainer bien des choses ! Entre le démotivation, le dégoût d'être à une place qui n'est pas notre, à un niveau qu'on aurait souhaiter plus haut, à des ambitions sans doutes, qui tomberaient peut-être à l'eau à cause, pensait l'Irlandais d'un hubulerlu qui chantait les louanges du grand et maudit retour de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.
Harry avait de la fureur dans le visage. Plus Seamus lançait des phrases accusatrices, et plus la colère semblait s'emparer de lui. Une lueur d'injustice aussi fut capter par le regard calme de Neville.
Il voyait bien que cela tournerait mal si ça ne s'arrêtait pas maintenant. Mais en même temps, il savait aussi que s'ils ne se disaient pas ce qu'ils avaient à lâcher, le dortoir resterait tendu à chaque fois que ces deux là se rencontreraient. En même temps, on ne peut pas dire non plus que lorsqu'ils se seront tous les deux jeter des mièveries à la figure, que l'ambiance en serait améliorer.
Le Gryffondor restait immobile, bouche bée, car il n'en croyait pas ses oreilles. Comment deux camarades qui s'entendaient bien et vivaient (!) ensemble depuis quatre longues années, pouvaient ainsi devenir...quel était le terme adéquat ? Pas ennemis, car celà était trop fort à ce stade...Mais Neville n'en trouva cependant pas d'autre...


- Bien…

Neville fut tirée de ses élucubrations par ce simple mot. La froideur qui en découlait n'annonçait rien de bon. Et pour cause, Harry poursuivit de façon très brutale :

- J’imagine que ta mère lit cette immonde Gazette du Sorcier, n’est-ce pas ? se mit-il à crier. Elle qu’elle croit tout ce qui y est écrit ! Vous êtes de parfaits abrutis ; toi, ta petite manman, et tous les autres ! Tu ferais mieux de rentrer chez toi tout de suite parce que je ne compte pas changer mon point de vue ; sans compter que je suis tellement instable et dangereux que…

* Oh noooon !*

Neville savait qu'une remarque de la sorte sur sa mère serait de trop pour l'Irlandais qui était beaucoup trop attaché à tout ce qui touchait à sa famille. Sa réaction ne se fit pas attendre. Il jeta un regard à Neville qui semblait vouloir dire :" Non mais tu te rends compte de ce qu'il vient de me dire ????"
Le cinquième année savait ce qui allait suivre mais n'eut pas le temps de l'anticiper. Seamus fit un pas en avant et bouscula non tendrement Harry, et termina à sa place sa réplique :


- Tellement instable et dangereux que quoi ? Tu en serais réduit à user de la force pour faire passer tes idées ? Ne te rends-tu pas compte que personne ne te croit ?

Aïe, ça, ça risquait de faire très mal. Harry allait penser que Seamus parlait au nom de tout le monde. Or, c'était faux. Neville ne savait pas vraiment comment l'expliquer, mais il croyait quand même Harry. Combien de personnes ont crié 'au loup!' sans que personne ne leur accorde leur simple attention, même une fois. Le Gryffondor décida qu'il était peut-être temps de démarquer son avis sans pour autant mettre les deux jeunes gens dans une situation de haine pure et simple.
Il allait faire un geste quand Ron fit son apparition.


- Qu’est-ce qui se passe, ici ?

Tous les regards se tournèrent dans sa direction et Neville en profita pour se déplacer d'un simple pas entre ses deux camarades. Il ne comptait pas faire barrière. Il n'avait vraiment pas la prétention de se type de geste chevaleresque. Mais cela empêcherait un peu Harry de répliquer de façon radicale au geste de Seamus. Le regard de Ron montrait une surprise sans nom. Et au vue de la scène, cela se comprenait parfaitement. Derrière son teint de pâle inquiétude pour ses camarades, Ron avait cependant un visage un peu malade. Comme s'il se sentait vraiment mal. Neville ne sut pas si c'était dû à la scène qu'il voyait ou à autre chose.
Cependant, tout timide qu'il fut, Neville avança quelques mots :


- Euh...écoutez les gars, ce n'est peut-être pas la peine de se fâcher pour ça. Est-ce que vous vous rendez compte que peu importe qui a raison, c'est quand même Vous-Savez-Qui qui est en train de vous remonter l'un contre l'autre !
Et puis Seam', même si ta mère ne voulait pas t'envoyer à Poudlard, tu es quand même ici aujourd'hui, non ? Et puis, Harry a sans doute de bonne raison de dire ce qu'il avance. Tu ne crois pas ?


Neville implorait presque Seamus du regard. Il ne voulait pas que cette situation dégénère plus que cela. Il aurait voulu revenir en arrière et que ce fichu seigneur des ténèbres les laisse tranquilles, vivre leur scolarité à Poudlard sans problème. En même temps, cela devenait une sorte de test pour savoir qui était l'ami de qui ? Un jeu démoniaque où tout le monde aurait quelque chose à perdre...
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MessageSujet: Re: INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... EmptyDim 9 Mar 2008 - 10:25

Il y avait deux fauves. Deux fiers représentants de leur maison qui se jaugeaient du regard. L’un, replié sur lui-même, attendait l’instant propice pour bondir. L’autre, fier et menaçant, rugissait à en faire trembler les murs. Les babines retroussées, les prédateurs restaient alertes, patientant la révélation du premier angle mort pour attaquer. Au beau milieu de cette tension, un pauvre antilope usait de la raison. Peureux, impressionné, il glapissait des paroles d’apaisement qui rebondissaient sur les fourrures hérissées. Feulements discrets, besoin d’extériorisation de violence, le conflit frôlait son summum. Puis, véritable intrusion dans la friction, un nouveau venu souleva la poussière des ressentiments. Insouciant, peut-être. Catégorique, sans doute.

_ Qu’est-ce qui se passe, ici ?

Harry brisa le lien visuel qui le reliait à Seamus. Ses extrémités tremblaient, incontrôlables. Ron avait ouvert la porte du dortoir et les dévisageait d’un air surpris. C’était le moment d’adopter un soutien, de confronter à Seamus toute l’idiotie de sa réaction – par le biais de Ron. Le visage livide, Harry ouvrit la bouche, impatient de délivrer des explications, mais – contre toute attente – Neville le devança.

- Euh...écoutez les gars, ce n'est peut-être pas la peine de se fâcher pour ça.

Bien vu Neville, tout aurait pu être réglé à l’amiable. Seulement, une colère qu’Harry ne se connaissait pas l’avait envahi ; une rage autre que celle éprouvée habituellement. C’était comme si les sensations d’un autre venaient le parasiter, lui dicter une conduite intolérable. Mais Seamus – et son infâme comportement d’irlandais – ne faisait que rajouter de l’essence de Murlap sur le feu.

- Est-ce que vous vous rendez compte que peu importe qui a raison, c'est quand même Vous-Savez-Qui qui est en train de vous remonter l'un contre l'autre !

Un véritable élan d’affection envers Neville le prit. A se laisser aveugler par les accusations injustes de Seamus, Harry avait vu à travers lui les propos de tout Poudlard. Il s’était fait à l’idée d’être seul au monde, rejeté dans les limbes de la folie avec Dumbledore. Deux affabulateurs en marge de la société. Mais ici, Neville venait de lui offrir un merveilleux appui. Lui, le croyait. Lui, ne le considérait pas comme un cinglé de la cicatrice. Avec une pensée émue, il se promit de ne jamais perdre cette amitié si précieuse.

- Et puis Seam', même si ta mère ne voulait pas t'envoyer à Poudlard, tu es quand même ici aujourd'hui, non ? Et puis, Harry a sans doute de bonne raison de dire ce qu'il avance. Tu ne crois pas ?

Voilà ! La preuve par quatre, mon gars ! En quoi un menteur chronique s’entêterait-il dans ses délires face une l’hostilité générale ? Bien loin de persister, il modifierait son discours pour s’attirer les faveurs de l’entourage. Car n’était-ce pas là le but du mensonge ? Entrer dans les bonnes grâces de gens ? Harry n’était pas de ceux-là. Il affirmait sa façon de penser, fier de ses opinions, sans pour autant modifier sa personnalité. A cette courte intervention, Seamus s’apprêta à répliquer quelque chose de brûlant mais Harry le fit taire d’un geste. Il devait encore des explications à Ron.

_ Ce qu’il se passe, commença-t-il.

La voilà qui revenait. Immuable. Incontestée. Cette colère si familière. La voix de Harry monta d’un cran.


_ Ce qu’il se passe c’est que sa mère croit tout ce que cette immonde Gazette du Sorcier raconte sur moi ! Et que lui est assez stupide pour obéir à son aveuglement.

Il dirigea la pointe de sa baguette sur le front de l’irlandais. Un mot de trop, Seamus, une insulte mal placée et Harry ne répondait plus de lui. Il ne se reconnaissait même plus. Seul Ron pouvait encore le tirer de là.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... EmptyMar 6 Mai 2008 - 1:53

Ron intervint dans la salle pour se mêler au massacre. Deux membres de la même maison qui se mutilaient dans l'arène, cela devait cesser. Cependant à chaque instant ils ne purent s'empêcher de rajouter une petite pique attisant mutuellement leur colère. Le prefet des rouge et or tenta d'y voir un peu plus clair, aidé par Neville qui essayait avec peine de les raisonner. Harry lâcha un instant Seamus des yeux écoutant Londubat apaiser la situation. Il est évident que cet incident est regrettable et inutile, surtout que depuis cinq ans, ils n'avaient jamais eu à s'en prendre l'un à l'autre. Mais la dernière phrase de Potter continuait à mettre l'irlandais hos de lui.

_ Ce qu’il se passe c’est que sa mère croit tout ce que cette immonde Gazette du Sorcier raconte sur moi ! Et que lui est assez stupide pour obéir à son aveuglement.

Pourquoi fallait-il encore qu'il en rajoute sur sa mère ? S'il est bien une chose sacrée en Irlande, c'est la famille. Et peu importe la pertinence des critiques, on ne rigole pas avec ce genre de choses. Harry allait trop loin dans ses paroles, et pour le coup il y joint les faits, brandissant sa baguette vers le front du jeune Gryffon. NI une ni deux, Seamus l'écarta dos de sa main tremblante avant de jeter un regard vif à Harry. Ce dernier était donc prêt à user de sa baguette ? Serait-ce là un aveu de faiblesse et une rupture dans les idées ?

_ Laisse ma mère tranquille, je pourrais être désobligeant avec la tienne sinon ! Toujours est-il qu'on verra assez vite qui a raison et qui a tord.

Seamus n'arrivait plus à retenir ses larmes et son regard. Il jeta donc un dernier coup d'œil à son entourage avant de partir en direction du dortoir. Il était inutile de continuer la discussion outre mesure et il risquait de se passer quelque chose qu'il allait finir par regretter.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... INTRIGUE [Sept.] Quand Seamus cesse d'y croire... EmptyVen 23 Mai 2008 - 16:04

A bien y regarder, il n’y avait tout simplement rien à comprendre. Rien du tout. C’était là une perpétuelle querelle d’étudiants. L’un tenait des propos offensant, l’autre répliquait – bien sûr – piqué au vif. Et la bataille s’engageait, impitoyable. A voir pareilles joutes, on aurait pu penser que chacun ne serait pas satisfait tant que l’autre ne craquerait pas. Et, aussi affreuse que soit cette réalité, Ron ne l’estimait pas très loin de la situation. Seamus avait le sang chaud, c’était un fait bien connu. Il suffisait de le bousculer par inadvertance pour crouler sous les reproches les plus véhéments. Quelle était donc la dernière andouille à en voir profité ? Ah oui ! Demelza Smith ! Fillette insipide à la base, un brin prétentieuse. Arpentant les couloirs en troupeau, elle avait bravement heurté l’épaule de l’irlandais. Tout à son orgueil (ou à son inconscience ?) elle n’avait pas pris la peine de s’excuser. Erreur monumentale ! Les dix minutes de savon plus tard, elle courrait à moitié vers son dortoir, les joues aussi rouge que son blason. (Et ça se disait Gryffondor… Ah, elle était belle, la bravoure !)

De son côté, Harry avait également de quoi rivaliser. Les très récentes injustices auxquelles il était sujet le poussaient parfois à de véritables explosions de hargne. Même envers ses plus proches amis. Même envers Ron et Hermione. Sûrement l’une des choses les plus blessantes qu’il ait jamais accomplie.

En bonne neutralité, Neville se prononça d’un ton hésitant. Il affirma que ce n’était pas la peine de s’emporter de la sorte (ce qui n’était que trop vrai), que On-Savait-Qui gagnait déjà une bataille en les brouillant et que, de toute manière, Harry avait très peu de raisons valables pour mentir. Un vrai raisonneur, ce Neville ! Ronald le gratifia d’ailleurs d’un haussement de sourcils agréablement surpris. Ce petit discours marqua un certain effet. Long silence troublant. Le Gryffondor hésitait maintenant à se brandir entre les deux tensions.

Et puis, ce fut l’explosion. La gorge de Harry donna l’impression de se déchirer. Il hurla. Vida ses poumons de leur rancœur. Transplaner. S’il avait pu, Ronald l’aurait fait. Ce genre d’effusion n’apportait jamais rien de bon. Elle ne servait qu’à détruire. Et en effet, une fois la bile tarie, les yeux de Seamus se firent plus rouges qu’à l’ordinaire. Bien vu, Harry. Vraiment.


_ Laisse ma mère tranquille, je pourrais être désobligeant avec la tienne sinon ! Toujours est-il qu'on verra assez vite qui a raison et qui a tord.

L’irlandais n’avait pas tord, après tout. L’avenir seul apporterait les réponses. En ultime tentative de ralliement, Ronald lança d’une voix forte :

- On l’a vue à la Coupe du Monde de Quidditch, ta mère. On l’a trouvée très sympathique.

Parler au vide se serait avéré plus enrichissant. Seamus tourna les talons, furieux et meurtri, puis se réfugia dans l’anonymat de son baldaquin. Fin des hostilités. Les rancunes venaient d’être enterrées ; du moins partiellement. Harry demeura fixe, tremblant de tous ses membres. Au premier coup d’œil, Ronald devina que lui parler raviverait son obscurité. Aussi préféra-t-il le mutisme. Il se coucha rapidement, tira ses rideaux, remua ses pensées. Longtemps resta-t-il conscient.

Puis, il décrocha.
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