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Crying Lightening [Pv. Meredith B.]

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MessageSujet: Crying Lightening [Pv. Meredith B.] Crying Lightening [Pv. Meredith B.] EmptyDim 18 Oct 2009 - 19:49

La journée ne touchait pas encore à sa fin, il faisait encore clair, quoi qu'un peu frisquet. Sortir, ne pas sortir ? Rabastan s'était pos un moment la question, puis s'était décidé, et était allé se vautrer dans son vieux lit. Quand il comprit qu'il ne s'endormirait pas et qu'il ne trouverait rien à faire ici, qu'il ne faisait que fixer la fenêtre, il se décida enfin à enfiler une tenue chaude (et propre; ce qui fut tout bonnement fabuleux !) correcte en plus de cela : Un pantalon marron avec un pull noir et épais, dissimulé sous un manteau lui aussi de couleur foncée, avec dans ses poches un peu d'argent récupéré sur une précédente victime (charognard !) et dissimulée dans une poche de son pantalon, sa, en toute logique, précieuse baguette magique.
Tous ces détails réglés, il quitta l'habitat malodorant, peu éclairé et glauque, pour l'air frais, revigorant et lumineux (bien qu'il fasse gris) de la petite ville de l'est de l'Angleterre dans laquelle il avait élu domicile depuis peu.
Il fallait dire que le Mangemort en sursis bougeait beaucoup, restant, grand maximum, deux semaines au même endroit. Ne pas se faire repérer, ne pas utiliser trop de magie, ...

Tout ça, pour ne pas être retrouvé tout de suite. Il fallait dire, avec du recul, que ne pas s'être présenté auprès du Seigneur des Ténèbres après l'Evasion massive avait été pure folie. Mais maintenant, comme qui dirait, ce qui est fait est fait. Et l'homme n'avait plus que deux possibilités : trouver un moyen (quasi inexistant) de se faire pardonner, ou passer le reste de sa vie à fuir, à sursauter violemment dès qu'un son semblable à un sort jeté se ferait entendre, à essayer de ne pas hurler comme un animal à l'agonie dès que son avant-bras gauche se mettait à brûler avec la cruauté du plus corrosif des acides.

Enfin, le fait est qu'il était -pour le moment- assez tranquille par ici. Et il aurait été stupide de la part de Rabastan de revenir à Pré-au-Lard où à Londres. Pourtant, c'est ce qu'il avait envie de faire depuis un moment. Depuis plusieurs semaines, des bribes de souvenirs lui revenaient, du temps où il était un jeune Mangemort fier et sûr de lui, se pavanant dans les rues avec a son bras une fille ou personne. Ou en la compagnie d'un ami. Inutile de préciser à quel point ces souvenirs étaient bons - mais durs car il savait ce temps révolu. La plupart de ses amis étaient morts où le considéraient comme un traître de la pire espèce. Les quelques filles qu'il avait connu, il avait oublié leurs noms ou visages. Et de toute façon, elles avaient très probablement fait de même avec lui.
Malgré tout, il avait envie de se promener dans cette ville. Et c'était donc ce qu'il ferait.

En un ou deux transplanages, il se trouva au beau milieu d'une rue calme, silencieuse, et déserte. Heureusement, car voir un type apparaître subitement doit être parfaitement surprenant.

A Londres, il faisait un peu plus doux que là d'où il venait, mais pas au point de se passer d'une bonne veste. Il faisait un peu plus sombre, aussi. Les lampadaires étaient déjà allumés, bien qu'ils ne soient pas non plus plongés dans les ténèbres. Les Moldus ne pouvaient décidément pas se passer de lumière. Un peu d'obscurité, et c'était la panique.
Rabastan quitta la rue pour une plus grande, avec en toute logique beaucoup plus de monde. Les boutiques affichaient des mots comme 'Soldes' et il y avait bien plus de monde - de femmes surtout, qui avaient toutes l'air pressé - que dans son souvenir. Visiblement, soldes rimait avec quelque chose de génial et de très important... Ces Moldus et leurs drôles de traditions...

Passant outre, il traversa la rue - en courant à cause d'un bus - et longea le trottoir suivant dans une série de slaloms impressionnants, ne touchant personne, pour regagner une rue qui d'un coup, à l'instant, lui était revenue en mémoire. Elle n'était pas loin, à tout au plus cinq minutes. Là bas, se trouvait, s'il n'avait pas fermé, un pub qu'il appréciait. Bien que les clients n'y soient que des Moldus, il s'y était toujours senti assez tranquille... Il n'avait pas fermé, Rabastan ignorait par quel miracle. Une scène avait été aménagée au fond de la salle, et les membres d'un groupe de rock mettaient tout le contenu de leurs tripes dans leurs chansons, face à des spectateurs si nombreux que le Mangemort ne put qu'à peine apercevoir les musiciens.
Et, second miracle de la soirée, le barman était encore là, encore plus vieux et usé qu'avant, mais toujours bel et bien là. Il ne le reconnut pas (comment l'aurait-il pu après presque 20 ans ?) lui servit son whisky sans un mot et retourna à ses occupations d'un air morose, battant tout de même lentement la mesure d'un mouvement répétitif de la tête.
Rabastan, quant à lui, alla s'asseoir à une table libre, calée a un mur et faisant face à la porte (pour surveiller les entrées et sorties). Il y avait beaucoup de monde, ce soir. Les voix, la musique, tout lui donnait l'impression très agréable que les années de prison n'avaient jamais eu lieu, qu'elles n'avaient été qu'un abominable cauchemar.


Dernière édition par Rabastan Lestrange le Jeu 22 Oct 2009 - 10:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Crying Lightening [Pv. Meredith B.] Crying Lightening [Pv. Meredith B.] EmptyDim 18 Oct 2009 - 23:06

Meredith restait debout, plantée devant son miroir. Elle s'observait dans la glace avec un regard triste, nostalgique et fataliste. Elle porta une main à ses cheveux récemment coupés. Lentement, elle passa ses doigts entre ses mèches folles. Brune... Maintenant elle était brune. Son ancienne tignasse blonde aux reflets de feu avait disparu. Plus de reflets lumineux au soleil, seulement un brun terne et invisible. On ne se retournait plus sur son chemin, éblouis par cette couleur de blé étincelante. Non, maintenant, elle passait incognito. La jeune femme soupira et détourna le regard de son double, honteuse.

Cette nouvelle tête n'avait eu qu'un but: la faire disparaître, la rendre méconnaissable. Néanmoins, maintenant qu'elle avait atteint son objectif, elle se sentait vide. Elle ne se reconnaissait plus. Il y avait, certes, cette métamorphose au niveau capillaire mais ce n'était pas tout. Des cernes se dessinaient sous ses yeux, son teint verdissait et ses pupilles avaient perdu leur éternel étincelle de joie, de malice et de naïveté. Elle n'était plus qu'un souvenir d'elle-même. Au moins, on ne la retrouverait pas. Elle ne croiserait plus ce regard malsain, elle ne goûterait plus à ces sortilèges douloureux, elle ne verrait plus cette barrière infinie de flamme, elle ne verrait plus son monde tomber en morceaux devant ses yeux horrifiés. Non, les mangemorts ne la reconnaîtraient pas. Elle œuvrerait dans ce but jusqu'à la fin de l'avènement des ténèbres. Tant pis si elle devait changer, tant pis si elle devait s'oublier, tant pis si elle devait tout abandonner. Elle n'était plus qu'une épave, une pauvre épave dépassée par les évènements.

L'apprentie médicomage délaissa son miroir et se dirigea vers sa fenêtre. Elle contempla le ciel nuageux en silence. Elle voyait l'ombre du soleil dans un coin du firmament. La nuit n'était pas sur le point d'arriver... Tant mieux! Elle détestait la nuit, elle craignait la nuit. Depuis quatre mois déjà, les cauchemars envahissaient son sommeil, perturbaient sa sérénité. Elle revoyait son combat contre cet infâme Lestrange. Rodulphus Lestrange, selon les membres de l'Ordre. Elle, elle ne l'avait pas reconnu. Dans sa tête, elle avait combattu la noirceur et le ténèbres. Puis, toujours dans ses songes horribles, elle revoyait sa détention dans le repère du Lord Noir. Elle se rappelait la torture et la douleur. Diable, comme elle aurait aimer oublier. Peut-être aurait-elle pu, alors, se concentrer sur son travail. Peut-être qu'elle n'aurait pas raté tant d'interventions. Peut-être qu'elle n'aurait pas été recalée. Peut-être que l'ordre ne l'aurait pas confinée aux tâches d'entretien ménagé. Peut-être qu'on ne la prendrait pas autant en pitié. Tant de « peut-être » et de suppositions qui ne lui servaient à rien. Elle devait cesser de se détruire ainsi. Elle devait cesser de vivre comme un fantôme. Si elle voulait retrouver un tant soit peu de dignité, elle devait se reprendre en main. Mais jamais recroiser un mangemort, jamais.

Elle hocha la tête devant sa fenêtre. Oui, elle devait se fouetter le derrière et reprendre sa vie en main. Cela faisait quatre mois et aucuns incidents ne s'étaient produits. Elle pouvait tenter une sortie à l'extérieur, une petite promenade en plein jour. Décidée, elle alla enfiler un jeans foncé et un pull gris maussade. Elle se dirigea ensuite vers sa salle de bain où elle s'aspergea le visage d'eau glaciale. Elle s'empara de sa baguette magique posée sur sa table de chevet puis revêtit son manteau mi-long noir. Elle le boutonna, puis sortit à l'extérieur. Elle barra sa porte avant de quitter le logement à appartements situé en plein centre de Londres. Elle marcha d'abord rapidement, les sens en alerte. Elle dévisageait chaque passants, cherchant les baguettes magiques sous les manteaux, la noirceur dans les yeux. Elle peinait à garder sa main loin de se propre baguette. Elle voulait être prête à toute éventualité. Toutefois, les minutes passèrent sans que rien ne se produise. Elle se calma un peu, ralentit son pas et jeta un regard plus serein aux alentours. Où était-elle donc? Elle ne reconnaissait pas les lieux. Hahaha! C'est ça qui se produit, ma belle, lorsqu'on déambule sans regarder où l'on va. La jeune femme soupira.

Le soleil commençait à glisser vers l'horizon. Il descendait peu à peu, assombrissant, par ce fait, les rues de la grande ville. Les lampadaires s'allumèrent tous en même temps et Meredith réprima un frisson. La nuit approchait et elle se trouvait toujours à l'extérieur. Quelle crétine! Elle secoua la tête, découragée. C'est alors qu'une mélodie rock et dure lui atteignit l'oreille. Elle leva brusquement la tête. Elle découvrit, à quelques pas d'elle seulement, le dessin d'un pub bien fréquenté. Elle voyait les gens y entrer et devinait sans peine l'ambiance qui devait y régner. La folie, la déconnexion face à la réalité, une dure euphorie. Les gens saouls, un peu drogués et là pour se changer les idées, pour oublier les tracas. Sûrement aucuns sorciers, sûrement aucuns mangemorts. Jamais ils ne se rabaisseraient à fréquenter ce genre d'endroit, à côtoyer des moldus. Meredith sourit, voilà la place qui lui fallait. En quelques enjambées, elle atteignit la porte. Soulagée, elle se mêla aux quelques personnes prêtes à se joindre à la foule. Avec eux, elle franchit la porte avant de s'arrêter brusquement.

Les gens derrière elle lui crièrent d'avancer mais elle ne le pouvait pas. Elle était figée, paralysée. Ses yeux s'écarquillèrent d'effroi. Impossible, il ne pouvait pas être là. Sa main se tendit en spasme vers la poche de son jeans, là où elle avait laissé sa baguette. Elle fixait le regard, le visage de celui qui lui faisait face dans l'éclairage tamisé des lieux. Elle le détailla avant de retrouver ses esprits. Il lui ressemblait, mais il n'était pas lui. Aperçu en vitesse, elle l'avait confondu avec l'objet de ses cauchemars. Une chance, ça n'avait été qu'une illusion. Elle ne protesta pas quand on la poussa à l'intérieur du bar. Elle se laissa entraîner dans la foule, la tête fourmillante de questions. Qui était-il? D'où venait-il? Pourquoi lui ressemblait-il autant?

Au beau milieu de la foule sautillante, hurlante et dansante, Meredith restait immobile. Perdue dans ses craintes, elle était comme déconnectée. Elle se mit toutefois à se mouvoir comme un automate. Elle bougea tranquillement avant de se mettre à danser, à onduler au rythme de la musique. Elle décida de chasser ses peurs. Ce soir, elle oublierait tout. Ce soir, elle cesserait d'y penser. Ce soir, elle vivrait. Elle chanta le refrain qui passait pour la troisième fois. Sous les lumières tamisées, elle ne semblait plus aussi détruite. Les cernes ne paraissaient plus, la peau de lait reflétait les couleurs de l'éclairage avec grâce. Ce soir, elle était la nouvelle Meredith.
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MessageSujet: Re: Crying Lightening [Pv. Meredith B.] Crying Lightening [Pv. Meredith B.] EmptyJeu 22 Oct 2009 - 12:42

Et cette agréable impression paraissait partie pour rester. Le Lestrange se dit qu'il avait, au final, bien fait de sortir. Content, décontracté comme il ne l'avait pas été depuis très, très longtemps, il alla jusqu'à s'affaisser un peu plus contre le dossier de la chaise, levant la tête vers les néons clignotants comme si leur lumière avait pu avoir le moindre effet positif sur sa peau grisâtre, dont la couleur était accentuée par la lumière de piètre qualité. Et au même instant, d'autres entraient dans l'établissement, attirés par la musique s'entendant depuis la rue. A croire que les humains aimaient le bruit et les endroits confinés dans les quels ils pouvaient s'agglutiner à de parfaits inconnus pour se trémousser et ainsi avoir l'impression de vivre. Et Rabastan ne pouvait même pas se permettre de pouffer avec cynisme, puisqu'il était ici, lui aussi. Il n'était pas debout a essayer de se coller aux filles légèrement vêtues comme le pervers de plus de cinquante ans qu'il observait depuis quelques minutes; lui était assis face à sa boisson, son pied battant inconsciemment la mesure. Mais il n'empêchait qu'il était là, que la musique et la foule insouciante l'avaient persuadé de rester.
Que donc, il aimait l'atmosphère.

D'un geste il amena son verre à ses lèvres, but une nouvelle gorgée, savoura le goût puissant, vieux, délicieux. Tous les pubs, aussi miteux qu'ils puissent le paraître, disposaient tous de cette boisson raffinée. Sauf que peu de clients pouvaient se l'offrir, car elle coûtait cher, et le barman, bien qu'il n'ait pas affiché de grande surprise, avait tout de même levé un sourcil en entendant le nom de la commande, et en voyant Rabastan sortir l'argent nécessaire. Après avoir savouré sa troisième gorgée, il déposa le verre, avec comme intention de le boire le plus doucement possible, avant d'en commander un deuxième. Car ce soir, tout allait bien.
Dans la foule, l'une des jeunes filles vêtues de manière si indigne colla une grande gifle au vieux type qui recula de plusieurs pas, lançant un
"petite pute !" indigné avant de faire trois pas vers elle, et de se retrouver confronté à deux hommes plus grands, jeunes et forts que lui, qui le firent battre en retraite, *la queue entre les jambes*, songea Rabastan avec amusement. Il conserva son petit sourire aux lèvres même lorsque le vieux le remarqua et s'empourpra, lui faisant des gestes menaçants. Ou en tout cas qu'il tentait de rendre menaçants.
Vite lassé par la piètre représentation, Rabastan se détourna.


"Mais bordel avance ! Idiote !"
"C'est pas vrai ça ! Bouge !


Les éclats de voix "légèrement contrariés" attirèrent l'attention du sorcier. La porte était ouverte, et une personne, une seule et unique jeune femme, s'était figée dans l'entré, empêchant les autres de passer. Certains la poussèrent de côté, et avancèrent jusqu'à la scène en pestant, mais elle n'eut pas même l'ombre d'une réaction. La scène resta figée. Rabastan crut que cela durait plusieurs minutes, or seulement une poignée de secondes s'écula. Cette fille le fixait. Elle le fixait lui, et cela lui faisait autant d'effet que si elle s'était retrouvée face à son bourreau. Dans ses yeux, se chevauchaient plusieurs expressions, la panique, une sorte de colère pleine d'incompréhension. Puis elle cligna des yeux, et se laissa emporter par ceux de derrière jusqu'à la scène. Elle semblait ne même pas avoir remarqué que Rabastan l'avait lui-même remarqué. Elle l'avait fixé avec intensité et indiscrétion, comme si elle avait remarqué le dessin de quelqu'un qu'elle aurait reconnu. Et a présent, elle était debout vers la scène, toujours immobile. Puis, d'un coup, elle sembla se réveiller, se mit à danser petit à petit. Comme si elle chassait ces secondes d'égarement.

Ce qu'elle ignorait, c'est que Rabastan, lui, ne l'avait pas oubliée, ne la quittait pas des yeux. Il l'avait bien observée lui aussi, et aucun de ses mouvements ne lui avait échappé. Sa main allant vers la poche de son pantalon, dans ce réflexe que seuls les gens armés et les sorciers possèdent. Et il était prêt à mettre sa tête couper qu'elle était une sorcière. Seule une sorcière l'aurait reconnu et fixé de la sorte. De plus, à son retour de prison, s'était renseigné, avait lu les journaux, pris du Polynectar pour se promener incognito et entendre toutes les nouveautés des quinze dernière années. Et ce visage avait quelque chose de très vaguement familier. Vu quelque part à Ste Mangouste ou sur le Chemin de Traverse. Quelque chose du genre. Ou alors, peut-être ne l'avait il simplement jamais vue. Mais elle si. Probablement sur les avis de recherche disposés un peu de partout sur le Chemin de Traverse et les lieux fréquentés par les sorciers.
Dans un geste lent, regardant la jeune femme évoluer parmi les autres "danseurs", il but une, deux nouvelles gorgées, sentit de nouveau l'agréable chaleur descendre.
Ce faisant, il réfléchissait. Cette femme ne l'avait pas laissé indifférent. Non pas à cause de sa beauté (indiscutable, il la trouvait belle), mais de ce qu'il avait pu lire dans ce regard étrange. Elle savait quelque chose sur les Mangemorts, ou en tout cas savait que lui même n'était pas le plus fréquentable de tous les hommes.

Il finit par se lever. Elle lui tournait toujours le dos, il n'eut donc pas à affronter de nouveau son regard. Dès qu'il s'éloigna de plus de trois pas de la table, deux femmes rousses, une petite et replète, et l'autre un peu plus grande, se précipitèrent à son ancienne place pour soulager leurs pieds douloureux pour être restés trop longtemps comprimés dans des chaussures ressemblant à des instruments de torture.
Les pas de Rabastan le menèrent jusqu'à la foule compacte. Et lui qui n'aimait pas les contacts avec les inconnus, les contactes contre son gré. Il fut servi, et dut se retenir à plusieurs reprises de dégainer sa baguette magique à deux ou trois reprises en quelques secondes.
Puis, il fut suffisamment près de sa "cible" pour pouvoir la toucher. Premièrement, il resta immobile, à l'observer, regardant les autres alentours. Il était parvenu à se faire une petite place, remuait à peine, se laissant transpercer les tympans et par instants bousculer. Il inspira très silencieusement pour conserver son calme.
Une fois suffisamment apaisé, sa main droite restant vers sa poche au cas où, il se manifesta enfin.
En posant une main sur son épaule, avant de la contourner et de se placer face à elle.


-Il me semble que nous venons du même coin, dit-il juste assez fort pour qu'elle seule l'entende.

Elle comprendrait.
Avec un bref recul, il se dit qu' il aurait peut-être du attendre qu'elle sorte pour la suivre. Mais il n'y pensa que maintenant.
Il espérait qu'elle ne se mettrait pas à hurler et à dégainer sa baguette, ce qui ne serait pas bon du tout pour ni l'un, ni l'autre.

A présent, il une part de lui regrettait cette approche un peu trop directe.
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MessageSujet: Re: Crying Lightening [Pv. Meredith B.] Crying Lightening [Pv. Meredith B.] EmptyMer 4 Nov 2009 - 0:49

Meredith se mouvait sous le rythme languissant de la musique. Les gens tout autour d’elle la frôlaient constamment, la bousculant même à l’occasion. Ils empiétaient sur son territoire. Ils franchissaient sans cesse la barrière invisible qui délimitait son espace personnel. Envahissant son intimité sans vergogne, ils ne semblaient toutefois pas vraiment prendre conscience de sa présence. Ils dansaient, mais jamais en symbiose avec elle. Ils hurlaient les paroles des chansons, mais sans jamais entendre ses murmures. Personne ne venait se coller à elle, aucun pervers n’osait tenter sa chance. Petite et menue, elle disparaissait sous ce mur compact d’humains. Vêtue d’un jeans et d’un simple t-shirt noir, elle détonnait dans cette atmosphère de jupettes et de ventres à découvert. Elle ne ressemblait à personne et c’est ce qui la rendait invisible. Toutefois, Meredith ne s’en souciait pas. Déconnectée et l’esprit vide de toutes pensées, elle n’avait pas conscience de ce qui se passait aux alentours.

Un sursaut agita son corps lorsqu’une main se posa sur son épaule. Des doigts longs et fins emprisonnaient son articulation et elle ne put s’empêcher de les fixer. Le corps toujours dansant, elle observa la peau grisâtre sans ciller. Une volée de secondes s’écoula avant qu’elle ne daigne de lever les yeux vers celui qui lui faisait face. Elle frissonna avant de s'immobiliser. Elle revint à la réalité. C’était lui et, pour une seconde fois, elle fut frappée par sa ressemblance avec l’autre lui. Néanmoins, de près, elle voyait plus clairement les différences. Plus frêle et moins imposant, moins puissant mais plus fourbe. Il semblait plus rusé, s’apparentant davantage au serpent qu’au Grizzly. Elle reprit rapidement contenance. N’empêche, elle garda le silence.

Les paroles de l’homme n’avaient qu’un sens et elle le décela sans difficulté. Il était un sorcier et il pensait, avec raison, qu’elle avait un potentiel magique. D’un coup d’œil, la jeune femme remarqua la position de la seconde main de son interlocuteur. Tendue et orientée vers l’une de ses poches, elle se préparait, sans aucun doute, à s’emparer d’une baguette magique. Meredith haussa un sourcil. La craignait-il? Pourtant, rien en elle ne pouvait sembler menaçant. Elle ne détenait aucune aura de puissance et son physique n'avait rien d'impressionnant. S’il ne le craignait pas, que redoutait-il alors? Sa réaction? Croyait-il vraiment qu’elle allait hurler et détaler comme un lapin? Dans un autre lieu la réaction aurait été plausible, mais pas ici. Elle ne voulait pas qu’on la remarque, alors cette attitude aurait été déplacée.

D’un geste posé mais légèrement tendu, Meredith tenta de se défaire de la poigne de l’homme. Toutefois, dès que ses doigts entrèrent en contact avec son épiderme, elle sentit comme une brûlure se propager sous ses jointures. Comme électrocutée, elle recula rapidement sa main. Un nouveau moment de silence et d'immobilité passa.


« En effet, mais je me demande ce que vous venez faire ici? Ce coin est assez loin du notre, n’est-ce pas? » Finit-elle par lui répondre. Il comprendrait à son tour.

Ils se firent pousser par un type ivre qui leur hurla, bien gentiment, de dégager de la piste de danse s'ils comptaient rester immobile comme des statues. Meredith ne lui accorda aucune attention, se contentant de retrouver son équilibre en silence. Elle ancra, alors, son regard chocolat dans celui de son interlocuteur et fut soulagée d’y trouver moins de ténèbres que dans le sien. Elle réussit à esquisser un faible sourire malgré le sentiment d’angoisse qui lui lacérait l’estomac. Il lui était différent, mais l’air de ressemblance continuait à la perturber. Qui était-il donc? Un cousin germain de son bourreau? Un frère? Cette seule idée la fit une nouvelle fois frissonner.

Merlin, sauvez-moi de ce cauchemar!
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MessageSujet: Re: Crying Lightening [Pv. Meredith B.] Crying Lightening [Pv. Meredith B.] EmptyVen 20 Nov 2009 - 11:34

Elle n'était, apparamment, pas disposée à perdre toute lucidité, à hurler et jeter des sorts à tout va.

*Tant mieux...*

Elle continua dans un premier lieu à danser. Puis, peu à peu, elle ralentit sa gestuelle. Puis, elle se tourna vers lui pour lui faire face. Et se figea, comme si la pièce avait subitement perdu plusieurs centaines de degrés. Elle sembla presque aussi chamboulée qu'à leur premier regard. Ce trouble passa très vite, elle écouta sa réplique, puis tenta de le faire lâcher son épaule. Elle ravisa son geste assez rapidement, comme si, à vrai dire, la peau de la main de Rabastan avait été brûlante. Il s'interrogea quelques secondes sur cette réaction mais guère plus, puisqu'elle finit par lui répondre. Et cette dite réponse ne faisait que confirmer ce qu'il avait supposé. Oui, elle était une sorcière, et savait donc qu'elle avait affaire à un congénère.
Le court échange fut brutalement interrompu par une bourrade provenant d'un danseur agité, qui leur recommenda avec toute la politesse dont peuvent faire preuve les clients de ce pub miteux, de bien vouloir libérer la place. Il se fit parfaitement ignoré par les deux, et Rabastan décida qu'ils resteraient ici encore quelques minutes, rien que pour faire enrager ce pauvre cafard.

L'inconnue plongea son regard dans le sien. Elle eut, à la surprise du sorcier, quelque chose de semblable à un sourire. Un sourire un brin tendu et nerveux, mais tout de même, un étirement des lèvres vers le haut... Pourquoi réagissait-elle aussi curieusement, ne put-il s'empêcher de se demander. Plus les secondes passaient, plus sa curiausité montait de quelques crans, quand...


-Bon, vous bougez, ouai ? lança, de nouveau et avec bien moins de jurons qu'à la première fois, notre ami le danseur clostrauphobe.

Rabastan commença a dirriger sa main en direction de sa baguette, légèrement agacé par ce ton impérieux sorti de lèvres aussi impures (sang pur powa !), prêt à lui envoyer l'un des Endoloris les plus brutaux qu'il ait pu produire. Mais au lieu de cela, se souvenant de la discrétion dont lui (et la jeune femme) devaient faire preuve, il se contenta de relever fièrement son bras, majeur sorti en direction du visage de l'interlocuteur.
Ceci fait, Rabastan se tourna avec un flegme tout à fait britanique en direction de sa congénère et, cédant de nouveau à un accès de curiausité, il dit :


-Accepteriez-vous de prendre un verre, mystérieuse congénère ?

Puis sans attendre de réponse, tendant un bras pour la laisser passer devant lui, il fendit la foule, leur frayant un accès vers le bar tout en l'observant attentivement, guettant la moindre nouvelle étrange réaction. Il était à présent décidé à en savoir plus, mais avec tact.
Ils parvinrent à regagner le comptoir, puis chacun passa commande. Rabastan paya, puis ils approchèrent d'une table fraîchement libérée, où ils prirent place.
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