[Fin Sept. (vers 29-30)] Longue nuit

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[Ouvert à tous, adulte de préférence toutefois, si un professeur veut se risquer, il est bienvenue. ]

C'est un Cadfael un peu ébété qui était assit sur un banc alors que le soleil se levait. Il avait l'oeil moins brillant que d'habitude, sa robe d'habitude impecabble était froissée et ses cheveux soigneusement coiffés en pétard retombaient sur son front de façon fort peu soignée.

Que faisait-il là, lui qui n'avait pas assez d'heures dans la journée pour accomplir toutes ses missions ? Le mangemort fanatique qui ne faillissait jamais ? Le politicien qui avait réussi à rester lui même, et à faire une carrière au ministère sans jamais proférer un seul mensonge ? L'homme enfin que l'on ne pouvait pas coincer car il restait toujours dans les limites de la loi ? Pourquoi se donner en spectacle comme le premier mendiant venu ?

Et bien en un mot comme en cent, il n'en savait rien du tout. Il se souvenait avoir décidé la veille de diner aux trois balais car il avait encore du travail à faire dans sa librairie pour préparer Halloween. Il se souvenait avoir mangé fort convenablement en lisant 'le comte de Montecristo' de Dumas. Il avait aussi les 'Histoires extraordinaires' de Poe dans sa poche mais il avait préféré le français. Cad' n'était pas patriotique lorsqu'il s'agissait de livres. Pour être franc, Cad n'était pas patriotique du tout. Bref. Il avait certes arrosé son diner d'une bieraubeurre (bon, peut-être deux) mais cela ne suffisait généralement pas à le mettre dans ce état. Que c'était-il passé ? Un de ses interlocuteurs avait-il drogué son verre sans qu'il ne s'en rende compte ?

Le libraire frissonna. On l'avait drogué une fois, huit ans plus tôt, dans une boîte américaine. Il s'était retrouvé sous un pont, sans rien que sa baguette et pas la concentration pour la faire fonctionner. Résultat, 48h dans un centre de désintoxication moldu et une dizaine de douches après. Ca l'avait guéri de sa folie festive de l'époque et l'avait remit sur le droit chemin. Il n'y avait pas pire que les moldus lorsqu'ils voient arriver un jeune homme en robe avec pour tous papiers un morceau de bois et dans les yeux une réminicence d'alcool et d'on-ne-savait-quoi !

Non, il se sentait moins mal, juste vide. Il fouilla ses poches et soupira de soulagement. Le collier était toujours là, sa baguette aussi, et même ses papiers. L'argent aussi d'ailleurs. Mais qu'est ce qui avait bien pu se passer ? Avait-il parlé ? Non, impossible. Il était mauvais occlumens mais il résistait bien à l'império. Sa volonté était toujours très forte. Veritaserum puis Oubliettes ? Dans ce cas la pourquoi ne pas lui avoir implanté de faux souvenirs et l'avoir renvoyé à la librairie ?

Il avait envie... de dormir pour une fois. Et ce mal de crâne. Même la lumière rasante du matin l'éblouissait. Pour la première fois depuis des mois, il ne pensa même pas à Klarissa qu'il n'avait pourtant pas vu depuis plus d'une semaine. ce n'était pas l'envie qui lui manquait mais le temps. Et puis la mission que lui avait donnée le Seigneur l'ennuyait. Il n'avait pas du tout envie que la belle apothicaire entre chez les mangemort. Il considérait les trois quart de ses collègues comme des fous, des assassins et des voleurs. Il n'avait pas envie de voir ~~la femme qu'il aim~~ de voir Klarissa se mêler à eux.

Il fronça les sourcils, se redressa tant bien que mal sur son siège et regarda autour de lui. Non, il ne tenterait pas de se lever tout de suite mais il avait une bonne vue. Excellente même depuis qu'il travaillait à devenir animagus. Ses sens lui indiquèrent une présence humaine un peu plus loin sur le quai. Une silhouette, plus grande que lui c'était tout ce qu'il pouvait dire. Homme, femme ? Adolescent ayant terminé sa croissance ou adulte confirmé ? Qui attendait avec lui ce train qui ne viendrait peut-être pas ?

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(Hors Jeu : Excuse-moi. Je suis une douée de la vie !!! J'édite tout de suite et désoler d'avoir mis autant de temps mais bon... Les cours. )

A Poudlard, l'ambiance était bien différente que l'année dernière. En tout cas, c'était l'avis de Céline. Professeur au château, et qui entamé, sa deuxième année de professeur. La jeune femme ne pouvait supporter le nouveau professeur de Défense Contre les force du Mal. La Grande Inquisitrice de Poudlard ! Apparemment, les professeurs allaient être inspecter, par madame la Grande Inquisitrice, même. Mme Delma, trouvait cela très déplacé et imaginable de la part du Ministère. Mais justement à quel point le Ministère irait pour que Dumbledore admet qu'il ait tort, lui et Harry Potter. Le célèbre Harry Potter. Céline ne savait pas vraiment de quel camp être. Aucune, preuve, ne justifié vraiment la mort de Cédrc Diggory, mais Dumbledore ne peut pas avoir tord malgré la vieillesse ? Céline préférait ne pas en parler dans les sujets de conversations à table, elle ne voulait pas que les ennuies arrivent à sa porte. Mais en plus de toute cette histoire, il y avait les cours. Malgré le peu d'élèves qui voulaient prendre en option, l'Etudes des Moldus, Mlle Delma était tout de même fatigué par ces journées de travail. En plus pour ajouter un troisième point, à se caractère déprimé et fatigué, ce matin même, Céline venait d'apprendre que sa mère était très malade. Elle c'était donc empressé d'avertir Dumbledore et que pendant le weenk-end elle irait chez sa mère, voir ce qui se passe. Des cernes violette, étaient dessinés sous ses yeux couleur bois. Son visage pâle la rendait encore plus mal au point, et ses quelques mèches tombant sur son visage fessait d'elle une femme sans domicile fixe. Enfin, c'est ce que l'on aurait put croire, avec son visage, mais ces vêtements ne ressemblait quand même pas à une clocharde. Elle portait une robe de sorcière noire, ( car elle n'avait pas envie de mettre des choses gaies) des chaussures petits talons, mais que l'on pouvait voir sous sa robe. Dans sa main droite se trouvaient une valise en cuir ou ce trouvait les court à corriger, et d'en l'autres, ses vêtements de moldus. On pouvait constater, que la valise à copies étaient plus grosse que celle des vêtements. On voyait bien, qu'elle ne faisait pas que quelque coup de baguette pour corriger les copies.
Céline arriva à la Gare déserte. Pas de train, pas de bruit, pas d'homme... Mais Céline s'était trompé sur ce point là. Il y avait bien quelqu'un. Un homme, assit voûté sur le banc attendant lui aussi peut-être le train. La jeune femme qui n'avait pas la tête à réfléchir, s'assit juste à côté de lui. Céline ferma les yeux doucement, avant de les rouvrir et réalisa vraiment qu'il y avait quelqu'un avec elle. La jeune femme cligna des yeux plusieurs fois avant de tournait la tête vers lui. Leurs regards se croisèrent puis se séparèrent. Tout deux n'étaient pas en grande force, et aurait put se demander vraiment pourquoi ils étaient là.

Ils restèrent là, pendant cinq minutes regardant tous les deux un point fixe au loin. Le professeur regarda l'horloge de la Gare et constata, qu'elle "tait vraiment en avance. Il restait encore au moins vingt minutes avant que le Poudlard Express arrive devant eux. Céline posa sa tête contre un pilier à côté du banc et ferma les yeux pendant quelques minutes, ne souhaité pas s'endormir mais se reposer. S'apaiser, quelques secondes, relâchant tout le mois, qu'elle avait eut. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle comprit que le silence ne pouvait pas continuer ainsi. Il fallait dire quelque chose. C'était une adulte quand même, il fallait lancer une conversation. Ils n'allaient restés là, à "s'ignorer". La jeune femme ouvrit la bouche puis parla d'une voix claire et simple :

- " Vous attendez vous aussi, le train de 8 h 30 ? "

Question bête, me diriez-vous, mais pour Céline, ce n'était pas important ce qu'elle disait ou faisait. Une chose, comptait pour elle maintenant. Retournez auprès de sa mère faible toute seule chez elle. Céline regarda l'homme attendant une réponse puis en se demandant vers quel âge, il devait avoir. Cela n'avait pas trop d'importance, mais bon. Soudain, Céline eut une grande envie de parler, mais bon, il fallait deja que l'homme lui parle, pour entraîné la conversation, dans un sujet, plus... intéressant.

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Des souvenirs confus lui revinrent en mémoire. Des ombres, la vitesse, une vision pas nette des choses et des évènements, la sensation du vent sur sa figure puis plus rien. Est-ce qu'il était en train de courir ? Non ce n'était une course il n'avait pas souvenir d'essoufflement, juste d'une intense sensation de liberté.

Quel sortilège aurait pu créer de tels effets secondaires ? L'impression d'être gauche, lourd, de voir trouble alors qu'il voyait parfaitement bien. Un sortilège de confusion ? Mais pour faire quoi ? Et pourquoi cette gare ? Il fronça les sourcils pour essayer de sa rappeler s'il se souvenait d'avoir vu quelqu'un et quelques silhioutettes incroyablement grandes et floue lui revinrent. Des géants ? Non, quelque chose comme de tres grands humains. Merlin il avait fait SI sombre cette nuit ?

Perdu dans ses pensées, le libraire sursauta lorsqu'une voix trop aigue, trop réelle, frappa son oreille. Il se retourna et vit que la silhouette de tout à l'heure s'était rapprochée de lui et était assise sur son banc. Il la regarda un moment. Il s'agissait d'une femme assez grande, a peu pres sa taille peut-être un peu moins, très jeune, brune et vêtue avec simplicité sinon élégance.

"Euh..."

Ah oui, il était dans une gare. Il devait encore être très tot puisqu'elle parlait du train de 8h30. Vers 7h30 d'apres le soleil, peut-être 6h. Cad aurait bien aimé avoir des repères fixes pour récupérer un peu et reprendre une contenance mais ne pensa pas a sortir la montre qui se trouvait dans sa poche. La seule pensée qui arriva jusqu'à son cerveau embrumé était qu'il allait devoir aller au ministère, qu'il n'était ni rasé, ni coiffé et pas du tout en état d'être sur ses gardes... quelle poisse !

"Oh oui, le train. Veuillez m'excuser, j'ai du mal ce matin."

Il la gratifia d'un grand sourire un peu ennuyé et se frotta la nuque pour essayer de rassembler ses esprits embrumé. Pas la peine de passer pour encore plus stone qu'il ne l'était !

"Et bien..je n'avais pas tellement prévu de prendre le train ce matin mais pourquoi pas."

Il fronça les sourcils complètement désorienté, sans savoir quel jour il était, quelle heure il pouvait bien être, sans se rappeler de ce qu'il avait fait la veille ni avoir le plus petit indice sur ce qu'il devait faire aujourd'hui. Pour un homme aussi maniaque que Cad s'en était presque effrayant. Il soupira bruyemment et demanda finalement, plus par politesse que par réel interêt

"Qu'est ce qui vous ammene à Londres de si bon matin ?"

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