[Dec] Un soir magique

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~~Topic Privé ! Mais vous pouvez lire bien sur !!~~

Huit heures du soir. Chandris Aquabel traînait dans le parc vers un but incertain…elle s’ennuyait. La température semblait se dégrader au fur et à mesure que le temps s’écoulait…pourquoi ? Elle-même ne le savait pas et ne cherchait pas à comprendre. Remarquant un banc à quelques mètres d’elle, la jeune Serdaigle partit s’y asseoir, de là, elle observa les myriades de petites étoiles qui parsemaient le ciel ombrageux. Une demi heures s’écoula, toujours sans rien faire. Chandris attrapa un peu de neige qui tapissait le sol et releva sa poignée au dessus de ses genoux pour mieux l’observer, elle ne remarqua pas qu’en ramassant la neige, elle avait réussi à faire sortir une petite fleur rouge. Cette dernière se releva et ces pétales s’ouvrirent. Après avoir regarder la neige qu’il y avait dans ses doigt, elle la redéposa sur le sol avec une grande précaution.
Neuf heures du soir, toujours rien à faire, mais Chandris ne s’ennuyait finalement pas. Elle regardait les arbres se tordre de douleur sous le vent qui commençait à se lever et les oiseaux frémir et se blottir contre eux. Elle fouilla son sac en bandoulière et en sortit son livre d’Astronomie. Elle venait tout juste de s’inscrire au cours de Madame Beckett et avait commandez le livre quelque jours après. Elle l’ouvrit à la page qui représentait un schéma de la Grande Ourse et essaya de la trouver dans le ciel…impossible, il y avait tant de nuage ! Déçue mais confiante de ses connaissance, elle rangea le livre, réviser, elle avait tout le temps de le faire pendant ses mauvaises nuits ou elle devait rester éveillée si elle ne voulait faire peur aux élèves du château avec ces hurlements de terreur. Sur le sol à côté d’un arbre, un petit écureuil tremblait. Chandris s’approcha de l’animal. Il semblait souffrir et relevait un de ses pattes antérieures comme pour éviter qu’un autre objet le touche. Il poussait des petits cris plaintifs vers le haut de l’arbre comme pour appeler ses congénères…personne ne lui répondit. Soudain, le petit rongeur s’affala sur le côté et ne bougea plus. Chandris fut apeurée et attrapa le petit animal avant qu’il ne touche le sol. Elle le mit dans le creux de ses mains jointes et le serra contre elle, comme pour lui donner chaud. L’écureuil sentit le contact avec l’écharpe de la jeune fille et s’y accrocha de tout ses petites forces, puis, il tourna légèrement sur lui même et se retrouva enroulé lui aussi dans le vêtement. Elle sortit un petit sourire tendre et enleva son écharpe. Le vent s’engouffra dans son cou mais elle ne le ressentit pas. Elle enveloppa totalement le petit écureuil et le déposa doucement dans la poche intérieure de sa cape. Elle s’apprêtait à partir en courant vers l’infirmerie lorsqu’une étoile filante découpa le ciel. Elle s’arrêta pour l’observer. Elle n’osait plus faire un geste, tant elle était émerveillée. Soudain, sur sa main qui tenait toujours l’écureuil dans sa poche, elle sentit un petit mordillement, elle regarda et vis que l’animal lui donnait des petits coup de langue affectueux sur le bout de ses doigts, comme pour la remercier. Chandris Aquabel était au comble de sa joie….elle avait trouvé un ami !

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Isaak qui aimait tant la neige et tout ce qui s'en suivait avait décidé d'aller se promener dehors. Ainsi, il pourrait aussi admirer la nature qui bien que naturellement très belle l'était encore plus lorsqu'elle était enneigée. Il marcha alors de longues minutes, son cou bien enfoui dans son écherpe rouge de sorte à ne pas avoir froid. Sur son chemin, il rencontra plusieurs personnes qui se lançaient des boules de neiges ou couraient simplement et joyeusement dans la neige bien qu'ils avait un peu de mal.
Le jeune homme admirait les étoiles et s'arrêta un instant car il venait de voir une superbe étoile filante traverser le ciel. Reprenant, peu après sa promenade solitaire, il aperçu Chandris Aquabel, qui regardait le ciel tout en caressant quelque chose dans sa main. Le jeune garçon l'avait rencontré il y a assez longtemps et bien que qu'Isaak avait des sentiments pour celle-ci il n'était que des amis.Il pris la décision de la rejoindre, et il pourrait ainsi lui poser la question fatidique.
Une fois à ses côtés, Isaak baisa la main de Chandris comme à son habitude. Par ailleurs, il ne faisait cela qu'avec la jeune serdaigle.

-Bonjour Chandris! :slttoi: Cela me fait plasir de te voir! Quelle belle nuit n'est-ce pas, malgré les nuages!

Voyant alors l'écureuil confortablement installé dans la main gauche de la fille, et dorloter par celle-ci, Isaak s'exclama tout en caressant l'animal:

-Quel joli écureuil que tu as là.Presque aussi joli que toi!

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L’étoile filante qui avait fendu le ciel avait ouvert le cœur de la jeune fille, de même pour son esprit. Jamais elle ne s’était sentie aussi bien. Le petit écureuil, blotti au fond de sa poche, s’était endormi à en juger par le doux ronflement et le tranquille mouvement que sa poitrine faisait grâce à la respiration. Elle n’avait pas vu le jeune qui s’approchait d’elle. Quand il lui adressa la parole, elle sursauta et baissa ses yeux d’un noirs de jais vers le nouveau venu. Elle le reconnut aussitôt ; il s’agissait du garçon appartenant à la maison Gryffondor. Il était même en 5ème année. Chandris l’avait plusieurs fois déjà rencontrés dans les couloirs du château et au parc mais jamais ils ne s’étaient adressés la parole. Pourtant, ce garçon s’intéressait à elle. Mais jamais le jeune Serdaigle ne s’était approchée de quelqu’un.
La voix du jeune homme était profonde et fraîche ? Chandris prêta aussitôt attention. Depuis le décès de son père, elle s’était toujours méfiée des hommes. Pourtant chez son interlocuteur qui s tenait devant elle, il n’u avait aucun aura de méchanceté. Juste de l’amitié....peut être même plus... !
«Quel joli écureuil que tu as là.Presque aussi joli que toi!»
Cette phrase lui renversa le cœur. Personne ne lui avait dit une chose aussi pur et simple. Personne. Elle observa le Gryffondor en face d’elle. Il l’a regardait aussi. Leurs regards se croisèrent. Le noir de ses yeux se perdirent dans ceux du jeune homme : elle y devina un secret qu’il avait gardé sur lui depuis longtemps, mais, impossible d’en savoir plus. Elle esquissa un léger sourire. Chandris ne savait pas trop quoi dire. Ses lèvres tremblèrent et elle regarda le garçon. Pourquoi quelqu’un d’aussi parfait que lui, pouvait s’intéresser à elle, jeune fille seul au milieu des ténèbres, désespérée, désemparée. Elle se détourna. Elle sentait qu’elle rougissait...mais à quoi bon ?
« Je pense que tu t’es trompé de personne pour ce compliment que tu vient de me faire. Moi, je ne suis rien....rien. Tu ferais mieux de m’oublier et d’essayer avec quelqu’un d’autre. »
Chandris laissa ses mots couler . Ce garçon était vraiment attirant. Mais elle sentait qu’elle n’était rien à ses côtés. Elle partit dans la direction opposé du jeune homme. Puis, s’aasit à un banc. Non loin du Gryffondor

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Devant la réponse de la jeune serdaigle, Isaak resta estomaqué. Comment une si jolie fille (surtout à ses yeux) pouvait dire de telles choses. La jeune fille s'éloigna de lui pour aller s'asseoir sur un banc.Isaak resta de longue secondes immobile mais ne perdant pas espoir, il alla s'asseoir auprès d'elle. Troublant alors le silence qui régnait depuis peu de temps, il s'exclama:

-Un, Je pense toujours ce que je dis, deux, nous sommes les seuls ici, et trois je ne pense pas m'être ce compliment. Donc appriori, ce compliment t'était destiné.

Regardant les étoiles qui resplendissaient dans le ciel qui était maintenant complètement dégagé, le jaune et or dit:

-Ton coeur est pur, ta beauté est absolu, ta gentillesse n'a pas de fin, tu reflètes une incroyable douceur. Alors avec toutes ses qualités, je ne pense pas que j'essaierai avec quelqu'un d'autre.Et puis... A mes yeux, tu es bien plus que tu ne l'imagines.

Le jeune homme caressa l'écureuil et effleura par la même occasion la main de Chandris.Lui souriant, il put remarquer qu'elle rougissait légèrement. Tournant délicatement la tête de la jeune fille et plongeant son regard dans celui de la serdaigle, Isaak dit:

-A moins que cela ne te déranges,ou à moins que tu ne sois déjà prise, Chandris Aquabel accepterais-tu de m'accompagner au bal?

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Lorsque le garçon s'assit à ses côtés, Chandris ressentit un sentiment étrange, comme si un grand bonheur allait bouleverser sa vie, pour la première fois depuis...si...si longtemps ! Le jeune Gryffondor se mit à parler en énumérant des compliment si doux...elle les écouta avec une attention qu'elle n'avait jamais utiliser. Chandris se perdit dans ses pensées : Peut être s'était-elle trompée, peut être qu'il existait en effet des garçons aussi gentil que simple, aussi calme que doux, aussi pur que beau ! Lorsqu'elle reprit ses esprits, Isaak finissait de parler. Elle se tourna doucement vers lui, il regardait les étoiles, une nouvelle fois, elle croisa son regard de satin. Puis, elle leva les yeux vers le ciel. La Grande Ours était enfin voyante, plus brillante et immense que jamais. Perçant le silence lourd qui s’était soudain installé, la voix douce de Isaak glissa une phrase d’un ton impossible à décrire. Le bal. Chandris l’avait complètement oublié. Isaak la demandait comme cavalière. Des questions se bousculaient dans sa tête. Comme pour la calmer et l’encourager, le petit écureuil, toujours blotti dans le creux de sa poche émit un petit cri. Elle le sortit de sa poche. L’animal semblait avoir repris le poil de la bête. Ce dernier regarda vers le ruisseau gelé. En suivant son regard, Chandris remarqua trois autre écureuils qui l’observaient avec attention. Elle s’approcha et s’accroupi. Elle déposa son petit protégé sur la neige et le poussa légèrement. Le petit animal, boitillant un peu, s’avança vers ses frères. Deux de ses congénères l’attrapa et l’aida à marcher. Arrivés devant un grand chêne dénudé de ses feuilles, l’écureuil blessé se retourna et lança un regard de remerciement à Chandris. Puis, les quatre animaux disparurent derrière l’arbre.
Chandris ne savait plus quoi faire. Derrière elle, Isaak la regardait certainement, que devait elle dire, elle ferma les paupières, emplis de honte et de maladresse.

« Isaak, j’accepte...de venir...avec toi...au bal. Je...crois que...que... »

Les mots ne sortirent plus, mais les larmes coulèrent. Etait-ce de l’amour qu’elle ressentait pour lui ? Elle ne savait plus. Elle était là, accroupi, tournant le dos au garçon qui, peut être, lui redonnerait goût à la vie.

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(HJ: Désolé pour cette très courte réponse!)

Isaak qui regardait l'écureuil s'en aller avec ses congénères, espérait que Chandris accepterait de l'accompagner. Le temps n'avais jamais paru aussi long pour Isaak. En effet, plus le temps passait plus il doutait de la réponse de la jeune fille. Le stress ne faisait qu'augmenter au fond d'Isaak et ce n'est que lorsque que la serdaigle bredouilla ses quelques mots: « Isaak, j’accepte...de venir...avec toi...au bal. Je...crois que...que... » qu'Isaak fut rassuré. Effectivement, le jaune et or se sentit envahit d'une sorte de grande satisfaction ou peut-être était-ce une simple joie. Au fond de lui, il avait envie de sauté de joie et de crier: Youhou! Youpi! etc... Mais s'apercevant qu'il y avait un sourire béat sur son visage, il se reprit puis observa que la serdaigle resta là, immobile et acroupie, le dos tourné. Il se décida alors à la rejoindre. S'asseyant en tailleur, en face d'elle, et le sourire au lèvres, il s'exclama:

- Je suis ravi que tu aies accepté ma proposition.

Il remarqua que sa tendre rougissait fortement et pleurait. Essuyant alors ses larmes d'un geste doux, il lui dit sur un ton qui se voulait rassurant:

- J'espère que ce n'est pas moi qui te fait pleuré.

Puis se rapprochant de Chandris et lui relevant le menton délicatement, il lui dit, il me semble que tu n'avais pas finit de parler tout à l'heure.

- Alors? Que crois-tu donc?

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