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[Mars] Rien ne sert de mourir, il faut partir a point [PV]

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[Mars] Rien ne sert de mourir, il faut partir a point [PV] Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: [Mars] Rien ne sert de mourir, il faut partir a point [PV] [Mars] Rien ne sert de mourir, il faut partir a point [PV] EmptySam 24 Oct 2009 - 13:26

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Lui aussi saurait quoi en faire, pensa le garçon en fourrant le baladeur CD dans son sac, peu désireux de le confier à cette serpillière mal lavée de Rusard alors qu’il pouvait si bien en négocier la libération avec la gamine.

Son rôle était véritablement parfait. Il avait tout pouvoir sur à peu près tous les élèves de l’établissement, la confiance de la Grande Inquisitrice, la quasi-certitude d’avoir ses entrées au ministère l’année prochaine et tout ce qu’on lui demandait c’était d’être là et d’approuver comme un demeuré toutes les décisions de la folle en tweed. Rien de plus simple. Il ne comprenait pas pourquoi il était parmi les seuls à avoir choisit cette option. Protester ne servait à rien. Quand on a la grippe, on se couche et on attend qu’elle passe. Et bien Ombrage, c’était pareil.

Aussi, il se contenta de rester silencieux. Présent. Souriant simplement aux regards complices du Professeur, lui laissant croire qu’il était parfaitement d’accord avec elle. Ce qui, curieusement, n’était pas loin d’être le cas. Les adolescents étaient bêtes. Elle était bête aussi. Sans la beauté et la grâce que confèrent la jeunesse.


« Aucunement Professeur, vous avez parfaitement résumé la situation. Je vous suis reconnaissant de me donner la possibilité de voir l’Autorité à l’œuvre. »

Phrase prononcée avec nonchalance et juste assez de sourire pour qu’on puisse à la rigueur, se demander s’il était vraiment sérieux. Ou s’il ne se moquait pas ouvertement de ses camarades, les deux interprétations étaient possibles. Enfin, le sermon était terminé, ils pourraient passer à autre chose. Parce que bon, écouter Marilyn se comporter comme une idiote et Evelyn regarder dans le vide n’était pas passionnant. Quoique.

Dans un splendide remake du cours de métamorphose, Marilyn s’évanoui, encore, provoquant la stupéfaction des femelles. La gamine bleue pâlit, palpant autour d’elle pour retrouver la Poufsouffle (qui ne savait pas qu’elle n’y voyait goutte ?) tandis qu’Ombrage avait saisit son bras, dans une supplique muette. Il posa une main protectrice sur la sienne. Evidemment qu’il allait arranger tout ça. N’était-il pas McAyr ? Mais en attendant, c’était marrant de voir les moineaux affoler voleter autour de sa camarade.

Enfin, après maints remèdes moldus inefficaces, Ombrage pris ses jambes à son cou, le rendant maître de la situation. Sans se le faire dire deux fois, Cennyd s’agenouilla et ramassa la blonde, la tenant bien serrée contre sa poitrine pour mieux répartir son poids. Il la souleva ainsi, peu soucieux d’aggraver un éventuel traumatisme crânien. Il se tourna alors vers la gamine.


« Si tu veux récupérer ton joujou tu ferais bien de me suivre jeune fille. »

Ils marchèrent ainsi en silence, Cennyd peinant à cacher ses difficultés à supporter le poids de Marilyn, principalement dans les escaliers mais peu désireux de triquer sa chaleur et ses formes généreusement appuyée contre son torse avec les courants d’air du printemps. Il marchait d’un pas sûr, prenant raccourcis sur raccourcis, vérifiant à peine de temps en temps que sa seconde victime le suivait bien. L’infirmerie n’était pas loin… et Mme Pomfresh absente comme de bien entendu.

Avec une douceur qui était bien peu dans ses habitudes, le Serpentard déposa la jeune femme sur le ;it blanc, caressant pensivement les mèches blondes éparses sur l’oreiller. Combien de fois avait-il vu un semblable désordre ? Ces chevelures rousses, brunes, parfois même bleues ? Sa vulnérabilité lui donnait l’envie folle de l’embrasser, de la faire sienne pendant qu’elle ne pouvait plus se défendre. Mais il y avait Evelyn. Il ne fallait pas que sa réputation en prenne un coup. Il se redressa, souriant, fier, sans rien montrer de son combat intérieur.


« Rend toi utile, va me chercher un responsable. Et dit au Professeur Ombrage que tout va bien. Elle fait souvent ce genre de farce. Je sais ce qu’il faut faire. »

Et, joignant le geste à la parole, il sortit sa baguette et lança un Revigor. A tout hasard.
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MessageSujet: Re: [Mars] Rien ne sert de mourir, il faut partir a point [PV] [Mars] Rien ne sert de mourir, il faut partir a point [PV] EmptySam 24 Oct 2009 - 14:49

Evelyn réprima très fort une envie de gifler la prof à toute volée, en serrant les poings si fort que ses jointures en blanchirent. Si elle n'avait pas encore su sa prof folle, elle en avait la preuve. Lorsque la lâche prit la fuite, Evelyn fit entendre un bruitage dédaigneux, avant de suivre Cennyd, sur un "t'crois pas qu'y a plus important là?" marmonné en français. La fillette devait presque courir pour suivre l'adolescente, mais le temps du trajet lui fut suffisant pour se calmer et analyser plus calmement la situation. Qu'est-ce qu'elle pouvait faire, avec une élève dans les pommes? Elle savait qu'il y avait un sortilège pour ça, mais il était loin d'être de son niveau.
Il fallait analyser la situation à son niveau. C'est ce que son père lui racontait dans ses histoires... Les gifles n'avaient pas fonctionné... Est-ce que les sels auraient un effet? peut-être. Il fallait cependant savoir où en trouver...


A l'intérieur de l'infirmerie, bien sur, il n'y avait personne... Eve laissa Cennyd installer l'élève sur le lit, et se dirigea pour sa part vers un lavabo qu'elle savait se trouver là. Elle connaissait plutôt bien l'infirmerie, Pomfresh étant (comme dans tout établissement scolaire) responsable des traitements que prenait la fillette. Eve n'avait dans son dortoir que les médicaments d'urgence, les collyres anti-douleurs et l'aspirine, tandis que le reste était conservé par l'infirmière, qui lui donnait chaque jour une petite boite avec les pilules du jour. Tout ça pour dire que l'enfant, en un an, avait eu le temps de connaitre certains trucs de l'infirmerie. Comme celui ci.

La fillette remplit un verre d'eau, et ouvrit le placard situé juste à coté. Elle le savait, celui ci n'était pas fermé, car les remèdes qu'il contenaient étaient... inutiles ou presque. La fillette s'empara d'un peu de sucre dans le sucrier, et fouilla dans les flacons jusqu'à trouver celui qu'elle cherchait. De l'huile essentielle de menthe, et à coté, de l'huile essentielle de pin. Deux flacons qui servaient plus à assainir l'atmosphère de l'infirmerie qu'aux soins véritables. Mais tant pis. Là, ls serviraient.

La fillette revint vers Marylin et cennyd, alors que Cennyd lui donnait l'ordre d'aller chercher un responsable. Ce à quoi la fillette haussa les épaules. Tout allait bien? C'est ça, oui.


"Ce n'est pas parce qu'elle fait souvent ce genre de malaise que tout va bien."

Au contraire... Elle se souvenait des explications de sa mère. Un malaise n'est pas bénin, et quelqu'un qui fait souvent de petits malaises peut un jour en faire un gros.

Le revigor ne semblant pas avoir d'effet, Evelyn tenta sa chance. Après avoir posé le verre et l'essence de menthe, elle ouvritcelui de pin maritime, et le passa sous les narines de l'évanouie. C'était supposé oxygénant, si elle se souvenait bien. Mais surtout... Ca sentait très fort!


"Tu peux verser quelques gouttes de celui ci dans le verre d'eau, s'il te plait? C'est pour quand elle se réveillera..."

Bon, d'accord, normalement c'était pour l'hypoglycémie. Mais ça pourrait pas faire de mal...
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MessageSujet: Re: [Mars] Rien ne sert de mourir, il faut partir a point [PV] [Mars] Rien ne sert de mourir, il faut partir a point [PV] EmptySam 23 Jan 2010 - 17:14

Vous savez, être évanouis c’est pas facile tous les jours. On ne voit rien, on n’entend rien. En fait on n’est conscient de rien autour. Le vide. Le néant, le plus absolu. Et puis, il y a ce moment où l’on revient à soi. Où la tête bourdonne tellement que c’en est insupportable, où le mal de crâne aura fini par avoir raison de sa personne. Bref, Marilyn était en train de revenir à elle, et elle ne savait pas trop ce qui lui était arrivé. Un malaise, again. Dû à une trop forte émotion sans aucun doute. En fait, il y avait fort à parier que c’était de cela dont il s’agissait. La pauvre petite jaune tombait comme une mouche. Il suffisait d’un rien pour qu’elle s’évanouisse. D’une, parce qu’elle est faible, physiquement. De deux, parce qu’elle est trop sensible. De trois, parce qu’elle flippe à la vue du sang. De quatre, parce qu’elle a peur de beaucoup de choses. Un jour, elle en était persuadée, elle finirait par y rester. Elle ne comptait plus les malaises, surtout depuis qu’Ombrage avait investi les lieux. Elle n’a jamais autant ressenti de stress de toute sa vie, ni même de pression psychologique. Une angoisse perpétuelle l’animait, l’angoisse d’échouer, des brimades aussi, la vie à Poudlard était devenue infernale et à de nombreuses reprises Marilyn a été tentée d’envoyer une lettre à sa mère pour la supplier de la retirer de Poudlard, le temps que les choses se calment. De toute façon, la Poufsouffle n’avait jamais été réputée pour son grand courage, bien au contraire même. Dans tous les cas, elle allait être dans cet état précaire un long moment encore, tout du moins tant que l’horrible crapaud rose n’aurait pas pris ses cliques et ses claques, ce qui n’arrivera pas de sitôt, bien malheureusement.

Alors, la petite blonde n’avait pas le choix. Elle devra faire avec, au moins jusqu’à la fin de l’année. Avec un peu d’espoir, l’horrible crapaud serait victime de la malédiction touchant les profs de défense contre les forces du mal. Il n’y avait plus qu’à prier, quoi. Sauf que. Pour le moment, la principale intéressée n’était pas en vue. Elle avait dû se carapater à cause de son incompétence, c’était sûrement ça. La Poufsouffle cligna des yeux, reprenant doucement ses esprits. Pas d’Ombrage à l’horizon. Nickel. Cependant, vu la compagnie qu’elle avait, ce n’était guère mieux non plus…Autant la petite Serdaigle aveugle ne la dérangeait pas, mais par contre, McAyr…Sa réputation n’était plus à refaire et se retrouver seule à seule avec lui avait de quoi faire flipper la jaune, quelque chose de bien. Encore étourdie, la blonde regarda autour d’elle, perplexe. Où était-elle donc? Elle reconnut l’odeur particulière de l’infirmerie, et cela suffit à lui donner un haut le cœur. Encore quelque chose qu’elle ne supportait pas, l’odeur qui régnait dans ces lieux censés être là pour soigner les gens. Elle ne pouvait pas aller dans un hôpital sans tourner de l’œil. Elle n’aimait pas plus les infirmeries. Si on devait faire une liste de tout ce qui effrayait/angoissait la jeune Glover, on ne s’en sortirait pas. On aurait même une liste à rallonge, et avec des choses pas forcément utiles. Marilyn se redressa un peu trop brusquement, l’air perplexe. Elle se cacha les yeux et de sa petite voix murmura:


« -Ah naaan. Pas l’infirmerie. Vous m’avez quand même pas emmenée ici, pas vrai? »

Eh ben si, l’infirmerie. Comment pouvait-on en douter au vu des rideaux entourant les lits pas confortables, lits rangés en rangs d’oignon qui de plus est? Nul ne pouvait en douter, et c’était ça le pire. La Poufsouffle trembla légèrement, regarda frénétiquement de droite à gauche, tentant d’apercevoir l’infirmière. Elle s’adressa à tout hasard à son aîné de Serpentard, la voix chevrotante:

« -Eh! Tu n’aurais pas un sucre ou quelque chose comme ça? Ma mère elle dit qu’il faut toujours donner du sucre à quelqu’un qui vient de s’évanouir. »

Son ton manquait cruellement de conviction, il n’y avait aucun doute là-dessus. Mais McAyr l’impressionnait beaucoup trop, voilà ce qu’il y avait. La Poufsouffle continua de regarder autour d’elle, s’attendant à voir surgir Ombrage d’un instant à l’autre. Ombrage qui ne se montrait toujours pas. L’ennemi était beaucoup plus dangereux lorsqu’il était bien planqué, c’était une certitude. Et imaginer ce que pouvait être en train de faire cet horrible crapaud en ce moment suffisait à l’inquiéter plus que de raison. Si ça se trouvait, elle était déjà en train de préparer le renvoi de Marilyn pour on ne sait quel délit qu’elle avait commis. Sans procès, même sommaire. De toute façon, Marilyn n’aurait sûrement pas tenu le choc d’un procès de quelque forme fut-il. Ce qui réglait la question, mais n’atténuait toujours pas l’angoisse qui commençait à naître en elle. Ca, plus le décor, plus McAyr dans les parages, voilà qui n’annonçait rien de bon. Elle était dans une très mauvaise situation même.

« -Je…Où est Ombrage? Qu’Est-ce qui se passe? Pourquoi je suis là? Je vais être renvoyée? Je n’ai rien fait de mal pourtant! Je ne faisais que passer! Malheur! Si ça se trouve ma mère est en route pour venir me chercher. Je… »

Elle faisait une crise de panique, voilà ce qu’il y avait. Ou subissait le contrecoup de son malaise, très probablement. Les derniers effets secondaires qui traînaient, il n’y avait que ça. Marilyn inspira profondément. Avant de repousser les couvertures, et de se lever comme un ressort. Elle sortit du lit, frissonnant au contact de ses pieds sur le sol froid, et vacilla, une fraction de seconde, la tête lui tournant encore. Elle se stabilisa un petit moment, puis voyant qu’elle pouvait marcher, elle se rua en direction de la porte de sortie, oubliant ses deux camarades. Objectif numéro un, montrer à Ombrage, cette vieille harpie flétrie qu’elle n’était PAS coupable et par conséquent qu’elle allait encore couler des beaux jours à Poudlard. Sauf que les choses ne se passaient jamais comme prévu, bien évidemment, sinon ça ne serait pas drôle. Dans sa course elle n’avait pas vu le lit d’à côté, lit contre le pied duquel elle s’écrasa les orteils. Marilyn retint de justesse un hurlement de douleur, avant de s’asseoir sagement sur le rebord du lit voisin, son gros orteil ayant bizarrement bleui, et passablement tordu qui de plus est. La Glover essaya de le remuer, mais sans succès, tout ce qu’elle obtint en retour, c’est cette douleur fulgurante. Elle blêmit, devenant presque aussi pâle que le drap.

« -Oh Seigneur! Je c…je crois qu’il…Qu’il est cassé! »

Marilyn ou comment ne pas être douée. Chapitre 1.
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