{Avril}:: Le retour de la Vipère. [PV]

Invité

« Il fut un temps.. »

Le soleil se levait, le vent soufflait et personne n’était dehors. Le vent caressait les branches et feuilles d’arbres qui étaient étalées dans la totalité du Parc. Le lac semblait calme seule la surface de l’eau ondulait sous la brise du matin. Les rayons de soleil traversaient le parc et Elle marchait. Des petites fleurs blanches poussaient dans les arbres fleuris et quelques de ces bourgeons tombaient dans l’herbe n’ayant jamais aucunes chances de ressembler à leur compatriotes qui étaient resté accrochés solidement aux branches des arbres. Il faisait encore sombre seul les rayons de l’étoile éclairaient le chemin et certains recoins du parc. Azéline marchait cachée par sa longue cape noire qui tombait derrière ses pieds . Cette dernière sortirait mouillée et abimée au fur et à mesure du temps que la jeune femme bougerait dans l’enceinte de Poudlard, il ne faudrait plus qu’elle s’amuse à la laver comme chaque fois qu’elle sortait. Sortir était vraiment ce qu’elle aimait le plus, se sentir libre. Sous ses pas les feuilles glissaient laissant le temps défiler. Bientôt 8 heure et demi et seul une fille se trimballait dehors les bras positionnés en avant. Etrangement étrange.

Azéline narguait une de ces mèches blondes qui caressait sa pommette en soufflant dessus pour la rejeter. Elle marchait doucement vers cette fille plus jeune qu’elle c’était certain et qui gardait ces deux bras tendus vers l’avant. Au tout début , Azéline avait pensé qu’elle le faisait exprès pour cause de mal voyance mais rapidement elle réalisa que cette dernière dormait bien profondément. Une somnanbuliste à Poudlard ? C’était nouveau. A vrai dire cela faisait déjà quelques temps qu’elle c’était absentée et refaisait surface . Ce qu’elle espérait plus que tout c’était qu’elle serait reconnue. Après s’être aperçue que la jeune ne faisait que dormir, elle tendit sa jambe gauche au devant des pieds de cette dernière qui tomba et s’étala dans l’herbe mouillée. Cette dernière se réveilla en grognant et perturbée de se retrouver dehors si tôt de plus en pyjama, se serait la honte absolue si elle venait à croiser une personne de sa classe ou même une personne de Poudlard tout simplement. Azéline quant à Elle continuait de marcher sans se soucier de la gamine qui lui jetait des regards la suspectant d’être la source de sa chute. Elle sentait se regard sur elle : [i]Sans réaction.

Continuant son chemin, la jeune femme guettait les alentours. Peu de temps après avoir tout remis à jours dans sa mémoire, elle finie par rentré dans l’établissement qu’elle aimait tant. Fallait avouer que c’était dans cet établissement qu’elle avait fait les pires bêtises, les pires tours , les meilleures rencontres aussi ne les oublions pas. Longeant les murs froid et humides, le couloir où elle pénétra lui rappela de nombreux souvenirs. Comme les virées nocturnes pour atteindre aux cuisines, les incroyables rencontres, les moments passés avec sa meilleure Amie, June qui était une rouge. D’ailleurs que devenait-elle ? Cela faisait si longtemps qu’elles ne c’étaient pas croisées. Plusieurs fois elle avait daignée lui envoyer une lettre, des nouvelles mais jamais elle n'avait vraiment prit le temps fallait l’avouer. Maintenant qu’elle était de retour, la vipère reprendrait ses bonnes habitudes et renchérirait ces cruautés envers les autres personnes de Poudlard. Le bonheurs revenait d’après Elle. Bref, elle marchait les prunelles vertes plongées dans le noir. Les vitraux faisaient refléter les quelques rayons de soleil qui montraient leurs bouts de nez. Diverses couleurs reflétaient sur le sol, le vieux sol de l’école de Sorcellerie.

La baguette bien rangée dans sa cape, Azéline continuait de frôler les murs. Elle eut une soudaine idée et se dirigea vers les toilettes. Sa cape frôlant le sol donnait de légers courant d’airs vis à vis du terrain. Il ne fallu pas beaucoup de temps à la Verte pour franchir le seuil des toilettes. Azéline hésita à enlever sa longue et large capuche, des mèches blondes platines dépassaient au creux de ces clavicules. Sans se retourner, d’une main gracieuse et franche, elle ferma la porte d’une violence inexpérimentée. Rapidement, la jeune femme ouvrit toute les portes des toilettes pour être sur d’être seule en cette heure matinale. Un petit sourire s’afficha sur son visage voyant que ces toilettes étaient toujours aussi inhabitées on pouvait dire cela de la sortes. La vipère s’approcha alors des longs lavabos et laissa le bout de son index droit en marchant , caresser doucement le lavabo propre. Quand la porte des toilettes s’ouvrie, la jeune femme, s’arrêta et releva le regard sous sa capuche qui cachait son visage entièrement sauf une infime partie, sa bouche. Ces lèvres pulpeuses qui en faisait craquer plus d’un voir d’une. Un petit sourire malin elle se pinça les lèvres et laissa résonner sa voix dans le silence des toilettes. Elle s’adresser à l’être qui se trouvait à quelques mètres derrière Elle.

Azéline - Je ne m’attendais pas à être dérangée si tôt.

Lâcha Azéline. Sa voix roc et divinement crémeuse résonna dans les cabinets. Sa démarche gracieuse continua sa route laissant le bout de son index frôler le lavabo, son regard plongé dans les miroirs en face d’elle. Ces yeux guettaient l’élève qui avaient osé la déranger. Azéline le retour..

:: Oui le retour de la Verte (Aà). Donc je le poste pour montrer que je suis vivante & je corrige toutes les fautes parce que on va dire que mon word marche pas ><. Voilà. Au passage je le trouve minable le post --".

EMPLOYE AU COMPTOIR DES AFFAMES · **Théo Garner**

L’estomac patraque et la tête lourde, Théo s’extirpa de son lit non sans difficulté. Cette nuit avait été cauchemardesque et il se sentait crouler littéralement sous la fatigue. Et pour cause, alors que ses camarades dormaient d’un sommeil de juste, lui n’avait cessé de faire des allers-retours entre son lit et les toilettes. C’est à peine s’il avait réussi à fermer l’œil plus de cinq minutes consécutives. Et tout ça à cause de ce maudit Josh ! C’était lui qui, la veille, l’avait mis au défi d’engloutir tout un gâteau au chocolat d’une traite. Défi que Théo n’aurait évidemment pas pu refuser. Il en allait de sa fierté. Résultat, le gâteau lui avait pesé sur l’estomac durant toute la nuit. Vive l’amitié !

Le regard mauvais, le rouge et or jeta un coup d’œil vers Josh, qui dormait encore paisiblement. L’espace d’une seconde, il fut bien tenté de le réveiller brutalement pour se venger de la nuit infernale qu’il lui avait infligée par son pari débile. Mais le peu de raison qui l’habitait eut tôt fait de l’en empêcher. Extirper Josh du sommeil ne le dérangeait aucunement mais il y avait de bonnes chances pour que son ami lui hurle dessus sans aucune cérémonie et, par la même occasion, réveille le reste du dortoir. Or, Théo n’avait aucune envie de s’attirer les foudres des autres garçons. Pas fou le Gryffondor ! A la place, le sixième année s’approcha donc silencieusement du lit du jeune Turner et s’empara d’une de ses chaussures qui trainait. Il la posa sur son propre lit, le temps de s’habiller, puis la saisit à nouveau et sortit du dortoir à grandes foulées silencieuses.

La salle commune était presque vide. Seules deux minuscules filles – sûrement des premières années – s’agitaient près de la cheminée. Visiblement, elles s’étaient levées de bonne heure pour achever leurs devoirs. Ou peut-être qu’elles n’avaient pas dormi. Dans tous les cas, toutes deux semblaient exténuées. L’une des fillettes, les sourcils froncés, ne cessait de consulter un livre épais posé sur ses genoux tandis que l’autre, les yeux rivés sur un morceau de parchemin, jouait nerveusement avec sa plume.

« Mais puisque je te dis que c’est en ajoutant directement les queues de rat au mélange qu’on l’obtient. »

« Mais noon ! Tu sais pas lire ou quoi ? Attends. Tiens, regarde là… » La fille lui brandit le livre sous le nez « …dans ce paragraphe ils disent qu’il faut justement laisser reposer le mélange !»

Le rouge et or se désintéressa des deux filles – qui offraient un spectacle fort amusant ! – et se dirigea vers le fauteuil le plus proche. Sur ce dernier, il déposa la chaussure qu’il avait subtilisée à son camarade puis jeta un rapide regard derrière lui. Les deux gamines, complètement absorbées par leur mystérieuse potion, ne lui prêtaient aucune attention. Théo resta immobile quelques instants, le temps de s’imaginer la réaction de Josh lorsque celui-ci s’apercevrait qu’il lui manquait une chaussure. Il serait furieux, cela ne faisait aucun doute. Mais ce petit incident valait bien une nuit d’insomnie. Au moins de cette façon ils étaient quittes. Souriant intérieurement, le Gryffondor sortit de sa salle commune. Même s’il commençait à se sentir un peu mieux, il avait besoin de s’oxygéner un peu à l’extérieur du château.

L’air frais du matin lui fit instantanément du bien. Les yeux fermés, respirant à plein poumons, l’adolescent s’abandonna de longues minutes à la quiétude des lieux. Ce furent des bruits de pas qui lui firent reprendre ses esprits. Surpris, Théo observa, à seulement quelques mètres de lui, une jeune fille qui remontait vers le château à vive allure. Elle était ébouriffée et visiblement bien remontée. Mais le plus étonnant c’est qu’elle semblait directement tout droit sortie du lit car elle portait un pyjama. Face à l’air furieux de la fille – qui ne lui avait d’ailleurs même pas accordé un seul regard - le rouge et or n’osa pas l’interpeller. Mais il aurait parié que c’était une Poufsouffle. Il n’y avait qu’un Poufsouffle qui pouvait être assez fou pour se promener en pyjama à l’extérieur de l’école à une heure où les plus courageux commençaient tout doucement à sortir de leur lit.

La fille rentrée, Théo prit lui aussi la direction du château. Cette petite promenade matinale lui avait été bénéfique. Il se sentait revigoré et, étonnamment, se sentait même apte à prendre un petit déjeuner léger. Mais avant cela, il fallait qu’il retourne chercher son sac au dortoir avant que Josh ne se réveille. Il ne tenait vraiment pas à être dans les parages lorsque Josh découvrirait la mauvaise surprise du matin.

Théo remontait tranquillement jusqu’à sa salle commune lorsqu’un mouvement attira son attention. A une dizaine de mètres de lui, une silhouette remontait lentement le couloir, frôlant les murs avec sa cape. Le rouge et or accéléra le pas mais le mystérieux individu s’engouffra dans les toilettes des filles avant qu’il ne puisse arriver à sa hauteur. Parvenu à son tour devant le local des filles, le garçon tendit l’oreille. De légèrement claquements se firent entendre puis le silence redevint total. Rien de bien anormal en soi pourtant Théo se décida lui aussi à entrer dans la pièce. Il avait bien conscience que son entrée serait perçue comme une intrusion mais n’en avait cure. D’ailleurs, il avait toujours voulu voir à quoi ressemblaient les toilettes des filles. C’était l’occasion ou jamais !

La silhouette lui tournait le dos et bougea à peine lorsqu’il entra dans la pièce. L’espace d’un instant il pense qu’elle ne l’avait pas entendu jusqu’à ce qu’elle se décide à parler.

« Je ne m’attendais pas à être dérangée si tôt. »

Fronçant les sourcils, Théo garda le silence. Cette voix… Et cette démarche. C’est alors que son regard tomba sur le miroir devant lequel était postée l’élève. Leurs yeux se croisèrent et la surprise se dessina aussitôt sur le visage de l’adolescent.

« Azéline ? Ca alors…si je m’attendais… Qu’est-ce que tu …. Tu vas bien ?