Long, mais tordant XD ( ton post hun XD Pas le mien :p )

Il n’existait certainement pas sur terre une personne plus honteuse que Lyria en ce moment même. Sauf peut être Collin qui venait de se faire surprendre, un appareil à la main, en train de pointer son objectif vers Harry Potter. Lyria maudissait intérieurement sa maladresse légendaire. Pourquoi fallait toujours il qu’elle se mette dans des situations si embarrassante. Cette foutu assiette n’aurait elle pas pu tomber juste quelques secondes auparavant ? Cette solution envisagé, l’assiette de ragoût serait tomber simplement sur le sol, laissant dégouliner sa sauce savoureuse entre les dalles de la grande salle. Mais par la barbe de Merlin, le sort en avait décidé autrement.

Il ne fallait pas être extrêmement intelligente, même Pansy Parkinson aurait deviné, pour se rendre compte que Ron n’était pas du tout, mais alors pas du tout content. L’assiette de ragoût ayant habillement décider de se loger sur la robe de sorcier de Ron, celui-ci grogna de rage et de colère.

« Par Merlin! »

Murmura Lyria quand elle se rendit compte de la situation. Pendant quelques instants, alors que le Gryffondor se rendait compte que La rouquine avait malencontreusement taché ses vêtements, la jeune femme était comparable à un petit animal sans défense. Elle avait baissé son regard, fixant honteusement le sol, ses longs cheveux d’un roux aussi vif que celui qui semblait, dès à présent, la détester, tombait avec délicatesse devant ses yeux, cachant son visage rougit par la honte. Elle avait joint ses mains et tripotait nerveusement ses ongles. Elle ne prononça mot, si ce n’était cette exclamation qui semblait sortir de nulle part.

Elle pensa furtivement à transplanter mais elle se rappela très vite qu’au sein de Poudlard, c’était totalement impossible. Une autre solution s’offrit alors à elle, prendre sa baguette, trouvé une formule qui pouvait creuser un trou sous terre et s’y réfugier afin de ne plus jamais croiser le regard de Ron. Malheureusement pour Lyria, elle décida finalement de lever son regard bleu glace vers celui du rouquin et ne pu s’empêcher de sourire maladroitement quand elle perçu la multitude d’éclair que lui envoyaient les yeux du Gryffondor. La Sedaigle rougit de plus belle, ce qui, elle en était sûr, allait rendre le Weasley encore plus grincheux. En tant normal, elle le croisait quelque fois dans les couloirs et pour le peu qu’elle s’en souvenait, elle l’avait toujours entendu se plaindre, d’avoir faim, ou encore réclamer à Hermione une introduction d’un devoir oublié. La petite princesse sourit en pensant à cela et se dit que même si il semblait être grincheux, elle appréciait le rire du jeune homme qui s’échappait souvent de la table des Gryffondors. Elle ne le connaissait pas plus qu’un autre, l’ayant juste croiser quelques fois, mais c’était bien la première fois qu’elle lui adressait la parole. Et pour une première fois, c’était un baptême d’ont elle se souviendrait.

Le garçon semblait vouloir essuyer ce qui s’écoulait lentement sur ses habits, et il prononça rageusement des mots qui mirent Lyria mal à l’aise. Elle regarda furtivement le célèbre Harry Potter s’esquiver sans un bruit et lança un regard noir aux Serpentards qui riaient de la situation. Le regard de la jeune femme se voyait si terrifiait , que Malfoy et compagnie retournèrent immédiatement le nez dans leurs assiettes en prétendant que « Weasmoche » ne valait pas la peine qu’on s’intéresse à lui. Elle aurait pu adresser ce terrible et menaçant regard au rouquin, mais elle n’osait pas. Quand il s’agissait de Serpentard, c’était autre chose, elle n’avait aucun remords à les mettre mal à l’aise et à leurs lancer des sorts en cachette, mais le rouquin était un Gryffondor et elle savait pertinemment qu’au fond il n’était pas méchant. Et puis il avait largement de quoi s’énerver.

Lyria pausa la paume de sa main sur son front en grimaçant. Elle leva sa baguette magique vers les habits du rouquin et prononça d’une voix assuré, mais qui se voyait désolé :

« Scourgify »

Immédiatement, la sauce dégoulinante disparu des habits du Gryffondor et ceux-ci redevinrent aussi propre qu’auparavant. Lyria était peut être maladroite, mais elle avait une qualité bien avantageuse, elle connaissait bon nombre de sort serviable dans des cas comme celui-ci. Il fallait dire qu’elle c’était mis dans des situations si embarrassantes qu’avec le temps, elle avait apprit une multitude de sort pour se sortir de ses situations.

Elle leva son regard vers le rouquin, semblable d’ailleurs à un lion avec sa chevelure de feu et son air féroce et grincheux, et essayait tant bien que mal de s’excuser à travers un simple regard. Parler aurait été inutile, il était évidant qu’elle était désolé non ? Elle ne savait que dire, et se trouvait si bête qu’elle se sentait réellement inférieur intellectuellement par rapport à toute la grande salle. Une étincelle vînt alors habiter son regard. Elle avait souvenir que Ron l’avait plusieurs fois impressionnés par la quantité de gâteau qu’il ingurgitait. Elle regarda alors vaguement sur les tables si on pouvait trouver une grosse part de chocolat décourageant de crème anglaise, mais apparemment, les elfes de cuisine ne s’était pas amusés à faire ça aujourd’hui De nouveau, elle pointa sa baguette sur la table et d’un geste vif, tout en plissant les yeux, tapota sa baguette sur une assiette propre. Immédiatement une énorme part d’un gâteau au chocolat, recouvert d’une succulente crème anglaise apparu. Lyria sourit, elle était contente du résultat, espérons qu’il soit tout aussi bon qu’il en avait l’air. La petite princesse prit , cette fois prudemment l’assiette et la tendit , en esquivant un timide sourire, à Ron.

« Je n’ai pas trouvé de meilleure façon de me faire pardonner… »

[ Escuse moi pour le retard, T_T ]

D’un premier point de vue, la petite surprise sou poudré de crème anglaise avait ne laissait pas indifférent le rouquin. Ses yeux semblaient pétillés comme ci on venait d’offrir une sucette géante à un enfant de quatre ans. Ron sembla résister à la tentation de se ruer sur la pâtisserie tel un lion sur sa proie, mais il ne pu cacher l’irrésistible envie qui habitait ses prunelles. Elle regarda le Gryffondor quasiment lui arracher l’assiette des mains et sourit, visiblement amusé par le péché mignon celui-ci. Ses douces lèvres laissaient entrevoir un sourire encore plus amusé quand Ron sembla essayer de ne pas paraître très content de ce que venais de faire la jeune femme. Il lui adressa quelques paroles, en lui faisant un signe de main comme pour faire déguerpir Lyria d’ici.

Mais précipitamment comme pour soudainement revenir à la réalité, la visage de Ron passa d’un ton joyeux, à celui d’une colère quasiment incontrôlable. Tout d’abord, Lyria ne comprenait pas grand-chose à la situation. Elle venait d’offrir une magnifique part de gâteau au garçon, et alors qu’il semblait la pardonner et redevenir le rouquin joyeux mais quelque peu grincheux qu’il était en rentrant dans la grande salle, ses sourcils se froncèrent de nouveau et une expression d’incompréhension totale vînt hanter son visage innocent. Baissant son regard ahuri vers la source de son problème, il poussa d’abord une longue lamentation qui ressemblait étrangement à ce que laissait entendre les premières années quand il récoltait une mauvaiseté note, et avec fureur découvrit l’horrible chose qui se trouvait sur lui.

Lyria, qui croyait avec sourire qu’elle avait pleinement réussit son sort, avait un radieux sourire aux lèvres. Pour une fois qu’il ne lui arrivait pas une catastrophe après l’autre, il allait sûrement neiger en plein mois de septembre d’ailleurs, elle était plus que contente du sort que le destin lui réservait. Ho, certes, elle avait quelque peu sentit sa maladresse légendaire prendre le dessus en renversant son ragoût sur le Gryffondor, mais elle sentit vite une douce chaleur venir envier ses entrailles quand elle réussit avec grandeur à résoudre ses bêtises. Elle ne pouvait s’empêcher d’être joyeuse, comme toujours d’ailleurs et de voir le bon côté des choses. Non seulement elle disait toujours ce qu’elle pensait, mais en plus, la jeune femme ne se priait pas de toujours sourire devant la situation, quoi qu’il en advienne. Cela pouvait en agacer plus d’un, Lyria l’avait déjà constatée. Quand cela lui arrivait de laisser tomber ses lourds grimoires sur les pieds d’un Serpentard et que celui-ci s’amusait à l’insulter de tout les noms, en ne manquant pas de lui mettre une baffe de temps en temps, elle se contentait de sourire radieusement, et de lui lancer un sort maladroit dans les pattes. Cela avait pour incident d’énerver encore plus le serpentard, qui devant le sourire radieux de la rouquine ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle se moquait de lui, ce qui n’était pas toujours faux d’ailleurs. Son adversaire lui lançait alors un noir regard, digne du petit fils de Voldemort et s’en allait, préférant, il disait, ne pas rester en présence d’une personne aussi inerte d’esprit.

Lyria écarquilla les yeux devant le trou qui servait à présent de ventilateur au ventre de Ron. Tout d’abord, elle ne comprit pas ce qui se passait. Comment, en seulement quelques infimes secondes, la chemise du jeune homme avait pu se transformer en un trou béant. Mais, il ne lui fallu que peu de temps pour se rendre compte de son erreur. La jeune homme se frappa le front et crispa son sourire. Décidément, elle n’était pas doué. Mais en regardant la chose d’un autre angle, c’était plutôt amusant. La petite princesse plaça sa main devant sa bouche, et ne pu s’empêcher de laisser s’échapper un mignon petit rire du seuil de ses lèvres. Il fallait encore et toujours que son sort finisse par lui causer des problèmes.

La jeune femme détacha avec prudence sa cape de sorcière, se leva et vînt se placer devant le jeune homme avec un calme et doux sourire aux lèvres. Elle attacha la cape derrière le cou de Ron, mais à l’envers, de façon à se que la cape couvre son ventre, et non son dos. La jeune femme se recula et sourit encore plus en admirant le résultat. Les paroles de Ron résonnèrent en son esprit pendant quelques secondes. Ses parents ne lui avaient donc jamais apprit la réussite? Mais quel parent? Pendant un instant, le regard de Lyria perdit toute tarce de joie, de vivacité et de douceur. Elle laissait son paupières tombés, et son regard se vitré d’un voile de larme. Les cheveux de la rouquine tombaient devant son regard, ne laissant pas percevable la tristesse en ses prunelles. Mais cette attitude de petite orpheline malheureuse de dura pas. Quelques secondes après, elle releva le menton et retrouva son doux et joyeux sourire. Elle tripota ses longs cheveux roux pendant quelques instants, et finit par sortir sa baguette magique d’un geste brusque, mais toujours en souriant. Depuis quelques minutes déjà, les Serpentards, surtout Malfoy et sa bande de gros lards, étaient hilares devant la situation.

« Aguamenti! »

Murmura-t-elle en pointant bien comme il le fait sa baguette vers les Serpentards. Immédiatement, un long et puissant jet d’eau sortit de sa baguette et atterrit violemment sur les Serpentards, ceux-ci se retrouvèrent bien évidemment tremper de la tête aux pieds, et comme ci de rien était, Lyria murmura une incantation pour que l’eau cesse d’affluer et tourna son regard de glace vers Ron, toujours en souriant.



« Je trouve que ce style te va plutôt bien...même si il te grossit un peu »

Dit elle finalement en examinant le jeune garçon.

Elle riait. Non contente de l’englober d’un courant d’air monumental, peu satisfaite de lui promettre un rhume costaud, il fallait en plus qu’elle s’offre le luxe du rire. D’où pouvait donc sortir cet extraterrestre grotesque ; incapable de formuler correctement ses incantations ou d’agir en toute sécurité pour autrui ? Il y avait de quoi dégainer sa baguette et lancer une cascade de sorts dévastateurs. Une bonne trompe en plein milieu du visage ; voilà qui était tentant. Mais Ron – dans une reprise de calme exceptionnelle – inspira cet air chargé d’animosité, et l’expira en un souffle de résignation. Cette pauvre Serdaigle était née ainsi, pas besoin de lui rappeler sa tare… Les Serpentards qui s’esclaffaient à la table voisine s’en occupaient avec brio.

Bon… Rester calme, là était la clé. Ne pas s’emporter, Ronald Weasley, demeurer maître de ses émotions. Rappelle-toi ce que ça a déjà donné : tu as vomi des limaces pendant plus d’une heure, alors prends sur toi, accuse le coup, tu ne t’en sortiras que des plus endurcis. Autour d'eux, les rires, les murmures, les éclats de voix fusaient çà et là, sans que le Gryffondor puisse en deviner l’intérêt. Peut-être lui étaient-ils destinés, peut-être devenait-il paranoïaque, un peu comme le vieux Fol Oeil. Ce conflit intérieur qui le dévorait peu à peu s’imprima sur son visage en une partition de contrariété, lui barrant le front et empourprant ses joues. Lyria Séléna se délesta de sa propre cape de sorcière, un petit sourire affable flottant sur les lèvres, la secoua et l’enveloppa autour du cou de Ron, de manière à masquer les dégâts. Voilà bien une toute autre situation : elle l’avait encrassé, dénudé, et voilà qu’elle lui mettait le bavoir. La fureur remonta dans sa gorge comme un serpent haineux. Il entassa un flot d’injures derrières ses dents, ouvrit la bouche et…

- Aguamenti !

Un jet aqueux s’éleva dans la Grande Salle en une courbe gracieuse, translucide, et retomba avec fracas sur les Serpentards hilares, stoppant net cet état d’euphorie grotesque. Trempés et dégouttant de partout, ils jetèrent à la Serdaigle un regard de totale incompréhension, ce à quoi elle répondit par un rictus féroce. Quand elle pivota ses yeux froids sur Ron, il crut qu’elle allait se mettre à hurler, pareille à une imprévisible Chimère. Mais elle s’adoucit – douce petite Lyria, incapable de heurter volontairement – et lui annonça non sans un certain sarcasme :

- Je trouve que ce style te va plutôt bien… même s’il te grossit un peu.

Très drôle, Miss Catastrophe. Mais il allait se révéler plutôt ardu de faire glisser Ron de la colère au rire. Pas de Rédemption facile avec un Weasley, pas comme ça. Prenez Ginny. Pas plus tard que le jeudi dernier, cet andouille de Zacharias Smith avait renversé de l’encre sur sa dissertation d’astronomie. « Désolé, s’était-il empressé de dire d’un ton machinal. Vraiment désolé ». Bien entendu, dans un élan de générosité, elle l’avait pardonné… après lui avoir poché l’œil. Le cas actuel risquait fort bien d’être similaire ; à la différence près que Smith était une ordure et Séléna une empotée.

Pour commencer, il fallait retrouver stabilité et dignité.

- Bon, ça suffit maintenant ! maugréa Ron.

Il arracha la cape qui lui voilait le corps, offrant à nouveau son ventre à l’attention générale pour quelques secondes. Faisant siffler sa baguette magique, il s’appliqua un rapide sortilège de Rafistolage qu’Hermione se ferait un plaisir de peaufiner. Sur quoi il dirigea l’extrémité de sa baguette sur le front de la Serdaigle, hésitant quant à la maudire ou non. La balance oscillait dans les deux sens, ne pesant plus que de l’amertume. Il avisa ce visage serein, cette chevelure semblable à la sienne, ces pupilles dilatées par la sincérité du pardon…

- Bon, dit-il vivement en rangeant son arme. Tu me le donnes ce gâteau ?

Et seuls ceux qui connaissaient vraiment Ron auraient pu y voir le Geste : cette proposition de rachat, comme une main tendue à un être désabusé. Une seconde chance…