[Totalement Libre limité à 4joueurs]

Dans les rats de bibliothèque ont peut compter différentes catégories, les incertains, les timides, les acharnés. Manech fait sans aucun doute parti des acharnés, travailler même quand on à réussit pour réussir mieux la fois suivante. Accroître ses connaissances, palier à ses faiblesses afin de les éradiquer. On peut croire que cet acharnement n’est du qu’à l’envie de plaire, d’être une source de fierté et de reconnaissance.
Evidemment ça devient plus compliqué quand personne n’est là pour manifester la moindre fierté à votre égard. Il y avait bien les femmes de l’orphelinat qui l’aimait, mais en ayant toujours eu un peu peur de cet étrange enfant. Depuis que la directrice avait reçut la visite d’un sorcier après de nombreux hiboux Manech était devenu une source de curiosité anxieuse. C’était environ sept ans plus tôt, Février est le moi de sa naissance, sachez le on ne dépose plus les orphelins sur les marche d’un établissement pourvu d’une grande grille. D’abord cette pratique est has been ensuite il est fort probable qu’un chien errant s’approprie le nourrisson et… Non je ne décrirais pas ce qu’il adviendrait de la petite chose. Manech Clyfford, un nom un prénom, une date de naissance et un bracelet en plastique autour du poignet, allongé dans le lit d’un hôpital moldu, mais sérieusement, qui sais ça de lui ? Nobody. Personne. On est bien d’accord.

Février c’était donc le moi de son anniversaire, celui des amoureux, et soyez rassuré il n’est pas de ces orphelins qui ne reçoivent rien. Clyfford est de ceux qui cherchent désespérément l’attention des autres. De ceux qui réussissent. Le 6 Février est donc toujours un jour fructueux pour lui, le mois entier est un moi productif à vrai dire. Parce que avant d’être le mois de son anniversaire le mois des amoureux et parait-il qu’il à un sourire à vous faire tourner la tête.
On se demande alors pourquoi ce collectionneur fait parti des rats de bibliothèque même à l’occasion d’un mois si agréable ? Pour la simple et bonne raison qu’on ne devient pas puissant sans effort. Manech deviendrait puissant, très. Il commençait la réalisation de ce projet par la réussite incontestable de ses études. Et à ses heures perdues il étudiait certaines matières de manière autonome. Il est tellement regrettable qu’on n’enseigne pas la légilimencie en cours de DCFM ! Manech maîtrisait déjà les exercices de base d’un occulmen, fermer son esprit avant de s’endormir et puis le fermer tout le temps. Manech ne maîtrisait que les exercices de base, on ne devient pas occulmen tout seul et s’il avait un légilimen sous la main tout deviendrait franchement plus facile. Le bleu et bronze cherchait donc la moindre information qu’il pouvait glaner sur le sujet. Toujours le plaisir avant le devoir, enfin les devoirs. Devoirs qui seraient rapidement bouclés, il aurait tout aussi bien put laisser ses affaires dans son dortoir et travailler dans la salle commune au coin du feu, mais s’il était assidu dans son travail c’était aussi parce qu’il savait s’éloigner des tentations… En général. Il repoussa le souvenir du dernier cours de potion en même temps qu’une poussière sur la page qu’il lisait. Devant lui s’étendaient plusieurs parchemins encore vierges et les livres dont il aurait besoin pour venir à bout de ses devoirs. Botanique et Histoire de la magie.

Un regard vers l’Horloge suspendue au dessus de l’entrée de la bibliothèque, il devrait commencer ces fameux devoirs non ? Si. Il referma le livre qui l’intéressait précédemment. Allez Clyfford arrête de déconner, tout le monde sait que tu ne deviendra pas légilimen. De grosses gouttes de pluies s’écrasaient par intermittence sur les vitraux à côté de lui. Agaçant. Comment se concentré sur « Les révoltes Gobelines qui ont marqué l’histoire de 1789 à nos jours » dans ces conditions ? Oui, facilement distrait le Serdaigle. C’est à se demander pourquoi on l’a envoyé dans la maison des érudits. Nan c’est vrai, on le sait, le Choixpeau est franchement vieux et mité.
L’adolescent saisit sa plume et la trempa dans son encrier neuf, encrier acheté avec l’argent de sa bourse scolaire certainement. Ecrivit son nom en haut à gauche, le sujet au milieu de la page et la date en haut droite. Le schéma classique de présentation d’une dissertation. Il posa le parchemin de côté et commença ses recherches, il procédait toujours de la même manière. Comme ci la pluie ne suffisait pas à le déconcentré quelqu’un déposa livre et affaires sur sa table .
Il releva donc les yeux de son devoir, de ses brouillons plutôt. Il se tenait toujours bien droit, la prestance ma chère amie. Son regard était peu aimable, après tout on le dérangeait, mais son sourire rattrapait cette attitude.

« Je peux t’aider ? »

Ou comment tenter d’expédier rapidement le problème. Merlin, mais il y avait d’autre tables vide ici ! Pourquoi s’asseoir à la sienne ? Hein. On pari que c’est quelqu’un qui à juste envie de vider son sac qui va s’asseoir sans rien dire en attendant que Clyfford crève l’abcès ? Ouais, il est aussi possible que ce soit juste quelqu’un qui a besoin d’aide. Le Serdaigle passa une main dans ses cheveux désordonnés, allez réglons ça vite.

Aujourd'hui, c'était LE jour. Et pourtant, ce jour-là, il était ordinaire. Avec la pluie qui s'écrase à grosse goutte, les hiboux qui volent à l'endroit et un Sir grognon qui se planquait sous le lit. Ordinaire, donc. Pourtant, Emily n'avait aucun doute. Ce jour-là, elle l'avait senti au réveil, était celui de la victoire absolue. Aujourd'hui la jeune galloise allait braver le monstre, le Dragon. Elle braverait l'interdit de Mme Pince et pénètrerait le sanctuaire sacré d la bibliothèque Poudlardienne. Après presque cinq ans d'un religieux respect des règles, elle allait montrer à la foule quelle était sa valeur, et prouver qu'elle pouvait s'instruire sans déclencher de catastrophe. Ou au moins entrer dans la bibliothèque sans être mise à la porte illico presto ce qui, à la réflexion, serait déjà bien.

L'adolescente avait donc débuté sa journée comme toutes les autres, sachant pertinemment que les jours ordinaires sont les plus prompts à accueillir les grands évènements. Elle avait donc englouti le petit déj' de trois hommes normalement constitués, était arrivée en retard en cours, était tombée dans les escaliers et s'était avachie un moment dans un des fauteuils de sa salle commune. Le sourire aux lèvres, elle avait capturé le gros chat qui lui servait de compagnon, l'avait emprisonné de ses bras parsemés de griffures, souvenir d'une escalade pas très bien réussie, et lui avait gratté la tête d'une main un peu nerveuse.

- Aujourd'hui chaton, c'est un jour à marquer d'une croix blanche dans la cheminée… un truc comme ça. Telle que tu me vois là…

Elle avait pris une grande inspiration, jeté un coup d'œil méfiant à droite, puis à gauche et s'était penchée pour murmurer à l'oreille d'un matou ronronnant

- Telle que tu me vois là, je m'apprête à faire encore mieux que le premier homme sur la Lune, je vais éviter Mme Pince. Oui, comme d'habitude, mais cette fois, en entrant dans la bibliothèque. Ce sera un petit pas pour le Pays de Galles, et un grand pour Emily.

Elle sourit de ses idioties et haussa les épaules, reprenant un peu plus fort.

- Un grand vol plané aussi si je me fais chopper. Mais bon, on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs, et je vais leur montrer, à ces escots, comment se bat une galloise !

La sixième année se leva et laissa tomber Sir sur le fauteuil, ignorant les griffes qui tentaient vainement de s'accrocher à sa robe, saisit son sac et tourna les talons sans plus de cérémonie, toujours en tête l'idée que le naturel aidait à la discrétion. Un naturel qui disparut bien vite quand la jeune sorcière arriva devant la bibliothèque, surexcitée. Elle allait le faire, vraiment. Ça n'était pas qu'un projet, cette fois. Elle allait vraiment le faire. Elle pourrait même dire à Monsieur Cadfael qu'elle avait remis les pieds dans la bibliothèque. L'idée fit réfléchir Emily qui ajouta un nouvel objectif à sa mission, la rendant plus délicate encore. Il ne suffirait pas d'investir le lieu, d'éviter le dragon ou de braver sa colère, si besoin était, il lui faudrait aussi rapporter une preuve de son exploit. N'importe quoi, livre ou objet, elle devrait trouver ce qui pourrait prouver au libraire qu'elle l'avait enfin fait.

C'est donc dans un but héroïque que la gamine, tâchant d'afficher sur son visage une expression plus ou moins détachée, lança un nouveau regard à droite, puis à gauche, avant de se faufiler dans la bibliothèque à la suite d'un groupe piaillant de filles inintéressantes. Les pépiements cessèrent sur un rire, puis plus rien, et Emily se figea, balayant les lieux du regard. Pas de madame Pince à l'horizon, c'était toujours ça de pris. L'adolescente ne bougea pourtant pas un cil. Lorsque l'on débarquait en terrain ennemi, il fallait d'abord observer l'espace qui s'offrait à vous. Les endroits à découvert, les meilleures planques, les gens qu'il faut éviter sous peine d'être dénoncé et, au contraire, les quelques courageux personnages qui vous protégeront. Ou ceux qui ne vous verront même pas, à défaut.

Ce fut alors la première mission de la jeune Galloise qui ne s'avança que lorsqu'elle fut sûre qu'aucun danger ne la guettait. L'absence du Dragon-Pince avait beau l'inquiéter un peu, ça n'était pas en restant plantée là comme une idiote qu'elle irait bien loin. L'air toujours naturel, un peu crispé quand même, Emily réajusta la bandoulière de son sac et avança. Un pas, deux, elle accéléra et s'engouffra dans le premier rayon à sa gauche lorsqu'une voix pincée s'éleva derrière elle, effrayée d'avoir réveillé la maîtresse des lieux. Immobilisation totale. La bibliothécaire ne semblait pas l'avoir repérée, et la poupée blonde s'autorisa un soupir de soulagement avant d'inspecter les bouquins autour d'elle. Potions, ingrédients… Le Nirvana de l'apprentie potionniste qu'elle était. Jusqu'ici, l'expédition se déroulait sans encombre.

Saisissant le plus gros volume sous ses yeux, elle le plaqua contre sa poitrine, et l'angoisse s'empara de nouveau d'elle, comme si le simple fait de toucher l'ouvrage avait pu déclencher un piège quelconque qui l'aurait mise à découvert. Mais non. Il n'y avait rien. Ddim*. Nothing. Cependant, la Galloise n'était pas folle. Et elle n'allait pas laisser sa méfiance s'endormir juste parce qu'elle se débrouillait comme un chef ! C'est donc la peur au ventre, l'œil aux aguets que la demoiselle s'approcha d'une table quelconque, sans regarder si celle-ci était libre, et qu'elle y posa son lourd bouquin et son sac, insouciante, se contentant de chercher le Dragon-Pince des yeux. Comprenez alors que la voix douce et chaleureuse de Manech l'effraya et lui arracha un sursaut accompagné d'un couinement bizarre de vierge effarouchée. S'il pouvait l'aider ? La réponse de l'adolescente fusa, des plus naturelles.

- Commence par te taire, le Dragon rôde…

Un air de conspiratrice et une voix rendue plus grave par son murmure, et Emily ferma les yeux, tentant de se concentrer sur les sons. Pas de cris, pas de "Miss Moore je vous prierai e bien vouloir sortir ici tout de suite avant de mettre le feu à ma chère bibliothèque". Tout allait pour le mieux. Aussi la Poufsouffle s'accorda quelques instants pour détailler le Serdaigle, avant de demander, comme si ce qu'elle tentait de faire était clair comme de l'eau de roche

- Alors ? Tu m'aides ou pas ?




[*Ddim : Rien en gallois
Tu me dis si ça te va, ou si j'édite, ou si j'efface. ;) ]

Un besoin évident d’aide, mais pour une fois il faut l’avouer Clyfford semblait démuni face à la demande. La jeune Poufsouffle assise en face de lui avait tout l’air de s’être jeté dans la gueule du loup. Traquée par un monstre imaginaire. Un dragon dans la bibliothèque. Sérieux ? Une second Manech pesa le pour et le contre. Un seconde, le temps de jeter un regard à ses brouillons, releva sa plume afin de ne pas laisser l’encre se répandre dans le parchemin et regarda vraiment l’intruse. Il la détailla aussi bien qu’elle le faisait à son égard. Quoi que, soyons honnête, détailler Manech est une attitude naturelle… Hm du moins c’est ce qu’il s’imagine. Il esquissa un demi sourire, le genre de sourire léger et flottant. Un peu moqueur. La jeune fille clairement angoissée avait apporté avec elle un volumineux ouvrage traitant, d’après ce que le Serdaigle pouvait lire, de potion. Intéressant et si une surdouée s’était pointée à sa table pour éradiquer avec lui ses faiblesses ?

Les long cheveux blond flottant et les traits aériens, vous savez ce qu’évoque ce genre de physique non ? Les employé de Dieu on est d’accord. Enfin pour ça il faudrait que, comme Manech, vous ayez grandit chez les moldus où le christianisme est plutôt répandu. Bref l’angelot qui s’était lourdement pointé à sa table, ou imposé les deux conviennent, avait dans le regard cette expression d’urgence qu’on a que quand on sait qu’on ne devrait pas être là. Oui parce que des anges elles n’a qu’une vague ressemblance. L’examen minutieux de Manech ayant porté ses fruits on peut retenir, les divers bleus qui apparaissent sur le peu de peau visible de la Poufsouffle. La voix aggravée par la même raison qui fait fuir et se fixer son regard. Une incohérence totale des propos.

L’aider donc. Pour ça il serait utile de prendre connaissance du problème. Oui, ça serait judicieux. Alors pourquoi Manech laisse-t-il le silence planer entre eux ? Retrouver cette expression urgente sur le visage de la demoiselle ? Sûrement, incorrigible joueur.
Encore un instant, à peine quelques minutes en réalité, trois peut-être ? Une éternité pour elle certainement. Le sourire sur le visage du Serdaigle s’étira pour se faire accueillant. Entourloupe !
L’ambiance est à la méfiance semble-t-il, Manech baisse donc le ton, un chuchotement, et répond avec une douce neutralité.

« Pour ça il faudrait que tu m’apprenne l’identité de ton dragon. Alors je serais ravi de t’aider. »

Vrai. Ravi de l’aider pour obtenir quelque chose d’elle en retour, rien n’est jamais gratuit avec lui et si la Poufsouffle ne le sait pas c’est qu’ils ne s’étaient pas encore croisé auparavant.
Avec décontraction, Manech reposa sa plume à côté de son parchemin et éloigna la copie destinée à être rendue. Mieux, il la rangea dans son sac. Il lui semblait plus prudent d’éviter un accident fâcheux. Un geste brusque de la demoiselle effarouchée et son encrier pouvait bien se déverser sur sa copie. Là, il n’aurait plus aucune envie de l’aider. Pire. Il demanderait probablement à Pince de s’en mêler. Parce que Pince n’a rien contre lui et qu’elle semble être le seul dragon à rôder dans les environs. Du moins c’est une simple déduction. Facile, il faut l’avouer, si on prend en compte la majorité d’élèves à ressentir une aversion certaine pour la bibliothécaire…
Bref, pour apporter son aider à la demoiselle Manech commença par avoir une attitude parfaitement naturelle soit relire ses notes l’air de rien. L’essentiel était de ne pas déclencher la panique qui couvait derrière ces jolis yeux bruns. La raison est simple, Manech n’avait aucune envie d’être exposé à une crise de panique, le calme de la bibliothèque était quasi inaltérable et c’était exactement pour ça qu’il était venu ici.
Enfin, le Serdaigle compléta leur « anonymat » en ouvrant le volume qu’avait apporté la Poufsouffle. Désormais, ils avaient l’apparence de deux studieux élèves. L’actions n’avait nécessité que quelques instants. Le temps de jouer avec la demoiselle : environ trois minutes. Prendre les choses en mains ? Moins de trois autres minutes.
Quel était donc le problème ? Oui parce qu’en fait elle était peut-être une calamité en potion venue lui demander de l’éclairer et là, les choses allaient se compliquer. On sait bien que Manech n’est pas une lumière en potion. Nan sérieux Merlin soit charitable pour une fois et fait de cette demoiselle l’aide providentielle du Serdaigle.
Ok, j’exagère, mais bon apprendre avec une jolie professeur. Surtout quand on est en avance sur ses devoir. C’est agréable. Juré.

[ Non vraiment je crois que tu devrais supprimer ce message ;) *joke* ]

[Que vois-je ? Des hooligans !]


Et lui serra l’avant-bras avec force.

Il y avait deux choses que Manech avait compris dès sa première année à Poudlard, d’un la bibliothèque était réellement indispensable à la réussite de ses études. Deux il ne devait jamais fournir à Irma Pince le moindre motif de remontrances à son égard. Pour se faire il avait toujours été irréprochable six année durant. Si au début les petits yeux vifs le fixaient avec méfiance désormais il était ignoré, l’ignorance ici était signe d’acceptation.
Miss Pince ne concéderait certainement pas qu’un élève puisse autant aimer les livres qu’elle, même si c’était un rat de bibliothèque. Ces nuisibles n’étaient certainement pas sensible à la douceur d’un papier, la qualité de l’encrage ou bien l’odeur douceâtre qui s’échappait de quelques pages. Voilà ce qui se disait fort probablement derrière ces iris froids et avides.
Pauvre vielle femme. Elle était consciente de son privilège et c’était déjà ça. Elle haïssait apparemment l’espèce humaine : on pouvait la comprendre. Pince estimait surement que les connaissances renfermées par cet endroit ne devait être parcourue que par quelques élus capable de les apprécier. Autrement dis, un club de lecture en plus fin.
Voilà certainement pourquoi Miss Pince ne cessait de fureter à travers les rayons.
Voilà ce qui terrorisait l’angelot et on la comprenait. Un point à éclaircir cependant : Cette terreur était-elle justifiée ou simple parano.
Le Serdaigle n’attendit pas sa réponse longtemps, à vrai dire il n’eut pas le temps de s’informer auprès de la jaune. Irma Pince fondait sur eux. Shit. Il n’avait pourtant pas changé d’attitude depuis l’arrivée d’Emily. Parce que oui, il connait son nom, lorsqu’on passe son temps à observer le monde on connait les têtes. C’est inévitable. Bref.
Pince attaquait une seconde après qu’Emily ait reprit un peu de contenance. Elle avait même fait un peu d’autodérision en ouvrant le manuel à une page concernant le Felix Felicis.
La réponse : Emily avait certainement outrepassé les dogmes de la bibliothécaire. Elle avait déjà sortit les griffes :


« Je pensais avoir été très claire, petite dépravée, quant à la fréquentation de ce lieu. »

Sur ce salut elle attrapa le bras de la jeune fille et le serra visiblement avec vigueur. Les yeux d’Emily se braquèrent à nouveau sur lui. Ok c’était le moment ou il choisissait vraiment. Problème, le collectionneur avait un faible bien évident et Emily lui faisait le coup de l’adorable demoiselle en détresse. Elle était presque prête à se mettre à son service pour l’année à venir s’il la sortait de là, il en était persuadé. D’ailleurs c’est le livre qu’elle se mit à attaquer, inconsciemment peut-être, en s’y cramponnant.
Manech les regarda une seconde tour à tour.
Pour calmer les deux opposantes il devait d’abord libérer le livre de la Pouffsouffle. S’accrocher ainsi à un ouvrage sous les yeux de Pince était bien la dernière attitude à avoir. Le Serdaigle posa donc sa main avec douceur sur celle d’Emily et tout en saluant la bibliothécaire, lui fit lâcher l’ouvrage. Il fallait la ménager, Pince bien entendu ; puisque Emily semblait déjà faire parti des hérétiques, et lui montrer qu’elle tentait d’expier sa faute.

« Bonjour Miss Pince. »

L’amabilité même cet étudiant.
Il déposa la main d’Emily à côté du livre et chassa, avec toute la douceur nécessaire à cet acte, une poussière imaginaire du livre. Montrer à la bibliothécaire qu’ils n’étaient pas là pour piller et brûler son antre était une priorité. Respecter les livres, prendre l’air détendu et légèrement gêné de celui qui n’a rien à se reprocher. Sachez que si la situation devenait ingérable pour lui, Emily n’aurait qu’à se trouver un autre prince charmant. Les angelots pullulaient dans Poudlard en revanche il n’y avait qu’une bibliothèque. Une mine d’or d’ailleurs. Et il se trouve que Manech à besoin de cet endroit.
Ces yeux terrifiés de nouveau braqué sur lui, au moins aussi suppliant que sa voix, était amusant. Manech lui sourit doucement, il allait l’aider bien évidemment, tant qu’il ne se mettait pas trop en péril. Il reprit donc toujours avec politesse et décence. Juste ce qu’il faut pour ne pas être de ces élèves qui exaspèrent les adultes.

« Miss, nous étudions seulement et il est clair qu’il n’y à pas meilleur lieu dans Poudlard pour se faire. »

Flatter le rapace était encore l’attitude la plus sage à avoir. Histoire de faire en sorte qu’elle lâche le bras de la jeune fille. Il était certain que sous cette poigne se formait déjà un bleu. Il n’osa pourtant pas la dégager de Pince. Ce serait provoquer sa colère. Il fallait d’abord apaiser les choses.
Il sourit et s’adressa à Emily en lui lançant un regard appuyé, l’air de dire qu’elle n’avait qu’à lui faire confiance.

« N’est-ce pas Emily que tu allais rendre ce livre après l’avoir consulté ? »

Regard appuyé toujours. Excuses toi pour avoir tué Merlin s’il le faut, mais ai l’air sincère chère demoiselle. Tu as peut-être encore une chance de récupérer un droit de passage à la bibliothèque.
Manech lâcha la main d’Emily toujours sagement posée à côté du livre de potion. Felix porte leur chance. Pince n’aime aucun élève, c’est pourquoi Manech n’avait même pas tenté le charme sur elle.

[ Moi un hooligan ? Elle encore -_- mais moi ^^]