Cennyd entendit bien la porte s'ouvrir mais il voulait finir sa phrase avant histoire de ne pas perdre ses idées. Et puis quelle idée d'arriver en retard aussi ? Les filles ne savaient vraiment pas ce qu'était la ponctualité. A croire que c'était un trait porté uniquement sur le chormosome Y. Il aurait du lui donner rendez-vous 10 minutes plus tôt comme ça elle aurait été à l'heure.

Injuste, lui ? Totalement mais il l'assumait. Bon cette phrase alors. Il se relu et fronça les sourcils. Il avait vraiment écrit ça ? Mais c'était nul ! Archinul ! Il effaça ce qu'il venait d'écrire d'un coup de baguette rageur et regarda Irina qui venait de se manifester de façon, il devait l'avouer, plutôt discrète.

"Ah, t'es la ? Je commençais à croire que tu t'étais noyée."

Ton neutre, sourire moqueur, yeux encore un peu colériques mais froids et sarcastiques. Pas mauvaise son entrée en matière. Autant donner le ton tout de suite c'était mieux. Le pire c'est qu'il ne savait pas trop ce qu'il lui voulait. Les piques de Majandra le tracassaient mais il n'en avait pas retenu grand chose. On ne pouvait pas vraiment reprocher à Irina de ne pas avoir parlé de sa relation avec lui. Quoique...

"Qu'est ce que tu as dit à Maj sur nous deux ? Hein ?"

Toujours calme en apparance, moqueur et amusé. Au fond un peu énervé quand même. Il avait tort, et en plus il devait s'avouer que Majandra avait encore gagné une partie de leur dernier duel. Il la détestait c'était dit.

"Sinon tu vas bien ? Qu'est ce que tu foutais dehors alors qu'on avait rendez-vous ?"

C'est vrai ça, qu'est ce qu'elle avait eu besoin de sortir ? Elle était sensée venir juste apres le cours de Botanique alors rien n'expliquait ces cheveux mouillés. Elle lui cachait des trucs, c'était sur. Oui, elle avait le droit mais il était de méchante humeur et c'était sur Iri qu'il allait se défouler. Na.

Cennyd n'aimait pas la jalousie. C'était un sentiment stérile et énervant qui ne servait qu'à indiquer qu'on s'attachait dangereuseuement à l'autre personne et qu'il était temps de rompre. C'était pour ça qu'il avait blessé Azéline et s'il s'était rendu compte de la vague lueur qui était passée dans ses yeux, il aurait immédiatement rompu tous les liens avec Irina.
Heureusement (ou pas) pour la jeune femme il était persuadé d'être juste curieux et maintenant qu'Irina avait répondu il se sentait calme et serein.
Il la laissa donc défouler son agressivité sur lui sans répondre autrement que par un sourire amusé.

Sa remarque suivante le fit sourire un peu plus. Les mains froides étaient utiles pour faire frissonner les demoiselles. Et puis certains disient que ses mains étaient aussi froides que son coeur. Reproche dont il tirait une grande fierté.
Il les abandonna donc tranquillement à Irina. Son sourire s'élargit plus encore (sans tomber dans les grands sourires radieux à la Cadfael) en entendant la suite. Voila qui collait parfaitement avec ce qu'il voulait donner de lui. C'était rare de trouver une fille qui ne soit pas romantique ou simplement fleur bleue et ça faisait du bien. Il avait cru pouvoir jouer avec Azéline mais s'était rendu compte, trop tard, que c'était une mauvaise idée.

"Je te demande la première danse. Pour le reste passe la soirée comme tu l'entends même si je serais bien sur ravi de danser avec toi une fois ou deux."

Un éclair de malice passa dans ses yeux gris.

"Et si tu es sage j'irais même pousser la civilité jusqu'à aller te chercher un truc a boire si tu as soif" ajouta-t-il avec son impudence et sa moquerie habituelle. Il était rassuré, il pouvait redevenir lui même. Cela dit il était inquiet. Irina avait l'air fatigué et il était bien placé pour savoir ce que la fatigue pouvait faire à quelqu'un.

"Et cette robe bleue alors tu l'as trouvée ?"

Parlons d'autre chose c'est plus prudent. Après tout si elle avait besoin de se confier elle n'avait cas démarrer la conversation elle-même. Il était d'accord pour l'écouter, il pouvait à la rigueur garder ses jugements pour lui. Ne pas s'en servir...mouais il pouvait daire un effort tant qu'il ne pouvait pas s'en servir contre Maj. Quand à respecter ses choix il l'aurait fait de toute façon. Qu'elle ne s'attende simplement pas qu'il se confie à elle en retour.

Se défaire du lien que venait de tisser Irina entre eux n'était pas du tout dans les intentions de Cennyd. Au moins là il serait certain qu'elle ne s'enfuirait pas pour qu'il lui courre apres. Pas qu'il n'aimait pas ce genre de jeux mais là tout de suite il avait autre chose en tête. L'adolescente se prenait peut-être pour une veuve noire mais aucun poison ne courait dans les veines de l'adolescent. Il faisait exactement ce dont il avait envie sans se soucier des conséquences. Le seul poison dont Irina aurait pu se servir était l'amour et Cenyd était plus ou moins vacciné contre ce truc là.

"Je triche tout le temps. C'est ma seule règle du jeu"

Lança-t-il moqueur avant de continuer à déshabiller la serpentarde et de fermer les yeux.

Lorsqu'il se permit à nouveau de voir la lumière du jour, le feu était déjà bien plus bas dans la cheminée. Irina et lui étaient toujours attachés par le poignet mais il y avait autre chose qui les rattachaient tous les deux. De sa main libre il joua, pensif avec une mèche des longs cheveux de la jeune femme et regarda le plafond. Il était surement tard. Probablement l'heure de diner voire plus. Il perdait facilement la notion du temps dans cette pièce.

"Hum...Iri ?" fit-il doucement pour voir si elle était réveillée ou pas.

Prise à sa propre perfidie. Elle croyait l'avoir piégé, mais il n'en était rien. Il avait accepté la condition sans sourciller. Et elle s'était retrouvée attachée à lui, par sa faute à elle. Mais qu'importe. Elle ne se démonterait pas. Elle l'avait voulu, elle devait faire avec. Vraiment? Il transgressait tout le temps les règles du jeu, et ça lui plaisait? Maintenant, c'était elle qui mettait les limites, qui faisait les règles du jeu. C'était le moment où elle pourrait faire tomber son masque, et c'était le seul moment où il pourrait la voir à nu. Alors, elle s'était mise à califourchon sur lui, tout en se laissant déshabiller. Un air qu'elle avait connu et qui lui revenait en mémoire.

Méfie toi des puissances, méfie toi de l'aisance, au jeu du corps à corps, l'esprit est bien plus fort, méfie toi des puissances, des pièges sans défense, les forces sont subtiles, la force est féminine...

L'air songeuse, elle arrêta son chant. Ca devait faire bizarre de chanter un air avec son drôle d'accent nordique. Elle se mordit la lèvre inférieure, embêtée. Là, trou de mémoire. Tant pis. Ca ne comptait pas, pas pour le moment. La jeune Serpentarde avait toujours ses mains sur son torse, et elle contempla un moment son sourire moqueur, avec un sourire diabolique aux lèvres. Il allait voir ce qu'il allait voir...

**

Irina fut réveillée par un vent coulis qui passait par là. Elle frissonna. Dieu, qu'il faisait frisquet dans cette pièce! Le froid était moribond, mordant. Elle ouvrit les yeux totalement, oubliant qu'elle était dans un fjord en pleine montagne, en Norvège. Ce vent avait eu le mérite de la réveiller, mais elle n'aurait su dire si elle était encore en train de rêver ou dans la stricte réalité. Irina se rendit compte qu'elle avait une fine robe blanche. En pleine montagne, pas étonnant qu'elle avait si froid...Elle était perdue, au milieu de nulle part. Elle avait un reste de lien au poignet, un lien rouge. Irina se demanda soudainement où elle était. C'était étrange, elle était encore dans la sensation cotonneuse du sommeil, où la frontière entre réalité et fiction se distordait et où les deux étaient réunis...Mais là, Irina était dans un état semi-comateux, engourdie par le froid, elle sentait ses membres s'engourdir. Etait-ce àa la mort? C'était bien doux, et indolore. Mais était t'elle en train de mourir? Elle ne saurait trop dire. Elle vit des plumes noires passer à proximité d'elle. elle en saisit une au vol. Elle la lâcha, la douleur transperçant sa main. Comme si on avait tenté de graver quelque chose dans sa peau. Et elle sentit un sanglot monter dans sa gorge quand elle vit que sur sa peau immaculée était tracé en lettres de sang le mot "menteuse". Elle vit quelques gouttes de sang tomber dans la neige. Elle entendit le croassement d'un corbeau. qui fondit sur elle.

*

Irina ouvrit les yeux. Elle n'était pas dans une contrée enneigée. Elle était allongée sur la moquette, dans la salle sur demande. Irina se tourna légèrement, le coeur battant à tout rompre. Foutus cauchemars. La fatigue avait eu raison d'elle, elle n'avait pas dormi depuis des jours. Et là, elle s'était endormie, elle avait cauchemardé. Elle voulut porter sa main au front, mais elle se tut. Elle voyait une autre main attachée à la sienne. Elle se redressa complètement, entourée d'un drap -et non vêtue d'une robe blanche- Elle fut légèrement aveuglée par un halo de lumière. Non, ça n'allait pas recommencer...Tout blanchit...absolument tout. Et Irina n'y voyait plus rien

**

"Hum, Iri?"

La Serpentarde avait entendu la voix lointaine de Cennyd. Surprise, elle parut se réveiller complètement. Elle s'étira longuement, puis elle le consulta avec un air interrogateur. Quoi, qu'avait t'il?

Cennyd ferma les yeux le temps d'écouter la chanson d'Irina. Sa mère chantait aussi mais lui avait la voix qui résonnait comme une casserole moldue. Affreuse. Aussi ne l'entendait-on jamais chanter. Est-ce que cela venait de son père disparu ? Il n'avait pas souvenir de l'avoir jamais entendu chanter mais en même temps il avait peu de souvenirs de lui.

Ses yeux clairs se rouvrirent lorsque sa compagne se percha sur lui pour le convaincre de rester. Il avait oublié ce lacet qui joignait leurs deux poignets. Il lui rendit son regard, amusé, la prit par la taille et renversa la situation, lui clouant les bras au sol pour l'empêcher de partir. Il l'embrasse tranquillement et annonca :

"Moi aussi... MAIS ... on est a Poudlard, et y a des trucs a faire comme "bisou " manger "bisou "travailler "bisou" et faire le gentil élève donc" sourire " tu m'excuseras et je te promets de te donner plus de temps pendant les vacances. Enfin si tu acceptes de passer noel avec ma famille."

Il avait lancé son invitation mine de rien et était maintenant occupé à essayer de dénouer le noeud avec ses dents toujours en empêchant la jeune fille de s'échapper et intérieurement curieux de voir comment elle allait dépêtrer tous ce qu'il avait essayé de lui faire ressentir. Il serait bien qu'il la présente a sa mère. Il ne pouvait y emmener Azéline parce que Placidia allait deviner quelque chose a coup sur. Elle le connaissait si bien. Mais en présentant une jeune fille de bonne famille comme Irina, elle verrait bien qu'il ne ressentait rien pour elle mais qu'il n'omettait pas de s'amuser et ce avec des gens de son milieu et de son rang. Elle serait soulagée pour lui et il serait plus heureux de la savoir bien.

Irina aimait embêter le monde. Tout le monde lui disait, c'était une emmerdeuse. Des fois, ses jeux étaient gentils, des fois elle était méchante. Cette capacité de passer dans entracte d'un extrême à un autre faisaient que son caractère était trés indomptable. On ne savait jamais quand et comment Irina frapperait. Eh oui. Cennyd avait compris qu'elle ne répondrait pas correctement à la question. Imaginons alors Irina devant un QCM. La jeune surdouée avait trois réponses au choix, a), b) et c). Admettons que ces réponses soient "oui" "non" "peut être" ou par extension "je ne sais pas". Eh bien, Irina choisissait toujours la réponse d), même si elle ne figurait jamais sur le questionnaire. Car les trois autres n'étaient pas suffisamment floues pour permettre le doute chez celui qui a posé la question et qui attendait sa réponse. Si elle répondait "oui", l'autre pensait qu'il avait gagné, que tout lui était acquis. A long terme, il pourrait même penser que tout lui était dû. Hors de question. Restait donc une seconde solution. L'esprit revanchard et teigneux de la jeune femme aurait sans doute dit "non", mais elle se serait fait passer pour une peste et en finale on ne lui demanderait jamais rien, l'inviterait jamais nulle part, bref, c'était la réponse à proscrire. Le peut être n'était pas sufisamment indécis, justement. Restait donc les intermédiaires: Peut être à tendance "oui" et peut être à tendance "non". Irina avait répondu "peut être à tendance oui". Parce qu'elle ne savait pas ce qui pourrait lui arriver et elle qui détestait ne pas tenir ses promesses ne voulait pas s'engager quand il y avait de fortes probabilités qu'elle se désiste. Aprés tout, pourquoi faire des projets sur la comète quand on n'était pas sûr d'en faire la moitié? C'était du temps perdu, et Irina préférait voir au jour le jour.

Sans surprise. Irina était une tricheuse, même si elle pouvait être des plus fiables. La jeune femme aimait mentir, mais c'était quand la situation l'exigeait. Elle pouvait mentir pour sauver son honneur et sauver une situation périlleuse. La jeune femme préférait acquérir une certaine réputation pour favoriser les alliances. C'était sa stratégie. Majandra, elle, s'en foutait de se mettre les gens à dos. Irina voulait des alliés juste au cas où. Irina afficha un sourire légèrement moqueur et faussement surpris quand il prit l'arme du crime. Sa baguette. Quarante centimètres, bois d'if, crin de licorne et rigide, trop rigide même. Elle aimait cette baguette. Elle se souvenait quand elle était allée chez Ollivander. Elle avait dû essayer pratiquement toutes les baguettes avant d'en trouver une potable. Paula avait été surprise. "Voyons, on ne peut pas donner de baguette aussi rigide à une enfant, c'est insensé. Et non, elle n'a pas besoin de nouvelle baguette." Ludwig avait soupiré, et une scène de ménage avait éclaté entre mari et femme. Paula avait capitulé et Irina avait levé les yeux au ciel. Premières hostilités. Premières insolences. Paula aurait presque enragé quand Irina avait réussi à appliquer le Diffindo sur les liens de sa robe. Irina s'était pris une sacrée rouste, mais elle s'était vengée.

Le visage bienveillant de son père disparut dans les tréfonds de ses souvenirs. Irina regarda son compagnon tenir SA baguette. Elle croisa les bras. Elle afficha un sourire moqueur.

Tsss. Tricheur. Et dire que c'est comme ça qu'Alexandre le Grand est devenu empereur, en trichant.

Puis, elle fit semblant de bouder et lui tourna ostensiblement le dos. Emmerdeuse jusqu'au bout. Quand on faisait quelque chose, autant la faire bien. Elle déchanta bien vite quand il lança son sort qui coupa le lacet avec précision, sans l'entailler elle ou sans se blesser. Elle le vit se lever, puis mettre sa baguette sur la table. Irina leva les yeux au ciel quand il lui dit qu'elle allait avoir un problème pour remettre son bustier. Ha.

T'en fais pas, sweet heart, *merde, c'est comme ça qu'on dit au moins?* Je n'avais pas l'intention de le remettre. Je crois que de voir une fille en soutien-gorge n'a jamais choqué personne.

Elle afficha un air de peste, lui tira encore la langue, moqueuse, puis elle se mit à la recherche de ses vêtements. Elle enfila tout, sauf son vêtement auquel il manquait de toutes façons un lacet. La jeune fille en "tutu" se baissa, puis elle ramassa sa baguette magique. Elle murmura un "reparo" pour reconstituer le lacet, sans le noeud cette fois. Elle s'avança vers Cennyd, lui fourra le lacet dans la main, puis elle déclara d'une voix vengeuse.

Maintenant t'as le droit de me le remettre.

Et toc! Ca lui apprendra.

Irina était assise devant le miroir, et elle était en train de se coiffer. La serpentarde peignait ses cheveux noirs qui commençaient à ternir, laissant apparaître quelques racines blondes. Argh. Il devenait urgent de refaire une couleur. La tendance poivre & sel, ça n'était pas son truc. Elle décida finalement de laisser ses cheveux libres, voletant autour de son visage pâle. Elle atteignit son sac, puis en sortit un tube en verre doté d'un spray. Son élixir magique. Une fragance capiteuse et vanillée. Elle s'en mit quelques touches tout en pensant, amusée, qu'une Moldue dormait juste avec son parfum sur elle. Elle haussa les épaules. Il préférait César? Moué. Elle se racla la gorge, puis elle déclara d'un ton solennel:

...Ha, tu préfères César. La seule erreur qu'il a fait était, accessoirement,de tomber amoureux de Cléopâtre, il n'a jamais pu la conquérir, elle qui a toujours préféré Marc Antoine...Il n'était pas aussi irrésistible que ça, tu vois.

Peste, peste et repeste. Irina afficha un sourire goguenard. Eh oui, contrairement à l'histoire, Cléopâtre n'a jamais aimé César. Irina n'aimait pas laisser les gens penser qu'elle n'était qu'une fille stupide, facile, sans un sou de culture. OK, elle était pas trés calée sur le monde Moldu, mais passionnée par l'Antiquité et la Renaissance, elle avait étudié minutieusement le sujet. Irina aimait lire. Elle engloutissait les livres, cataloguant ses données, les triant, et les classait. Quand on demandait quelque chose à la jeune femme, qui était culturel, elle répondait sans détour. Elle avait toujours cet air mystérieux qui donnait l'impression d'en savoir plus que quiconque. Elle avait le regard luisant d'intelligence. Même lueur qu'on retrouvait chez Majandra, mais qui s'était pervertie en lueur malsaine, démoniaque. Irina lui sourit dans le miroir Tiens donc? Il pariait?

Ha, tu vois, Qui m'a vue comment tu me voyais maintenant? Mmmh, laisse moi réfléchir, tu n'es pas le premier et tu ne seras sûrement pas le dernier. Alooors, voyons...Il y a eu Paul, mon ex, aussi Carter, mais c'était plutôt involontaire, Je crois qu'entre temps il y a eu Jovo...Andréï, mais aussi d'innombrables tartempions qui seraient longs à tous nommer. Satisfait?

Hé non. Irina n'était pas une sainte nitouche. Elle n'était pas non plus une allumeuse. Elle agissait avec une stratégie quasi militaire, une stratégie de maître. Elle aimait le jeu de la séduction, augmentant les mises strate par strate, niveau par niveau. au niveau supérieur, une nouvelle difficulté s'imposait. C'était le jeu. C'étaient ses plaisirs, ses risques. Et Irina aimait jouer avec le feu. Elle lui tira encore la langue quand il lui fit remarquer qu'elle avait changé d'avis. Ha!

Pff, je ne risquerais pas ma peau à cela, beaucoup en me voyant seraient effarouchés...y'a la moitié des pseudo dragueurs de cette école qui n'ont jamais vu une fille autrement qu'en sous-vêtements...ouch!

Il avait réussi à lui couper le sifflet. Quel bourrin! Irina lui fit les gros yeux dans le miroir. Mais l'essentiel, c'était qu'elle était habillée. Elle afficha un sourire moqueur, puis elle le regarda dans les yeux.

Je ne te remercierai pas...c'est pas nécessaire. Mais c'est bien galant de ta part de me laisser partir...Je m'en vais de ce pas...

Elle fit une révérence moqueuse, puis, elle lui tira la langue. Toujours moqueuse. Elle tourna les talons, puis elle s'en alla d'un pas léger. Elle avait tout, sa baguette, son sac. Elle allait pouvoir étudier en paix à la salle commune.

[HJ: Topic terminé pour ma part, si tu veux ajouter quelque chose...histoire de faire une belle fin ;) ]