Oh. Qu'est-ce que sa mère pouvait devenir mère poule par moment ? Elle devait lui envoyer toutes les semaines : une lettre, pour lui dire ce qu'elle ressentait à propos des cours et de sa vie, sa vie amoureuse. Oh, elle rectifia des nouvelles de monsieur je-me-la-pète.com ! Comment elle pouvait aimer un homme comme lui, non sérieusement ? Chelsea ne savait pas comment réagir avec cet homme, enfin ce gamin. Même si sa tendre mère lui disait : « qui aime bien, châtie bien ! ». Cette phrase, elle pouvait la mettre dans sa poubelle. Oui, bon d'accord, la jeune femme ressentait un peu des sentiments pour lui. Stop. Tiens, il y avait un morpion qui passait par là. Elle sortit sa baguette et l'appela : le gnome. Sa tête se tourna vers elle. Elle joua avec sa baguette avec un sourire aux lèvres. Comme ses livres étaient lourds et pesant pour son pauvre bras. Il serait un très bon porteur. De quelles maisons ? C'est une question qu'elle n'avait même pas fait attention de répondre. L'interpelé venait. Tant pis. Elle fit un geste pour lui donner ses bouquins .

«Tiens, à ton âge, j'aidais mes aînés. Je dois aller à la volière. Tu les portes et tu viens. Sans discutez ! À moins qu'un petit sort pour que ton nez pousse avec des jolies verrues ?»

Bravo. Un petit mioche terrorisé était devenu qu'avec une seule phrase qui était que mensonge. Si vous croyez qu'à son âge, elle servait les gens plus âgés qu'elle ? Vous avez craqué de la mandragore ? Vous savez : cette plante ne se fume pas. Elle arpenta les corridors, des fois, son regard se posa dehors. Le printemps venait d'arriver : les fleurs avec leur fragrance et la saison des amoureux. C'était les deux faits qu'elle retenait de cette saison qu'elle détestait : une saison qui la poussait à toujours se rapprocher de lui. Il n'était rien comparé à ce jeune homme qui jouait dans équipe de Quidditch. Il était trop jeune pour elle de toute façon. Comment il pourrait être un jour attiré par elle ? Voyons, soyons réaliste.

Poussant la porte, Chelse se retrouva entourer de quelques dizaines de hiboux, de chouettes. C'était vraiment chouette, nom d'une chouette ! Le piaf de la famille n'était pas encore là ? Son frère avait dû l'envoyer. Bon, il ne tarderait pas. Elle attendrait un moment avec sa lettre. Ses yeux se posèrent sur le gnome qui n'était toujours pas rassuré d'être avec elle. La dominatrice lui donna un ordre clair de lâcher les livres ce qui fit tout de suite. Quelque chose la chagrina. La sorcière lui aurait bien jeté un sort, sauf que quelqu'un était rentré dans cette volière. Elle fusilla tout de suite ce pauvre gamin qui n'y était pour rien. D'un geste, très simple à comprendre, il comprit qu'il pouvait partir avec des larmes aux yeux. Mais il pouvait. Il savait que s'il disait quelque chose. Elle lui lancerait ce sort que cette peau lui avait parlé. Chelsea eut un malin plaisir à le regarder partir comme ça, parce qu'elle y était pour rien. Oh, s'il vous plait, elle ne n'avait rien fait seulement l'humilier devant quelques personnes et pas tout le monde ! Elle plaça un petit mot pour la personne qui venait de mettre ces petits pieds dans son endroit, pour le moment.

« Tiens, tiens, mais qui voilà ? Un petit oiseau égaré. Dommage, que tu ne fais pas le facteur.»

Pourquoi c'était la fin de la journée ? Elle ne voulait pas, de toute façon rentrer dans cette salle et rejoindre ces chers congénères qui lui demanderaient ce qu'elle aurait fait. Qu'est-ce qu'elle aurait pu répondre : « rien, je postais une lettre ? Après avoir terrorisé un pauvre élève». La jeune serpentarde l'observa de la tête au pied, pour voir à qui elle avait à faire. Oh, elle voyait déjà, comment devait-elle réagir ? Elle alla vers une fenêtre et s'assit pour observer ce joueur de quidditch de Serdaigle. Le hasard faisait bien des choses, pas pour dire qu'elle avait espéré un moment comme celui-là, mais c'était tout comme. Les courants d'airs s'étaient installés. C'était pourtant simple de fermer une porte, non ? Oups, mais qu'est-ce qu'elle avait oublié à oui de se présenter ? Elle eut un petit rictus, mais cela ne l'empêcha pas de se redresser avec grâce pour passer à côté de lui et fermer la porte. La véritable raison, c'est qu'elle avait froid.

«C’est bizarre, moi je sais qui tu es. Tu es Milo Lewis, joueur de quidditch : des serdaigles. Et moi, pauvre petite serpentarde qui fait partie des supporters de son équipe, pas comme son frère. Je croyais qu’un serdaigle savait fermer une porte, non ?»

Que le jeu commence. Son but ? Je vous laisserais le deviner. Quand elle se redirigea vers la fenêtre qu'elle était. Elle passa à côté de ce joueur, presque en le frôlant sauf sa main qui s'amusa à laisser une fine caresse. Des questions vinrent à son esprit, toutes confuses les unes que les autres, mais surtout qu'elle ne réalisait pas ce qu'elle venait de faire. Son frère allait être fou de rage, mais tant pis, au moins lui n'était pas une mauvaise fréquentation, comparée à Ombrage et ses larbins. Elle adorait lécher les bottes des personnes, si ça pouvait lui rendre l'appareil. Mais seulement l'idée d'être le chien de celle-ci ne lui donnait vraiment pas envie. Une serpentarde différente des autres avec une valeur ? Non, pas du tout. C'était toujours mieux de coller Rogue au moins lui, pouvait lui apprendre des choses plus intéressantes qu'une vieille chouette comme Ombrage ! Cette bonne femme avec ses chats devait y aller, avec ses manières. Ses pensées étaient centrées sur ces fréquentations. Un grand débat psychologique qu'elle faisait comment dire tout le temps avec son frère. C'était d'ailleurs lui qui lui avait renseigné sur les prénoms des joueurs. Elle avait une excellente mémoire. C'était bizarre d'être ainsi séparé de son frère par une maison. Elle souleva les yeux pour se demander si un orage n'était pas sur le point de venir. Si son frère avait effectivement envoyé cet oiseau de malheur. Elle lui trancherait la gorge. Sa mère allait être morte d'inquiétude, vue les obscénités qui lui envoyaient sur elle et sa vie inintéressante. Chelsea se rappela qu'elle n'était pas seule, ayant presque oublié ce serdaigle. Elle n'osait plus se retourner. C'était bizarre pour une fille qui y a un petit moment était sur d'elle et s'il était parti. Le bruit de la porte aurait résonné dans cette pièce. Et si les cris des oiseaux l'avaient étouffé. Et. Et. Stop. C'était la deuxième fois qu'elle l'avait dit ce mot. Bon ce n'était qu'un détail. Bon si elle ne se retournait pas, temps qu'il lui adressera pas la parole. C'était trop risqué ! S'il était là. Elle pourrait balancer une réplique pour briser ce silence. La jeune sorcière se retourna pour scrutait la pièce et dire sans savoir s'il y avait quelqu'un ou pas.

«Bizarre, avec tout le bruit que font ces oiseaux, je devrais t’entendre. »

Elle roula des yeux pour qui retombe part terre, avec une mimique comique de désespérer. Puis enfin, elle remarqua qui était toujours là. Se demandant maintenant s’il lui avait causé. Là, elle passerait pour une troll, dans tous les sens du terme. Son regard faisait tout pour croiser le sien, mais est-ce que cette rencontre allait un jour être fructueuse. C’était ses yeux qui la captivaient sur le moment et rien d’autre. Reprenant les reines en mains, Chelse croisa les bras en attendant une réponse, avec une envie de claquer des doigts.

Même si l'on ne voyait pas le soleil derrière toute cette masse de nuages, on admirait quand même le soleil se coucher, la nuit prenait place, une soirée qui s'annonçait plutôt spéciale selon ce que pensait Milo. L'intérieur du plus haut étage de la volière ne cachait rien d'étrange, des casiers qui servait à héberger les hiboux de l'école, de la paille étalée promptement à terre, quelques lucarnes et fenêtre entouraient la pièce circulaire, en bref il s'agissait d'une volière, rien d'autre. La pluie battait à tout rompre, le jeune Serdaigle aimait cette atmosphère sauf pendant un match, le garçon s'approcha d'une fenêtre constatant dans les dernières lueurs du jour que la terre regorgeait déjà d'eau, vive le printemps... Il n'était visiblement pas le seul à vouloir le recours d'un hibou en cette morose soirée, il se vit dévisager de la tête au pied, il n'était pas vraiment présentable comparée à elle ... mais elle ne dit rien. La jeune femme alla s'asseoir auprès de la fenêtre, un léger courant d'air passa entre eux faisant frissonner la verte et argent, du fait il avait laisser la porte ouverte. Pourquoi il ne le l'avait pas fait ? D'habitude il refermait toujours derrière lui, ça lui aurait paru impoli de fermer la porte sur eux seuls, ou alors si elle partait ... il cherchait la raison dans sa tête. Le temps de sa réflexion il n'avait pas vu qu'elle s'était levée, elle passa près de lui et alla alors fermer la porte qu'il avait bêtement laissée ouverte, vu comme elle frissonnait elle avait du avoir froid, il lui aurait bien passé sa veste, mais d'une elle ne l'aurait pas acceptée si toutefois elle était aussi fière que ses congénères de Serpentard, au premier regard elle ne semblait pas même si elle devait avoir sa propre fierté vu comment elle avait rembarré le jeune il y a à peine quelques minutes. Elle répondit d'une certaine manière à sa question déclarant qu'elle savait déjà qui il était et confirma ensuite qu'elle était bien à Serpentard. Elle savait aussi qu'il était joueur de quidditch, pas très difficile à savoir d'une part vu sa tenue et aussi par le fait qu'elle avait dû le voir sur le terrain. Son frère ne devait pas être dans la même maison qu'elle car elle annonça le fait qu'il ne supportait pas la même maison qu'elle, attachée aux Serdy. Elle reprit la direction de la fenêtre où elle était posée auparavant, elle le frôla de peu sa main elle le caressa, il ne devait pas mentir elle était douce et très agréable à recevoir, quoiqu'un tel geste d'un Serpentard le surprit, il ne devait pas se fier à leur réputation ? Il sourit à ce moment, de sa main il la toucha aussi quelque peu ... un jeu ? Oui cela semblait l'être, et Milo adorait jouer, il la regarda encore du plus profond de ses yeux, il n'avait pas encore répondu à son tour car il ne savait toujours pas le nom de cette intrigante demoiselle.

Le ciel s'assombrissant de plus en plus, Milo qui semblait se demander la même chose que la Serpentarde, un orage se préparait ? Si c'était le cas heureusement qu'il n'était pas intervenu une heure avant. Mais maintenant voir des éclairs seraient agréable surtout à cette hauteur une vue imprenable sur la foudre qui tomberait ... Elle sembla douter de sa présence car à l'aveuglette elle se retourna et lança une réplique hasardeuse. Non il n'était pas parti, il avait bien l'intention d'en savoir plus sur elle à commencer pas son nom peut-être, il se décida alors à effacer son silence :

- Et moi je ne vois toujours pas qui tu es, même si il me semble t'avoir croisée plusieurs fois dans les couloirs.

Il était vrai que son beau visage, qui ne passait pas inaperçu, il l'avait déjà vu, et pas qu'une fois il lui semblait. Il lui sourit, elle ne semblait pas arrogante, plutôt rare de voir ce genre de personnalité chez les Serdy, mais qu'importe il oublia sa maison et voulut savoir son nom :

- Et donc, tu t'appelles ?

Si Milo l'avait considérée aussi hargneuse que ses camarades, il n'aurait même pas cherché à savoir son prénom ... Il se rapprocha d'elle comme pour la contempler, Milo n'avait pas l'intention de lancer des répliques cinglantes comme il faisait d'habitude aux semblables de sa maison, il entreprit alors la conversation se demandant pour quelles raisons elle venait à cette heure en ces lieux.

- Tu ne devrais pas être au dîner ?

Il ne voulait pas qu'elle parte, non, il commençait à apprécier sa compagnie même si peu de mots s'étaient échanger. Il la regarda, un petit sourire toujours présent sur ses lèvres. Il s'approcha encore d'elle, regardant maintenant par la même fenêtre qu'elle la pluie qui s'abattait.

*faire correction

Le temps s'était envolé, n'ayant plus aucune notion de relativité. Elle avait songé pas longtemps, alors. Il était toujours là, bien là. Ce joueur n'avait pas fui, techniquement il était le seul à avoir son coeur. Même si son corps devait plus tard être avec un autre. Elle devait arrêter de fantasmer, si ça se trouve. Il ne serait jamais avec elle, vis-versa. Vous imaginez une serpentarde avec un serdaigle. Déjà, les rumeurs courraient sur son frère, comme quoi il était chez eux. Mais bon, qu'est-ce qu'on faisait sans rumeur rien. C'était quelque chose d'inévitable chez les serpentards. Il aimait trop balancer des rumeurs et humilier les autres, ce qu'elle connaissait bien. Elle aimait aussi, se sentant plus après comment dire : libre ? Chelse ne savait pas, si c'était le mot approprié ? Mais tous ses songes disparurent pour les couleurs de ses yeux. Ils la captivaient. Cette couleur était si belle, ressemblant presque aux émeraudes, mais plus profond et plus palpitant. Au moins il allait bien avec la couleur de sa maison, dommage qui n'y faisait pas parti. Il ne voyait pas qui elle était, normale. Il ne s'était jamais intéressé à elle. Milo insista encore sur son prénom. C'était un jeu, pourquoi pas jouait totalement ? Un sourire s'installa à l'image de lui, une fois, s'embrouillant avec un joueur des serpentards. Des mots, assez cruelles, même cinglantes, envers eux, étaient sortis de sa bouche. Et oui, personne n'était parfait. Donc pourquoi elle lui dirait son nom, s'il avait été si injurieux avec ses congénères ? C'était sa punition, fallait seulement trouver une excuse bien formulé et culte, là. Mais le moment où ses lèvres voulurent bouger, elles furent devancées par les siennes. Pourquoi elle n'était pas avec ses amis en train de dîner. Réponse simple, il allait l'avoir. Elle lui montrait la lettre.

«Notre hibou de famille n'est pas là. J'attendais un moment pour voir s'il va arriver....Bon d'accord, j'avoue aussi que je n'avais pas envie d'être en retard avec des tonnes de question et rien à raconter parce que la chose qui est sortie en pleurant. Et pas une chose qu'on peut se vanter. Surtout le fait de se faire questionnait comme si on tue quelqu'un. Ils sont charmants quand on s'est évité des sujets ou des histoires.»

Oh mon dieu, elle ne venait pas de faire, ce qu’elle venait de faire ? Mais c’était une bavarde et oui, malheureusement. De toute façon si ses amis lui feraient la gueule, ben elle saura pourquoi. Chelsea était une personne franche, ce qui lui joue souvent des tours. Une personnalité hors du commun partagé entre les serdaigles et sa maison, son choix était fait de toute façon. Oups, elle avait oublié de dire son prénom. Un sourire malicieux s’afficha directement sur son visage.

«Pourquoi je te dirais mon nom ? Le mystère est plus passionnant. Tu ne trouves pas. Bon si tu veux, tu peux m’appeler Serena.»

La jeune fille ne lui avait pas donné son prénom, enfin son deuxième prénom. C'était comme ça qu'il l'appelait son fiancé. Oui, c'était le seul à se l'autoriser entre parenthèse. Il s'était approché d'elle aussi de sa fenêtre. Mais l'apprentie sorcière avait de faire de contraire par moyen de sécurité. Il était trop près. Un son lointain arrivait ce qui lui donna la chair de poule. Non, elle ne montrerait pas qu'elle avait peur, plutôt que les orages étaient ses ennemis principaux. Cette peur avait quand même diminuer depuis des années. C'était la thérapie des serpentards de ne pas montrer ses points faibles. Ce point fort l'avait changé en une autre personne. C'est d'ailleurs ce que son frère lui reprocher. Elle osa malgré qui soit à côté d'elle lui lancer une blague.

«Je suis sûr que si je te ramènerais vers Ombrage, notre maison gagnerait des points. »

Elle rigola. Son rire était presque cristallin, mais c'était un vrai rire, pas forcer ni cynique. Elle devait être la seule des serpentards a pas aimé cette vache. De toute façon, personne ne le saurait chez les serpentards, comme c'était des bandes d'hypocrite protégeant leur peau, tout comme elle. C'était charmant, l'image qu'elle avait des siens, pourtant c'était sa deuxième famille, pas parfaite, mais trop cool. Si elle avait changé de sujet c'était pour oublier ce maudit orage qui arrivait, accompagnait de ses amis : les éclairs.

Le peu de gris qui ornait le ciel ne devenait qu’un souvenir pour cette soirée, en effet de gros nuages noirs et imposants prenaient leurs places faisant s’assombrir le dehors plus vite que prévu, la nuit n’avait pas encore prit possession des lieux. Elle semblait de plus en plus mal à l’aise, était-ce sa présence ou bien une phobie qui la paralysait en cet instant même ? Il fallait alors qu’il essaye de la distraire, il n’aimait pas voir ses interlocuteurs perturbés. À l’heure qu’il était à présent, ses amis devaient surement avoir presque finis de manger mais ils allaient surement lui garder quelques parts croyants surement qu’il était encore à l’entraînement mais quand ils verront le balai sur son lit, les questions fuseront surement. Il s’en préoccupait peu pour le moment, il voulait tout d’abord en savoir plus sur la mystérieuse jeune femme qui se trouvait à présent assise en tailleur à sa droite toujours en regardant profondément la fenêtre. Un grand débat de pensées devaient se tenir en ce moment car elle restait imperturbable aux mouvements du Serdaigle, du moins il croyait peut-être cachait elle très bien son jeu, elle l’intrigua alors de plus en plus, il ne regardait plus alternativement la fenêtre et elle, il resta figée à présent sur la Serpentarde réfléchissant à son identité toujours tenue secrète pour le moment. Il ne savait pas pourquoi, ni comment elle lui était familière alors qu’il ne savait même pas comment elle s’appelait. Elle sourit quand il lui demande une fois de plus son nom, elle ne répondit pas directement, il eut l’impression de lui couper la parole quand il continua en lui demandant la raison de sa présence à la volière. Mais il n’allait pas en rester là avec elle, il comptait bien le savoir tôt ou tard, si seulement il avait su maîtriser la legilimancie maintenant … Cela lui aurait été fort utile pour savoir jusqu’où les pensées de la verte et argent était. Elle répondit d’abord à sa dernière question ce qui amusa finement Milo qui se prit à sourire quand à la remarque faite à la peur du petit Poufsoufle, c’était belle et bien elle qui l’avait fait fuir. Elle énonça qu’elle ne pouvait poster sa lettre attendant le retour du hibou de sa famille, Milo attendit un peu avant de lui faire une proposition de courtoisie, il ne voulait pas gâcher trop vite leur rencontre. Il lui répondit cependant :

Je vois … Effrayer un première année n’est plus apprécié chez les Serpentards ? Ah bon ? Eh bien moi j’adore aborder les sujets qui fâche avec les Serpy, je m’en excuse si je fais de même avec toi …

Non il ne voulait pas qu’elle parte, il la taquinait juste voir si son humour était commun au sien, il n’allait pas tarder en avoir la réponse. Il lui sourit pour bien lui montrer qu’il plaisantait aucune moquerie blessante ne voulait émaner de lui. Enfin elle se pencha sur la question de son identité, enfin presque car un sourire malicieux montrant un jeu était présent sur son visage, en effet le prénom qu’elle énonça ne lui disait rien, mentait-elle ? Aucun problème il aimait discuter avec « Serena », et il n’allait pas s’arrêter sur son vrai ou faux prénom, mais il était vrai que si il voulait la revoir après leur actuelle discution, ce ne serait pas facile avec un faux prénom :

- Malheureusement moi je ne peux pas me cacher derrière un mystère …

Oui elle le connaissait déjà, dommage lui aussi aurait aimé rester mystérieux rien que partager le jeu de la divine Serpentarde. Elle frissonna longuement en entendant un bruit sourd, Milo releva la tête, et voilà l’orage dans attendu faisait son entrée sur Poudlard, sa peur était-elle celle de l’orage ? Surement mais elle ne le laissa en rien transparaître, elle n’était pas chez Salazar pour rien, alors il renonça à lui prendre l'épaule pour la rassurer, il ne voulait pas la mettre mal à l'aise ou encore pire qu'elle le repousse… Elle dévia le sujet sur un des sujets qui fâchent chez les autres maisons que la sienne : Ombrage, ces dents se serrèrent rien qu’en entendant l’évocation du nom, mais quand il vit qu’elle aussi plaisantait, il sourit, elle n’était pas vraiment commune à tout les Serpy et cela lui plaisait :

- Tu peux toujours essayer, mais je doute franchement que tu puisses me traîner jusqu’à son bureau.

Il lui fit un clin d’œil en souriant, il appréciait de plus en plus sa compagnie, le dîner passait très loin après elle, même la faim ne le faisait pas dévier d’elle. Il lui sourit attendant une quelque autre information sur elle. Il lui fit alors part de sa proposition n’y tenant plus il voulait lui rendre service, comme si il lui devait, mais le pourquoi de sa politesse ne lui venait pas à l’esprit pourtant il avait souvent réponse à tout mise à part en amour, il mit alors la main sur son cœur qui battait plus vite que la normale … Pourquoi ? :

- Si tu veux je te prête mon hibou, il vole bien tu sais, c’est de famille.

Il lui sourit faisant une fois de plus allusion au quidditch, certes il ne volait pas mal mais il devait arrêter de s’en vanter au risque d’ennuyer son interlocutrice.

Un perroquet n'arrivait pas à riposter avec elle. Toute la salade de mot était sortie de sa bouche. Il lui avait répondu, un sujet bien épineux. Elle ne savait pas quoi répondre à ça. Mais après tout pourquoi pas. Il avait mis un doit sur un sujet difficile à aborder. Une plaisanterie de mauvais goûts peut-être. Elle n'allait pas y répondre toute suit, ce fut seulement un sourire, pour montrer qu'elle était quand même pas mal, ne se sentant pas du tout vexée. Les premières années étaient plus un sujet qui venait dans la table où se réunissait quelque sixième. C'était plutôt les farces, les mauvais goûts, enfin tout ce qui pouvait énerver une maison à l'humilier en directe pas un petit élève isolé. Ça, c'était le sujet quand vraiment rien se passer où quand un petit mioche regardait avec crainte une personne. Les questions se posèrent sur le comment et le pourquoi de la chose ? Non, vraiment. C'était vraiment des plaies les petits. Enfin bref, Ne passons pas trop de temps à ce sujet qui pourrait durer des heures. Il semblait réfléchir si elle lui avait donné un vrai ou faux nom, cela l'amusa vraiment, le trouvant vraiment drôle. De toute façon, s'il avait le cran d'aller voir un serpentard pour lui dire : tu ne connais pas une Serena. Il y aurait une chance sur trois de la trouver. Elle aimait bien traînée avec des personnes qui étaient de la cinquième à la septième, sauf que les cinquièmes, ils faillaient chercher. Ce n'était pas une serpentarde mal-aimée, si vous voyez ce que je veux dire. Il y avait toujours deux à trois courageux qui venait par année lui avouer leur flamme, même qui retentait des fois. Ne sachant pas pourquoi, c'était la vie. Fallait pas chercher plus loin. Chelse eut un petit rire quand il lui répondit par rapport au mystère de son prénom, c'était ça qui l'avait fait un peu douté à ce qui pensait. C'était d'ailleurs à ce moment qu'elle lui avait, comment dire, répondu avec ombrage, avec son rire cristallin. Sa réaction était tout à fait normal, déjà qu'elle n'aimait pas cette peau de vache, qui se croyait tout permis. Ils devaient ressentir de la haine envers elle ! Il lui répondit en plaisantant. C'était à ce moment qu'elle rebalança, sur le plateau, le sujet : des pauvres premières années.

« Oui, c'est sûr, que j'arriverais à te pousser avec mes soldats, tu sais : les premières années. Je suis sûre que tu saurais trop gentil pour les ensorceler. D'ailleurs, ils font de jolis mannequins. »

Son rire repartit de plus belle, bon, jusqu'à maintenant, Mademoiselle n'avait jamais eu l'occasion de leur jeter un sort quoi que si une fois, mais elle se rappelait plus de rien, à cause de la grande punition qu'elle s'était prise et les points qu'elle avait faits perdre. Elle fut agréablement surprise, sinon, de son clin d'oeil, ne s'y attendant pas du tout. Il devait se dire qu'elle n'était pas comme ces autres serpentards, faux. Enfin, elle aimait bien les serdaigles à cause de son frère. Imaginez à la maison la bagarre si elle touchait à un cheveu de cette maison. Mais c'est gryffondor, pour eux pas de pitié, comme dirait sa garce de soeur qui n'était plus là et oui ! Les quatre mots interdit de son vocabulaire était rouge, jaune, lion et blaireau, sauf pour les insultes. Généralement, Chelse les appelait les choses, les machins ou les trucs. En clair, c'étaient tous noms se comportant en objet. Pourquoi temps de haine avec eux ? Ça, c'était une autre histoire. Le serdaigle semblait bizarre, ne sachant pas où se mettre ? Mettant sa main sur son coeur ? Il allait quand même pas lui demander en mariage, au secours. Comment elle réagirait ? Si... Quoi son hibou de famille ? Bon heureusement, la serpentarde arrivait à rester avec un visage impassible, seul son sourire était affiché. Le soucie s'était qui s'était effacé. Elle répondit presque trop brusquement.

« Non !....Excuse-moi. Ce n'est pas ta réponse. Je t'explique comment dire ? Ma mère est une personne qui est très, très, très maniaque. Elle se pose de ses questions que j'aimerais éviter comme : A qui possédait ce hibou ? Quelles sont vos relations ? C'est le fait qui me dérange, mais je ne suis pas du genre à aimer une mère psychopathe avec pleins de question. De plus que tu as une lettre. Moi, ça peut attendre. De plus, la faute va retomber sur mon frère.... Et je ne savais pas que les serdaigles connaissait la modestie. »

Elle eut un petit rictus avant d’avoir un sourire chaleureux, et oui ! Pas tout le monde ne pouvait avoir cette sympathie. Elle eut une idée qu’elle mourrait d’envie de le faire, surtout avec lui, maintenant. Chelsea se rapprocha de lui avec délicatesse. Sa main se dirigea vers son visage pour se poser dessus. Son sourire devint doux. Sa main pinça la joue du jeune homme avec délicatesse pour pas lui faire mal, mais faire le geste de la grand-mère qui bichonne son petit en choppant ses joues et les secouant de gauche à droite, en faisant mal au gamin. Ce qui n’était pas le cas. Elle recula de la fenêtre de façon à s’asseoir sur une poutre, tout en fixant Milo. L'élève de la maison de Salazar avait presque oublié l'orage, sauf un bruit sourd retentit suivis de cinq seconds d'un éclaire qui éclaira la volière, lui rappellant ce fait. Bizarrement, ça n'avait servie à rien qu'elle s'asseye parce qu'elle était debout à cause du bout qu'elle avait fait en quittant pas l'extérieur des yeux. Bon un orage pouvait durer des heures où une heure, mais vue la vitesse qu'il était apparu. Il y aurait bien une trêve pour qu'elle se rende à Poudlard sans se faire électrocuter. Le pire, c'est que la nuit approchait lentement, avec l'interdiction de sortir de sa salle commune. La serpentarde ne sortirait pas avant cette trêve. Elle fixa, sans le vouloir, ses yeux verts, à Milo, lui demandant, avec ses yeux à elle, de rester avec elle : le temps que ça s'arrange. La lettre n'avait plus d'importance. Sa mère savait bien qu'elle détestait sortir pendant les orages. C'était sa seule excuse valable.

Tous ses réactions lui faisait des frissons mais elle n’arrivait à envisager qu’elle serait avec lui, peut-être. Non, ce ne serait jamais le cas. Il y avait toujours son fiancé. D’ailleurs, ce sujet qui lui avait dit, sur le fiancé. Tout était déjà fait pas par des temps de crises, mais par une amitié entre ses parents et les siens. Elle était un oiseau en cage. Il était fascinant parce qu’il semblait complètement libre comparé à elle. Qu’est-ce qu’elle pouvait lui répondre ? Rien, c’était une réponse toute simple. Son frère aurait été content qu’elle ait fini avec un serdaigle que ce serpentard présomptueux. Elle évita de lui répondre pas un : « oui, j’ai un fiancé et c’est pour ça que je peux pas l’envoyer avec ton hibou ! ». Non, elle ne voulait pas le voir fuir, mais si il partait et la laisserait là. Cette question pouvait demander une réponse qu’elle ne connaissait pas. Allait-elle lui en vouloir et lui pourrir sa vie ? Je pense que oui. Elle devait trouver une réponse neutre.

«Je pense que ça ne marcherait pas sachant que je n’aime pas ensorceler pour des choses comme ça. Hé, j’ai des principes. Je sais que c’est bizarre pour une serpentarde mais la moitié de la famille est à serdaigle et l’autre : à Serpentard. »

Tout de suite elle eut un rictus à cause du fait qu’elle avait pris à cœur ce qui lui avait dit à cause du fait que c’était le dernier des abrutis. Jamais, Chelse ne dirait une chose pareille, jamais sur lui. Il était pur comme du Crystal, donnant l’impression que si on touchait tout s’écroulerait : lui et cette scène qu’elle en avait rêvée des dizaines de fois. Oui, c’est ça. Elle était dans un rêve. C’était la seule explication logique. Elle avait juste une impression de le toucher que tout semblait si réel. C’est ça. Un sourire s’était dessiné dessus, gardant et en étant plus joyeuse qu’avant. Et l’orage faisait partie d’un cauchemar. Et il l’aidait à l’oublier en s’asseyant à côté d’elle. Sauf que la réalité l’avait bien ramener quand tout c’était déroulé. Ses yeux lui demandant de resté, de ne pas la laissé. Elle n’arrivait pas à se passer de lui, sinon pourquoi elle allait le voir des fois pendant les entraînements qui précédait des serpentards faisant semblant de lire. Mais la preuve était là qui ne s’était jamais et s’intéressera jamais à elle ! Mon dieu. Il avait peut-être pitié d’elle et avait juste une bonne info à balancer à ses potes de Quidditch. Quand il la prit dans ses bras, elle ne savait plus comment réagir. Son premier reflexe s’était de sans dégager et de reculer pour fixer le sol. Les éclaires éclaircissait la pièce pour la laisser, tout de suite après, dans la pénombre. Ce n’était pas possible. Elle se retenait de ne pas se remettre dans ses bras, mais comment il pouvait l’aimer. Elle était une *serpentarde*, de plus fiancée. Il allait fuir et la laisser là. C’est ce qui aurait fait s’il aurait appris. Elle devait lui éjecter du venin en pleine tête. C’était son seul moyen de défense. Elle regardait par terre et n’allait pas le regarde dans les yeux.

«Pourquoi tu as fait ça ? Tu ne me connais même pas. Quand tu as dit que ma mère recherchait un fiancé, cela fait plus de six ans que je suis fiancé à un serpentard. Tu me prends dans tes bras, comme si tu n’attendais que ça ! Mais tu ne m’as jamais remarquée, jamais tu m’as vu entrain de t’observer de lui, pour que tu me remarques. Et hop, tu te dis : « tiens, un joli coup ! Et une rumeur pour mes amis. ».»

Elle avait réussit à reprendre les choses en mains, mais à qu’elle prit. Elle marchait de gauche à droite, allant se faire passer pour une folle. Mais elle n’arrivait pas à se calmer. La sorcière réussit à lui jeter des coups d’œil puis alla vers un hibou pour le caresser. Son cœur battait plus vite que l’anormale. Elle tremblait, pas de rage mais de quelque chose qui lui était inconnu. Il lui avait fait mal en la prenant du jour au lendemain dans ses mains, parce qu’elle le désirait depuis si longtemps, l’ayant épié et presque prier pour qui lui arrive rien pendant les matchs. C’était dès un regard qu’elle s’était intéressé à lui. Il avait été une fois blessé. Son cœur avait presque arrêté de battre. C’est là qu’elle comprit qu’elle devait s’éloigné de lui. Mais ces dernières années s’étaient impossible tout esprit. Elle le regardait, tous ces fondements étaient faux et elle le savait au fond d’elle.

«Je suis désolée de mettre emporter. C’est juste que tu m’as surprises parce que comme j’ai trop dit de toute façon. J’attendais que tu me remarques. Surtout quand une fois que je suis venue te voir é l’infirmerie quand tu t’étais pris le cognard. Elle prit une grande inspiration. Je t’ai aussi volé un baiser cette année-là. Si tu veux, tu peux t’enfuir en courant. »

La phrase du baiser fut le seul moment où elle osa le regarder dans les yeux. Les effets furent immédiats quand elle avait croisée son regard : tremblant un peu plus, nerveuse, angoissée et surtout ses joues étaient devenus rouges. Sentant les devenir enflammé, elle avait comprit et détournait la tête. Elle murmura une petite phrase toute simple, assez bas, une pensée qu’elle avait pensée fort.

«Je ne te mérite pas. »

Après qu’il l’eût prise dans ses bras, c’était comme si l’atmosphère était devenu insoutenable, irrespirable. Milo ne se comprenait même pas lui-même quant à ses actes, lui pourtant si raisonné comme garçon n’arrivait plus à prendre aucun notion de réalité, perdu, oui, perdu était le mot qui le qualifiait le plus en ce moment. Prendre la fuite en courant ? Il n’en était pas question, il se le disait lui-même on ne reste pas sur un malentendu. S’expliquer sur quoi ? Il n’avait en rien voulut qu’elle le prenne mal et pourtant c’était ce qui venait de se passer, incompris c’était ce que tous les ados se répètent quand ils sont seuls et c’était ce que vivait le Serdaigle en ce moment. Désemparé aussi, il ne s’était pas du tout attendu à ça quand il était venu déposer sa lettre en quittant le château, non il ne voulait la quitter comme cela, il resta sur place la fixant yeux dans les yeux. Elle ne sembla pas plus avancée que lui, le jeu tournait au règlement de compte, non il ne voulait à tout prix pas ça, elle semblait chercher les mots, hésitante aussi elle ne savait pas, ils ne savaient pas. La réplique qu’il avait lancée pour trouver une excuse pour le hibou l’avait laissée pensive, trop au goût de Milo, elle lui cachait quelque chose ? Il ne fallait pas que cela reste pour elle il était bien décider à rester, même à trahir le couvre-feu du vieux crapaud mais en tout cas il ne voulait pas repartir comme ça. Non il n’était pas comme ces garçons qui dés qu’il se trouve seul avec une fille, pense tout de suite à l’avoir dans leur lit, pas du moindre ! Il ne voulait en aucun cas la frustrer dans ce sens et il ne cherchait pas non plus à lui parler pour pouvoir profiter d’elle, croyait-elle le contraire ? Elle lui avoua qu’elle avait une partie de proche à Serdaigle, pour cela qu’elle ne le foudroyait pas ? Il voulu en savoir plus :

- Des principes non conformes aux Serpentards aussi, voulais-tu être dans cette maison ?

Il était vrai qu’il hésitait sur cette question, Serdaigle n’aurait pas était mieux pour elle ? En tout cas mieux pour Milo. Elle reprit le fil de ses pensées, Milo sourit, c’était une fille vraiment très réfléchie. Quand il l’a prit dans ses bras, elle avait agi comme il l’avait imaginé elle s’était reculé ne le fixant plus, c’était à ce moment que l’idée de partir lui vint à l’esprit, mais non il resta sur place, désemparé, perdu c’était à ce moment là. Les éclairs qui allaient et venaient éclairaient la pièce de tant à autre faisant voir à Milo ce qu’il ne voulait pas. Regardant à terre, elle cherchait les mots, elle commença alors à débiter ce qu’elle avait sur le cœur, le bleu et argent écoutant fixant toujours ses yeux. C’était vrai ce qu’elle disait, Pourquoi ? Pourquoi il avait fait ça en la connaissant à peine, elle avait un fiancé, sa carapace se perçait, mais elle l’avait mal compris croyant qu’il avait fait ça uniquement dans le but de l’avoir pour lui, croyant que pour lui elle ne représentait qu’un coup dont il vanterait les mérites à ses amis, et la elle faisait fausse route totale et à partir de ce moment il avait décidé de ne pas la quitter à si bon compte. Non elle n’était pas juste un coup qu’il balancerait à ses amis, et il comptait bien lui expliquer, il lui releva la tête la faisant le fixer :

- Désolé, je ne voulais pas … Je voulais juste te rassurer rien d’autre ! Et puis non tu n’es pas une fille que je prends pour un bon coup et à qui j’irais vanter les mérites à mes amis ! Ce n’est pas du tout ce que je pense et ça je te le jure ! Et quand je t’ai vu, non mon unique but n’était pas de t’attirer contre moi !

Il souffla, il avait été le plus honnête possible, quand à son fiancé et bien si elle était heureuse avec tant mieux, il n’était pas là pour gâcher leur couple, loin de ça, il ne le savait même pas en la voyant. Elle commença à faire les cents pas, cherchant à tout prix une réponse à ses questions, ses questions, Milo était prêt à répondre une par une à celle-ci, sans aucun crainte. Elle était devenu très nerveuse, pourtant le garçon n’avait pas voulu ça, elle lui jeta de bref coups d’œil voir si son intention était de partir surement, mais non Milo resta là à la fixer attendant une réaction de sa part. Elle se défit de ses cents pas en s’approchant d’un hibou et en le caressant, elle tremblait, cherchant elle aussi réponse aux questions qu’elle se posait. Elle posait de temps en temps un regard sur lui, Milo lui n’arrêtait pas la fixer guettant tout ces faits et gestes et ce préparant peut-être à une autre confession venant droit de son cœur. Ce fut des excuses qui en ressortit, accompagné d’une autre confession, plus calme cette fois mais qui fit chavirer totalement Milo, pourquoi cette fille qui faisait tant attention à lui ne lui avait pas claqué à l’œil plus tôt ? Il réfléchissait à tout vitesse, la fois où il avait été blessé quand il s’était réveillé plein de paquets ornaient son lit, quand il avait demandé à ses amis qui l’entouraient les visites qu’il avait eu, aucun n’avait mentionné la venue d’une Serpentarde inconnue … Elle l’avait embrassé, il ne s’en était pas rendu compte, normal ce jour là il avait pris un violent cognard par derrière et en plein sur la tête, assommé jusqu’au soir. Quand elle énonça le baiser enfin elle regarda droit dans les yeux. Beaucoup plus nerveux qu’au début de leur discutions, lui pourtant un garçon qui n’était pas timide rougit, il ne pouvait pas se contenir, elle en fit de même, elle détourna la tête, il ne savait plus quoi dire il continuait de la fixer pris au dépourvu, elle lança timidement presque avec une petite voix qu’elle ne le méritait pas, non, non ce n’était pas vrai il n’était pas exceptionnel, encore moins quelqu’un de méritant, il se décida enfin à reprendre la parole essayant au maximum d’être clair :

- Je … Je ne voyais pas ça comme ça … Non, t’excuse pas c’est ma faute j’aurais pas dû … Le jour où tu es venue à l’infirmerie, personne ne me l’avait dit tu sais … Quant à m’enfuir, il est vrai que j’y ai pensé mais tu ne mérites pas ça !

La dernière phrase qu’elle avait prononcée le fit énormément réfléchir, c’était la première fois qu’on le lui disait, non vraiment il n’était pas quelqu’un qui devait être mérité :

- Et en quoi tu ne me mériterais pas ? Je ne suis pas exceptionnel, normal est le terme qui me qualifierait le mieux !

Il ne savait plus quoi dire, ni plus quoi faire, il n’osait plus avancer vers elle, comme pétrifié, ne sachant comment réparer ses torts.

Tous étaient une question de principe. Il n’avait pas les même. La vérité avait été troublée par elle, même dû à son acte. Pourquoi il était là après tout ? Oui, pour poster sa lettre. Et oui, il aurait fallu d’une lettre pour qui la remarque. Elle se sentait mal dans sa peau. Comment il avait pu pas voir ça ! Ses principes non conformes au Serpentard, mais qu’est-ce qui disait ? Avait-il oublié sa couleur ? Elle aimait sa maison la chérissait même, ayant même voulu vivre dans l’époque de Salazar. Il était un modèle, qui se souciait du nom de la personne de la maison de Serdaigle personne. Les maisons les plus réputée étaient quand même Gryffondor et Serpentard ! On disait tous que Gryffondor était les gentils et les Serpentards le mal, d’où venait cette réputation ? Ils avaient un cœur malgré les apparences. Chelsea savait très bien au fils des années pourquoi elle avait été envoyé à Serpentard, pour son intelligence et son caractère de rebelle et de lèche-cu, envers les profs, même si certain méritait son respect : comme le professeur Rogue, Flitwick et certain des cours des forces du mal, comme celui qui avait été finalement un méchant, selon les rumeurs ! Le professeur des forces du mal de l’année dernière avait été époustouflant ! C’était le mot qui lui venait en tête. Elle devait arrêter ce n’était pas le sujet qu’elle devait répondre. Sa question ne voulait absolument rien dire.

« Tu crois que le chapeau se serait trompé en m’envoyant là-bas. Réfléchit un peu, il décèle nos pensés et sait mieux que nous où on doit aller. Tu ne crois pas ? Je n’ai ni regret, parce qu’ils me ressemblent tous autant qu’ils sont. J’ai été choisi dans la maison de Salazar. Et ce n’est pas pour rien ! »

Sa voix avait fait des crescendo par moment. Allait plus vite plus lentement, suivis de la tonalité. Sa voix s’était juste montrée plus dure envers cette question. Il ne pouvait pas poser une question comme ça. Cela pouvait aussi dire qui reniait sa maison ! Le chapeau avait du voir. Le plaisir qu’elle avait eut le jour de l’humiliation de sa sœur devant le fait qu’elle avait aussi des pouvoirs et qu’elle n’allait pas se laisser marcher sur les pieds. Elle soupira une fois, pendant un long moment. Elle n’avait toujours pas osé le regardait de plus qu’elle était pétrifiée. Sa seule réaction avait été de lui dire ce qu’elle ressentait même si elle en avait trop dit. Il ne pouvait pas comprendre qu’elle le désirait, oui, c’était bien le mot, son premier regard. Sa réponse la blessa encore plus donc elle n’était rien pour lui, vraiment rien. Elle réussit à garder ses larmes au fond d’elle, ne voulant pas lui montrer sa faiblesse. Elle se mordit seulement les lèvres. Elle devait faire les cents pas pour ce calmé, puis caresser ce hibou. Il lui fallut un moment pour lui avouer pour ce baiser volé. Sa réaction avait été de rougir. D’accord, il l’avait mal pris. Elle détourna des yeux pour ce centré sur ce fabuleux hibou qui arrivait à faire qu’elle ne tombe pas sur ces jambes. Parce que maintenant, elle tremblait de tous ces membres, ayant peur de lui, peur d’autre remarque pourrait la blesser encore plus. Sa réponse la prit au dépourvue, quoi ? Sa lettre et son présent qu’elle lui avait ramené, que QUOI ? Ça devait être des amis qui lui avaient fait ce coup. Là, ce fut trop dure pour elle de contenir ses larmes. Elle fixa un autre hibou pour être dos à lui. Puis il lui demanda en quoi elle ne le méritait pas. Elle avait dit ces mots si bas, mais il les avait comme même entendu. Comment pouvait-elle lui répondre ? Son envie de pleurer cessa un peu, se diminuant toujours un peu. Elle se retourna vers lui, pour l’affronter du regard. Mais son regard fut capté un moment sur un objet, avant de revenir à ses yeux ?

« Pourquoi je te mérite pas ? Tu as besoin d’un dessin. Qui voudrait d’une fille comme moi ? Qui prend plaisir à des choses qu’elle ne devrait pas. Et il est joli, ce collier enroulé autour de ton poignet. Laisse moi devinez, c’est un cadeau d’une de tes admiratrice ? » Avait-elle dit avec une pointe de jalousie.

Comment elle avait vu ce détail ? Les adorait ces pierres, celle-ci. Elle l’avait trouvé une fois pendant une promenade dans une ville chez un brocanteur qui lui avait offert. Pendant la journée, elle était allée le voir en écrivant une lettre lui disant à qu’elle point. Elle avait été inquiète à son sujet et que le présent qu’elle lui avait offert été son cœur. Qu’elle avait été cruche. Chelsea n’arrivait plus à sentir ses jambes ne sachant pas comment elle arrivait encore à tenir debout ? Ah oui, la peur des orages et lui en face. Devait-elle lui dire ça ? Ho, que oui ! Elle arriva à faire un pas, puis deux, ainsi de suite pour arriver devant lui. Même si elle tremblait, sa volonté de prendre sa main faisant comme si elle l’admirait. Sa voix n’était pas très stable, vibrante un peu.

« C’est… C’est bizarre mais j’ai déjà vu ce collier… »

Elle n’arrivait pas aller lui loin, son cœur n’était plus régulier mais comme si on jouait de la batterie. C’était la première fois, qu’elle n’arrivait pas à trouver les mots pour s’exprimer. Son cœur lui appartenait. Ce fut un sourire qui se dessina suite à cette allusion. Il pouvait rompre le contact, mais elle le ferait bien avant lui. Elle reprit avec une vois douce et calme, presque mélodieuse.

« Il était à la base accompagné d’une lettre, que tu n’as pas reçue. Et je me disais que tu avais jeté ce collier. De toute façon, cela n’a plus d’importance. »

De toute façon, il était si évident qui ne s’intéressait pas à elle, maintenant et avant. Elle aurait temps espéré un après et pas un règlement de compte. Elle était rancunière envers lui. Sa mère n’accepterait pas qu’elle arrête les fiançailles et lui lâcherait au bout d’un moment. Elle ne s’aventurerait pas dans un terrain comme ça, si elle devait faire chemin seul, parce que si elle serait avec lui concrètement, pendant l’école, et après. Elle devrait renier sa mère et son père qui tenait à se mariage. Elle se retourna avec une larme qui coulait sur sa joue, qu’elle effaça avec un coup de main. Chelse se dirigeait vers la sortie, préférant maintenant la tempête que de se faire jeter.

Tout arranger, c’était son objectif du moment, tout cela pour elle. Curieux, il ne la connaissait même pas avant d’entrer à la volière et voilà que maintenant il était prêt à faire tout un tas de truc très débiles pour se faire pardonner, non vraiment en rien cela ne ressemblait à l’habituel Milo Lewis. Il resta figé sur cette pensée, personne ou alors très peu de personne voyait l’autre face de lui-même, certes il restait un élève studieux excellent joueur de quidditch, mais d’autres parts en lui incitait la rébellion, le mécontentement, la méprise et tout cela on le voyait pas en le regardant, c’était ce côté qu’il enviait aux Serpentards, eux qui n’ont aucun honte et aucune peur. La vérité sur lui, il ne la donnait jamais, préférant passer pour un bon petit samaritain plutôt que pour un méchant adorateur de tout ce qui est interdit, non bien sur à Poudlard il se pliait aux règles. Enfin il était parti loin, ramenant son esprit à la jeune femme qui se trouvait en face de lui, tout ça n’avait duré qu’une fraction de secondes, mais à présent il revenait sur Terre, lui tenant la main pour ne pas qu’elle parte. Ce qu’il ressentait en ce moment même n’était pas vraiment défini il hésitait sur des questions, trébuchait sur d’autres, et se disait surtout que si il y avait quelqu’un à partir ce serait lui d’abord car c’était bien lui qui l’avait dérangé ici. Elle mit sa main sur son cœur, le Serdaigle la regardait dans le fond des yeux guettant le moindre sentiment suspect. Puis elle essuya de nouveau son visage encore étouffé par les larmes, il ne supportait pas ça. Elle se rapprocha un peu plus de lui en prenant appui sur sa main, elle prit place dans ses bras la tête sur son torse en entendant surement battre son cœur qui essayait tant bien que mal de reprendre sa vitesse normale. Elle releva la tête un sourire doux flottait en faisant en même temps sourire Milo. Elle lui lança une question qui le fit sourire encore plus mais qui aussi le surpris, ne plus avoir d’affinités avec des rouge et or, non il ne pouvait pas lui promettre cela, d’une part car il avait beaucoup d’amis Gryffondors mais aussi pour l’AD dont il faisait parti dorénavant, non il ne pouvait pas résoudre à ça, il prit son autre main en lui déclarant :

- Je ne peux pas te promettre ça, je n’aime pas avoir des personnes à éviter.

Non ça il ne pouvait pas elle ne pouvait pas lui faire dire ça car il savait qu’il ne le tiendrait pas, rien déjà que pour la prochaine réunion de l’AD qui aurait lieu dans pas longtemps. Il ne pouvait plus décrocher ses yeux des siens, captivante oui elle l’était, mais son rire cristallin le détendit tout de suite, et il ne savait pas pourquoi elle lui avait dit ça, mais il ne préféra pas insister, les Gryffondors étaient un autre des sujets qui fâchent chez les Serpentards, alors il ne fallait pas continuer sur cette voie. Ils étaient très très proches l’un de l’autre, trop proche pensa Milo, elle amena une main sur ses lèvre puis la déposa sur sa nuque, le faisant se rapprocher d’elle, puis d’un léger mouvement elle lui déposa un baiser, qui n’était pas volé cette fois-ci ; il répondit à son baiser ne voulant plus lâcher ses lèvres autant qu’il ne voulait plus qu’elle parte. Elle souriait, ses larmes avaient séché elle posa une nouvelle question qui fit rire de nouveau le Serdaigle, il lui tenait toujours les deux mains.

- Que demander de plus ?

Il lui souriait encore et toujours, mais une ombre froide et noire vient orner la vision belle et tendre qu’il avait avec elle : elle était fiancé ! Il avait oublié ça, pourtant il ne le fallait pas, il n’avait pas le droit, que dirait-il si il les voyait ensemble ? Milo n’était pas prêt pour ça, il ne voulait pas servir de doublure comme il le pensait, il n’avait jamais été remplaçant au quidditch alors ça n’était pas prêt d’arriver en amour. D’un regard elle lui fit comprendre qu’il était important pour elle, son cœur le tiraillait encore un peu plus à cette idée. Elle continua en lui expliquant que sa lettre avait dû être cachée pour le protéger, il avait une raison d’être protégé d’elle ? Puis elle dit ensuite que son cœur lui appartenait, mais son fiancé revint en force malgré tout les efforts qu’il faisait pour l’oublier :

- Tu vas te faire détester de toutes mes admiratrices.

Le taquina-t-elle, il voulait détendre l’atmosphère pour ne pas penser à lui, c’était impossible non vraiment tant qu’il était encore dans sa vie il y penserait chaque seconde passé avec elle. Maintenant elle rougissait et lui était heureux mais des pointes de morosité comblait son esprit.