[avril] En avril, ne te découvre pas d'un fil (Azéline)

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En avril, ne te découvre pas d’un fil. Expression justifiée. La fraicheur qui enveloppait cette journée en était la preuve. Un frisson remua la jeune fille, pourtant chaudement couverte, lui faisait ainsi orner sa feuille le papier qu’elle couvrait de son écriture fine d’une belle ligne, en diagonale. La jeune fille laissa échapper un juron. Le genre de juron bien à elle, que l’on ne peut pas connaître si l’on n’a pas vécu dans les quartiers ouvriers de Londres. Adelaïde ne serait même pas capable de vous dire comment elle le connaissait. Sûrement l’avait-elle entendu lors d’une bagarre entre deux bandes de gamin – bagarres auxquelles elle participait avec joie – ou bien ce mot s’était échappé de la bouche de l’un des vieillards de son quartier. Quoi qu’il en soit, c’était un terme qu’elle n’employait plus que très rarement, qui s’évadait d’ailleurs sans qu’elle ne le veuille, lors de situations agaçante, à l’instar de celle-ci. Puisque depuis qu’Adelaïde était entrée à Poudlard, la gamine d’East London avait laissé peu à peu sa place à la demoiselle civilisée, délicate et courtoise qu’elle était devenue. Bon bien sur, il lui arrivait parfois de déraper. Un accent, même cockney, ça se perd presque complètement, mais les habitudes, c’est autre chose. Lorsqu’on a vécu dix années de sa vie à jouer à la bataille des clans avec une bande de garçon fuyant la douche, on s’excuse de laisser échapper parfois ce genre de juron.

Quoi qu’il en soit, la page d’Adélaïde était maintenant agrémenté d’un trait de plume, se déployant sur la moitié de sa page en diagonal. La page en question était le second parchemin d’un devoir donné à la demoiselle Foster et aux autres élèves de son année par le professeur Rogue. L’art des potions. Un art assez ingrat, quoi que l’on en dise. On a beau suivre les instructions à la lettres, la potions peut devenir rosée alors qu’elle est censée se teinter en vert. Adelaïde avait rarement ce genre de tracas, puisqu’elle était naturellement douée, mais lorsque cela arrivait, cela la faisait enrager. Elle n’aimait pas se tromper, Ô ça c’était sur. Un soupire s’échappa des ses lèvres, et la jeune fille essaya de faire disparaître l’indésirable ride sur le papier en frottant avec ses doigts. Ce qui eut pour seul effet de... Et bien comme on pouvait le prédire de répandre l’encre encore plus qu’auparavant. Encore un gémissement. Une plainte. Une douleur s’était emparée du poignet d’Adelaïde quelques lignes plus haut, et la perspective de rallonger encore son travail lui déplaisait hautement. Elle qui était intelligente et qui avait des facilité, mais qui n’était VRAIMENT pas travailleuse. Que faisait-elle à Poufsouffle me disait vous ? Il est vrai qu’elle était plutôt timide. Mais également grande gueule. Un sacré mélange. Elle possédait une spontanéité rare, et un franc parlé qui en enchantait pas mal. Elle était appréciée pour cela. Et pas seulement par des Poufsouffles ou Gryffondors. Elle n’avait rien de l’idée que l’on se faisait d’une poufsouffle ″classique″ et il n’était pas rare de la trouver en grande discussion avec des Serpentards. Oui, une sacrée personnalité.

Appuyée contre son arbre, elle examina son parchemin, pour constater l’étendu des dégâts. Encore un soupir. Adélaïde froissa son parchemin, avant de le glisser dans la poche de son sac d’un geste nonchalant. Elle en sortit un vierge, et recommença. Elle marqua un arrêt à la première ligne. Le temps n’avait pas changé, et elle sentait très bien qu’elle avait froid. Pourtant, elle portait une jupe noire et des collants noirs plutôt épais, et la chemise blanche à manche longue de l’uniforme. Chose ordinaire, puisqu’aujourd’hui était un une soirée de semaine. La jeune fille n’était donc pas passée par sa salle commune. Faire ses devoirs était bien plus agréable lorsque l’on n’était pas entourée par un foule de personnages de sa maison, tous en train de faire la même chose que vous. Ici, c’était calme, et surtout, l’atmosphère était bien plus agréable. Adelaïde enfila le pull léger qui enrichissait l’uniforme, avant de se remettre à son parchemin.

Point final ! La plume avait glissé pendant une bonne demi-heure encore, avant d’être rentrée dans son étui. Il n’était pas si tard, et la brune n’avait pas encore envie de rentrer. Elle n’aimait pas l’agitation. Le silence était de bien meilleure compagnie. Adelaïde appuya sa tête contre le tronc de l’arbre, laissant ses yeux se fermer.

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Que c’était ennuyeux les cours de Ombrage. nom de dieu que c’était ennuyeux. Comme la plus part du temps, Azéline se mettait au fond seule, près du radiateur. Encore heureux à cette saison de l’année, le vent se disait frais et la chaleur se dégageait toujours. Le soir précédent, la verte avait flirter dans le vent jusqu’à pas d’heures.La verte c’était levée si rapidement se matin, qu’elle avait enfilée son uniforme d’écolière ne prenant pas le temps de fouiller dans sa grande armoire remplie d’habits de toute sorte. c’était bien la première fois que la Verte ressortait sa jupe noir plissée ainsi que son chemisier blanc sur lequel elle affichait avec fierté son blason de Serpentarde. Le chemisier légèrement ouvert, les cheveux coiffés en queue de cheval, les cours en bras Azéline ne pouvait en aucuns cas louper le cours de son professeur préféré :: Rogue. Qu’est-ce qu’elle l’aimait se professeur - peut être de trop même... - , les potions était ce qu’elle aimait le plus. A vrai dire elle ne pouvait pas nier le fait que gamine elle avait passé des heures et des heures à concocter des potions dans sa chambre enfermée à double tours. Ca l’avait profondément marquée.

Marchant d’un pas rapide et décidé, la jeune femme était pour une des rares fois motivée pour aller de si tôt en cours. D’habitude, elle restait traîner dans les couloirs cherchant un petit sans défense pour lui porter ces cahiers mais ce matin peut importait Azéline qui fonçait en cours. Elle fit un saut aux cuisines et piqua une pomme bien verte dans le grand saladier qui servait de corbeille. Rapidement elle fit rager les elfes qui la poursuivirent jusqu’à la porte des cuisines pour tenter de récupérer leur bien. En vain. Sortie des cuisines, elle leur lança un regard provocateur qui voulait tout dire et continua sa route vers les cachots. En route elle croisa des élèves de toutes les maisons, les plus matinaux surtout. Ils la regardaient d’une manière assez bizzaroïde fallait l’avouer , pour une fois qu’elle était habillé comme eux et elles - peut être un peu plus ouvert - , ça avait l’air d’en choquer plus d’uns. Quelques rebelles osèrent se moquer d’elle la croyant trop fière pour porter l’uniforme de poudlard. Azéline pesta. Leur jetant un regard froid, elle balança à la jeune qui s’amusa, osa la critiquer un millième de secondes.

Azéline :: Moi au moins. elle la regarda de haut en bas, je ressemble à quelque chose !

Et toc ! Dès fois il fallait apprendre à se taire, langue de vipère , Azéline ? C’est ce qu’elle était depuis qu’elle était haute comme 3 pommes. La fille se tue et baissa les yeux devant la Serpentarde qui croqua dans sa pomme. La jeune qui avait oser critiquer la Grande Evans grogna dans son coin se promettant de se venger un jours. Peu de temps après cette altercation, Azéline atéri enfin au cours de Potions. Comme à son habitude, Azéline rentra un sourire charmeur aux lèvres s’adressant à son professeur. Ce matin beaucoup parlèrent sur sa tenue : c’était si choquant de voir la Verte habiller comme tout le monde ? Certainement, elle n’était pas comme tout le monde. Elle s’assied tout derrière et posa ses pieds sur la table en continuant de manger sa pomme en attendant que le cours commence. Rapidement, le cours commença et Azéline était très attentive comme toujours. C’était une jeune femme travailleuse et qui avait un énorme potentiel en cette matière - et pas que dans celle la ! - et qui savait l’utiliser. Le cours se déroula sans problèmes hormis quelques jurons lancés de la tables de à côtés qui n’arrivait pas à obtenir le bon résultat. Azéline guettait avec son petit sourire malicieux aux lèvres. Les quelques Serpentards ici présents l’enviaient d’avoir tant de facilité. Cependant, ils ne l’enviraient pas de son passé...

Après avoir montrer son travail à son professeur, Azéline traça sa route et sortie de cours sous les regards des autres élèves qui galéraient hormis quelques uns qui se débrouillaient et faisaient rivalité avec la Blonde. Elle les aimaient pas ceux là mais que voulez-vous c’était pour la plus part des têtes du genre Wagner , le beau brun du serdaigle. La journée se déroula sans problèmes c’est à dire lancer des crasses aux autres, martyriser les petits et trainer avec ces partenaires. La fin de journée arriva et l’heure de la fin des cours sonna. Azéline sortie des 4 murs de la pièce du cours d’Ombrage où elle avait passer la moitié du temps à dormir sur sa table. Rapidement elle c’était dirigée vers le soleil et l’air pur. Pur c’était beaucoup dire mais l’air, qui vint caresser ses longs cheveux blonds et son doux visage. Azéline marcha pendant quelques minutes afin d’atteindre le lac, l’endroit où elle aimait se poser le soir avant d’aller piquer un somme. Elle s’arrêta et s’assied au bord de l’eau. Ces longs cheveux blonds flirtaient avec le vent, le silence règnait en maître. C’était trop silencieux.

Observant se qui l’entourait , Azéline aperçue non loin d’elle une jeune femme qu’elle avait déjà croisée mais où ? Impossible de se rappeler où. Tout ce qu’elle savait sur elle était qu’elle était à Poufsouffle. C’est grâce à son blason que Azéline pu lui accorder une maison. Jugeant qu’elle n’avait pas suffisamment fait de ravage aujourd’hui, Azéline se tourna vers la jeune qui semblait dormir. C’était si mignon mais plus pour longtemps. Le coup foireux arrivait et la Verte pris un cailloux de taille moyenne qu’elle déterra avant de le laisser glisser dans l’eau au creux de sa main droite. Terreux et mouillé rien de tel pour tâcher des vêtements. D’un geste agile et directe, la Serpentarde lança le caillou qui attéri sur le chemisier blanc de la Jaune. Azéline arqua un sourcil fière de sa bêtise. C’était les gamins de 5 ans qui faisaient cela mais Azéline savait pertinemment que ces tâches allaient faire criser la Jaune et Azéline n’attendait que sa ! Il ne lui manquerait plus qu’a lui répliquer après ces injures : Je croyais que tu étais morte. Ah sacrée Azéline, toujours réponse à tout.

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La jeune fille ouvrit les yeux et redressa la tête lorsqu’elle sentit un objet volant non identifié s’écraser sur la chemise. Elle resta quelques secondes interdite, regardant la tache, avant de finalement se décider à lever les yeux vers la personne qui en était à l’origine. Ah, et bein voila, tout s’expliquait. Une verte et argent, qui ne sachant plus trop quoi faire de ses journée, ne trouvait rien de mieux pour s’occuper. C’était vraiment pathétique. Adélaïde n’était pas vraiment du genre à s’énerver, mais elle en était à deux doigts. Pourtant, elle se contenta de sortir sa baguette de sa poche et de faire disparaître la tache à l’aide d’un petit sortilège informulé. Elle la pointa sur la tache en question, en pensant simplement.

*Evanesco*

La tache plutôt imposante se rétrécit, jusqu’à disparaître complètement. Et voila une bonne chose de faite. La serpentarde ne risquait pas de la laisser tranquille, surtout que ce genre de personnage détestait qu’on l’ignore. Adelaïde connaissait la verte et argent de réputation, et de vue, mais ne lui avait jamais adressé la parole, et aurait préféré que cela reste ainsi. Elle était appréciée et appréciée pas mal de serpentarde, mais avait l’impression que celle fille était une empoisonneuse de première, et je n’avais vraiment pas besoin de ça dans ma vie. Alors oui, elle était d’une timidité exemplaire lorsqu’il s’agissait de lier des amitiés et connaissance avec des personnes de son âge, mais elle n’allait pas non plus se laisser faire comme ça. Elle n’avait jamais été l’élève souffre douleur, et cela n’allait pas commencer. Elle releva d’une voix neutre pour la plupart des personnes, mais qui se révélait être teintée d’ironie lorsqu’on y regardait de plus près.

Tiens tiens, mais qui vois-je. Barbie en personne. Tu t’ennuyais bien sur.... Et bien écoute, si tu en es encore à ce stade là, je crois qu’on peut plus faire grand-chose pour ton dernier neurone...

Sur ce, Adelaïde attrapa un livre dans son sac, et sans plus de cérémonial, l’ouvrit à la page à laquelle elle s’était arrêté le soir précédant. Bosser, elle n’aimait pas du tout cela, mais lire était une passion pour elle. Après le quidditch bien entendu. Ce sport était sa passion. Ce n’est pas pour rien qu’elle était la batteuse de Poufsouffle. Batteuse... Il était difficile de deviner qu’elle occuper ce poste, lorsqu’on regardait sa fine silhouette, mais elle était vraiment douée.

Ses pensées dérivèrent sur la Serpentarde qui, du moins le pensait Adelaïde, n’allait pas la lâcher comme ça, sans s’être amusée avant. Qu’est ce qui pouvait bien l’amuser dans le fait de se conduire comme une gamine de deux ans et demi, pas plus ? La brune avait déjà entendu parler d’elle, et elle savait qu’elle se conduisait de la sorte avec les sept huitièmes des élèves de cette école, et elle se posait des questions. Adelaïde était d’avis qu’il ne fallait vraiment pas beaucoup avoir d’amour propre, et surtout une peut intense d’être rejetée pour avoir ce type de comportement. Enfin, c’était le problème d’Evans, pas le sien.

La jeune fille n’avait même pas relevé le fait qu’Evans portait l’uniforme de Poudlard en dehors des cours. Adelaïde n’était pas vraiment réceptive aux ragots et s’en fichait à peu près autant que les cours d’histoire de la magie. Elle-même portait l’uniforme dans son intégralité en ce moment même, jupe, collants, chemise et pull léger, et cela lui allait à merveille. Un rien habillait miss Foster.

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Deuxième édition xD :: J'ai choppé une vieille Grippe :S & j'ai été hospitalisé donc pas trop eut le temps d'écrire ces dernière semaines. Je m'y remets aux vacances promis :) Donc tu auras une réponse la semaine prochaine ;)

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