[Dec 1996/Salle vide] France VS Devil [Libre]

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Tout était silencieux. Pas un souffle d'air. Rien. Puis tout à coup :

« A L'ATTAQUEEEEEEE ! »

Une jeune fille bondit derrière l'un des fauteuils, comme une lionne affamé mais resta perplexe en ne voyant rien ni personne derrière sa cachette. Elle était pourtant sur qu'il se trouvait là. Du moins il y était, il y deux minutes, c'était obligé, elle avait vu un bout de sa queue... (Hum hum... no coment) Un petit bruit retentit dans la pièce. Quelqu'un venait de rechargé une arme ! France se retourna tout doucement et baissa les yeux vers le plancher. Il était là avec son lance roquette sur l'épaule. France crut apercevoir un sourire avant que de la peinture blanche lui éclabousse la vue. Il l'avait bien eut, elle le savait, mais ne le lui dirait en aucun cas ! Lorsqu'elle réussit à s'éclaircir la vue, il avait filé en douce comme pour dire : Un point de plus pour moi ! On continue ?
La jeune anglaise sourit à elle même puis se mit en position : Derrière un bureau. Cela faisait une demi heure qu'elle jouait avec Devil, son rat, à commando. Un jeu qui consistait à se tirer dessus où dans les pistolets se trouvaient de la peinture blanche. Normalement, il porte le nom paint ball, mais France avait préféré de changer de nom. Commando faisait plus guerre. Avant d'arriver à Poudlard, Devil n'avait pas son mini lace roquette fait exprès pour lui, pour la simple et bonne raison que France ne pratiquait pas encore la magie. En arrivant ici, elle avait pu réduire tout les objets qu'elle voulait ainsi que ''les armes'' que Devil utilisait à présent avec joie. Avant France gagnait tout le temps, mais a présent que son rat était équipé, les rôles étaient inversés et le jeu devenait plus existant. Avant chaque nouvelle partie, France se traçait des traits verts sur les joues (deux points verts pour Devil) et s’attachait les cheveux en un chignon. Elle portait toujours la même veste kaki et le même pantalon noire. Un accoutrement pas du tout chic, mais tout à fait discret derrière les bureaux, les tables, les chaises et les armoires encastré les uns sur les autres pour formé un labyrinthe géant dans une petite salle inutilisé. A chaque fois la pièce avait une allure différente. Parfois, France s’arrangeait pour qu’elle soit sombre comme les forêts profondes avec de petits espaces pour avoir juste la place de se cacher. Ou parfois, elle créait des labyrinthes, menant à des culs de sacs où il était difficile de ne pas se faire repéré. Devil lui, trichait. Grace à sa petite taille il pouvait escalader les armoires, se cacher sous les fauteuils bas, tout cela en faisant des bruits discrets. Les pieds de France créait beaucoup plus de bruit. La jeune fille cependant était habille et créait à chaque partie de nouvelle tactique, alors que Devil prenait souvent les mêmes. France disait qu’il avait un trop petit cerveau pour en y caser d’autres. Les chances de gagner était donc bien répartit entre l’humain et l’animal, ayant chacun sons point fort comme son point faible.
Ce fut donc avec une nouvelle manière de coincé son « ennemi » que France compta, un deux trois, dans sa tête avant de ramper le plus silencieusement possible jusqu’à la table renversé pour créer un rempart. C’était risqué, très risqué, mais il fallait tenté le risque. Sinon elle perdrait la bataille... mais pas la guerre. Elle était à mi-chemin de son parcours qu’elle entendit des petits bruits de pas. Pas des pas d’hommes, mais de rats ! France eut juste le temps de bondir derrière la table évitant au passage un jet de peinture blanche ! L’animal avait déclenché le duel ! Avec une habilité qui lui était connue, elle fit une roulade sur le côté, mit un genou à terre et visa le rongeur derrière l’armoire à glace. Difficile à avoir à cause de sa petite taille, la peinture beige de France s’écrasa contre la vitre. Devil en profita pour tirer avec son mini pistolet. Heureusement, la jeune Poufsouffle l’évita en se repositionnant derrière la table taché de peinture à présent. L’animal arrêta de tirer mais France n’osa pas sortir de sa cachette. Il l’attendait surement. Que faire ? Faire une nouvelle roulade à droite ? Jeter un coup d’œil à gauche ? La jeune fille rechargea sa mitraillette et ses deux pistolets qu’elle surnommait « les pistolets de Tom Raider ». Une jeune héroïne d’un jeux moldu. Ils étaient très pratique mais pour faire des rafales, France préférait utiliser sa mitraillette. France compta ses munition à sa ceinture. Il lui restait une demi gourde d’eau, six chargeurs de peintures beiges, la place vide de ses deux pistolets, sa mitraillette et son fusil à pompe, qu’elle utilisait lorsqu’elle était en attaque. Derrière l’armoire, Devil jette de petit coup d’oeil. Il est très intelligent pour un animal. Il comprenait les règles du jeux et avait l’habitude de se servir de ses quatre recharges qu’il lui restait caché derrière sa « planque » et son lance roquette. Parfois il utilisait son pistolet pour la précision, mais il jetait beaucoup moins de peinture que son lance roquette. L’animal jeta un nouveau petit coup d’œil à la table renversé. L’ennemi nommé « France « n’a pas bougé d’une moustache. Devil s’attend à ce qu’elle attende qu’il vienne à elle. Il décide une de ses technique. Cerné l’ennemi. Mais Devil, se trompe, au moment où il sort de sa cachette, France se relève et l’inonde de peinture beige avec sa fidèle mitraillette que Devil redoute. France eut un sourire satisfait lorsqu’elle aida son ami à se nettoyer. Elle lui vida sa gourde sur la tête puis se tourna pour aller se planquer. Une nouvelle partie allait débuté. Et grace à ce coup mémorable qu’elle venait de faire à son animal de compagnie, elle était ex aequo avec lui. A nouveau, elle compta jusqu’à trois dans sa tête puis se déplaça derrière plusieurs chaises où elle pouvait apercevoir le terrain qu’elle avait créé une demi heure plus tôt. Il ressemblait plutôt à une ville détruite, où de moins, c’était ce que voulait faire ressembler cette salle de classe inutilisé. Car oui, au mois de décembre c’est les vacances. Des vacances que France passait pour la première fois à Poudlard. Mais elle n’allait pas fêter seulement Noël et le Nouvel An, mais son anniversaire. Son seizième anniversaire qui était le 24 décembre. Oui, la poisse ! Mais elle préférait être née le 24 décembre que le 29 février. Quoi que... C’est à ce moment là, alors qu’elle réfléchissait à la diversion qu’elle pourrait faire pour tromper l’animal, qu’elle entendit la porte de la salle s’ouvrir. Toujours à fond dans le jeux, France attendit le nouvel ennemi pour le mitraillé avec son arme infaillible. Il approchait. Il regarda autour de lui et tourna le dos à France. Il ne pouvait pas la voir qui était bien planqué. Il avait une robe noire, comme tous les élèves à Poudlard mais qui est-ce ? Elle n’en avait aucune idée. Fille ou garçon, professeur ou directeur, c’était un ennemi et il goûterait sa peinture beige !

Invité

Une jeune fille était dans un couloir, celui qui menait à la Salle Commune des Poufsouffles. Elle était seule, il n' y avait aucun bruit, on pouvait entendre une mouche voler, mais comme il n' y avait pas de mouche, il y avait aucun bruit. Cette jeune fille était à Poufsouffle car le blason qu' elle porte sur sa robe est jaune et noir. Cette demoiselle, c'est Prune, elle est en quatrième année à Poudlard, ne connaît pas beaucoup de monde et cela ne la dérange pas le moins du monde ! Prune était en train de marcher d' un pas lent, la tête baissée, les mains dans les poches. Elle soupira, comme si quelque chose la dérangeait et ce quelque chose, c'est l' ennui. Elle n' avait rien n' à faire, personne n' était là pour s' amuser avec elle, tous en pleins travail ! Ils ne pensent qu' à travailler, pourtant dans la vie, il faut aussi s' amuser, c' est ce que disait la mère de Prune. La mère de la quatrième année est quelqu' un de très compréhensif, elle est toujours à l' écoute, enfin toujours à l' écoute de sa fille, mais il fallait aussi que Prune l' écoute quand elle voulait dire quelque chose, mais Prune ne l' écoutait jamais, elle ne pensait qu' à elle à cette époque. Il faut dire que sa mère lui racontait toujours des choses moches et tristes et dans ces moments, vaut mieux être sourd que d' entendre ça. Enfin bref, Prune continuait d' avancer en fredonnant une petite mélodie qu' elle venait d' inventer. Dans les couloirs, elle croisa quelques connaissances, elle leur adressa juste un petit sourire du coin des lèvres. Continuant d' avancer, Prune aperçut sa chatte, mais que faisait elle seule, dans les couloirs ? La jeune fille se dirigea vers son animal de compagnie, mais celui ci se met à dévaler comme un lapin ! Ne comprenant pas la réaction de ce dernier, Prune se mit aussi à courir, mais après sa chatte. Prune courut tout droit, puis tourna à gauche et à droite, puis encore à droite et à gauche puis tout droit puis un escalier en colimaçon puis à gauche, tout droit à droite et enfin à gauche, vous avez suivit j' espère ? Vous êtes toujours là ? Vous savez où Prune elle est ? Elle se trouve devant une porte fermée. Où est passé Nini ? Volatilisée. Peut être était elle entrée dans cette pièce fermée... Mais si elle est fermée, comment aurait elle put entrer, un chat n' a pas de mains, donc ça ne peut pas être ça. Mais peut être que quelqu' un a refermé la porte juste après. Ouais ça doit être ça, alors autant l' ouvrir ! Prune mit sa main sur la pognée glacée et ouvrit la porte. Il n' y avait aucun chat à l' horizon, juste des meubles, des chaises, des bureaux et tout et tout... Mais Prune préféra vérifier que Nini ne soit pas là, car imaginez elle referma le porte, l' animal va mourir de faim, c'est horrible, surtout pour Nini ! La quatrième année avança dans la salle, c' est alors, qu' elle entendit un miaulement et vit son animal courir après une souris.

« Nini ! Arrêtes tout de suite ! Les souris, ce n' est pas de la bonne nourriture, je vais te donner des croquettes ! »

Prune se mit encore à courir après sa boule de poil. Nini courrait très vite malgré ses rondeurs assez voyantes ! La souris n' avait pas l' air sauvage, elle semblait appartenir à quelqu' un. Coutinuant de courir, Prune se prit les pieds dans des chaises et tomba sur quelque chose de mou. Quelque chose ? Plutôt quelqu' un je dirai. Effectivement, c' était une jeune fille à la chevelure foncée, de grands yeux gris bleus et un teint assez clair. Prune n' allait pas s' atarder sur la demoiselle, alors elle se leva pour s' excuser.

« Je suis désolée, je n' ai pas fais attention où je mettais les pieds. Encore pardon. »

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[Oulàlàhh, désolée je n'avais pas vu ta réponse ! Je suis une autruche australienne, excuse-moi. ]

France plissa les yeux. France observa avec attention. France analysait la situation. Elle essaya tout d'abord d'identifier le nouvel individu. Cheveux long, noirs, des yeux clairs, elle était trop loin pour connaître la couleur exacte. L'ennemi était de taille moyenne, France pensa qu'elle devait être en troisième ou quatrième année, voir cinauième peut-être. Rapidement France en déduit que l'individu était du sexe féminin. Mais ce n'était pas le physique ni son âge qui gênait, mademoiselle France Kearny mais son comportement. En guerre, un soldat ne va jamais en plein milieu des affrontements, à découvert, sans camouflage, ni d'arme, bref rien d'un soldat fessant la guerre ! France baissa son arme, complètement sidérée. Elle avait presque pitié de ce soldat. * Il veut se SUICIDER ! * Les larmes lui en vient presque aux yeux. Jamais elle avait vu encore dans sa carrière un ennemi, ou un coéquipier refuser le combat en préférant mourir de cette manière. Mais France avait aussi un devoir. En tant que bon soldat, elle devait éliminer cet individu. Tirailler entre deux sentiments, France ne fit rien pendant plusieurs secondes, plonger dans son esprit et n'écoutant pas Prune Green appelait son chat. Finalement, France leva les yeux vers l'ennemi quand soudain elle vit un éclair jaune. Surprise, puis ravie, puis émue, puis ronger par la culbaliter, elle comprit que la personne devant elle était une Poufsouffle ! Elle faisait partie de la même maison ! Ce n'était pas entièrement des ennemis donc ! Hallelujah mes frères !
France voulut se redresser et sauter dans les bras de sa compatriote, mais celle-ci, fonça droit sur elle, défonça les chaises tel un char de tank et s'étala sur France ! La Poufsouffle crut qu'elle allait l'étrangler, qu'elle s'était faite berner, mais non, l'autre Poufsouflle se releva et s'excusa apparemment un peu confuse. France sourit et se remit debout. Il aurait voulu faire une pirouette comme au karaté ou judo, peut importe, dans ses eaux là. Bref, des sports moldus quoi. France se contenta donc de se redresser rapidement. Elle tendit sa main vers Prune et sera la sienne. Comme au garde à vous, France lui dit :

« Soldat Kearny France, et Commandant du groupe d'intervention numéro 1. Je vous présente mon coéquipier, Monsieur Devil ! »

France tendit son bras et sa main vers le sol à sa droite. Puis n'entendant aucune réaction, comme si cela était inhabituel, baissa la tête vers le point qu'elle montrait. Devil, n'était pas là ! Très bizarre. France se retourna, les sourcils froncés et aperçut son rat sur une armoire, qui sautait de tables, en chaises, en bureau, suivit de près par un énorme chat. Ecarquillant les yeux de stupeur, France se retourna vers Prune.

« Nouvelle mission soldat ! Parfait pour votre formation et votre -peut-être- recrutement dans le groupe d'intervention numéro 1. Ou GIN1. C'est comme vous voulez. Pour l'instant votre but, et d'empecher la chose de manger notre camarade ! Compris ? France n'attendit même pas la réponse. Moi je m'occupe du rat. Alors go ! »

France bondit et courut après les animaux. Elle sauta au-dessus d'un burau, contourna une chaise, glissa sous une table, évita des feuilles que Devil et Nini faisaient voler sous leurs pattes. France évalua la trajectoire de son animal et tira à gauche pour prendre un raccourci et le rattraper. Mais l'animal tourna pas à gauche mais s'engouffra sous une armoire. Le chat de Prune dut le contourner et la poursuite était de nouveau repartit, et de plus belle !

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