Le mois d’Octobre ; le soleil, la plage, les vacances d’Eté étaient bien loin même si il n’avait qu’un seul mois qui s’était passé entre eux.
Octobre et le début de l’Hiver où les plantes perdaient leur belle couleur, quand les arbres laissaient tombé leur manteau de feuille par terre. On pouvait dire tout ce qu’on voulait le mois d’Octobre était le pire des mois là où tout changeait.

Même à Pré-au-lard, le village de sorcier situer juste en dessous de l’école de sorcellerie avait subi se changement. Des feuilles de partout qui avaient volé dans les rues du village. Le silence régnait en maître en ce début d’après-midi, mais soudain il avait été rompu par des bruits de pas et de cris d’enfants, en effet des élèves de Poudlard était descendu pour faire leur « shopping » du mois. C’était des élèves de sixième année, beaucoup d’entre eux se précipitaient dès leur arrivé chez Honeydukes, « Le paradis des gourmands » C’était ce qui avait de marqué sur l’entrée du la maison. Tous semblait s’amusé ou prendre du bon temps, tous ? Peut-être pas, à l’écart des autres un jeune serpentard restait seul avec un regard vide il regardait le ciel brume.

Le jeune vert argent n’était qu’autre que Motoki Kark mais ces derniers temps il était devenu beaucoup plus froid et distant qu’avant les vacances où il avait réussi à s’ouvrir, des rumeurs cours chez les serpentard qu’il se serait disputé avec sa famille pour des raisons de succession. En réalité les raisons de son comportement distant étaient tout autre chose.

La famille Kark était considérée comme une des familles les plus nobles et partisantes du Seigneur des Ténèbres à l’époque de son apogée, les seuls qui avaient refusé de rentré dans cette spirale était les parents de Motoki, ce qu’ils leur avaient coûté la vie, d’après Motoki cela ne faisait aucun doute mais sa famille avait toujours nié que l’accident des parents de Motoki, Chloé et Jade avaient impliqué de divers façon le Seigneur des Ténèbres. Bien entendu le ministère ne s’était pas attardé sur cette affaire et l’avait classé comme accident, ce qui avait mit fout de rage Chloé qui avait par la suite prit la responsabilité de ses deux petit frère et sœur et était parti vivre avec eux dans la résidence secondaire que leur père avait fait construire pour les vacances, là bas ils avaient retrouvé leur vieux major d’homme et leur gouvernante qu’ils considéraient comme leur grand parents.

Après ça la relation être les trois isolés et la famille Kark n’avait fait qu’empiré, jusqu’à l’année dernière et l’annonce de Harry Potter, le plus célèbre de tous les sorciers qui disait qu’il avait vu le retour du Seigneur des Ténèbres. Ce qui rendirent toute la famille heureuse et qui s’empressa d’organisé une grande fête pendant les vacances d’Eté et à la plus grande surprise Motoki et Jade avaient été invité même si cela ne les enchanté pas plus que ça ils étaient obligé de venir. Chloé étant la cause de la séparation avec la famille des trois, il n’avait plus rien à lui dire puis cela l’arrangeait.
Donc Motoki et Jade s’étaient rendu à la fête, tout se passait bien jusqu’au moment où la tante et marraine de Motoki s’était mit à lui parler que cela dérangé beaucoup le jeune homme qui détestait cette femme. Elle lui avait parlé du retour au pouvoir du Seigneur des Ténèbres et qu’il vaudrait mieux qu’il arrête d’écouter sa grande sœur et de les rejoindre. Cela avait mit Motoki dans une colère noir qu’il avait envoyé un verre de champagne dans la tête de sa tante et avait prit Jade puis était parti aussitôt.

Voilà pourquoi le jeune homme était redevenu froid et distant, le fait de parler ainsi d’un être maléfique qui répandait le mal comme un seigneur lui était insupportable et il ne suivra jamais cette voie, il restera fidèle à ses propres convictions même si il doit se mettre sa famille sur le dos.

Mais sa famille n’était rien par rapport à ce qu’il allait se passé aujourd’hui, en effet le jeune homme avait reçu un drôle de lettre il y a une semaine, cette lettre disait :

Citation :

Bonjour monsieur Kark, je suis le propriétaire de l’île Lettrée et j’ai reçu le livre que vous m’aviez commandé. Vous pouvez venir le chercher la prochaine fois que vous viendrez à Pré-au-lard.

Merci de votre achat

Cadfael Gynn ap Nudd

Rien de spécial ce dirait n’importe quelle personne qui lira cette lettre mais pas pour Motoki, qui n’avait jamais vu ce Cadfael et n’avait jamais mit le pied dans cette librairie donc encore moins commandait un livre. Alors qu’elle était la véritable nature de ce message ? Le jeune homme n’avait pas réfléchit pendant des heures et des heures, pour lui le meilleur moyen c’était d’aller voir sur place ce que voulait cet homme ou si c’était un erreur. Il se rendit donc à l’adresse dite à la fin de la lettre.

Arrivé devant la fameuse librairie, Motoki leva les yeux pour voir à quoi elle ressemblait. Elle semblait normale, donc il ne se fit pas attendre et entra aussitôt dans cette maison. C’était la première fois qu’il était entré dans un libraire de sorcier à part celle du Chemin de Traverse, c’était pareil toujours autant de livres toujours et toujours. Motoki chercha du regard des ombres humaines dans ce monde de bouquins mais vit rien donc s’avança sans un mot vers le comptoir, retira son écharpe verte et argent, réchauffa les mains, comme un préparation pour parler.

« Il y a quelqu’un ? Je suis venu récupéré mon livre. »

Peut-être quand rentrant dans le jeu de la lettre il arriverai à mieux comprendre ce qu’il lui voulait. Après ses paroles un silhouette apparut devant les yeux du jeune serpentard.

Le libraire avait finalement prit le papier que Motoki avait posé, dès qu’il avait fini de le lire, le jeune homme avait remarqué quelque chose dans son comportement et dans sa voix, son ton était différent beaucoup moins gentil et paisible que précédemment comme si quelque chose avait changé en lui. A la fin de sa phrase, il avait demandé à Motoki de le suivre parce que le livre citer dans le mot était commandé pour lui, ils allaient donc dans la réserve du magasin sûrement … mais quelque chose en lui, disait de ne pas le suivre et de rester dans le boutique, il ignorait pourquoi il avait cette sensation, il ne savait pas mais il l’avait c’est tout c’était comme ça.
Au bout d’un petit moment de réflexion très rapide, il s’était dit qu’il devait vérifier de quoi retourne cette lettre étrange donc il avait rattrapé le libraire et était arrivé à dans la réserve.

Il faisait sombre et froid dans cette pièce qui ressemblait plus à une cave qu’à un stockage de livre. Quand il était complètement entré enfin dedans, l’homme avait allumé sa baguette, se qui avait permit à Motoki de vérifier qu’ils étaient bien dans la réserve de la librairie, celle-ci était rempli de livre de toute sorte, des vieux, des neufs, des gros, des petites etc.
Mais le jeune vert argent avait subitement entendu un bruit qu’il avait attiré son attention, l’homme avait fermé la porte et l’avait verrouillé avec un sortilège. Motoki n’avait même pas eu le temps de demander du pourquoi et du comment que le dénommé Cadfael avait déjà répondu.

Vu comment il lui avait parlé, le jeune homme avait vu tout de suite que le livre n’était qu’un prétexte pour le faire venir ici seul sans éveillé les soupçons de personne pour éviter qu’il n’en parle aux autres. Mais le propos du l’homme avait troublé sur le coup le jeune serpentard qu’il cherchait ce qu’il voulait dire par là.
Mais au bout de quelque seconde, il avait vu clair. Sa famille qui n’avait pas apprécié de rejeter d’intégré la société des Mangemorts avait appelé des amis de leur rang pour lui faire changé d’avis. Quelle bande d’imbécile ! Voilà ce que s’était dit le jeune homme quand il avait su que sa famille était encore plus pitoyable qu’il l’avait passé.

Il avait posé son regard sur le libraire, celui était neutre, Motoki avait essayé de faire comprendre à l’homme qu’il n’avait pas réussi à lui faire peur mais juste avec son regard, cela va être difficile donc il avait décidé d’utiliser la parole.

« En quoi cela vous regarde ? » Répondit-il d’une voix sèche et froide. Le jeune serpentard n’avait pas l’intention de se laisser faire aussi facilement et lui dire ce qu’il attend qu’il lui dise.

Motoki avait conscience bien entendu que celui qui se tenait devant lui et qui avait fermé la porte était sens doute un mangemort en tout cas quelqu’un de pas très sympathique et qui peut bien le tuer à tout moment ou le torturé, mais cela ne faisait pas spécialement peur au jeune homme, fou, peut-être mais c’était comme ça. Motoki n’avait pas l’intention de rejoindre le mal absolu pour faire plaisir à sa famille.
Ses parents s’étaient interposés, sa grande sœur s’est interposé, il est de son devoir d’homme de la famille et héritier légitime de sa famille de montrait qu’il n’est pas d’accord avec les traditions mais aussi et surtout pour prolongé la mémoire de ses parents, pour prouver que ce qu’ils avaient fait, pour ce qu’ils s’étaient sacrifié n’avait pas été vain. Alors cet homme pourrai faire ce qu’il veut mais il n’arrivera pas à faire changer d’avis Motoki qui restera fidèle à ses idées jusqu’au bout.
Il ne fera jamais ce cadeau à sa famille, il ne vendra jamais son âme à la Mort en personne et n’obéira jamais aveuglement au Seigneur des Ténèbres.

Même si sur le papier il n’est pas le défenseur idéal du bien et de la liberté, il est confiant et sait qu’il aura du mal à gagner la confiance des autres mais il s’en contre fiche, tout ce qu’il l’importe est de défendre ses idées, les idées du directeur de Poudlard mais aussi celle de Potter.
Il n'avait pas spécialement parlé à Potter, il le regardait comment il agissait, comment il parlait. Un jour il avait failli se faire prendre pendant qu'il ' l'espionait ' mais finalement il avait réussi à ne pas se faire voir. Il avait regretté après car ça aurai pu être un moyen de lui parler, face à face.
Le plus connu des sorciers aurai été surprit qu'un serpentard lui parle ainsi et il s'en saurait encore plus méfié que les autres, donc finalement ce n'était pas plus mal qu'il n'a jamais pu comuniqué avec lui, directement.

Il reposa son regard sur Cadfael et le fixe, il était froid et sec, il ne supportait plus qu'on lui dise ce qu'il devait faire et ne pas faire, il était bientôt majeur et libre de ses choix sans que personne lui force la main. Tout ce qu'il demandait s'était d'être libre, libre de son avenir ... mais sa famille n'était pas de cette avis et ni les mangemorts d'ailleurs, donc iln avait qu'une seule solution, s'opposé à eux et faire comprendre à ce libraire qu'il n'était pas décidé à changer d'avis pour faire plaisir à je ne sais qui.

« Je suis libre de suivre qui je veux ! » Déclara-t-il encore plus sèchement et froidement.

Au fond de lui Cadfael était amusé et impressionné par la froideur et le courage de l'adolescent. Il aurait fait une bonne recrue. Et puis un gryffondor est toujours impressionné par la témérité face au danger. S'il avait voulu être vraiment honnête, Cad aurait répondu que ça le regardait parce qu'avec ses bêtises, il allait devoir orchestrer un nouveau meurtre. Qu'il n'aimait pas ça, qu'il avait autre chose a faire de ses soirées (aller voir une belle brune par exemple), et que tuer des sangs purs étaient toujours une perte terrible pour le monde.

Il aurait répondu que ceux qui avaient un rang supérieur devait prendre leurs responsabilité au lieu de les fuir, qu'être pur n'était pas un privilège mais au contraire une contrainte qu'il fallait accepter. Savoir se dépasser soi-même en oubliant sa propre existence dans l'espoir insensé de créer un monde ou tous seraient heureux. Comment pouvait-on être assez égoiste pour priver toute une génération du bonheur dont ils avaient le droit pour satisfaire des envies de rebellions d'adolescent borné ? Mais Cad ne pouvait pas être honnête. Ce genre de réponse n'aurait rien donné de bon de toute façon.

Il lui rendit son regard. Sévère, comme il savait l'être parfois. Pas du tout destabilisé par l'expression neutre et froide de son vis à vis. Son pere avait eu des yeux bien pire a son égard et ça n'avait rien changé du tout. Motoki ferait bien d'arrêter tout de suite de jouer cette carte car il n'arriverait ni à le destabiliser, ni a le mettre en colere.

Le pendentif autour du cou du libraire se mit à briller un peu et sa chaleur augmenta assez pour lui causer une reelle douleur. Il porta la main au bijou en un reflexe assez stupide puisqu'il se brula la paume et laissa la colère de son Maitre l'envahir.

*Je ne connaitrais pas la peur* commença à se répéter le librairen reprenant la célèbre Litanie contre la peur qu'il avait apprise dans un livre de science fiction appelé Dune *car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur mon chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.*

La voix sèche du Mage noir interrompit ce rituel insinuant de la froideur là ou Cadfael commençait juste à retrouver du calme.

*Ton attitude ne sera pas suffisante Stark. Il en faut plus, pour lui faire comprendre l'ampleur de la situation.

Je vais envoyer Queudver chercher le corps de Burningham dans la forêt. Il viendra ensuite te l'apporter dans la réserve. Il cognera à la porte deux fois rapidement, puis une fois une ou deux secondes plus tard. En attendant, immobilise-le. *

Un certain nombre d'objections traversèrent aussitôt l'esprit du mangemort. Pour commencer il s'était bien appliqué a faire disparaitre le corps de Burningham en le transformant en bûche pourrissante qu'il avait laissé se décomposer dans la forêt interdite, c'était pas pour qu'on le déterre et qu'on l'expose. Le traitre était mort, il aurait du pouvoir reposer en paix. Ensuite Quedever était sensé être mort, ce n'était donc pas une bonne idée de le faire venir jusque chez lui. On pourrait griller sa couverture. Et enfin attaquer le gamin serait renoncer à toute entente future possible. Cadfael ne croyait pas à la peur comme moyen de pression. Mais en vain, le Lord ne répondit pas et l'écossais ne pu qu'accepter sa décision.

D'un mouvement de baguette rapide et souple, il lanca un expelliarmus informulé, suivit d'un sort visant à transformer le garcon en statue de platre, ne lui laissant que l'usage de ses yeux et de sa bouche. Il pourrait voir, parler et respirer. C'était ce que voulait le maître non ?

"Tu n'es pas libre. Tu ne l'as jamais été. La seule chose que tu es libre de faire c'est de choisir si tu veux vivre encore ou mourir tout de suite. J'ai entendu dire que tes parents s'étaient sacrifiés pour toi. Ce serait vraiment idiot de gâcher un tel présent simplement parce que tu es en froid avec le reste de ta famille non ?"

Sa voix était douce mais pas menaçante. La situation l'était déjà bien assez. Merlin, ce qu'il detestait ça ! On arrivait a rien avec de telles méthodes !
Deux coups rapides puis un plus éloignés se firent entendre par la porte de derriere.

"N'entre pas, pose la devant la porte, l'elfe ira la chercher."

Ledit elfe arriva rapidement avec le morceau de bois et disparu on ne savait ou.

*Je te laisse expliquer la disparition du sale Gryffondor, et faire l'analogie avec sa situation.*

"Il y a une rumeur disant que le Lord ne toucherait jamais à un sorcier de sang pur de peur de gaspiller ces lignées. C'est vrai que vous avez un devoir envers votre nation. Mais plus le rang est élevé, plus les punitions sont car les trahisons n'en ont que plus d'éclat."

Un coup de baguette et le corps de Davis, encore reconnaissable apparu entre la statue et le libraire.

"Il avait cru pouvoir revenir sur sa parole, trahir le Lord comme il le faisait avec ses petites amies a répétition. Il a taché de boue toute une famille, toute une nation, toute une maison ainsi que tous les sorciers doués de fourchelang. La punition pour ce crime fut la torture et la mort . Quand à ce qui est arrivé à sa famille, je n'en sais rien."

Le calme avant la tempête, Motoki ne s’était pas rendu vraiment compte de qui se trouver devant lui et surtout pourquoi. C’était un mangemort, un être sans aucune pitié qui obéit aux ordres du mage noir. C’était la naïveté du jeune serpentard qui le perdra.

Motoki semblait calme et neutre, près a résisté à l’homme déchu mais à l’intérieur de lui, corps tremblait, son âme voulait partir … Il avait peur, peur de mourir ici et maintenant sans que personne sachent pourquoi ou comment sa mort. Ce que redoutait le plus Motoki s’était d’avoir le même sort que ses parents pour s’être opposé à la volonté du mage noir.
Au plus profond de lui-même il se disait de se taire et de partir mais son orgueil et sa fierté de montrer qu’il n’était pas d’accord avec les faits du seigneur de Ténèbres.

Le jeune homme voulait se montrer courageux, certes cette attitude l’honoré mais dans une situation pareille c’était à la limite du suicide devant un adulte près à tout pour finir sa mission, car Motoki se disait bien que ce n’est sûrement pas cet homme qui avait prit l’initiative de le faire venir pour cette petite discussion. Le jeune homme avait passé aussitôt au mage noir mais dès que cette pensée lui était venue, son cœur s’était serré sur lui-même et son âme tremblait de plus belle. Rien que le fait d’avoir un pincette de pensée pour le sorcier plus crin en ce monde mettait Motoki dans une bulle de peur et de terreur sans précédent.

« Tu n'es pas libre. Tu ne l'as jamais été. La seule chose que tu es libre de faire c'est de choisir si tu veux vivre encore ou mourir tout de suite. J'ai entendu dire que tes parents s'étaient sacrifiés pour toi. Ce serait vraiment idiot de gâcher un tel présent simplement parce que tu es en froid avec le reste de ta famille non ? »

Ceci n’était pas pour rassuré le pauvre jeune homme de dix-sept ans qui était déjà horrifié. C’était sur ces simples paroles que le dénommé Cadfael avait fait apparaître enfin la terreur qui habitait Motoki à l’extérieur, le visage pale, les yeux vides et grand ouvert, les visions de ses parents entrain d’être torturé. Malgré ses ressources et sa volonté de lutter contre la peur, le serpentard avait craqué tout simplement sous les arguments avancés du mangemort.

Il voulait crier, partir d’ici, pourquoi lui voulait-il autant de mal ? Déjà les injures à son égard de certains de sa maison l’avait profondément blesser mais là c’était le coups grâce pour lui, il se rendait enfin compte de ce qui impliqué son choix ! Enfin peut-être pas tout a fait.
C’était sûrement ça que pensé le mangemort qui sans laisser réagir le jeune homme, il l’avait transformé en une statue d’agile ne lui laissant que ses yeux et sa bouche libre.

Tout c’était passé tellement vite que Motoki n’avait pas eu le temps de faire quoi que ce soit, il fût donc envahi par la peur, se disant que cette fois-ci il était mort.
Quand toute sa vie se défila devant ses yeux, il entendit soudainement un bruit, c’était quelqu’un qui avait tapé à la porte. Le mangemort avait dit quelque chose que Motoki n’avait pas pu bien entendre, ensuite il vit un elfe entrer dans la pièce sombre avec une souche dans les bras, la déposa puis disparut aussitôt, c’était à ce moment là que le libraire commença son « récit » :

« Il y a une rumeur disant que le Lord ne toucherait jamais à un sorcier de sang pur de peur de gaspiller ces lignées. C'est vrai que vous avez un devoir envers votre nation. Mais plus le rang est élevé, plus les punitions sont car les trahisons n'en ont que plus d'éclat. »

Le jeune homme mi-argile ne émit aucun commentaire sachant que si il parlait, c’était la fin pour lui. Mais ce n’était pas ce que voulait le mangemort. D’un coup de baguette rapide fit disparaître la souche pourrissante à un corps, sous les yeux horrifié de Motoki qui avait reconnu Davis.

« Il avait cru pouvoir revenir sur sa parole, trahir le Lord comme il le faisait avec ses petites amies a répétition. Il a taché de boue toute une famille, toute une nation, toute une maison ainsi que tous les sorciers doués de fourchelang. La punition pour ce crime fut la torture et la mort. Quand à ce qui est arrivé à sa famille, je n'en sais rien. »

On n’avait pas besoin de voir que le jeune homme prisonnier de l’agile qui tremblé des tout son corps, ses yeux suffisaient pour cela.
Les larmes coulèrent sur la pierre où est emprisonné Motoki, non ce n’était pas pour Davis ses larmes, c’était des larmes de peur d’un enfant qui ne voulait pas mourir ainsi. Tout ce qu’il croyait avant, toute ses pensées qu’il ne craquera jamais face à la torture moral d’un mangemort venait de s’évanouir, Motoki n’était qu’un enfant et n’avait pas prit encore réellement conscience de ces actes envers sa famille et de son sang. Maintenant ce n’était plus une question de croire qui ou de suivre un chemin mais de survivre. Il ne voulait pas mourir même si c’était lâche de sa part, il ne voulait pas.
Les yeux humides de larmes et terrorisés de peur, il mit a ouvrit la bouche et d’une voix tremblante il dit :

« Qu’a… Qu’attendez-vous ...de ... de ... de moi ? »

La vie en s'alliant au mal absolu ou une mort certaine, il devait choisir entre ses deux choses, que doit-il faire. Il avait perdu son sens de l'orientation la peur qui l'avait pris dans tout son corps telle qui n'arrivait plus à la faire partir. Il aurait préféré ne jamais exister pour ne jamais faire un tel choix.

Qu'on le voulait ou non, le monde des sorciers allaient rentrer dans une guerre entre le bien et le mal, Motoki doit faire un choix entre les deux camps entre ses propres convictions et sa peur ...

Heureusement pour lui, il ne lui demandait pas de faire un choix tout suite, tout ce qu'il voulait c'était qu'il doit réfléchir, mais avant cela, il fallait que Motoki arrive à se calmer. Il avait lancé un regard brillant sur le Mangemort puis l'avait posé aussitôt sur la chose qui se trouvait sous son haut. Il avait compris, ce n'était pas le libraire, mais quelqu'un d'autre qui lui dictait ce qu'il devait lui dire. Il sentit aussitôt une force maléfique le traversait, il était à deux doigts de s'évanouir.

« Il est ici ... Je ... vous avez raison, il ne faut pas que je fasse n'importe quoi ... Je vais me remettre en question »

L'anglo-japonais se sentait vraiment mal, ses yeux étaient à mi-clos, il commençait à ne plus sentir ses bras et ses jambes tenues par le sort du Mangemort. Maintenant qu'il leur avait répondu il pourrait au moins le défaire de sa prison de pierre.

Au moment où il allait lui demander, celui-ci déclara que les Serpentard sont normalement plus intelligents que les Gryffondor. C'était vrai ça, Motoki avait oublié ses origines, c'était un Serpentard, se n'était pas pour rien qu'il avait été envoyé là- bas, il aura beau lutter contre le destin, il restera toujours le même, du sang pur coulait dans ses veines et il coulera toujours dans les années avenir, il doit suivre la route que ses ancêtres.

Ses parents étaient morts pour défendre une cause perdue, mais il avait du courage ... Motoki quant à lui, il n'a pas les épaules assez dures pour porter ce fardeau, il est lâche, mais ce sentiment fait partie de lui depuis toujours, ses parents savaient qu'il ne pourrait pas surmonter tout seul.

Même s'il avait dit qu'il allait réfléchir cela ne servira pas à pas grand-chose, il savait déjà ce qu'il allait faire, mais autant profiter de ce temps pour exploiter toutes les possibilités même si c'était perdu d'avance. Il reposa son regard mi-clos sur l'homme et un sourire amusé se dessina sur ses lèvres.

« Voyons monsieur, tout le monde le sait cela. Heureusement que les Verts sont plus intelligents que les Rouges ou sinon où ira le monde ... »

Il commençait à voir trouble, il se sentait de plus en plus mal, il se sentait si pitoyable qu'est ce qu'aurait dit ses propres parents en le voyant ainsi ? Il ne préférait pas imaginer.

Les minutes avaient défilé, lentement très lentement pour le jeune homme qui était prisonnier de la pierre. Cette attente lui semblait interminable.

Son regard était posé sur le mangemort qui était lui en pleine réunion avec lui-même, dû moins c'était ce que pensait Motoki en le regardant.

L'attente du jeune serpentard avait été récompensé, l'homme avait abaissé sa baguette laissant tomber l'argile devenue pierre et libérant le vert et argent. Celui s'était écroulé sur les fesses au moment où il n'était plus une statue, ses membres étaient un peu engourdis.

Le libraire lui avait ensuite tendu en livre en lui donnant des instructions. Motoki l'écouta attentivement et hocha la tête positivement quand l'homme avait terminé.

Le jeune homme se leva, tapota sa veste pour enlever l'agile séché, puis regarda plus attentivement le livre : (Comment ensorceler sa guitare en 20 leçons par les plus grands sorciers musiciens des 20 dernières années). Il leva le regard subitement sur le libraire. Il le connaissait aussi bien que cela, c'était terrifiant de savoir que quelqu'un vous connaît par coeur alors que c'était la première fois que vous le voyez lui, il était donc surveillé.

Il reposa son regard sur le livre et commença à tourner les pages assez rapidement.

« Merci, j'en prendrai grand soin. Puis-je me retirer ? Déclara-t-il de sa voix normale, finalement cet homme n'avait rien de si effrayant, mais ce n'était pas pour ça qu'il ne méritait pas le respect du jeune élève. »

Tout était encore confus dans la tête de Motoki, c'était normal aussi. Cet entretien lui avait permis de constater qu'il n'était pas libre et ce que cela impliquer d'être un sang pur.

Le jeune homme avait fait une promesse à lui-même quand ses parents étaient morts, il ne devait pas mourir tout de suite, il doit protéger ses soeurs et ceci par n'importe quel moyen. Il savait très bien que dans aucun des deux camps, il devait aller dans celui auquel il était destiné. Il n'avait pas le choix, on ne pouvait jouer avec le destin.

Il se plaça devant la porte, puis il sortit sa baguette et lança un sort d'eau dans un seau qui traînait dans la remise. Il s'approcha du seau, prend de l'eau et se nettoie rapidement le visage. Il se redressa et se remit vers la porte en lisant le livre, attendant que l'homme lève le sort.