[Mai] Tourment et Effroi

NUNCABOUC · **Clara Lenoir**

Ecoutez en premier "Le Village Dévasté",
"Transformation" en second si vous avez encore du temps.

La maison était là. A la même place. Pourtant, il y avait quelque chose qui n’allait pas. Quelque chose avait changé. On aurait dit que les lieux étaient abandonnés. Les arbres étaient dénudés de vie. Le mauvais temps assombrissait la maison, lui donnant ainsi une allure de maison hanté. Pourtant, elle pouvait percevoir de la lumière derrière la porte. La maison devait bien être occupé. De toute façon, ça ne pouvait être que cette maison. Malgré tout, Clara examina avec attention le visage de son frère aîné, Mathieu. Elle ne réussit pas à y déchiffrer quoi que ce soit. Le regard de la jeune fille se tourna alors vers la maison, qui avait été auparavant la sienne. Alors, c’était donc vraiment ça. Elle avala sa salive avec difficulté. La demeure avait tant changé. Ce n’était pas la même qu’elle avait connu, petite, avant de disparaître. Depuis combien de temps n’était-elle pas passé devant cette maison ? Six ans oui. Elle en avait mit cinq pour retrouver son frère, lors de sa seconde année. Maintenant, elle débutait sa troisième année. Mathieu, sa cinquième. Les deux enfants avaient attendus ses vacances si longtemps. En effet, il avait été décidé, que les retrouvailles avec la famille Lenoir ne se feraient que pendant les vacances de décembre 1996. Histoire de préparer tout le monde. Du côté de Clara, comme celui de Mathieu. Et les voilà, ce fameux jour J. La petite Clara était quelque peu stressée. Et si les retrouvailles se déroulaient mal ? Comme si Mathieu sentait la nervosité de sa jeune sœur, il lui prit la main avec douceur, l’invitant ainsi à rentrer dans la demeure. Elle hésita encore un moment, ne sachant si elle était prête ou non. Mais Mathieu lui sourit chaleureusement et l’enfant finit par se laisser guider. Ils arrivèrent devant la porte. Le cœur de la petite fille s’affola. En pénétrant dans la maison, elle allait -enfin- revoir ses parents. La main libre de Mathieu se posa sur la poignée. Leurs regards se rencontrèrent à nouveau, laissant à l’autre lire l’émotion qui les étouffés. Mathieu avait peut-être grandi avec ses parents, il n’était pas moins ému de les revoir après plusieurs mois d’absence (absence dù à sa scolarité à Poudlard) et de pouvoir ramener la petite Clara ‘’au nid’’. Clara laissa un soupir lui échapper, essaya de calmer les battements de son cœur et hocha la tête ; comme si c’était un signal. Mathieu ouvrit la porte. Mais au lieu d’arriver dans un endroit chaleureux, comme les souvenirs de la petite Clara, la pièce dans laquelle elle venait d’entrer ressemblait à un bazar. Mrs et Mr Lenoir n’étaient pas là pour l’accueillir. Alors que les battements de son cœur reprirent un rythme normal, la jeune fille ne pu s’empêcher d’être déçu. Son retour était-il si ''peu'' important ? Ses parents n’avaient pas prit la peine de se déplacer ? Elle essaya de cacher sa déception. Mathieu lui annonça seulement à ce moment là qu’ils devaient monter jusqu’à leur ancienne chambre. Sophie et Mickaël Lenoir (leurs parents) les attendaient dans cette pièce. A quoi bon chercher des explications ? Elle suivit ainsi son frère, traversant la maison de son enfance. Les lieux semblaient avoir été abandonné, comme si personne n’avait osé faire le ménage depuis bien longtemps. Le regard de l’enfant revisitait les lieux, ayant du mal à croire ce qu’elle voyait. Mathieu ne lui laissa pas le temps de s’arrêter, l’obligeant à le suivre. Finalement, après être passé rapidement devant le cachot dans lequel elle avait passé tant de nuit, ils arrivèrent devant la porte qui, autrefois, menait à la chambre collective des deux enfants Lenoir. Mathieu ouvrit la porte et laissa sa sœur entrer en premier. Clara pu -re-découvrir la chambre dans laquelle elle avait grandi. C’était la seule salle qui était parfaitement identique à celle de ses souvenirs. Comme si rien n’avait changé. Elle entendit alors quelque chose remuer dans ce qui était autrefois son lit. Une petite voix, celle d’une petite fille âgé de 4 ou 5 ans, s’éleva.

« Mat’ ?

- Quoi encore ?

s’exclama une autre voix –celle d’un garçon de 6 ans- venant de l’autre lit.

- Y a… Y a un…

- Un quoi ? »

Le petit Mat’ semblait agacé, coupé dans son sommeil. Mais l’autre pauvre enfant était pétrifiée de peur. La forme qu’elle semblait avoir vu ne bougeait plus. Peut-être avait-elle simplement rêvé. La petite fille se redressa sur son lit, intrigué. Pendant ce temps, Clara chercha du regard le vrai Mathieu. Il devait avoir une explication à cette illusion. Puisque oui, cette scène ne pouvait être qu’une illusion. Seulement son aîné avait ''comme disparu''. Elle se retrouvait seule devant ses deux enfants qui répétaient devant elle une scène qui ne lui était pas étrangère. Elle devait fuir. Ses deux gamins, installés dans les lits ne lui inspiraient pas confiance. Elle se déplaça donc de quelques mètres, prenant la direction de la sortie. Seulement, au moment même où elle bougea, la petite fille cria. Un cri de peur. Un cri si violent qu’il aurait pu réveiller toute une maison. Avant que Clara puisse réagir, la porte de la chambre s’ouvrit -violemment-. Sophie et Mickaël Lenoir entrèrent, cherchant à comprendre l’origine des cris. Leurs regards se portèrent directement vers la personne debout, immobile, au milieu de la chambre. Clara. Le visage de Mickaël pâlit. Sophie quand elle, resta un moment interdite. Clara pu donc détailler son visage. Elle avait le même visage qu’auparavant, comme si six ans ne s’étaient pas écoulés depuis leurs dernières entrevues. Elle avait un beau visage ovale. Ses cheveux étaient châtains et longs, attaché chignon. Sa coiffure était toutefois décoiffée, comme si la course qu’elle venait de réaliser avait prit soin de désordonner sa chevelure. Ses yeux étaient vert. Ou du moins, c’était le cas, lorsqu’elle n’était pas à l’ombre (comme à cet instant), puisque dans ses moments là, ils prenaient une coloration bleue. Les mêmes yeux que les siens. Sophie avait toujours un nez fin, penchant légèrement vers la droite. Sa bouche, recouverte de gloss rosées était magnifique, comme dans ses souvenirs. Sophie Lenoir n’avait pas changé. Ni Clara, ni Sophie n’avaient osées bouger, trop occupées à s’observer. Les retrouvailles ! Enfin !

« Maman ! »

Maman. Depuis combien de temps n’avait-elle donc pas dit ce mot ? C’était si bon de prononcer ses paroles. Elle avait retrouvé sa famille. Elle avait retrouvé Mathieu, son père, sa mère. Mais dans ce cas là, qui était les deux enfants présents dans les lits. La petite fille avait parlé à un autre garçon, qui répondait au surnom de « Mat’ ». Comment s’appelait-il ? Mathias ? Mathis ? Mathéo ? Il ne pouvait pas s’appeler Mathieu. Mrs et Mr Lenoir n’auraient pas donné le même prénom à deux de leurs fils. Mais alors… Cela voulait dire que les deux enfants qu’elle avait accidentellement terrifier, étaient ''son frère et sa sœur''. Mathieu ne lui en avait jamais parlé. Seulement, Clara devait en avoir le cœur net. Elle quitta sa mère du regard et se tourna vers la petite fille qui avait criée. Tout s’expliquerait. Ayant disparue six ans auparavant, elle n’aurait pas pu connaître les nouveaux membres de la famille. Clara voulu s’approcher davantage de cette petite –qui lui ressemblait tant d’ailleurs-, mais lorsqu’elle le voulu, elle fut projeté en arrière par une force magique. Il lui fallu un petit moment pour se redresser. Elle fut alors surprise de voir, la baguette magique de sa mère pointée sur elle. C’était

; c’était sa mère qui lui avait ''tiré'' dessus.

« Maman ! C’est moi ! Clara.

- Laisses les tranquille !

ordonna Mrs Lenoir en désignant les deux enfants.

Sal loup-garou ! Tu es un monstre Clara ! »

Le visage déformé par la haine, Sophie gardait sa baguette pointée sur sa fille. Clara assommé par cette annonce, n’avait pas réagit. Comment voulez-vous réagir, face à une adulte armé, lorsqu’on n’a que 13 ans ? Il n’y avait rien à faire ? A part peut-être discuter. Les larmes de la pauvre Clara coulaient telles des fontaines sur ses joues, lorsqu’elle essaya de déclarer :

« Mais maman... JE SUIS CLARA ! JE SUIS TA FILLE !

- Jamais ! Tu m'entends, JAMAIS ! Maintenant parts ! Je ne veux plus jamais te revoir. Tu as gâchée nos vies, à moi, ton père et Mathieu ! Alors ne viens pas détruire le peu de bonheur que nous avons réussi à ramener. VAS-T-EN ! »

Trop c’est trop. Mourir ou vivre. Après de telles accusations, Clara ne pouvait supporter quoi que ce soit. Elle devait quitter ses lieux. Sa tête lui faisait terriblement mal. Si mal… D’un coup, elle s’écroula au sol. C’était-elle évanouie ? Lui avait-on lancé un sortilège ? Inconsciente. C’était plus simple ainsi. Pas de soucis devant sa route. Dors petite Clara. La réalité te rappellera bientôt.
Un battement d’aile. D’autres. L’agitation des oiseaux. Cette fièvre aida la jeune fille à sortir de son cauchemar. Ou transe. Ouvrant avec difficulté les yeux, la jeune fille commença à faire le point sur ce qu’elle venait de vivre. La scène qu’elle avait vu se déroulait bien au mois de décembre 1996. Hors, le mois de mai de la même année venait tout juste de commencer. Tout cela ne pouvait donc pas être vrai. C’était impossible.

GLOUPS !

Quelque chose remonta jusqu’au niveau de la gorge de la Serdaigle. Elle allait vomir ! Essayant de se remettre debout, le corps fragile et malade de l’enfant avait bien de la peine à avancer. Elle le traînait. Elle se dirigea dans un coin de la volière, à l’abri des regards – à quoi bon, après tout, elle est seule. Elle laissa ses jambes retombées sur le sol. Fermant les yeux pour ne pas voir le ‘’spectacle’’, Clara vomit. Son ventre, sa gorge… Tout la faisait souffrir. Elle continuait de se vider l’estomac et la douleur devenait si lourde. Enfin, elle réussit à calmer son vomissement. Elle se redressa avec peine. Avançant de quelques pas. Posa son dos contre un mur et se laissa glisser, pour finir assise. Elle était pâle. Elle était ‘’malade’’. Elle était seule.

[Ouvert à tous.
C’est un sujet qui s'ouvre assez bizarrement, je l’accorde. Mais je voulais vraiment l’écrire. Dans mon prochain post, j’expliquerais avec plus de profondeur la raison de la présence de mon perso dans la volière.]

Invité

Il prit l'animal dans ses bras, puis d'un coup de baguette magique, fit léviter son manuel des Runes qu'il rangea dans son sac à dos. Le ciel se volait doucement. L'air se chargeait de particules humides, ce qui laissait penser à la présence de pluie. Le serdaigle enroula la chouette dans son écharpe puis prit la direction de la volière. Alors qu'il venait d'emprunter un chemin boueux, une pluie diluvienne venait s'abattre contre les parois du château. Justin maugréa, puis accéléra la candance. Il n'avait vraiment pas envie d'arriver tremper dans la salle commune. Grimpant les marches de la tour quatre par quatre, il glissa à l'entrée de la volière. Le volatile se débattit, puis rentra dans la volière tout en laissant échapper un hululement sonore. Justin venait tout juste de s'écraser le crâne contre un muret. Il grinça des dents, puis posa ses mains sur sa blessure. Trempé jusqu'aux os, il entra à l'abri dans la volière. Toutes les chouettes le regardèrent étrangement, comme s'il n'avait rien à faire ici.Justin Montaigne pouvait enfin profiter de son après midi. Il se balada dans le parc, inondé d'un soleil chaleureux. Les fleurs faisaient surface et le lac noir scintillait aux milles éclats. Une douce brise légère et agréable se baladait entre les branches des arbres fruitiers. Le jeune préfet de Serdaigle s'installa dans l'herbe du parc, le « Traité supérieur de traduction des runes" dans les mains. Il n'y comprenait pas grand chose, mais pourtant il adorait cette matière. Le fait de comprendre un peu plus ce qui pouvait être écrit sur les talismans lui permettrait enfin de se procurer quelque chose de bon contre les mauvais esprits. Soudain une chouette s'écrasa contre le sol, à quelques mètres de sa position. Intrigué, le jeune homme se leva et s'approcha de l'oiseau. Il semblait avoir perdu tout sens de l'orientation, mais n'avait visiblement rien de cassé. Justin eut un petit sourire aux lèvres. Il aimait particulièrement s'occuper des animaux, et les volatiles c'était son gRand truc.

"Quoi ? Vous voulez ma photo ?"

Maudites bêtes ! On les sauves après un crash plutôt catastrophique, et elles vous dénigrent complètement. Justin enleva sa chemise, puis l'essora. Alors qu'il reboutonnait tranquillement les derniers boutons, il entendit un gloussement de douleur. Il fronça les sourcils, puis leva le cou pour voir qui était là.

"Y'a quelqu'un ?"

Il n'attendit pas de réponse et remarqua la présence d'une jeune fille de troisième année, recroquevillée sur elle même. Elle semblait appartenir à la maison de Serdaigle vu son blason, et bien entendu malade. Justin s'avança vers la gamine, et senti quelque chose de visqueux sous son pied. C'était du vomi... Eugr, qu'est-ce qu'il allait faire. Le jeune homme n'était pas réputé pour être quelqu'un de très futé avec les filles. Mais bon, il fallait tenter le tout pour le tout. Et puis son devoir de préfet se devait de réagir. Il n'allait pas l'abandonner là, à son triste sort tout de même !

"Hey, ça va pas ? Qu'est-ce qui t'arrive ?"

Il savait que dans ce genre de situation, il était toujours préférable de demander ce qui se passe. Et oui, une bonne chose que se petite soeur lui avait appris. Ça fait du bien de parler de temps en temps. Bon, peut-être qu'elle était simplement malade, à force de manger trop de Chocogrenouilles...

NUNCABOUC · **Clara Lenoir**

Elle avait tout vomi. Après cela, elle se sentait vidée, comme si son corps n’était qu’une coquille fragile et vide. Elle ne se sentait pas bien. Pourtant, elle ne souhaitait pas finir à l’infirmerie. Elle savait de la douleur passerait. Il ne fallait qu’attendre, prendre une bonne douche et ce serait comme si rien ne c’était passé. Ce serait de l’histoire ancienne.

« Y'a quelqu'un ? »

. Quelqu’un était rentré dans la volière. Elle en était sûre à présent. Et elle ne souhaitait pas se faire remarquer. *Non, non, il n’y a personne, Mr l’arrivant. Retournes donc d’où tu viens. Ne cherche pas à connaître l’origine des gloussements de douleurs qu’il te semble avoir perçu. Non. Non. Non.* Clara ramenait ses jambes vers elle, espérant que cela suffirait pour la faire ‘’disparaître’’. Elle fermait les yeux. Ne pouvait-elle pas disparaître, rien que cette fois-ci ? Transplaner à l’extérieur de cette volière… Elle ne demandait qu’une chose : A ce qu’on ne la découvre pas dans cet état là. Elle était encore moins présentable que d’habitude. Ô par Merlin, pourquoi était-elle venue dans la volière ? Cela faisait plusieurs jours qu’elle ne se sentait pas bien. Elle n’avait envie de rien. Les cours l’ennuyaient au plus au point, alors que d’habitude elle les trouvait passionnants. Les seuls moments pendant lesquels, elle se sentait ‘’bien’’, c’était ceux qu’elle partageait avec son frère Mathieu ou ceux qu’elle passait sous sa couette, à sommeiller. Et ça, elle y passait du temps, enroulée dans ses draps, plongée dans le noir, à essayer de sommeiller, pour ne pas avoir à dormir. Dormir... Pourquoi un tel refus ? Parce qu'elle ne faisait que des cauchemars. Horrible. Ses derniers temps, à son réveil, elle était toujours saisie de vomissements inexplicables. D'après ce qu'elle avait lu, il était fort possible que ce soit du au dégoût qu'elle éprouvait pour elle ou/et pour ce qu'elle avait vu dans ses rêves. Mais sa vie n'était pas pire qu'auparavant. Au contraire. Elle avait retrouvé Mathieu. Pourquoi donc un tel dégoût ? Un tel rejet ? Elle n'avait pas encore parlé à son frère de ses soucis. C'était encore récent. Si les vomissements continuaient alors peut-être lui en parlerait-elle. Quoi que... Elle savait qu'il s'inquiéterait. Il s'inquiétait déjà. S'il apprenait, en plus, qu'elle était à présent prise de vomissement après chaque cauchemar, il n'allait plus la laisser seule un instant. Déjà, il venait souvent l'attendre devant sa salle de classe et l'accompagnait jusqu'à la suivante. D'après lui, c'était ''par hasard'' qu'ils se croisaient entre chaque interclasse. Bien que cela ne la dérangeait pas, elle lui avait fait remarquer que Poudlard était bien trop grand pour qu'ils se croisent aussi souvent ''par hasard''. Le silence auquel elle avait souvent droit lui faisait donc croire que son frère cherchait juste à la surveiller de près. A moins que ce ne soit qu'un jeu...
Ses vomissements étant gênants, l'enfant s'était mit en tête qu'en passant toutes ses heures de libres allongée dans sa chambre, elle réussirait à récupérer les heures de sommeil qu'elle ne réalisait plus. Mais la fatigue la rattrapait régulièrement. Et le pire, c'était qu'en perdant ses heures de sommeils habituelles, il lui arrivait de s'endormir à n'importe quelle heure de la journée. A son réveil, prise de vomissement, elle devait courir dans les couloirs, en essayant d'atteindre les toilettes avant de tout lâcher sur le sol. Non, son idée n'était pas géniale. Mais en attendant, elle préférait cela aux cauchemars - qui aurait pu être banal pour n'importe qui, mais pour elle s'était horrible. Et pour ne pas éveiller les soupçons, elle essayait de ne pas changer ses habitudes. Ainsi, elle continuait d'assister aux cours, de suivre Mathieu (c'était avec lui qu'elle ne devait surtout pas faire tomber son masque), etc... Elle pensait réussir sans bavure. Elle avait juste oubliée un détail. Les

. Sa famille d'accueil. En privilégient toutes ses heures de libres au sommeil, Clara avait oubliée d'écrire à sa famille. Elle avait fini par recevoir un courrier inquiet dans lequel, Josiane (une moldue, sa mère adoptive) s'inquiétait. Elle lui avait même suggérée de rentrer à la maison. Seulement, la Serdaigle ne le voulait pas. A Poudlard, elle apprenait la magie, elle avait Mathieu... Elle ne souhaitait guère rentrer chez ‘’elle’’. Il était urgent de donner de ses nouvelles. Affrontant la pluie et vêtue de sa simple tenue de sorcière, Clara Wingston Lenoir avait prit la direction de la volière pour poster sa lettre. Elle n’avait pas de chouette ou d’hibou et elle devait en emprunter un. L’avantage premier de la volière, c’est que c’est le meilleur endroit pour trouver un volatile prêt à poster une lettre. C’est ainsi que la petite Clara s’était retrouvée dans la volière, en cette journée de pluie. Il reste cette histoire de cauchemar à expliquer.
Elle était donc arrivée dans la volière. Evidemment, elle était trempée, après avoir traversé le parc sous la pluie, sans protection. Et elle trouvait qu’il était désagréable de marcher dans des tenues trempées. Elle avait donné son courrier au premier hibou, puis s’était assise dans un coin. Même si pour ressortir, elle devrait se re-mouiller, elle préférait attendre que ses vêtements soient secs. Et puis, qui sait, peut-être la pluie cesserait d’ici là. Assise dans un coin, la jeune fille avait laissé son esprit s’évader. Sans s’en rendre compte, elle s’était tout bêtement endormie. Avant d’être réveillée par l’agitation des volatiles et d’être prise par des vomissements.

Quelqu'un s'approchait. Ouvrant les yeux, Clara comprit qu'elle avait été repérée. Malgré tout, elle s'empressa de détourner le regard. Elle ne savait pourquoi mais le regard du jeune homme la mettait mal à l'aise. Ce dernier ne sembla pas remarquer son mal-être et en voulant se rendre ''utile'', il demanda à la jeune fille si elle allait bien. Evidemment, elle n'allait pas bien.

Qu'avait-elle ? C'était une bonne question. Dans un premier temps, elle évita le regard du jeune homme et se recroquevilla encore sur elle-même, le regard dans le vide. Elle essayait de se changer les idées, mais elle en était incapable. Elle essaya de ravaler les larmes qui lui brouillaient la vue. Il était inutile de pleurer, elle le savait. Mais elle n'était pas ''maître'' de son corps. Elle essuya ses larmes avec la manche de son bras, renifla bruyamment et finit par lever les yeux vers le Serdaigle. Il était grand. Sans doute plus que Mathieu. Elle l'avait déjà aperçu dans la salle commune des Serdaigles, en train de corriger de jeunes élèves. Hum... C'était sans doute le préfet ! Bien que son nom échappait à la jeune fille, elle l'avait déjà vue.

« Comment est-ce que tu t'appelles ? »

Voilà, une chose de faite. Peut-être le jeune homme connaissait son nom. Dans le doute, elle avait préféré ne rien rajouter. S’il le désirerait, Clara se présenterait. Mais lorsqu’il lui était possible de garder le silence, elle restait silencieuse. Par timidité sans doute. Et aussi, peut-être, parce qu’elle avait peur de se lier avec quelqu’un. Par manque de confiance en soit, peut-être. Mais bon, après tout, la petite fille avait déjà fait un progrès par rapport à l’année précédente : Elle s’était fait un ami : Enzo Cloud, Gryffondor de troisième année. Et pour le moment, tout se passait bien. Pourquoi ne pas continuer sur cette voie et s’ouvrir davantage aux autres ?

[Merci d'avoir répondu à mon RP'. Au passage, Clara n’est pas en troisième année, mais en seconde. C’est dans son rêve, au début du RPG, qu’elle croit être en troisième année.]

Invité

Justin regarda avec anxiété Clara. Elle semblait si fragile, et son teint maladif ne rendait pas la chose plus heureuse. Il passa une main dans ses cheveux, cherchant une solution à la situation. Il leva les yeux, comme si la réponse se trouvait dans les niches à hiboux, au dessus de la charpente en voute. Soudain, elle releva les yeux. Malgré le fait d'être malade, son visage était agréable au regard, et une douceur soudaine se dégageait de la frêle petite personne qu'elle était. Le préfet de Serdaigle déglutit difficilement, puis s'avança vers cette charmante et mignonne petite fille. Alors qu'il fouilla dans sa poche un mouchoir propre et décent, la fille lui demanda des présentations. Justin décrocha un petit sourire en coin, puis tendit ce fameux mouchoir. Elle avait un peu de vomi dans les cheveux et sur le contour de la bouche. Ce n'était pas très agréable à voir, et elle n'allait pas se sentir bien dans les quelques heures qui allaient suivre, si elle n'enlevait pas ça de suite.

« Je m'appelle Justin Montaigne. Tu as sûrement déjà entendu ce nom quelque part, vu que je suis le préfet de ta maison. »

Il mit son badge en valeur, qui était effectivement caché derrière son veston en cuire. Il s'approcha de la demoiselle, puis l'aida à se relever. Rester assis dans un coin de cet endroit humide et froid n'était pas une chose à faire. Surtout si elle se sentait déjà mal, rester cloitré dans un espace restreins ne pouvait qu'empirer les choses. Alors qu'il l'aidait doucement à se tenir sur ses deux jambes, un rayon de soleil se faufila doucement entre deux pierres, pour éblouir l'œil droit de Justin. Le soleil avait refait son apparition, et les nuages menaçant s'éloignaient tout doucement vers une terre inconnue. Les quelques oiseaux qui s'étaient abrités durant le déluge, sortirent de leur cachette pour siffler leurs sons printanier. Au loin, on pouvait entendre les gloussements d'un groupe de filles de 5ème année, tandis que le Calamar Géant rentrait doucement dans les profondeurs de son environnement, afin d'éviter la grillade du soleil. Le hululement des chouettes se faisait moins bruyant, et en quelques secondes la volière fut inondé de chaleur et de la douce lumière du mois de mai. Une douce odeur de fleurs des arbres fruitiers montait lentement dans les narines de nos deux jeunes adolescents. Justin apprécia ces quelques instants de délice, même s'il savait que pour pouvoir s'allonger sur l'herbe, il devait attendre la soirée. La pluie n'avait pas que des bons cotés.

Il eut tout de même peur que tout le parfum du printemps fasse chavirer l'estomac de la demoiselle, vers un haut le cœur plus important. Justin l'emporta à l'extérieur, sur le petit pavillon de la volière, face à la petite porte vouté. D'ici on avait un panorama splendide. On avait la chance d'admirer les montagnes aux alentours, la forêt interdite et la petite cabane de Hagrid qui fumait au loin. Quelques sombrals s'échappaient du feuillages dense de la forêt brumeuse, échappant des hurlements sonores, mais pourtant ampli de bonté. On avait aussi l'occasion de voir le terrain de Quidditch, drapé des différents drapeaux de chaque maisons. Plus vers la gauche, les jours où il faisait vraiment beau, en fin d'après midi, on pouvait apercevoir les jardins de Madame Pomfrech, cachés derrière la tour de Divination.

Justin serra plus intensément l'épaule gauche de Clara. Lui, il la connaissait. Du moins son nom et son prénom. En aucun cas, il ne connaissait sa vie, les souffrances qu'elle pouvait endurer, ou même les plaisirs qu'elle avait connu. A ses yeux, elle n'était qu'une inconnue, une élève dont il n'avait encore jamais porté grande importance. Justin voulait se rattraper pour le coup. Laisser quelqu'un de ses emmerdes n'était pas son genre. Il avait toujours été fidèle avec ses amis; comme avec sa soeur. Bien que leur lien fraternel soit plutôt catastrophique. N'ayant pas le même tempérament, ils n'arrivaient jamais à s'entendre, et leurs discussions finissaient toujours en coup d'engueulade. Pourtant, Justin se sentait dans l'obligation de veiller sur Alexandra. La perdre serait peut-être la pire des souffrances pour lui. Son rôle de grand frère il y tenait, et si jamais ils devaient se voir un jour séparer... Ce serait peut-être une de ses plus grandes déchirures. Même si en temps normal, dans la vie de tous les jours, les deux Montaigne ne passent que très peu de temps ensemble. Justin plongea son regard bienveillant dans les prunelles de la Serdaigle et afficha un sourire se voulant rassurant.

« Tu sais... Si quelque chose ne va pas tu peux me le dire. Je suis préfet, et mon rôle et d'écouter les problèmes des élèves. Je ne dirai rien à personne, je te le jure. »

Justin savait garder des secrets. D'ailleurs, il ne faisait que ça depuis son entrée à Poudlard. Il avait caché à tous ses amis moldus sa véritable identité. Ensuite, l'histoire qui s'était passé avec sa grand mère... Il ne pouvait pas le dire à sa soeur. Même si ce secret lui pesait sur le coeur, il n'avait jamais touché un mot sur cette histoire. Le jeune homme essaya de se montrer le plus confiant et rassurant possible envers Clara, en essayant de lui montrer les merveilles de cet endroit magique, qu'est Poudlard.

NUNCABOUC · **Clara Lenoir**

Il se nommait Justin. Justin Montaigne. Il était à Serdaigle, comme elle et si son nom ne lui été pas étranger, c’était parce qu’il était préfet. À présent, la petite Clara se souvenait du jeune homme. Quand à son prénom à elle, Clara ne le lui fit pas savoir. Après tout, peut-être le connaissait-il déjà. Et si ce n’était pas le cas, il n’aurait qu’à lui demander.
Une fois qu’elle eut utilisé le mouchoir qu’il lui avait tendu, Clara reçut l’aide du jeune homme. En effet, il l’aida à se tenir sur ses deux jambes. Elle se laissa faire, mais fut malgré tout surprise qu’il connaisse une de ses faiblesses : Son instabilité lorsqu’elle se mettait debout. Mais après tout, il ne devait pas le savoir. Il l’avait ‘’deviné’’ –sans exactitude-, parce qu’elle était malade. Il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Malgré tout, la petite Serdaigle ne put s’empêcher de lui jeter un regard soucieux. Le soleil refit son apparition à ce moment là et l’enfant put regarder avec intensité le regard du jeune homme, essayant d’y lire la vérité. Elle n’y ‘’lu’’ rien de méchant. Justin ne semblait vouloir que l’aider. La jeune fille dévia son regard vers la droite où elle avait vu sur le paysage extérieur. Sans protester, elle se laissa guider par Justin, lorsqu’il l’emmena à l’extérieur. Ici l’air était plus agréable à respirer, puisque les saveurs du printemps s’y mélangées. Malgré le vent frais, la Serdaigle pouvait ressentir une certaine chaleur, du au rayon du soleil. Oui, ils étaient bien sur le petit pavillon de la volière, face à la porte voûté. De plus, les deux adolescents avaient un magnifique panorama qui s’offrait à eux. Le lac semblait tranquille. La jeune fille admira le château, puis le terrain de Quidditch, la cabane du professeur Hagrid et termina son exploration visuelle par la forêt interdite. Ah, la forêt interdite ! Elle n’aimait vraiment pas cet endroit et ne comprenait pas les étudiants qui s’y engager de leurs propres grés. S’empressant de détourner le regard, elle fit semblant de se concentrer sur le lac. Oui, le lac. C’était un lieu reposant. S’y on n’y plongeait pas évidemment. La petite Clara ne s’y était jamais tentée. Bouh, l’eau devait être froide ! Sans parler du Calamar Géant qui –il parait- vivait dans les profondeurs de l’étang.
Elle sentit alors que Justin lui serrait plus intensément l’épaule. Cette étreinte gênait un peu la jeune fille. Elle n’y était pas habituer. On ne lui avait jamais tenu la main, serrer dans ses bras. Ce n’était qu’avec sa famille, qu’elle avait ce genre de contact. Avec un de ses camarades… Jamais. C’était donc gênant. Déstabilisant. Mal à l’aise, elle n’osa pas, malgré tout, s’échapper de son emprise. Ce n’était qu’une main sur son épaule, essaya-t-elle de se rassurer. Rien de grave.

« Tu sais... Si quelque chose ne va pas tu peux me le dire. Je suis préfet, et mon rôle et d'écouter les problèmes des élèves. Je ne dirai rien à personne, je te le jure. »

Il pouvait jurer. Elle de dirait rien. Elle ne devait en aucun dévoiler ses problèmes. Justin pouvait être agréable, patient, lui sourire ; il ne saurait rien. Ce ne serait pas elle qui lui expliquerait les raisons de son mal être, dans tous les cas. Justin était ensuite libre de mener sa petite enquête. Il risquait de perdre son temps, mais c’était à lui de voir. Mais comment lui expliquer qu’elle ne pouvait rien lui dire ? Elle se mordit la lèvre, puis avec douceur fit un pas sur le côté, pour que l’emprise qu’il avait sur elle n’existe plus. Elle espérait qu’il ne se vexerait pas. Mais elle était mieux ainsi, sans cette main sur son épaule gauche. Justin n’y était pour rien. C’était l’enfant qui ne supportait juste pas les contacts physiques – même les plus minimes. Elle aurait eu la même réaction avec n’importe quel étudient. Pire, elle aurait fui, si elle avait été face à Kiarah Garner, la préfète des Serpentards. Cette dernière n’avait pas été tendre avec elle, lors de leur dernière visite. Depuis cette mésaventure, la petite fille l’évitait le plus que possible. Ce n’était pas bon, s’était-elle aperçu de fréquenter les mêmes personnes. Ils avaient tendance, ensuite, à connaître votre vie. Vous l’aurez comprit Clara était quelqu’un d’assez solitaire. On ne l’a voyait qu’en compagnie de son frère aîné, Mathieu. Sinon, elle restait en général seule. Oh, ne la croyait pas malheureuse ; elle vivait, sans doute, la plus belle période de sa vie. La plus simple aussi. Ses derniers temps, elle s’était même rapproché d’un autre étudiant. Un certain Enzo Cloud. Gryffondor, troisième année. Mais tout cela est une autre histoire et revenons-en à la réalité actuelle.

Elle gratta nerveusement son bras droit, faisant face au préfet. Il attendait sans doute une réponse, une explication. Qu’allait-elle lui dire ? Elle ne savait quels mots employer. Elle se mordit la lèvre, gênée, avant de se tourner vers le paysage. Elle garda encore le silence tout en baladant son regard du château à la forêt interdite. Un soupir. Elle baissa les yeux.

« Ca va. Ne t’inquiète pas. J’ai juste fais un cauchemar… »

Cela suffisait-il comme explication ? Clara ne souhaitait pas en dire trop. Justin devrait s’en contenter. Clara observa le ciel, pensive. Elle évitait, au maximum de plonger ses yeux verts, bleus dans ceux du jeune homme. C’était déstabilisant. L’enfant continuait donc de regarder le paysage, tout en prenant garde à avoir un mètre de distance entre elle et son aîné. Cette distance évitait tout contact direct et lui offrait une certaine avance au cas où elle devrait fuir.

Elle envisageait en effet de quitter en précipitation la volière si le besoin était là. Oui, elle fuirait, comme elle avait fuie une fois Lily, une de ses camarades… Comme une sauvage. Mais n’était-elle pas sauvage après tout ? Ses cheveux bruns étaient ébouriffés. Le fait qu’ils soient légèrement bouclés n’arrangeait d’ailleurs l’affaire. Ses ongles étaient toujours rongés, si bien qu’à certain endroit, elle avait même arraché sa peau. Ses yeux, bien qu’ils auraient pu être magnifique étaient verts –et ils tournaient au bleus au soleil- étaient constamment encerclés de poches, du à son manque de sommeil. Actuellement, avec ses cauchemars, la situation était pire. Un air maladif sur un visage ‘’inoffensif’’. Voilà ce qu’était Clara. Elle n’était pas vraiment belle et ressemblait -parfois- plus à un squelette à moitié vivant qu’à une jeune fille de treize ans (les ayant eu au mois de février dernier).

Et ses vomissements alors ? Parce que la jeune fille avait beau avoir informé son interlocuteurs qu’elle faisait des cauchemars, cela n’expliquait pas la déjection dont il avait été le témoin. La jeune fille préférait garder ses problèmes là pour elle. Justin risquait d’en parler à Mathieu… Enfin se connaissait-il ? Quelque soit la réponse, la petite Clara imaginait très bien le préfet de sa maison faire part de ses impressions auprès de Mathieu. Et pour n’inquiéter personne, il était plus sage de se taire. Après tout, elle avait l’habitude de prendre sur elle. Depuis ses sept ans, elle essayait, tant bien que mal, de se débrouiller seule. A présent qu’elle était à Poudlard, elle pouvait compter sur son entourage. Mais peut-être par habitude, ou parce qu’elle ne souhaitait inquiéter personne –à tort-, elle restait refermé sur elle-même. C’est pourquoi, lorsqu’on lui demanda l’origine de ses vomissements, elle se contenta d’hocher les épaules.

Invité

Justin poussa un léger soupire. Il ne savait pas quoi faire avec la jeune Clara. Il voyait bien qu'elle lui mentait. Peut-être n'était-elle pas très douée dans ce domaine là, en même temps ce n'est pas l'habitude d'un Serdaigle. Le jeune préfet n'avait pas l'intention de la laisser dans un tel état. Soit il essayait de percer ce mystère sur ses vomissements, soit il la dirigerait vers l'infirmerie de force ou de gré. Les rayons du soleil étaient maintenant assez rasant sur la volière, pour être désagréable. Justin recula de quelques pas, et se plaça à l'ombre des pierres, à coté de la porte voutée. Une brise légère, venant des fraicheurs du Lac Noir monta jusqu'au pavillon, pour caresser les joues de nos deux adolescents.
Justin connaissait les problèmes des filles. Il n'avait pas une soeur pour rien. Bien qu'Alexandra soit plus âgée que Clara, la jeune cadette des Montaigne avait eut ses moments de faiblesses et de craintes. Toutes les fois où elle s'était enfermée sur elle même, ne voulant parler à personne et croyant pouvoir régler ses problèmes seule. Mais Justin était un grand frère en or. Il l'avait aidé, remonté le moral et fait en sorte qu'elle puisse extériorisé son mal être. C'était important pour lui de la voir heureuse, épanouie. Savoir Clara dans un tel état ne lui donnait pas le bourdon, mais son rôle de préfet l'obligeait à rester auprès d'elle. Si elle avait envie d'être seule et en paix, il suffisait qu'elle le lui dise. Il ne voulait forcer personne à prendre la parole.

Cependant, de nature très protecteur, il avait du mal à la voir aussi mal. Lorsqu'elle avoua que son mal de ventre était dût à un cauchemars, Justin eut envie de rire. Les cauchemars il en faisait aussi. Ils n'étaient pas très violents et parfois trompeurs et stupides, mais jamais il en avait vomi par la suite. Elle devait juste être vraiment mal. Il suffisait de la regarder. Cette pauvre fille ! Les cheveux en pagaille, de grosses poches de fatigue sous ses yeux et son allure rachitique n'arrangeait rien du tout. Clara n'était pas belle... Et pour son âge, elle paraissait sous alimentée. C'était vraiment étrange, vu que les Elfes de Maison faisaient toujours assez à manger pour tous les élèves présents dans l'école.
Justin ne comprenait pas. Il ne comprenait pas le fait que cette fillette ne veuille pas lui déclarer ses problèmes. Qu'est-ce qu'elle pouvait risquer après tout ? Alors qu'il allait lui demander d'où venait ses vomissements, une chouette battit de l'aile et se précipita sur Clara. Elle poussa un hululement sonore, comme si elle était prête à attaquer. Justin dégaina sa baguette magique et la pointa sur le volatile. Celui-ci parti dans une autre direction, lança un regard de braise aux deux bleus et bronze. Qu'est-ce qui lui avait prit ?

« Je... Je voulais te poser une question, mais j'ai complètement oublié à cause de cette bestiole. »

Il se frotta le menton, tout en fronçant les sourcils. Cette question était bien enfouie dans ses pensées et n'était pas capable de la retrouver. Il savait que c'était plus ou moins important, mais peut-être que Clara n'aurait pas prit la peine de lui répondre. Donc inutile de perdre du temps pour ça. Le jeune homme remarqua que les vêtements de la jeune fille étaient maintenant secs. Il lui accorda un large sourire et rangea sa baguette magique.

« Au fait, pourquoi es-tu venue ici ? Tu m'as dit que tu avais fait un cauchemars... Mais tu as dormi ici parmi tous hiboux ? »

Justin comprenait de moins en moins l'attitude de la jeune fille. Allait-elle lui dévoiler ses sentiments, son ressentit de mal être ? Il n'en savait rien, mais était prêt à l'écouter si elle le voulait.

[HJ: désolé pour ce message assez court, mais j'ai pas trop trop le temps ^^]

NUNCABOUC · **Clara Lenoir**

Elle pouvait paraître étrange, en effet. Justin semblait un peu perdu avec elle, ne sachant pas toujours comment réagir. Ou du moins, il agissait comme il lui semblait tolérable de faire. Il avait sans doute une sœur. Peut-être bien. Le jeune homme avait une ‘’attitude’’ de grand frère : Protecteur et rassurant. Sans doute, essayait-il de la ‘’défendre’’. La jeune enfant percevait tout cela. Seulement, il y avait des choses qui lui semblaient impossible. Comme par exemple se confier à ses camarades. Chose (sa réticence à parler d’elle) que certains ne comprenaient pas.

Soudain, un hululement sonore attira l’attention de la petite fille. Elle découvrit avec stupeur qu’une chouette lui fonçait dessus. Elle n’avait pas le temps de fuir. Par réflexe, elle plaça son bras devant elle, comme unique protection. Elle s’apprêtait à fermer les yeux, lorsque la chouette dévia sa trajectoire. Surprise, la jeune fille regarda autour d’elle. Justin avait sorti sa baguette et l’avait pointé vers le volatile. C’était sans doute grâce à lui qu’elle avait évité un passage obligé à l’infirmerie, suite aux blessures causées par l’oiseau. Et alors que Justin prenait la parole en déclarant qu’il avait oublié la question qu’il souhaité poser, Clara fit un pas timide vers lui.

« Merci »

dit-elle en faisant allusion à ce que le jeune homme venait de faire avec l’oiseau. Elle continua de le regarder, pendant que ce dernier se frotté le menton, tout en fronçant les sourcils. Elle finit néanmoins par baisser la tête, lorsque le jeune homme posa à nouveau son regard sur elle. Elle était toujours gênée lorsqu’on avait ses yeux braqués sur elle. Justin rangea sa baguette, avant de reprendre la parole. Il voulut savoir les raisons de sa présence dans la volière. Dur comme question. Clara prit le temps de réfléchir avant de répondre. Elle savait que ses talents de menteuses n’étaient guères honorables. Un truc de famille sans doute. Mathieu aussi ne savait pas mentir. Quoiqu’il en soit, Clara devait trouver ‘’une réponse déguisé’’ qui calmerait la curiosité du préfet. Mais quoi ?

« Je venais envoyer une lettre à ma famille adoptive,

se sentit-elle obligé de préciser.

Et pour venir ici, je me suis mouillée. Le temps que ça sèche, je…Je me suis assise dans un coin. Et je me suis endormie. »

Ce qui n’était pas faux. Mais qui n’était guère développés. Justin voudrait sans doute lui poser d’autres questions. Par exemple, comment avait-elle réussie à s’endormir dans un endroit pareil ? Pourquoi ? Qui était-elle vraiment ? Toutes ses questions, la petite fille aurait voulu ne pas à y répondre. Mais comment y échapper ?
Elle jeta un coup d’œil à sa robe de sorcière à présent sèche. Elle hésita un moment : Pouvait-elle profiter de cette excuse pour fuir ? La présence du jeune homme ne la rassurait pas. Hum… Oui, il valait mieux fuir. Elle allait peut-être sembler ‘’bizarre’’ –si ce n’était pas déjà le cas- aux yeux de son camarade, mais qu’importe… Son instinct lui conseillait de fuir. Mais quel instinct ? Celui de la petite fille ou celui de l’être sauvage qui sommeillait en elle ?

« D’ailleurs, je vais y aller... »

Elle recula petit à petit, ne tournant pas le dos au préfet. Cette fois là, elle soutient le regard du jeune homme. Enfin, au dernier moment, elle finit par se retourner et partit en courant. Elle descendit maladroitement les escaliers, si bien qu’à deux reprises, elle évita de justesse de tomber. La petite fille n’arrêta sa course qu’une fois devant le château. Elle retira les quelques cheveux qui s’étaient installés devant ses yeux, vérifia d’un coup d’œil rapide si sa tenue était présentable et s’engagea à l’intérieur du château. Elle ignorait encore ce qu’elle allait faire, mais préférait être là qu’à la volière. Justin Montaigne était un danger pour son secret. Il semblait y être intéressé. Clara se promit de l’éviter. Il ne devait rien savoir. Jamais ! Mais est-ce que l’éviter serait suffisant ?

[Excuses-moi. Ce n’est pas terrible comme réponse, mais je n’étais pas inspirée. Sujet terminé pour moi. C'était sympa de le faire avec toi !]

Invité

Justin avait essayé. Du moins, il avait fait tout ce qu'il pouvait pour tirer les vers du nez de la jeune Serdaigle. Pourquoi ne lui disait-elle pas tout simplement la vérité ? Il n'y avait rien de mal à ça. Et puis il était quelqu'un connu pour garder les secrets bien au chaud dans sa petite tête. Le préfet acquiesça un large sourire chaleureux à la jeune fille. Espérant que celle-ci soit plus à l'aise à ses cotés. Alors qu'il essayait de retrouver cette question perdu dans les abysses de sa mémoire, Clara prit parole. Elle déclara être venu ici afin d'envoyer une lettre à sa famille adoptive et de s'être endormi dans un coin de la volière attendant que ses habits sèchent. Curieux tout de même. Pourquoi s'endormir dans un tel endroit ? Bien, elle semblait être sincère, mais ne disait pas tout. Quelque chose tracassait la fillette, et Justin le voyait très bien.

Il posa ses mains sur le rebords du mur de la volière, puis jeta un coup d'œil vers la forêt interdite. On pouvait entendre le cri des sombrals se lever dans le vent, sans pour autant les voir. Justin aurait tellement voulu en voir un de ses propres yeux. Mais était-ce une bonne chose ? On disait souvent que ces créatures étaient présage de mort et qu'elles portaient malheur. Justin n'était pas du genre superstitieux et Hagrid leur avait appris à ne pas gober toutes les bêtises du Ministère. La jeune Serdaigle resta muette pendant un instant. Puis, sans le comprendre, le préfet senti du recul, une distance naissante entre les deux êtres. Clara déclara enfin qu'il était temps pour elle de quitter ce lieu et de regagner les couloirs du château. Justin quant à lui, laissa échapper un soupir. Il n'avait pas l'intention de l'obliger à rester et à avouer son lourd secret. Mais il savait très bien qu'elle ne voulait pas confronter ses problèmes au préfet... Elle voulait tout simplement fuir. C'est clair qu'elle était mal à l'aise, et se trouvait dans une position délicate. De ce fait, Justin préféra la laisser s'en aller.

« Bon d'accord... Mais si jamais tu as un soucis, je suis là pour t'écouter. »

Laconique, il regarda Clara descendre les escaliers maladroitement. Elle fuyait les grands esprits comme une petite sauvage apeurée. Arrivée devant la porte du château, elle ne prêta pas un seul regard en direction de la volière. Justin, lui, posa ses coudes sur le rebord du mur en pierre. Il posa son menton dans le creux de ses mains, puis plongea son regard dans ses pensées. Il ne pouvait pas la laisser comme ça. Du moins, il fallait découvrir son secret. Elle ne se sentait pas bien, c'en était certain et il pouvait être le seul à l'aider. Mathieu pouvait être l'une des sources du secret de Clara et il avait bien l'intention de soudoyer le grand frère pour aider la cadette des Lenoir. C'est décidé, même si elle refusait son aide, il ne la laisserait pas tomber !

[Fini pour moi également !]

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