La fin de la journée était là, enfin. La plus part des élèves étaient dans leurs salles communes respectives en attendant que le repas du soir soit annoncé, certains se baladaient dans les couloirs en rigolant ou parlant des cours en groupe ou seul, et quelques personnes – une majorité de couples – admiraient le soleil qui tombait petit à petit dans le lac pour aller se coucher et laissait sa place à la lune. Dans le peu de personnes qui étaient assis à contempler ce beau spectacle il y avait deux ou trois personnes seuls, dont un serpentard de sixième année Motoki Kark. Son nom avait été répété plusieurs fois dans Poudlard et aussi dans la gazette du sorcier en tant que traite à sa maison et grand partisans du Seigneur des Ténèbres. Mais pour lui s’était terminer tout ça, il en avait marre d’être en tête d’affiche. Il cessait toute ses activités anti Ombrage depuis que les Sales Gosses, on était attrapé. Heureusement depuis tout cette « attention » sur lui s’était calmé un peu, il n’y avait que les serpentard qui ne le traitait de traitre ou d’autres insultes de ce genre, mais cela importer peu à Motoki qui voulait juste qu’on l’oublie en dehors de Poudlard.

Il avait fini sa journée de cours et était venu directement dans le parc pour s’isoler un peu en regardant le couché de soleil, mais surtout pour épiait quelqu’un. Une jeune fille en cinquième année, de la même maison que lui, Lucy Maléfice. Il n’avait jamais vraiment voulu se l’avouer à lui-même, mais il est amoureux d’elle. Et ça depuis sa deuxième année et la première de Lucy, il l’avait toujours observé de loin, discutant de temps en temps avec elle vu qu’elle fait parti de l’équipe de Quidditch. Mais comme toujours, cette amour était un amour interdit, du moins à sens-unique pour Motoki, celle qu’il aimait été déjà amoureux de quelqu’un, Régis O’Bryan, un élève de quatrième année. Un Poufsoufle. Evidemment le serpentard ne l’aimait pas, mais il était oublié de le côtoyer vu qu’il appartenait lui aussi au groupe des Sales Gosses, le fait de ne plus le voir enlève un poids que Motoki avait du mal à contenir sachant que Régis avait toute l’attention de Lucy et que lui non.
Dans ses pensées, il sortit juste au moment où le couché de soleil se termina, laissant place à la lune et l’obscurité. Il soupira en repensant à tout cela et se leva pour suivre les autres qui rentraient au château pour aller manger. Mais au moment où il allait fermer la marche du groupe d’élèves, il remarqua que Lucy de ne suivait pas et qu’elle allait dans le sens inverse, en direction de la forêt. Motoki intriguai la suivit de loin pour voir où elle allait.

Une fois arrivait à la lisière de la forêt, il aperçu de loin une silhouette dans l’obscurité assise non loin de la cabane du garde de chasse. Il marcha normalement et les mains dans ses poches mettant sa capuche pour éviter que le gros Hagrid le reconnaisse tout de suite s’il sort de sa cabane. Marchant en direction de cette silhouette, il sentit quelque chose à ses pieds. Une pomme à moitié entamé, il la ramasse et soupire en la regardant. Lucy n’avait pas perdu ses habitudes de bonne serpentarde. Il reprit son chemin avec la pomme dans l’une de ses mains.
Il arriva vers elle où il pouvait la distinguer dans l’obscurité, il s’approcha pour qu’elle puisse le voir aussi et il lui adressa un sourire malicieux comme pour la provoquer.

« Je crois que tu as oublié ça, Lucy. » Dit-il avec arrogance en lui montrant la pomme.

La plus part du temps, il lui envoyait des piques et la provoquer pour l’énerver un peu. Il fait un peu en sorte qu’elle le déteste, mais il n’y arrive pas, car il l’aime trop pour faire ça, donc il finit toujours s’excuser et parler normalement avec elle. Mais il évite car quand il s’engueule au moins il n’a pas des avis de la prendre dans ses bras de tout lui avouer, ce qu’il ressent pour elle et qu’il est vraiment jaloux de Régis, mais malheureusement il n’y arrive pas à lui dire tout ça, il en a envie, mais il ne peut pas et lui-même ne sait pas pourquoi il n’y arrive pas.

« Alors on fait le mur et on sèche le diner du soir ? » Toujours avec le même ton arrogant et en la toisant du regard.

C’était toujours comme ça, leur histoire tournait autour sur des petits piques qu’ils s’envoyaient pour essayer de titiller la fierté de l’autre. Et ce petit jeu, Motoki l’adorait, c’était ce qu’il faisait de mieux et c’était aussi la seule façon qu’il avait trouvé pour me rapprocher d’elle sans éveiller ses soupçons.
Il s’était adossé à un arbre tout près d’où Lucy était assise, son visage était coupé en deux une un peu éclairé et l’autre dans le noir de la nuit, on voyait son regard perçant fixer Lucy, ses yeux vert foncé si noir qui était rempli de haine d’habitude, brillé devant la beauté de sa cadette d’une année de moins, elle était vraiment belle, magnifique même.

Leur regard s’étaient croisé, d’habitude le jeune homme fait exprès de détourner le sien, mais pas cette fois-ci, il l’avait laissé dans les pupilles vertes de Lucy, il lui avait adressé ensuite en grand sourire et s’était décollé de son arbre.

« M’asseoir ? Pourquoi pas. »

Il s’avança d’un pas lent vers elle et s’installa à côté d’elle. Leur corps ne se touchait pas, mais presque, si Motoki bougeait son bras il touchera celui de Lucy. Très rare avait été ces moments où ils étaient aussi proche. C’était souvent lui qui se refermait pour éviter qu’elle le « touche » et surtout pour éviter qu’elle pénètre dans son corps, qu’elle perce tout ses secrets. Il n’avait peur de se retrouver inoffensif devant elle, il savait qu’il ne pourrait lui résister si elle arrivait à le percer à jour.
Mais ce soir, Motoki ne voulait pas jouer la comédie, juste se laisser aller et voir ce qui se passera après. Il avait compris quelque chose, il ne voulait pas se rapprocher d’elle de peur de la perdre, mais ce n’était pas en fuyant ce qu’il ressent qu’il réussira à la garder et surtout à la gagner. Il avait appris par hasard aussi que le couple Régis et Lucy étaient très fragile en ce moment, c’était un sentiment mauvais et égoïste, mais s’il n’agissait pas maintenant, il risquera de ne plus pouvoir la conquérir.

Une fois assis à quelque centimètre d’elle, il leva son regard, il y avait une petite brèche entre les feuilles des arbres juste aussi d’eux, la lumière de la lune et des étoiles les éclairaient. C’était un spectacle magique, comme si la nature avait laissé une chance au Japonais de dire ce qu’il avait sur le cœur.
Il posa doucement doucement sa main sur celle de Lucy et la leva vers le ciel en pointant la lune.

« Tu vois comme la lune brille ? Je trouve ce spectacle magnifique. Il s’arrêta pour reposer la main de Lucy sans la lâché et la regarde. Mais tu sais ce qui est encore plus magnifique que ceci ? Il rapprocha ses lèvres de l’une de ses oreilles et lui chuchota d'une voix mélodieuse. Toi. »

Il lui lâcha la main et continuai à sourire en regardant la lune, quoi qu’il arrive, il ne regrettera rien maintenant.

[ Après beaucoup de retard que je m'en excuse encore, j'ai essayé de rajouter quelques petits trucs en plus, j'espère que ça te plaira autant qu'à moi qui l'a écrit ^o^ ]

Prudente et attentive, Lucy était. Après tout ce n'était qu'une habitude, un jeu au quel il ne connaissait aucune fin. Où était la limite ? Peut-être lorsque l'un des deux seraient le plus blessés ou vexés. Souvent Lucy l'était mais souvent aussi elle encaissait. Il n'attendait que ça après tout. Qu'elle flanche. Au début, c'était plutôt dur, il fallait juste qu'elle s'y fasse. Maintenant c'était comme la pluie et le beau temps. Oui...
Lucy restait pensive tout en faisant attention à son nouveau visiteur. Il était resté distant jusqu'à ce qu'elle lui propose de venir s'assoir. Elle s'attendait à ce qu'il réplique quelque chose comme : « C'est ça. » ou « Pourquoi ferais-je ça ? ». Mais non. Il accepta et se posa à ses côtés. Comme Motoki, Lucy sentit la distance de leur deux corps mais le rapprochement rare. La verte et argent avait que de rares souvenirs où ils se trouvaient ainsi. Proche mais avec toujours cette distance incomprise par Lucy. Mais aussi dans ses moments si rares, elle restait gênée. Un petit malaise s'installait en elle. Surement, la différence entres leurs taquineries et ce rapprochement soudain. Lucy fronça légèrement les sourcils perdus puis ramena ses genoux contre sa poitrine, ses mains les entourant. Une position assez protectrice, mais pourquoi vouloir se protéger de Motoki ? Une intuition de ce qu'il préparait. Lucy s'attendait toujours à tout avec celui-là et ce soir là aussi, elle s'entendait que ce ne serait pas une soirée habituelle où il s'enverrait des piques. Premièrement, parce que Lucy avait compris qu'il l'avait suivit. Deuxième par sa réaction inattendu en venant s'assoir à ses côtés et maintenant troisièmement avec sa main qui venait de se poser sur la sienne. Lucy sursauta presque de surprise. Elle regarda Motoki, ses yeux marron noisette grands ouverts remplis d'étonnement et de méfiance. Décidément le monde ne tournait pas rond. Et Lucy fut de plus en plus choquée lorsqu'elle l'entendit dire : « Tu vois comme la lune brille ? Je trouve ce spectacle magnifique. » Oulàlà ! Sa sentait très mauvais. Lucy s'imagina même que Motoki était sous le sortilège de l'Impérium. Complètement déboussolée par ce changement de situation, Lucy sentit son pou s'accélérait et ses bras serraient contre ses jambes empêchaient celle-ci de trembler sous le léger frisson qui venait de galopait sur sa peau froide. La façon dont il l'a regardait la décontenançait. Rare les fois où elle l'avait surpris avec ce regard. Habituellement, il détournait la tête ou changeait d'expression. Mais pas cette fois ci, il semblait... quelqu'un d'autre.
Lucy essaya de trouver une réponse rationnelle à tout ceci. Mais Motoki semblait décider à la perturber un peu plus. Il lui parla quelque chose de plus magnifique que la lune et Lucy ne sut que faire ni répondre, seulement laisser le jeune homme s'approchait de son oreille et lui dire avec douceur : « Toi. » A ce mot, Lucy détourna la tête et regarda à sa droite, évitant soigneusement de le regarder puisqu'il se trouvait à gauche. Point positif, il ne disait plus rien et cela laisser le temps à Lucy de digérer ci l'on peut dire. Point négatif, un silence s'installait entre eux. Un silence qui la gênait et qui ne l'aidait pas à essayer de trouver une façon correcte de réagir. Elle ferma les yeux, toujours la nuque tournée vers Motoki. Il lui fallut une minute pour se retourner et le regarder droit dans les yeux. Il regardait la lune, qui les éclairait d'ailleurs tel un projecteur montrant les personnages sur scène. La surprise et la gêne avait disparut de son regard. On ne pouvait pas dire qu'elle était détendue mais on sentait qu'elle était sûre d'elle. Qu'elle avait bien réfléchit à la question et qu'elle était sûre d'avoir raison. Doucement elle s'approcha de lui et scruta ses yeux quelques secondes avant de se retirer.

« Tu essayes de me mentir ? De me faire du mal en disant cela ? »

Elle venait de dire cela sans colère ni avec force. C'était des questions sans en être vraiment tellement elle l'avait dit sur un ton banal, comme si cela ne lui faisait rien. Alors qu'au contraire, ses paroles l'avaient complètement chamboulées. Elle essayait sûrement de reprendre la situation en main, d'essayer de comprendre des choses qui lui échappées. Lucy n'aimait pas être ç l'écart d'une conversation car elle comprenait rien. Elle voulait savoir. La curiosité n'est-il pas un vilain défaut ? Peut-être. Mais dans cette situation, on peut bien la comprendre. La verte et argent posa sa tête contre l'arbre auquel elle était adossée. Et cette fois ci avec plus de fermeté, elle prononça distinctement chaque syllabe avec une touche de sensualité non voulu ceci :

« Prouve le ! »

Un sorte de pari, de voir ses réactions et d'en tirer des conclusions qui répondraient surement à ses doutes. Elle tourna légèrement la tête vers la gauche pour le regarder. Alors Motoki, te crois tu le plus malin ou le plus naïf ?

Tout être-vivant se doit de tomber amoureux au moins une fois dans sa vie, même si l’être en question était le pire des mécréants et des dragueurs à deux gallions qui existait sur cette planète. L’amour ce sentiment si beau, mais si dur à accepter et si fragile. Comment savoir si on aime réellement quelqu’un ou si ce n’est qu’une simple attirance charnelle ? C’est aussi ça l’amour, l’ignorance des sentiments de l’être aimé et la peur d’un amour à sens unique nous hante chaque nuit. Un sentiment bien étrange et complexe qu’est l’amour.

Motoki lui il n’avait pas de problème avec ça, même s’il n’avait jamais réellement ressenti ça pour une fille auparavant, cela ne l’avait pas vraiment inquiéter, du moins c’était ce qu’il essayait de se dire, car au plus profond de son cœur une partie de lui avait peur que Lucy lui dise non. Alors après avoir fait une sa déclaration quelque peu foireuse, il avait détourné le regard de la jeune fille et l’avait posé sur la lune qui les entourait de sa lumière, le hasard ou le destin avait fait de la lisière de la forêt interdite un lieu plutôt romantique. Il attendait donc sa réponse et la surprise était totale quand Lucy lui avait dit qu’il disait ça pour l’ennuyer ou la ridiculiser et qu’elle voulait qu’il prouve ce qu’il avançait.
Il ne put s’empêcher de lâcher un petit soupir amusé à la réaction si naïve et si enfantin de Lucy. Il reposa son regard brillant avec un sourire catin sur les lèvres.

« Et tu me dis ça à moi, Motoki ? Franchement Lucy je pensais que tu me connaissais mieux que ça… »

Et plus rien, le silence régna sur la lisière seul un petit vent venait déranger ce silence. Le dernier mot du jeune homme avait été à peine prononcé, car la bouche de Motoki s’était collé à celle de Lucy.

Il ne savait pas depuis combien de temps qu’il l’avait embrassé, mais ce baiser lui apparu duré une éternité et il ne voulait surtout pas casser ce moment de bonheur intense, mais il dût y mettre fin pour pouvoir lui dire le mot. Il retira doucement ses lèvres et tout en restant à côté d’elle, il lui chuchota.

« Je t’aime, Lucy »

Libération, il l’avait enfin di ! Il ne pensait pas que cela aller être aussi dur surtout pour quelque comme lui qui passe ses journées à dire ses mots aux autres idiotes de filles qui croient stupidement tout ce qu’on leur dit.

Il se s’écarta un peu plus d’elle pour la laisser respirer, il se doutait que sa déclaration allait chambouler Lucy, surtout qu’elle avait cassé récemment à Régis. C’était un peu égoïste de la part de Motoki de se déclarer maintenant, mais il ne pouvait plus attendre il la voulait tout simplement. Il l’aimait plus que tout et il sera peut-être capable de changer si elle le lui demandait.

L'air était doux et la lune était lumineuse. Lucy ne l'avait jamais vraiment regardé, elle préférait passer des heures à contempler les étoiles, et c'était mieux quand la lune était caché ou à demi visible, car au moins les étoiles apparaissaient plus clairement. Mais Lucy ne regardait ni les étoiles, ni la lune. Elle le regardait lui et elle attendait les réponses à ses questions. Elle essayait d'abord de les deviner en observant son visage souvent impassible. Ce qui avait le temps de l'agaçait au plus haut point. Pourquoi était-il obligé de fermer son visage ainsi à ses émotions, ses sentiments, les sensations qu'il ressent ? Mais c'était aussi quelque chose qu'elle aimait en lui. Le fait de ne pas pouvoir savoir. Mais savoir quoi ses pensées ? Qui il est vraiment ?
Enfin un indice, Motoki venait de soupirer. Elle crut y percevoir de l'amusement, mais elle n'était pas sûre, alors elle se renfrogna. A chaque fois qu'elle disait quelque chose, ça l'amusait. Lucy ne voyait rien de drôle là dedans et fut agacée de ne pas comprendre. Encore et toujours. Etait-elle si à côté de la plaque que ça. Ses sourcils était légèrement froncés et son regard mettait Motoki au défi de la contredire. Ses bras étaient toujours serrés autour de ses jambes, on aurait pu croire qu'elle s'était transformée en statue, si on ne distinguait pas sa respiration qui soulevait doucement ses épaules. Elle essaya de rester patiente, elle voulait qu'il réponde.

« Et tu me dis ça à moi, Motoki ? … » Bien sûr, qu'elle lui disait ça et elle connaissait déjà son nom. Il la prenait décidément pour une petite gamine de cinq ans. Elle n'eut cependant pas le temps d'intervenir. « Franchement Lucy je pensais que tu me connaissais mieux que ça… » C'est justement parce qu'elle le connaissait qu'elle posait la question. Mais elle n'eut pas le temps de finir cette pensée que déjà Motoki s'était penché vers elle et l'embrassait sans qu'elle s'y attende. Elle resta là pétrifié par la surprise, le laissant faire, ne sachant comment réagir correctement. Elle réfléchit à ce qu'elle ressentait à ce moment et découvrit que ce n'était pas désagréable du tout, que ça ne l'a dérangeait pas. Elle pensa qu'elle aimait mais une autre partie de son cerveau -ou de son coeur- avait envie de donner une bonne droite à Motoki. Qu'est-ce qui n'allait pas ?

Il se retira tandis qu'elle gardait les yeux fermés. Il chuchota alors avec douceur « Je t’aime, Lucy ». Elle rouvrit les yeux comme pour vérifier que ce n'était pas quelqu'un d'autre qui avait dit ces mots ou si c'était son imagination qui lui avait défaut. Elle le vit penché au-dessus d'elle. Leurs regards se croisèrent, elle n'osa rien dire. De toute façon, elle avait l'esprit beaucoup trop embrouillé pour dire quelque chose. Il se retira de nouveau, laissant Lucy faire le tri dans ses idées. Si elle suivait son premier pressentiment, Motoki venait de se déclarer. Mais c'était tellement irréaliste pour Lucy qui le connaissait comme un ami distant et solitaire. Jamais, elle n'avait pensé qu'il avait de sentiments pour elle ou... Et s'il mentait ? Encore, non ce n'était pas possible, il ne pouvait pas lui faire ça. Pourtant elle connaissait la réputation de Motoki avec les filles. Elle n'était sûrement pas la première à entendre ces mots de sa bouche à lui.
Lucy retira son bras pour le glisser autour de celui de Motoki. Elle prit sa main dans la sienne et le posa sa tête sur son épaule. Elle lui fit un doux bisou dans le cou avant de commencer à parler.

« Motoki, je t'aime aussi. Je t'aime vraiment. Seulement, comprends-moi... j'ai peur. Tu dis que je ne connais pas, peut-être est-ce vrai, mais je connais ton côté dragueur et je n'ai pas envie d'apprendre que tu vas voir ailleurs au bout de une semaine. J'ai juste envie de savoir, si... Si ce que tu dis es vrai, si au fond de toi, tu m'aimes vraiment... Est-ce que ce sera pour une nuit ou pour plus de temps ? J'ai pas envie de retomber dans une relation qui ne tient pas debout, j'ai déjà eut assez de problèmes comme ça. »

Elle pensa que c'était une égoïste en disant cela, seulement c'était la pur vérité. Le souvenir de sa relation avec Davis la hantait toujours. Elle avait appris à aimer un autre, mais celui-ci était repartit sans aucune raison. Elle connaissait Motoki et ses nombreuses conquêtes, qu'il porte comme des trophées. Allait-elle être une nouvelle médaille sans importance ? Lucy repensa à l'été après sa rupture avec le Gryffondor. Est-ce que ce cauchemar recommencerait ? Elle s'en était sortit une fois amis peut-être pas deux. *Tu te fais des idées. N'y pense pas. Qu'est-ce qu'il te dit que Motoki va te tromper ? Rien !* Elle frissonna.