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[Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV]

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Dolores Ombrage
Dolores Ombrage
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MessageSujet: [Mars] Vous allez être punis, n''est-ce pas ? [PV] [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] EmptyDim 24 Mai 2009 - 13:04

Parfois, ce sont les choses les plus bêtes, simples et banales qui vous tracent un sourire. De ces longues et molles grimaces, taillées d’une oreille à l’autre.

Ce ne pouvait pas être le temps. Non, le mois de mars était trop instable et pernicieux pour que l’on puisse y trouver une quelconque once de satisfaction. Une heure étincelait de soleil pour, la minute d’après, ployer sous les giboulées. Scandaleux, n’est-il pas ? Tenez, pas plus tard que jeudi passé, alors qu’elle allait inspecter la propreté des serres, Dolores avait récolté une baisse d’équilibre. Elle s’était pourtant bien habillée : une petite jupe frôlant la rotule, en laine épaisse et rose foncé. Un chemisier en coton, doublé d’un a-do-ra-ble petit gilet tricoté main, aux boutons d’argent. Un ensemble comme on aimerait en porter plus souvent. Eh bien ! Cinq pas plus tard et le ciel se creva d’un abcès de pluie. Trempée, dégouttante de toute part, le professeur Ombrage n’eut pas le temps de s’abriter. Elle se réfugia, tant bien que mal, dans la première serre venue. Et son gilet avait rétréci, et le chemiser avait déteint sur la jupe. Petit détail, également, une Asticoteuse des Antilles, épouvantable plantez carnivore, lui avait attrapé les molets. Tous Poudlard avait pu entendre Dolores hurler comme un goret en se dégageant à grands coups de sortilèges flamboyants. Au final, elle avait réintégré son bureau en lambeau, les cheveux de travers. Mais l’Asticoteuse était morte, victoire.

Ce ne pouvait pas non plus être les collègues. Oh ! Ce n’était pas comme si une franche camaraderie régnait au sein du personnel enseignant de Poudlard ! Minerva McGonagall faisait trembler ses narines à chaque passage de la Grande Inquisitrice et Sibylle Trewlaney tombait à la renverse en s’égosillant que l’apocalypse était proche. La crise de nerfs du professeur Chourave concernant « le meurtre de son plus élégant végétal » n’arrangea en rien les maigres relations entretenues. Du coup, Dolores snobait tout le monde, et c’était très bien comme ça. Au pire, elle irait se plaindre à la Gazette et un article-choc dénoncerait la rébellion adulte qui se tramait.

Enfin, ce ne pouvaient pas être les élèves. Certainement pas. De petites associations naissaient un peu partout, vandalisant les beaux décrets et bombardant de sortilèges la Brigade Inquisitorale. Même Peeves paraissait plus appréciable, comparé à ces petits monstres anarchistes. Par conséquence, Dolores ôtait des points à tout de bras, si bien que Gryffondor se trouvait en queue de classement. Mais ce n’était pas grave, tout du moins conservait-elle son autorité et l’aura de terreur se baladant joyeusement dans son sillage. C’était toujours ça de gagné, non mais.

Aujourd’hui, donc, trois plaisirs simples la faisaient sourire, toute droite et fière qu’elle était. C’était le week-end, déjà. Pas de cours à dispenser à des têtes de Troll en rut. Ensuite, elle arpentait les couloirs à la recherche d’un réfractaire à sanctionner, comme ça, pour le plaisir ̶ c’est un hobby qui détend. Dernièrement, elle était accompagnée de Cennyd McAyr, le très beau chef de la Brigade Inquisitorale. Sûrement l’un des rares élèves dont la compagnie lui était agréable. La mine sereine, elle commentait :


̶ Voyez ces petites frimousses, Cennyd, voyez comme elles détournent les yeux à notre passage. Ah, si ce n’est pas la plus grande joie que puisse éprouver la représentation de l’autorité.

Chantonnant, elle remonta le soutien-gorge d’une élève de Serdaigle d’un coup de baguette. D’un pas impérieux, elle tourna à l’angle du mur et traversa une allée d’armures, ses yeux perçants ne négligeant aucun coin d’ombre. Il fallait traquer le Mal jusque dans ses propres ténèbres, n’est-ce pas ?

Ils empruntèrent une courte volée d’escaliers, écartèrent une tapisserie et…


̶ Eh bien, eh bien.


Trois élèves se tenaient groupés à l’entrée d’une salle de classe vide, le regard fuyant de fautifs pris la main dans le sac.

Oui, vraiment, il suffisait d’un rien pour rendre Ombrage heureuse.

Et pour cause, puisqu’elle élargit son sourire.
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MessageSujet: Re: [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] EmptyLun 25 Mai 2009 - 15:58


    Marilyn n’était pas une de ces personnes à qui on devait greffer un sourire faute d’en obtenir un naturellement. Elle souriait presque tout le temps, et pour tout et n’importe quoi. En réalité, au fond d’elle, ce n’était pas l’expression d’un optimisme certain, c’était plutôt la preuve même que les dernières bribes d’enfance peinaient à s’envoler. La Poufsouffle vivait dans un monde rose, gluant et sucré à souhait. Personne n’avait vraiment le cœur à lui ôter cette candeur qui finalement lui allait si bien. Et si bien qu’elle se faisait passer, à son âge, pour l’idiote du village. Mais l’idiote ne se préoccupait pas des quolibets insultants qu’on peut lui attribuer, c’était impossible, les gens ne pouvaient pas être méchants. En ces temps troublés, ça faisait sourire de voir une gamine dont le problème Mangemorts passait par-dessus la jambe. Qui n’était pas inquiète pour un sou malgré les rumeurs qui couraient. Marilyn ne lisait pas les journaux, de toute façon. Elle trouvait ça non seulement d’un ennui mortel, mais en plus, il n’y avait que des mauvaises nouvelles. C’était peut être exagéré présenté comme ça, mais la Poufsouffle pleurait dès qu’elle lisait un fait divers racontant que plusieurs personnes ont péri dans divers accidents. Elle compatissait trop, voilà le problème. Et le problème était d’autant plus flagrant qu’elle était toujours prête à consoler quelqu’un qui avait de la peine. Mais en finale, c’était elle qui finissait par pleurer comme une madeleine et qu’on devait consoler. La Poufsouffle ne remarquait pas la vilénie que pouvaient avoir certaines personnes, mais en revanche elle remarquait l’égoïsme. Peut être parce que les gens avares la révulsaient au plus haut point, et que l’égoïsme la révoltait. Bref. Une chose est-il, c’est que la Poufsouffle était en train de sourire malgré les temps bien pluvieux. Parce que disait-elle, quand la grisaille était bien présente, un sourire apportait le soleil et réchauffait les cœurs. Enfin, c’était ce que sa mère disait. C’était dommage que certains avaient perdu leur sourire. Car un sourire, pour celui qui le reçoit en tout cas, était un vrai cadeau. Ben quoi, c’était toujours plus agréable de faire face à quelqu’un qui sourit, même si c’est le sourire Colgate artificiel, plutôt qu’à quelqu’un qui fait la gueule, non?

    Ce matin là donc, Marilyn s’était réveillée avec le sourire aux lèvres, et elle fredonnait un vieil air tout en tournicotant alors qu’elle se coiffait. Ca lui arrivait souvent de danser comme ça, n’importe où, n’importe quand, mais n’allez pas croire qu’elle était douée. Inévitablement, elle finissait soit par se prendre le pied dans le tapis ou l’anse d’un sac laissé là -nous ne dirons pas exprès- ou mieux, elle allait s’encastrer dans un meuble. Dans tous les cas, elle finissait les fesses par terre, le souffle coupé. D’autant plus encore, que les beaux jours étaient revenus, et quand le soleil apparaissait dans le ciel, on n’avait qu’une envie, fêter ça. Mais c’était la pluie qui dominait ce matin là, et contrairement à ce qu’on pourrait croire, cela ne rendit pas la Poufsouffle morose, bien au contraire. Certains la regardaient sidérés, certains la regardaient amusés, mais la jeune femme n’avait pas l’impression de se donner en spectacle. Tout ce qui coupa court à cette démonstration de gaieté, c’était cette table, cette méchante table qui s’était mise dans le passage. Et que Marilyn percuta de plein fouet, lui coupant le souffle, alors qu’une douleur sourde s’imprimait dans son ventre. Ouch. Elle allait avoir un beau bleu là. Comble de malchance, Marilyn, dans sa chute, tomba tête la première sur le rebord de la table, et elle fut aveuglée momentanément, en se tenant la tête. La douleur lui vrillant le crâne. La Poufsouffle finit par vaciller, et tomber en arrière. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était que la douleur ne cesse. Malgré les éclats de rires et les commentaires qui fusèrent qui ont eu pour effet que de renforcer sa migraine. Une main apparut dans son champ de vision brouillé, et elle finit par s’en saisir. Elle battit des paupières, et elle finit par se relever. Elle chancela un moment, et se vautra en plein dans les bras de l’autre. Son cœur se mit à battre plus vite lorsqu’elle reconnut l’élève de Poufsouffle qui avait arrangé sa copie la dernière fois, et qu’elle avait trouvé fort sympa, en plus d’être très mignon. Le garçon éclata de rire. Était-il amusé par son attitude, ou alors se moquait-il d’elle? La Poufsouffle fronça les sourcils et se dégagea, avant de dire dans un souffle:

    « -Infirmerie. »

    Elle se doutait bien qu’elle n’allait pas avoir une simple ecchymose qui pourra guérir grâce à l’application régulière d’arnica. Elle aurait sans doute besoin d’un truc plein de glace, pour que ça désenfle. Marilyn en aurait pleuré. Elle ne voulait pas se balader avec un bleu et une bosse toute la semaine. Surtout qu’il était obligatoire de s’attacher les cheveux. L’horreur. La Poufsouffle, accompagnée de son « sauveur », alla donc à l’infirmerie. Elle réussit à l’expédier à la salle commune, en le convaincant sur le fait qu’elle allait bien, le tout avec un grand sourire aux lèvres pour prouver ses dires. Un sourire Colgate, précisément. A s’en faire mal aux lèvres. Son stratagème marcha, puis l’autre s’en alla. Au grand regret de l’idiote qui aurait bien voulu qu’il reste encore un peu. Paradoxal, non? M’enfin, Marilyn n’était plus à une contradiction près. L’infirmière lui donna un sac rempli de glace, qu’elle lui donna dans une serviette. A appliquer dessus pour faire dégonfler. Marilyn avait espéré un soin magique qui accélérerait la guérison. Mais la blessure n’étant ni ouverte, ni grave, elle pouvait se soigner naturellement. Elle allait avoir un magnifique bleu et au ventre, et en plein milieu du front. Si c’est pas beau, ça. Et ce pendant plusieurs jours. La honte qu’elle allait essuyer! Enfin, ça ne pouvait pas être pire. Heureusement que la honte ne tuait pas, sinon, Marilyn serait morte et enterrée depuis longtemps. Cela n’inquiéta pas plus la Serdaigle. Elle voyait plus l’éventualité d’être défigurée plutôt que le reste. Et ça l’inquiétait bien plus que tout le reste. Elle avait beau être la dernière des crétines, elle était en plus de cela superficielle.

    Elle tenait donc son sac de glace qu’elle appliquait en plein milieu du front. Ca lui faisait bizarre de marcher ainsi, et elle croisait plusieurs élèves sur le chemin du retour. Elle leur adressa à tous un coucou discret. Ce n’était peut être pas la meilleure méthode pour se faire passer inaperçue, mais ça ne pouvait pas être pire. Au détour d’un chemin, elle aperçut un chapeau orangé qui lui était très familier. La voix criarde de Peeves s’éleva alors, et l’esprit frappeur, en moins de temps qu’il fallait pour dire Quidditch, se retrouva face à elle. Il murmura un « bouh » avant de s’emparer du sac de glace que Marilyn avait lâché sous l’effet de la surprise. Pire encore, il fila avec sous l’œil incrédule de la jeune femme. Marilyn mit un temps pour réagir, avant de détaler à toutes jambes à la suite de l’esprit frappeur pour récupérer son bien. La Poufsouffle arriva dans un couloir quasiment désert, sur les talons de Peeves qui se retourna, ricana, et se dirigea vers deux élèves qui se tenaient là. Peeves balança le truc sur l’une des deux demoiselles présentes, et il s’éloigna en lançant une flopée de jurons. Saleté d’esprit frappeur. Confuse, Marilyn s’approcha des deux, qui devaient être sans doute plus jeunes qu’elle, puis elle ramassa son bien, avant de se le remettre au milieu du front, sa main exerçant une légère pression. Elle s’éclaircit la gorge, le teint écarlate, avant de dire d’une voix légèrement tremblante:

    « -Désolée. Je…Je n’ai rien pu faire pour… »

    Et elle s’interrompit. La cause? Elle venait d’entendre un murmure tout à fait familier, et qui lui faisait horreur. Ombrage était déjà là, avec ce satané McAyr! Marilyn blêmit. Elle se dissimula derrière ses cheveux. Son sac de glace toujours apposé contre son front. Elle regarda les deux autres personnes qui étaient là. Trois. Ils étaient trois. Et ils n’avaient pas le droit de se réunir à trois personnes et plus. Ils étaient dans de beaux draps. Le pire était sans doute qu’elle était juste de passage. A croire qu’elle était un aimant à ennuis, elle allait faire punir deux autres de ses condisciples qui n’avaient rien à voir dans l’histoire. Tout ça à cause de ce crétin d’esprit frappeur. Marilyn n’avait plus envie de sourire. En fait, il y avait bien quelque chose qui était capable de faire perdre à la jeune femme son sourire. Et cette chose était devant elle. Le diable qui portait un ensemble rose. Et qui avait le sourire goguenard de quelqu’un qui avait fait main basse sur un sacré magot. Oh mon dieu! Elle venait de se rendre compte de la connotation qu’avaient ses paroles. Elle n’a pas pu l’empêcher de…On ne pouvait pas savoir si Marilyn parlait de Peeves ou encore d’Ombrage, qui tombait, malheureusement, pile à ce moment là. Pour ses camarades, c’était clair qu’elle parlait de Peeves et de son nouveau jeu de quilles, pour Ombrage, ça signifiait tout autre chose…
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MessageSujet: Re: [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] EmptyMar 26 Mai 2009 - 12:44

La journée avait très bien commencée. Evelyn s'était levée à 7 heures, profitant de sa (courte) grasse matinée, avant de s'habiller d'un jean bleu sombre, d'un T-shirt noir, et d'un foulard bleu plein de pièces de couleur bronze, cadeau de sa mère pour son anniversaire. Cadeau qu'elle avait d'ailleurs du envoyer à son père pour qu'il ensorcèle l'accessoire, histoire que les pièces se cognant entre elles fassent moins de bruits. Enfin, bref. Une fois habillée, la fillette avait pris des provisions dans sa valise (biscuits au chocolat, viennoiseries en sachet et petits pains), de quoi sauter le petit déjeuner, et s'offrir (comme chaque week end) un petit déjeuner à la française (enfin, autant que faire se peut) et était partie vers une salle vide non loin de sa tour pour avancer son projet de "faire marcher ce fichu balladeur CD à Poudlard". Un projet ambitieux, surtout pour une fillette de son âge, mais pas grave. Elle y arriverai bien un jour!

La demoiselle n'avait même pas atteind la salle. Une flèche blanche lui était passé au ras des pieds, suivie par une autre flèche, miaulant et crachant...


"Letchis! Reviens ici!"

C'était bien le chaton de la fillette, qui avait (encore) attaqué miss teigne, ne supportant pas la chatte pelée. Et fuyant à présent la chatte, plus forte que lui... Le curieux équipage traversa ainsi divers couloirs avant que la fillette ne parvienne à récupérer son chat, et à filer en vitesse pour éviter Rusard...

Bref, une fois le danger écarté, la fillette se rendit compte qu'elle n'avait plus aucun repaire, et qu'elle ne savait absolument pas où elle était... Elle se retrouvait donc à errer, balladeur et cahier de note serré contre son coeur, sac à dos rempli de paquets de biscuits et de son chaton (qui miaulait comme un raleur) à l'épaule, à la recherche d'un guide, maugréant contre Letchis qui transformait le début d'une paisible journée en course folle...

Enfin, elle vit sa sauveuse. Elle ne l'avait jamais vue, ignorait sa maison ou son âge exact, mais pas grave! Elle se précipita vers la silouhette colorée.

"S'il te plait! Tu sais où est la bibliothèque? Je me suis perdue..."

La mine contrite de la fillette disait bien ce qu'elle voulait dire... Cependant, elle ne put écouter la réponse de la silouhette, si réponse il y avait, car un truc... froid?! Lui toucha l'épaule, arrachant un cri de surprise à la fillette aveugle, et un miaulement de contestation au chaton. Le caquètement de peeves et les excuses embarrassés d'une nouvelle venue la renseignèrent en partie sur ce qui se passait, mais la fillette resta hagarde une seconde, avant d'entendre la voix d'Ombrage, et de se figer. Cette dernière venait vers eux, accompagné d'un élève plus âgé... La journée avait pourtant bien commencée...

La fillette fit un rapide calcul mental: sa tenue, bien que non conventionnelle était correcte, et pas indécente. Son chat... Elle avait le droit d'en avoir un, son baladeur... Euh.. Elle y avait droit, non? Après tout, rien n'interdit d'avoir des cadeaux d'anniversaires moldus! est-ce qu'il y avait autre chose? Euh... Oh mince. L'élève à la glace, la "sauveuse de tout à l'here et elle... Ca faisait 3!
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MessageSujet: Re: [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] EmptyJeu 11 Juin 2009 - 16:48

Cennyd souriait toujours et jamais totalement. Impeccable dans son uniforme de Serpentard (oui, même le week end ces derniers temps, réussir sa vie demandait parfois des sacrifices et de toute façon il était fier de sa maison), le dos bien droit, les épaules en arrière pour faire ressortir son affreux badge de chef de la BI et les mains jointe derrière le dos pour ne pas offenser la Grande Enquiquineuse en les mettant dans ses poches, le sang pur continuait son numéro de charme envers celle qui lui ouvrirait en grand les portes du ministère l’année prochaine.

Bien sur, ce n’était pas comme séduire ses condisciples. Déjà il ne voulait pas mettre Ombrage dans son lit (il ne fallait pas pousser non plus, elle était vieille, grosse et laide) et ensuite il n’avait pas à faire à une écervelée à peine pubère. C’était une femme. Idiote mais tout de même rompue au jeu politique. Il lui fallait donc tempérer son charme de respect avec si possible une touche d’impertinence laissant entrevoir la profonde admiration qu’il ressentait (ou pas) pour elle, lui souffler des idées en vantant son intelligence, se montrer absolument impeccable et obéir au moindre de ses vœux quoiqu’on en pense. C’était un travail de tous les instants, un château de carte fragile mais stable résistant à la tourmente générée par ses idiots de condisciples. La moindre faute pouvait se retourner contre lui. Mais le jeu en valait la chandelle. Dolores Ombrage avait l’oreille du Ministre et c’était lui qui décidait des affectations. Lui qui pouvait ou pas glisser un mot au chef du département de la justice magique. Lui qui devrait parler en sa faveur lorsqu’il aurait vengé son père. Ils ne pouvaient pas comprendre, ceux qui le méprisaient secrètement, que son but était bien plus grand que la simple envie d’un pouvoir précaire dans un château idiot. Et ils ne comprendraient pas. Qu’ils continuent à le prendre pour un idiot faisait partie de son plan. Tout était calculé depuis longtemps.

Le capitaine de l’équipe de Quidditch était en train de travailler un cours dans une salle vide quand il avait croisé le chemin d’Ombrage. Il l’avait évidemment arrêtée pour lui demander de ses nouvelles et discuter un peu, puis avait accepté son invitation à voir de ses propres yeux l’étendue de son pouvoir sur le château. C’est pourquoi, depuis maintenant une bonne heure, il écoutait religieusement la moindre de ses déclarations, amusé de voir la peur ou la haine dans les yeux de ses condisciples. Le plus drôle étant quand elle séparait les couples et se laissait emporter par le manque de tenue de ses camarades. Si elle savait ce qu’il lui arrivait de faire découvrir à certaines de ses condisciples ainsi privées de leur petit-ami, elle serait probablement terriblement choquée. Pauvre petite chose rose si fragile…


« Voyez ces petites frimousses, Cennyd, voyez comme elles détournent les yeux à notre passage. Ah, si ce n’est pas la plus grande joie que puisse éprouver la représentation de l’autorité. »

Il avait surtout noté l’emploi de son prénom, preuve irréfutable de familiarité, voire même d’affection. Son numéro fonctionnait parfaitement, comme toujours. Il acquiesça d’un signe de tête respectueux et impressionné tandis que son regard froid suivait le chemin du sous-vêtement de la demoiselle. Un joli petit morceau qu’il se ferait un plaisir de déshabiller plus tard.
Malheureusement, le Serpentard ne pu profiter de la vue bien longtemps, le crapaud rose ayant déjà gaiement sautillé jusqu’à une volée d’escaliers et écarté une tenture pour…


"Eh bien, eh bien."

Le sourire du capitaine s’élargit. Deux filles rien que pour lui. Une Poufsouffle bien représentative de sa maison par sa naiveté et sa blondeur qui se voyait jusque dans la disparition de son sourire et une Gryff’ qui donnait envie de la dompter. A coup de fouets dans une chambre bien noire…

Un éclair presque féroce et à coup sur félin passa dans les yeux d’acier du jeune homme tandis que le chat en lui se léchait les babines à la vue de tant de chair fraîche. Même la gamine, trop jeune et donc inintéressante à ses yeux, pourrait faire partie du jeu.


« Voulez vous que je m’en occupe Professeur Ombrage ? Ces vandales sont trop insignifiantes pour quelqu’un de votre stature. »

Avec un sourire plus moqueur que jamais, il détailla Marilyn de haut en bas avant de s’humecter très légèrement les lèvres. Miam.
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MessageSujet: Re: [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] EmptyJeu 16 Juil 2009 - 12:08

[Notre joueuse de Gryffondor peinant à répondre, je prends les devants, afin de ne pas perdre le rythme]

Les yeux d’Ombrage, en plus d’être ronds et impressionnants, avaient cette désagréable faculté de sautiller sur tous les détails le plus insignifiants. De repérer l’élément insolite et interdit qui, à coup sûr, attirerait les pires ennuis. Aussi laissa-t-elle traîner son regard sur les trois proies nouvelles, s’attardant sur chaque recoin un peu chiffonné. McAyr patientait fièrement derrière elle.

Alors, dans un mouvement menaçant, elle tendit un doigt boudiné. Un seul. Et il accusa plusieurs points.


̶ Miss Glover, les bagarres ou autres confrontations physiques au sein de l’établissement sont prohibées. Je constate, une fois de plus, votre goût pour la violence et le non-respect. Cinq points en moins pour Poufsouffle.

Ladite gamine s’écrasait un morceau de glace sur le front. Qu’avait-elle bien pu faire, Ombrage n’en avait qu’une idée trop vague. La plupart des adolescents actuels présentaient un goût évident pour la violence et elle se devait de prendre des sanctions adéquates. La dernière fois, elle avait dû priver Potter et les jumeaux Weasley de toute activité sportive – à regrets, bien entendu. La mine déconfite de la Poufsouffle lui traça un sourire glauque, qu’elle orienta ensuite sur la Serdaigle. A première vue, bien sûr, elle était innocente. De grands yeux mouillés et un air tout à fait coupable, pas de quoi en faire une marmite. Sauf peut-être cet étrange éclat au niveau des oreilles, une lueur rappelant désagréablement... Elle tendit le bras en direction du cou de la jeune fille et en extirpa un long fil, relié à d’étranges écouteurs.

̶ Instrument moldu, je suppose, Miss Eleïrya ? Selon le décret d’éducation numéro 32, la musique moldue est interdite au sein de l’établissement. Cinq points seront retirés à Serdaigle. L’objet du délit et confisqué, bien entendu.

Elle ôta le baladeur des oreilles d’Evelyn et le tendit à Cennyd d’un air triomphant.

̶ Monsieur Rusard saura quoi en faire, décréta-t-elle.

A la grande déconfiture d’Ombrage, la petite Gryffondor n’enfreignait aucune règle concrète. Du moins, pas individuellement. On disait souvent – et à raison – que l’union faisait la force. Or, il s’avérait qu’elle amenait également beaucoup d’ennuis.


̶ Je constate avec tristesse que vous enfreignez toutes trois le décret numéro 24. Les rassemblement soupçonneux et autres groupes à tendances sectaires ne sont plus autorisés dans l’enceinte du château. Nous terminerons donc ce flagrant délit avec une retenue, voulez-vous ?

Depuis l’établissement dudit décret, par ailleurs, Dolores avait pu remarquer une nette diminution de tout acte brutal ou intolérable dans le château. Les petites confrontations entre gangs n’étaient désormais que de l’histoire ancienne et les lancers de sorts sous la cape se faisaient de plus en plus rare. Madame Pomfresh, par ailleurs, s’étonnait de ce soudain dépeuplement de ses lits – un fait qui amena Dolores à, doucement, remettre en cause l’utilité d’une infirmière. Tout professeur ayant son brevet de secourisme pouvait parfaitement soigner les quelques bobos occasionnés par la malchance.

Quittant un instant son statut autoritaire, le Grande Inquisitrice choisit de développer la valeur partage. Elle se tourna sur Cennyd McAyr, décidément son meilleur acolyte, et posa :


̶ Souhaiteriez-vous ajouter quelque chose, très cher ?

Malgré le brouhaha ambiant du couloir, on put nettement percevoir les trois filles retenir leur respiration.


Dernière édition par Dolores Ombrage le Sam 18 Juil 2009 - 13:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] EmptyVen 17 Juil 2009 - 18:13

    Marilyn détestait être observée. Elle détestait vraiment qu’on la regarde de bas en haut, qu’on la scrute, qu’on la détaille. Le pire dans toute cette histoire, c’est qu’elle ne faisait pas grand-chose pour qu’on la remarque. Pour qu’elle soit digne de s’accorder un regard de l’un ou de l’autre. Dans sa tête, Marilyn était quelqu’un d’assez banal. Une blonde aux yeux ambrés, rien de spécial. Une jeune fille qui savait très bien se fondre dans la masse, devenir invisible au regard des autres. A croire qu’elle aimait ça, être banale. Elle aimait tout autant redevenir invisible. Mais là, elle n’était plus invisible. Elle était perdue, aveuglée, paniquée, un peu comme une taupe sortie de son trou en plein jour. Elle aurait vraiment voulu avoir un trou de souris -même portable- pour pouvoir s’y glisser et se soustraire du même coup au regard des deux individus qui venaient de la prendre en flagrant délit d’effraction du règlement, à en croire leurs mines scandalisées. Marilyn, pauvre d’elle, s’en fichait un peu de faire perdre des points à Poufsouffle sur le coup. Tout ce qu’elle voulait, c’était partir, et fissa. Les regards des deux autres avaient le don de la mitrailler sur place. Ah pour sûr, s’ils avaient un regard tueur, elle serait morte depuis longtemps. Elle n’aimait pas Ombrage. En cours, elle se planquait au fond de la classe, le plus loin possible de celle qui s’était auto-proclamée Grande Inquisitrice. Grand N’importe Quoi, oui, bien que la frêle et fragile Poufsouffle n’osera jamais le crier haut et fort. Elle ne voulait pas aggraver son cas qui était déjà bien périlleux. Elle déglutit avec difficultés quand elle sentit le regard d’Ombrage la détailler. Voir ces gros yeux globuleux était déjà angoissant en soi. Les voir la scruter en particulier était bien pire. La Poufsouffle mourrait d’envie d’aller se cacher. Pas très courageuse pour le coup. Mais ce qui la déstabilisait le plus, c’était le regard de ce McAyr qui avait une réputation de tombeur. Son regard la mettait mal à l’aise et pas qu’un peu.

    La voix du Crapaud s’éleva. Marilyn trembla. Ces mots étaient pour elle. Surtout que la Grande inquisitrice venait de pointer son doigt boudiné par ses bagues vers elle -ça l’étonnait que son doigt ne soit pas devenu bleu par manque de circulation du sang…-. La Poufsouffle écarquilla les yeux lorsqu’elle parla de violence physique. Elle, violente? Non mais ça ne va pas la tête? Elle ne ferait pas de mal à une mouche! Ombrage avait beau la terroriser, elle ne la laisserait pas salir sa réputation! Marilyn ouvrit la bouche lorsqu’elle enleva des points pour Poufsouffle, alors qu’elle n’avait strictement rien fait. Rien d’étonnant quand on savait que les points des jaunes et noirs fondaient comme neige au soleil, si elle en retirait pour un oui ou pour un nom.


    « -Mais…Ce…Ce n’est pas ça Professeur Ombrage. Je ne me suis jamais battue de ma vie…J’en suis incapable! C’est juste que euuuh…Je me suis cognée sur le coin de la table mais… »

    Ombrage n’en avait rien à cirer de ses explications, en fait. Déjà, le crapaud se désintéressait de la princesse (hmph…) et interpellait la jeune Serdaigle que Marilyn devinait comme étant aveugle. Elle se fit confisquer son baladeur. Marilyn baissa le regard, silencieuse, et surtout mal à l’aise. Elle regarda ses chaussures jusqu’à ce qu’Ombrage était en train de dire qu’elle avaient enfreint une énième règle. La sacrosainte règle de trois. Dans ce contexte, ce n’était pas ce qu’on appelait communément en mathématiques proportionnalité, mais plutôt celle qui disait de ne pas se rassembler à plus de trois dans les lieux publics, hors salles communes.

    « -Mais…Mais…On ne se rassemblait pas! On ne faisait que passer. Et… »

    Elle avait pâli dangereusement en entendant le mot retenue. Pas avec Ombrage! Elle n’avait rien fait. Elle était innocente! Marilyn luttait contre plusieurs états contraires. La révolte, l’anxiété, la colère, la honte, tout ça lui fut fatal. C’était trop d’émotions d’un coup, elle ne supportait pas. Elle sentit ses yeux se voiler, ses tempes bourdonner, la tête lui tourner. Dès lors, elle perdit connaissance. Elle venait de s’écrouler en plein milieu du couloir.


[juste parce que j'aime martyriser mes persos. & aussi pour ne pas vous bloquer pour la suite étant donné que je m'en vais quinze jours à partir de mardi...Pour la suite, direction ma boîte MP, je préfère que vous m'envoyez les messages sous Irina ^^]
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MessageSujet: Re: [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] EmptySam 18 Juil 2009 - 17:04

Il n'y avait rien à dire, la suffisance d'Ombrage, sa paranoïa, son sadisme et sa tendance à punir tout ce qui ne lui plaisait pas provoquait chez Evelyn un mélange de fureur et de terreur (et en plus ça rime tient. J'suis trop fort.). La fillette y avait droit régulièrement en cours (des T pour "écriture illisible" parce qu'elle écrivait en braille aux retenues pour fainéantise lorsqu'elle faisait recopier son devoir par une bonne âme, en passant par les points en moins pour retard quand elle se perdait...) et évitait tant que faire se peut l'inquisitrice pour cette raison.

Donc forcément, elle s'attendait (comme tous les élèves rencontrant le crapaud) à perdre des points, ainsi que ses camarades d'infortunes (dont l'une cherchait d'ailleurs aussi à s'expliquer). Mais elle ne s'attendait absolument pas à ce qu'on lui confisque un lecteur CD portable uniquement parce qu'elle en portait l cordon autour du cou! Etait-ce sa faute si, perdant sans cesse ses écouteurs, elle avait du demander à son père de coller les écouteurs au lecteur?

"Mais il marche même pas, il n'y a ni pile ni CD!"

Raison supplémentaire n'est-ce pas pour s'offusquer. Le ton de la fillette était à la fois étonné, furieux et appréhensif... Sauf qu'à y réfléchir, elle craignait bien plus la colère de sa mère en apprenant qu'elle s'était fait confisquer son baladeur que la colère de la prof. Après tout, dieux merci, elle ne vivait pas avec Ombrage pendant les vacances...

La fillette n'eut pas le temps de protester plus, puisque la jeune fille à la glace, glover si elle avait bien compris, s'effondra, comme ça... Ok... Youpi yeah...

"Eh? demanda la petite en s'agenouillant auprès de la Poufsouffle. Eh oh?"

Evelyn avait bien sur vu les couleurs de Marylin s'affoler, mais là... Elle était comme dans les films ou l'héroïne tombe dans les pommes quand son héros part, avec les grands adieux guimauves? Bon, ben euh alors... Normalement, faudrait que quelqu'un aille chercher l'infirmière... Certainement pas elle, puisqu'elle savait déjà même pas où elle était... Donc elle faisait quoi!

"Eh oh!"

Ben quoi, on fait ce qu'on peut, hein?! Dans les films, ils collent des baffes, mais elle était pas assez folle, donc... elle se contentait de secouer un peu l'épaule... Et faisait mine de ne plus voir Ombrage... Après tout, il y avait plus urgent... C'était pas très courageux de se cacher derrière sa camarade, mais bon... Elle était pas supposée être courageuse...

[C'est une torture... Jouer un perso qui sert à rien dans ce genre de cas alors qu'on connait les trucs à faire... T_T]
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MessageSujet: Re: [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] EmptyLun 17 Aoû 2009 - 20:38

[Navrée pour le retard, je rentre de vacances]

Entendre geindre et s’effondrer en mille explications fait partie de l’une des choses les plus insupportables sur cette terre. En règle générale, la marche à suivre est relativement simple : l’on vous reproche quelque chose, la plupart du temps justifié, l’on s’étend en un petit discours amical bien que moralisateur et, pendant ce temps, vous la fermez et hochez la tête. Point barre et la leçon est intégrée. Mais le problème, avec les élèves de Poudlard, était qu’ils refusaient tout bonnement de confronter leurs erreurs. Là où ils pourraient grandir et s’intégrer doucement aux bonnes manières, ils préféraient se débattre en justifications houleuses et s’enliser, peu à peu, dans leur mauvaise foi. C’est ici ce qu’il se passa. Dès la sanction imposée (retenue – rien de plus basique, pourtant !), un concert de voix aiguës et précipitées martela les murs du couloir. La Gryffondor et la Poufsouffle venaient de s’allier pour protester à grands coups de tremblements et de terreur. A la droite de la Grande Inquisitrice, McAyr ricana doucement, comme satisfait d’ainsi constater la panique de ses proies. Décidément, ce garçon était plein de ressources. Ombrage lui accorda, par ailleurs, un sourire encourageant et porteur de sens. On pouvait y lire « vous faites du bon travail, mon petit » ou encore « riez-vous aussi de la médiocrité de ces adolescents ? ».

C’est alors qu’un événement inattendu prit place. Là, au beau milieu d’une phrase inarticulée, Marilyn Glover s’effondra comme un Veracrasse. Livide. Un grand calme pris ses aises, greffant là une atmosphère presque irréelle. Elle s’était évanouie. C’était là la seule réalité possible, aux relents pourtant absurdes. Pour une simple retenue, elle avait décroché. Ombrage en restait abasourdie. Evelyn Eleïrya, elle, parut s’accrocher à beaucoup plus de sang-froid et palpa le vide (palper le vide, je vous demande un peu ! Cette fille n’a décidément pas les yeux en face des trous !) à la recherche du corps. C’est alors que Dolores parut retrouver son souffle.

̶ Vous pensez pouvoir résoudre le problème, ma petite fille ?

Pas de réponse, si ce n’est un « hé ho » inquiet. Dolores agrippa, sous l’effet du stress, le bras de Cennyd et le regarda droit dans les yeux. Le message qui se diffusa dans le contact oculaire fut très clair : un décès sous la responsabilité du Ministère serait le dernier coup de couteau imaginable. Certes, Miss Glover n’était pas à l’article de la mort, mais il suffisait parfois d’une carence en sucre pour passer la frontière – Ombrage le savait, c’était d’ailleurs pour ça qu’elle sucrait autant ses thés.

Face à l’inactivité de la victime, la Grande Inquisitrice commit l’impensable et se déposa délicatement sur le sol sans trop se salir (une jupe reste une jupe). De ses doigts boudinés, elle entreprit de secouer Marilyn et de couiner :


̶ Réveillez-vous, ma petite, la plaisanterie a assez duré.


Et, contrairement aux autres, elle ne lésina pas sur la baffe. Paf et toujours rien. Dolores se leva, se tordit les mains d’un air inutile, dévisagea tout le monde, se gonfla, hurla :

̶ Vous là, la Gryffondor, retournez dans votre Salle Commune. Immédiatement ! Miss Eleïra, McAyr, emmenez Miss Glover à l’infirmerie, je dois faire un rapport. Vous vous rendez compte, bien sûr, que le moment est très mal choisi pour… enfin. Au réveil de Miss Glover, vous lui ferez savoir que sa retenue est doublée.

Puis elle prit ses courtes jambes à son cou, priant l’ange de la mort de ne pas poser bagages ici. L’année prochaine, peut-être.

[Topic terminé pour ma part – dans les couloirs, en tout cas. Si vous voulez, nous pouvons continuer le scénario à l’infirmerie, cela risque de s’avérer très drôle. A vous de voir ;)]
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MessageSujet: Re: [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] [Mars] Vous allez être punis, n'est-ce pas ? [PV] EmptySam 24 Oct 2009 - 13:26

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