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[mars] de l'exaspération à Poudlard la frontière est mince

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[mars] de l'exaspération à Poudlard la frontière est mince Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: [mars] de l'exaspération à Poudlard la frontière est mince [mars] de l'exaspération à Poudlard la frontière est mince EmptyMar 11 Aoû 2009 - 2:04

L'ennui. Qui n'a, malheureusement, pas partagé quelques instants avec lui ? Certaines personnes peuvent vraiment tout faire pour le cultiver. A rester las en un endroit, à écouter des musiques à valeur nostalgique, à penser à des personnes qui peuvent nous manquer... et peut-être trop stéréotypé, mais à rester la tête appuyée contre une fenêtre en admirant un temps pluvieux. Et c'est ainsi que l'ennui peut considérablement vite se transformer en nostalgie, peine, lassitude.

Et ce n'est absolument pas comme ça que ça marche chez Tom. Et même s'il avait un réel handicap, peu importe. Effectivement, avec des amis, l'ennui n'est plus franchement le bienvenue. Sauf que Tom n'en avait pas. Il n'en a jamais réellement voulu, son répertoire devait contenir que quelques catégories du genre ; mauvaises rencontres (le contraire l'étonnerait), connaissances, copains, potes de dortoir, emmerdeurs, inutiles, les autres. Bien que... inutiles et les autres, allez chercher la différence.

Après réflexion...il n'avait pas qu'un seul handicap – même si les amis sont les défensifs imbattables face à l'ennui. Toute personne qui connaissait un minimum Tom (ou exaspérait, au choix), sait très bien que son lieu préféré à Poudlard n'est autre que la bibliothèque. Sauf que l'élève préféré de la bibliothécaire n'est absolument pas Tom. Bien au contraire. A vrai dire, y retourner encore une fois serait suicidaire. Il n'était pas question d'avoir peur de quoique ce soit, mais si c'était pour gagner des corvées gratuites... autant éviter. En effet, autant éviter toute remarque disciplinaire, du moins tant que c'était possible.

Ensuite les élèves studieux et compagnie vous auriez volontiers proposé de réviser. C'était incroyable leur faculté d'avoir telle chose à refaire, à relire, la fainéantise de Tom s'opposait bien à tous ces principes. Une réelle nécessité des choses obligeait Tom à travailler, mais c'était vraiment histoire d'avoir un dossier relativement bon. De plus il n'avait tellement qu'une seule hâte ; quitter Poudlard.

Effectivement...Tom et Poudlard, une grande histoire d'amour. Ironie quand tu nous tiens. Dans le cadre de Poudlard, il n'est pas vraiment branché stéréotypes en ce qui concerne les maisons. Beaucoup de Serpentards par exemple n'apprécieraient seulement que leurs camarades de maison. Avec Tom, absolument pas. Pour lui les Poufsouffle ne servent pas à grand chose. Ce n'est pas forcément une critique, puisque s'il n'avait pas été à Serpentard, il se serait peut-être bien vu à Poufsouffle. Les Serdaigle auraient cette grande qualité d'être intelligent, d'être studieux. La culture, c’est comme la confiture, plus on l’étale, moins on en a. La qualité soit disant dite des Gryffondors est le courage. Certes c'est peut-être trop stéréotypé, mais quoiqu'il en soit, les personnes courageuses ce n'est pas ça qui intéresse Tom. Au contraire, les personnes intrigantes, joueuses intéressent davantage Tom. Et enfin chez les Serpents, parce qu'eux aussi ont le droit à la critique avec Tom, il hait par dessus tout leur manière ostentatoire de montrer qu'ils domineraient les autres maisons. Par exemple, voir un groupe de cinq personnes de Serpentard provoquer un autre élève, personnellement le côté fairplay n'y est pas.

Ceci explique son désir de souvent vouloir rester seul. Mais en l'occurence, il n'avait pas la possibilité de lire, ni l'envie de travailler. Néanmoins, la différence qui pouvait peut-être se faire entre Tom et les autres, c'était que ne rien faire n'était pas forcément la même chose que s'ennuyer. Inconsciemment, ou pas, il cultivait la solitude, ce n'était pas plus mal, il finissait ce qu'il avait à faire, sans contraintes.

Hum..d'accord, souffla t-il alors qu'il finit de vaciller dans les couloirs, se trouvant face à un escalier qui faisait des siennes...

Voilà une des innombrables choses exaspérait Tom plus qu'autre chose à Poudlard. Il s'adossa au mur, attendant d'un regard blasé que l'escalier lui soit accessible après qu'il aurait enfin fini de pivoter, tout en remettant une mèche de cheveux en place, tic habituel.
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MessageSujet: Re: [mars] de l'exaspération à Poudlard la frontière est mince [mars] de l'exaspération à Poudlard la frontière est mince EmptyDim 16 Aoû 2009 - 22:07

Le couloir était bien trop vide et le château bien trop silencieux à mon goût; seul le "tic,tic" de mes talons résonnait et se répercutait en de multiples échos le long des grandes creusées de pierres qui sinuaient dans Poudlard. Les tableaux mêmes me semblaient ralentis, et les quelques élèves qui marchaient dans les alentours me semblaient chaussés de velours, si bien que leur pas n'avaient que le son feutré des pattes de chats... Quel étrange sortilège m'entourait donc pour que je me sente ainsi seule à vivre dans la grande bâtisse?

Un éclat de rire, franc, aigu, clair et tranchant à faire frémir explosa tout d'un coup là où je me trouvais. Ce rire, c'était le mien, et il jaillit de ma gorge avec une joie démesurée. On m'aurait donc jeté un sortilège? A moi? Allons donc! J'étais simplement pleine d'une énergie redoutable, j'étais remontée comme un ressort qui ne demandait qu'à se détendre de toute la puissance dont il était capable... Dans mes veines coulait un sang brûlant qui me donnait l'impression d'être de la lave tant je me sentais incandescente; j'aurais mis la main sur la tête d'un élève qu'il aurait fondu sur place... Oh, je le connaissais, cet état; c'était de ces moments où j'étais d'une forme olympique et rien alors ne pouvait m'arrêter. Mes yeux fouinaient sans arrêt tout autour de moi, mes oreilles étaient aux aguets et j'étais capable de réagir au quart de tour au moindre petit bruit. Je me sentais bien, si bien, j'étais comme ivre de cette énergie qu'on m'avait insufflée et j'avais dans la gorge un rire qui ne demandait qu'à sortir et à s'éparpiller avec fracas dans les airs. Pauvres malheureux qui allaient croiser mon chemin, pauvres évènements qui allaient essayer de me mettre des bâtons dans les roues, comme j'allais leur montrer de quoi j'étais capable en laissant s'exprimer, exalté, mon trop plein d'adrénaline!

J'avais presque hâte de me rendre à mon prochain cours - pour une je-m'en-foutiste comme moi, cela relevait du miracle. J'avais soif d'action et de collisions et rien n'était plus favorable à cela qu'un cours puisqu'on y trouvait des élèves à embêter, un prof à exaspérer, et avec un peu de chance, du matériel à exploiter, comme des fioles remplies de substances dangereuses en tout genre, par exemple. La vie était belle à Poudlard, bien trop aisée et prévisible, et mes poings aujourd'hui ne demandaient qu'à se battre contre quelque chose qui serait plus coriace que ce grand château de pierres...

Je vis mon reflet en passant devant une vitre au gros verre épais et irrégulier. J'eus un petit sourire cruel... J'étais parfaitement coiffée, mes yeux électriques cerclés de noir ressortaient bien sur ma peau pâle et mes lèvres rouges semblaient celles d'un vampire. A voir ainsi mon visage, j'avais l'impression d'être face au démon tant dans mes yeux je voyais des lueurs démentes; mais ma tenue et mon allure générale masquait bien la réalité de mon âme... Cours obligent, j'avais ma robe de sorcière où brillait l'enseigne des Verts et Argent. En dessous je n'avais pas l'habituel jean des étudiants mais un haut bleu électrique d'une grande boutique de luxe, une minijupe noire, des collants de la même couleur et des petites chaussures à talons. J'avais l'allure de la chic petite fille de bonne famille que j'étais; et quand les gens regardaient avec hésitation ma tenue bien trop avancée pour mes onze ans, ils étaient tout de suite attendris par un je ne sais quoi et me donnaient le bon Dieu sans confession... Comme les apparences sont cruelles, elles trompent sans vergogne et là où l'on s'y attend le moins... Mais comme il était bon de les avoir de son côté, ces apparences, car alors rien ne pouvait m'arrêter!

Alors que je bifurquai au détour d'un couloir, j'aperçus, arrêté, un jeune homme - élève, vu son uniforme. Avidement, je le détaillai, en enregistrai les moindres détails, tout en marchant le plus silencieusement possible. Grand, élancé, les cheveux plutôt clairs il me paraissait pensif et lorsque je vis ses yeux, je lui trouvai un air quelque peu désabusé, comme s'il était physiquement avec moi dans ce couloir sans pourtant y être vraiment. Je sentais mon sang bouillir dans mes veines, cogner dans ma poitrine, tel un tigre qui voudrait s'élancer de sa cage, mais je ralentis mes ardeurs: l'écusson sur la poitrine du jeune homme était le jumeau du mien. Réfléchir avant d'agir était donc de rigueur, car si je me défoulais sans vergogne sur n'importe quel élève de première année, un élève visiblement plus âgé et Serpentard de surcroît méritait peut-être un soupçon d'attention. Ne pas perdre de vue que les gens pouvaient être utiles, surtout quand ils avaient un quelconque rapport avec vous...

Je ravalais ma salive acide alors que le garçon se recoiffait devant un escalier qui avait l'air de l'impressionner. Était-il diminué ou quoi? Je n'avais jamais vu quelqu'un se planter ainsi devant un stupide escalier.


- Il y en a qui sont morts comme ça, tu sais.

Je m'adressai à lui d'une voix sèche et posée, le regardant bien au fond de ses yeux. J'avançai près de l'escalier.

- Ça te fait peur? Je dis cela d'un air presque apitoyé. Je m'amusai, au fond, mais me contins tant bien que mal, sinon j'allai rater mon coup. Un sourire mesquin aux lèvres, je posai fermement mon pied sur la première marche de l'escalier qui tremblait et il s'immobilisa tout de suite. Tu vois, rien de bien compliqué... Dans quelques temps tu sauras faire comme moi... Allez, tu viens?

Je lui tendis la main, une lueur bien ironique dans le regard, mais le visage de marbre. Pour ne pas qu'il me trouve trop moqueuse, je souris alors, de ce sourire sur mesure qui me donnait un air des plus craquants et que je savais une arme idéale pour avoir l'adversaire...
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