-Mh... je déteste cet endroit... c'est visqueux, humide, il manque de la lumière... * entendant un bruit sourd* et il y a d'étranges bruits et quelle odeur nauséabonde! Je déteste vraiment cet endroit...

Marchant à pas de loup et très lentement, il s'enfonçait peu à peu dans les cachots, manquant à plusieurs reprises de piétiner un rat ou encore de s'éclabousser l'une des délicieuses flaques qui décoraient les cachots. Après un dizaine de minutes, il s'arrêta.

*Quelle idée de faire un pari si puéril, je n'aurais jamais dû me laisser entraîner par ces misérables, mais je ne pouvais tout de même pas donner raison à cet hautain Serpentard!! Je ne suis pas un lâche! Toutefois, maintenant, c'est moi qui me retrouve coincé dans cet abject endroit!*

Tentant de trouver appui sur l'un des coins du cachot, il se mit à observer l'endroit afin d'y découvrir un possible réconfort mais il ne put trouver que la compagnie des charmants animaux des cachots. Devant rester dans ceux-ci toute une nuit, il se mit à songer...


Début des vacances... Après cette horrible année avec le professeur Rogue aurait-il pu penser enfin se détendre durant les jours à venir... malheureusement il n'en sera rien.

*Je pense avoir retrouver la trace de mon père. Cela fait des années que je suis à sa recherche, interrogeant maintes personnes, allant ici et là. Enfin, après un travail de longue haleine... enfin ai-je une piste. Je ne sais si elle me mènera quelque part et je n'ose vraiment y croire...
Je ne dois point y penser pour l'instant, je me suis assez tracassé avec cela, néanmoins... dois-je en parler à mes grand-parents? mh... Ils ne risquent guère de m'être d'une quelconque aide mais en mê...*

Plensbok fut coupé dans ses pensées par les cris de joie de sa grand-mère qui se dirigea vers lui... Leurs retrouvailles furent assez pittoresques mais passons les détails...
Quelques jours étaient passés et il décida d'aller à l'endroit indiqué par 'la fêlée'. Tel était le surnom de la sorcière qui avait renseigné le Gryffondor. Il était allé la voir car c'était son dernier espoir mais il dut lui donner un somme conséquente en échange de ses services.

*J'espère ne pas avoir fait d'erreur*

Selon elle, l'homme susceptible d'être son père habitait une petite maison, dans une ruelle sombre de Londres. Etait-ce réel? Il n'allait tarder à le savoir... Arrivant devant la porte d'entrée, le garçon hésita à frapper. Finalement, la curiosité plus forte que l'anxiété lui fit donner trois coups sur la porte. Une femme assez mûre tenant un nourrisson dans ses bras vint lui ouvrir.

'-Ouais, c'est qui? J'peux faire queq'chose pour toi gamin?

*Se raclant la gorge* J'aimerais parler à monsieur Plensbok Seth s'il vous plaît.

-Plensbok j'connais pas. Seth j'connais. Mais il est pas là. Toujours en train de traîner au chaudron baveur. Pourquoi! T'es qui toi d'ab...'

Le bébé commença à pleurer et la dame après un bref au revoir lui ferma la porte au nez mais il avait une information. Un certain Seth - probablement son père - se trouvait sûrement au Chaudron baveur.

Après quelques minutes de marche, il entra dans le pub et demanda au serveur s'il connaissait Seth. Il lui répondit:

'Certainement, c'est un habitué mais là il est parti travailler. Va donc voir sur le port et cherche le "Grimm's boat" Tu devrais te dépêcher, il ne va pas tarder à partir '

Le remerciant de son aide, Isaak s'en alla d'un pas lattant, commençant à désespérer de le retrouver. Reprenant son courage, il pressa le pas jusqu'au fameux bateau. Commençant à grimper impatiemment, il fut arrêté par un jeune capitaine:

'-Hep là gamin! Tu peux pas monter, on va partir d'une minute à l'autre!

-Je dois voir quelqu'un!!

-Je comprend mais c'est impossible! Tu devras attendre notre retour.

-Je ne peux attendre. C'est urgent!'

L'homme, d'une corpulence qui inspire une certaine crainte, se fit plus imposant et lui barra la route simplement avec son bras.

Désespéré, il hurla le nom de Seth espérant une réponse ou ne serait-ce qu'un regard. Il ne fut point déçu car un homme barbu, semblant être usé par le temps, l'observa un instant avant de s'exclamer: Is... ISAAK??!!!

Sa surprise fut telle qu'il ne put dire un mot de plus. S'analysant mutuellement, ils restèrent muets, le visage déformé par l'étonnement! Le bateau s'en alla et le jeune garçon resta là, sans bouger durant un fort long moment.


Un bruit de pas rapide l'éjecta de ses pensées. Il semblèrent se rapprocher... Il se leva fort perturbé par ce souvenir troublant mais guetta tout de même prudemment une arrivée imminente...

*Je garderais éternellement ce souvenir en moi. Peut-être ne le reverrais-je jamais. Comment a t-il pu deven...
et pourquoi est-il si... il sait très bien où j'habite alors pourquoi
n'est-il jamais venu... De centaines de questions sans réponses me hantent encore mais, en cet instant, une parmi tant d'autres prime: qui peut donc venir ici par une telle heure?*

_
-
Elle voulait trouver un moment de répit. Elle était fatiguée. Pourtant la tombée de la nuit approchait et elle pouvait très bien se vautrer sous ses draps bien chauds pour attendre un bon sommeil réparateur. Mais non, la jeune Serdaigle avait décidé d’arpenter les couloirs du château même si les élèves n’étaient pas censés trainer dans le château sous peine de punition. Pourquoi arpenter les couloirs ? Parce que Lara savait que malgré un confortable oreiller et un douillet matelas, c’étaient d’horribles cauchemars qui allaient lui rendre visite. C’était sa période de mauvais rêves et la jeune fille passait souvent des nuits blanches.
Il y avait forcément une explication à tous ces cauchemars, mais Lara n’en trouvait aucune. Elle espérait justement les découvrir dans la solitude.
Elle marchait donc dans la pénombre grandissante, à pas de loup, tout en espérant ne croiser personne .Pour son grand malheur, Lara s’était perdue dans ses esprits et elle se retrouva une nouvelle fois … dans les cachots. Elle n’avait pas honte de dire qu’elle avait peur de cet endroit. Son premier reflexe aurait dût être de fuir, de rejoindre sa salle commune pour profiter d’une solitude au coin du feu, mais pourtant non. Elle préféra rester plantée là, debout, à observer les ombres sur les murs, les flaques d’eau glacées et la poussière accumulée dans les coins.

L’endroit protégeait l’Histoire du château. Une Histoire devenue mythe avec l’âge. Un mythe devenu légende à cause de la peur qu’elle offrait.
Mais ni la peur ni la crainte ne se faisait ressentir en ce moment même. Lara n’éprouvait que sa propre curiosité. C’est lentement et avec plaisir qu’elle marchait dans les ténèbres des cachots. Son courage de la quittait pas et un sourire s’afficha sur son visage. Personne n’aurait l’idée de venir fouiner dans un endroit aussi inquiétant à cette heure- ci. Mais apparemment elle s’était trompée. Un peu plus loin, elle sentait une présence. Impossible de savoir si c’était un animal, fantôme ou humain. Un reflexe aussitôt intervînt et elle sortit sa baguette pour murmurer :

« Lumos »

La pointe de sa baguette s’illumina alors d’une douce lumière chaleureuse. C’est alors qu’elle devina l’ombre en face d’elle. Aussitôt elle murmura « Nox » et de nouveau elle fût enveloppée dans les Ténèbres. Lara s’avanca lentement dans la pénombre en s’approchant de la créature. Elle discerna qu’il s’agissait d’un élève. Donc elle n’avait rien à craindre, Elle alluma alors à nouveau sa baguette et sursauta en reconnaissant l’élève. Il s’agissait d’Isaak Plensbok, un élève de Gryffondor.

« Isaak ? »


C’était un stupide reflexe, Lara ne croyait même pas en se que voyait ses yeux. Oui, il s’agissait bien du garçon qu’elle avait déjà croisé plusieurs fois. Lara s’étonnait de le voir dans les cachots à une pareille heure. Mais elle ne savait pas que dire. Elle abaissa sa baguette pour ne pas éblouir le jeune homme et se plaça en face de lui pour examiner son visage. Etait-il perdu ? Il avait passé assez de temps entre les murs de ce château pour se perdre. Avait-il peur ? Si oui il aurait allumé sa baguette ou alors ne serait pas resté debout dans le noir. Alors que faisait-il ici ?

« Qu’est ce que tu fais ici ? »

Il n’y avait personne d’autre dans les cachots. Elle ne pensait pas d’ailleurs que quiconque viendrait dans un endroit aussi effrayant. A part peut être des Serpentards, qui eux ont l’habitude. Lara se sentait plus en sécurité maintenant qu’il y avait quelqu’un à ses côtés.

(mouais pas top le RP, mais je me rattraperai pour la réponse, c'est promis ! )

Mais quelle pouvait bien être la personne qui le dérangeait dans sa réflexion? Quel élève pouvait bien arpenter les murs du cachot par une telle heure? Et si ce n'était guère un élève mais un adulte... ou encore... un animal d'origine inconnue...

La 'chose' s'approchait de plus en plus lorsqu'une lumière apparut puis disparu à quelque mètres de lui...

*il semblerait que ce soit une lumière provenant d'une baguette... voilà qui est rassurant*

Le jeune homme tapi dans l'ombre patientait, aux aguets, de voir la personne qui se cachait derrière ce mystère...

Il entendit un faible 'Lumos' puis un 'Isaak ?'.

Plissant quelque peu les yeux car la lumière l'éblouissait quelque peu, il reconnut... Mademoiselle Ventdunord qui n'était autre qu'une serdaigle qu'il avait eu le plaisir de croiser à de multiples reprises... Il fut étonné de constater qu'elle l'avait reconnu..; étonné mais ravi...

-Qu’est ce que tu fais ici ?

*que répondre...*

Restant un instant en totale immobilité, il finit par improviser.

Que fais-je ici-bas? Je... mh... j'avais envie d'être tranquille... j'aime la noirceur et mh... l'angoisse que provoquent les cachots...ahem...

Le rouge et or n'avait en aucune manière envie de lui avouer qu'il se retrouvait 'coincé' dans ces maudits cachots à cause d'un fichu pari. Néanmoins, il n'avait guère tout à fait menti, il trouvait dans la noirceur et le silence un certain réconfort, une sécurité... Mais certainement pas dans les cachots!!
Mais passons, il ne voulait point qu'elle soit trop curieuse et renversa donc la situation.
Se levant doucement, il regarda la demoiselle et s'exclama d'un ton monotone:

-Je... mh, je pourrais vous retourner la question! Par une telle heure, il n'est guère prudent et de plus interdit 'd'explorer' les cachots... Alors quelle est votre raison?

Sans lui laisser le temps de répondre, il ajouta:

-Je suis néanmoins ravi d'avoir un peu de compagnie... si vous voulez bien vous donner la peine de rester...

Lui indiquant un endroit à peu près 'propre', il se rassit tranquillement. Il alluma aussi sa baguette afin d'avoir un peu de lumière et attendit la réponse de la jeune fille.

Bonheur.

Crainte.

Lara sentait une avalanche de sentiment dégringoler dans son corps et il lui était impossible de savoir lequel elle ressentait le plus. Le sentiment chez la jeune Serdaigle se démontrait de multiples façons différentes. Lorsqu’elle était heureuse elle marchait d’allure vive sans se retourner, le sourire le plus naturel aux lèvres et le regard pétillant ? Quand elle était triste ou angoissée elle fixait le sol d’un regard éteint, avec aucune trace d’émotions sur son visage.
A ce moment précis, Lara ne savait absolument pas quelle émotion choisir. Elle voulait laisser son cœur choisir à sa place, il ne répondit rien. Alors elle resta clouée devant le Gryffondor qu’elle connaissait bien, les yeux largement ouvert avec un regard totalement étonné. De plus, la réponse du jeune homme ne faisait qu’aggraver les choses. Lara était d’une incroyable curiosité, qui lui avait valu bon nombre de remarque de genre « Cessez de tourner ces pages, elle ne concerne pas encore mon cours actuel ! » (Professeur Rogue) ou encore : « Vous comptez faire quoi lorsque vous connaîtrez le nombre exact de livres dans ma bibliothèque mademoiselle ! » (Madame Pince). Bref, Lara n’arrivait jamais à se contrôler. Et si à cet instant Isaak refusait de lui expliquer le pourquoi du comment, Lara aurait du mal à oublier ce ‘’secret’’.

Que fais-je ici-bas? Je... mh... j'avais envie d'être tranquille... j'aime la noirceur et mh... l'angoisse que provoquent les cachots...ahem...

La noirceur … l’angoisse … mais de quoi parlait –il ? Et pourquoi cherchait t-il ses mots ? Il était évident que le jeune Plensbok refusait de lui offrir la vérité. Néanmoins Lara aimait beaucoup ce petit air confus et sa phrase sans queue ni tête lui décrocha un petit sourire. Lara appréciait beaucoup Isaak car il était simple. De plus les deux jeunes sorciers avaient l’incroyable talent de se croiser plusieurs dans une journée à Poudlard sans que cela ne soit voulu.
Donc, l’excuse de ce cher Isaak ne pouvait pas satisfaire la jeune fille, mais elle décida de garder le silence sur cette affaire, du moins pour un temps.

-Je... mh, je pourrais vous retourner la question! Par une telle heure, il n'est guère prudent et de plus interdit 'd'explorer' les cachots... Alors quelle est votre raison?

Question piège, Lara se figea et planta son regarde de cendre dans ceux de son camarade. Elle aussi, que faisait-elle là ? Fallait il vraiment qu’elle se rende ridicule en affirmant qu’à cause de cauchemars affreux qui la visitaient chaque nuit elle venait se calmer dans les cachots lugubre et froid de l’école ? Non, cela n’avait aucun sens et le jeune homme allait se moquer d’elle. C’est ce qu’elle avait tenté d’expliquer à la préfète de Serdaigle qui l’avait aussi surprise dans les cachots, mais cela ne lui avait pas excusée sa faute. Malheureusement. Alors que dire ? Parce qu’il fallait dire quelque chose, obligatoirement. Déjà qu’elle se sentait particulièrement ridicule à fixer un élève avec un tel regard !

« Je satisfait ma curiosité ce soir. »

La réponse était pratiquement correcte et Lara se félicita de ne pas avoir trop menti, même si elle l’avait fait un peu. Mais même si elle n’avait pas peur du ridicule, Lara ne voulait pas expliquer une telle raison devant Isaak. Pourquoi ? … Bonne question.
Alors la jeune fille commença à se calmer. Son regard se fit plus brillant et son sourire moins crispé. Elle n’était pas souvent en bonne compagnie et donc elle prit plaisir à être auprès du Gryffondor.

-Je suis néanmoins ravi d'avoir un peu de compagnie... si vous voulez bien vous donner la peine de rester...

Rester ? Lara ne demandait que ça. Même si l’endroit était plutôt inconfortable, elle pensait que c’était sans doute le meilleur endroit pour ne pas se faire attraper. Il était évident que la jeune fille était toujours surprise de voir un deuxième élève parcourir les sombres cachots de Poudlard, au risque de se faire prendre. L’enfant suivit le jeune homme qui lui montra une place quelque peu confortable, cela lui convenait parfaitement. Elle s’adossa d’abord au mur et laissa glisser lentement son dos sur le pan du mur, jusqu’à se qu’elle se retrouva assise en tailleur. Même assise Lara ne savait pas quoi dire ni quoi faire. De toute façon, sa compagnie était bien plus agréable que celle des cauchemars qui lui rendaient visite la nuit ! Heureusement.
Adossée au mur Lara contemplait le mur en face d’elle. L’esprit un peu ailleurs. Elle était gênée et ravie. Encore une fois ses sentiments ne se montraient pas clairement. Pourtant Lara n’arrivait jamais à se contrôler totalement. Justement à cause de ses étalages de sentiment. ET pourtant ce soir là, elle semblait être capable de choisir son chemin à suivre. En effet elle se sentait capable de se lever, lui adressé un rapide signe de la tête, un « Bonne nuit » et filer comme le vent jusqu’à sa salle commune. Mais aussi elle se sentait capable de rester à ses côtés, bavarder un moment (même s’il pour l’instant elle ne pouvait rien dire) et ainsi créer une ambiance quelque peu chaleureuse.

Lara sentit soudain une bourrasque entrer dans le château et envahir les cachots. Elle qui n’était pas très bien couverte sentait que la température entre les murs allait progressivement chuter et qu’elle ne tarderait pas à grelotter. Mais Lara ne savait toujours pas quoi dire. Cependant elle ne voulait pas lui montrer son angoisse et elle lui adressa un nouveau sourire bien plus sympathique que le premier. Lara était alors installée dans une grande timidité qui lui coupait l’envie de parler. Elle ne savait que dire et elle priait pour que lui soit un peu plus bavard. Sinon, la soirée risquerait d’être un peu plus ennuyeuse …

« Je satisfait ma curiosité ce soir. »


*En voilà une drôle de curiosité...*

Plensbok fixa la demoiselle très longtemps tandis que celle-ci observait le mur d'en face. Rien n'aurait pu le perturber hormis les mouvements de la jeune fille, tant il était perdu dans ses pensées.

*Cette demoiselle est réellement troublante. Je la croise au moins quatre fois dans une matinée et il arrive toujours au moins une fois dans la journée où elle me parait étrange. En même temps, elle est si élégante et belle... Je n'ai jamais osé lui parlé en premier. Que suis-je bête! Je ne suis guère un timide
devant les damoiselles mais il a fallut que je bloque devant elle. Étrange... Sa compagnie m'est réellement agréable, j'aimerais qu'elle reste encore un long moment...*

Un vent long et froid traversa la robe de sorcier du jeune homme mais celui-ci ne réagit que lorsque mademoiselle Ventdunord se déplaça légèrement car sans doute commençait-elle à sentir les méfaits du froid. Elle lui adressa un sourire qui se voulait chaleureux mais timide. Le garçon lui rendit un sourire simple. Après une petite hésitation il se décida.

*Faire le premier pas... faire le premier pas!!*

Il se leva et prit sa veste (veste qu'il avait prévu au cas où) rouge et noir qu'il tendit à la demoiselle.

-Je ne voudrais guère que vous attrapiez froid.

Il s'assit ensuite à ses côtés pour la réchauffer mais aussi pour se rapprocher d'elle.

- Parait-il que la chaleur humaine est celle qui réchauffe le mieux... enfin si vous acceptez ma compagnie auprès de vous... Si je puis me permettre, êtes-vous vraiment venu en ce sombre lieu par simple curiosité?


L’odeur que la serdaigle dégageait était si agréable et envoutante que le rouge et or aurait voulu rester des jours entiers à ses côtés. Des cheveux soyeux, un visage angélique, une allure frêle et légère, la douce avait tout pour séduire aisément. En outre peut-on dire que, le charme de la demoiselle avait opéré car le jeune élève à chacune de leurs rencontres, appréciait un peu plus la demoiselle. Il aimait son élégance, sa
douceur, sa simplicité, sa timidité, ses sourires, sa voix. Il en était totalement amoureux mais encore fallait-il qu’il s’en rende compte. Il n’avait jamais eu droit au bonheur et pensait ne jamais pouvoir le ressentir. Méfiant en toute chose, il se refusait depuis fort longtemps à toute émotion trop forte. Ce sentiment naissant saurait-il percer le cœur du jeune damoiseau? Plensbok accepterait-il de se livrer à une nouvelle expérience?

En effet, comme s’y attendait la jeune fille, le vent était bien froid. Mais avant qu’elle ne commence à grelotter, Isaak lui passa une veste autour des épaules. Cette nouvelle chaleur fit fondre la jeune fille, heureuse elle l’enfila complètement.

« Merci »

- Parait-il que la chaleur humaine est celle qui réchauffe le mieux... enfin si vous acceptez ma compagnie auprès de vous... Si je puis me permettre, êtes-vous vraiment venu en ce sombre lieu par simple curiosité?

Hein ? Mais que racontait ce jeune Gryffondor ? Lara était totalement étonnée de son comportement et elle se retourna brusquement pour le fixer d’un regard qui se voulait pénétrant. Elle ne comprenait pas ce qu’il voulait dire.

« Quoi ? Euh, oui par curiosité, pour me relaxer… »

Patatra, avec une excuse aussi nulle, Lara s’était encore mise dans un piteux état. Mais après tout Isaak Plensbok ne lui avait pas donnée de meilleur argument sur le fait qu’il se baladait seul dans les cachots ! Donc elle n’avait pas à se justifier.
Mais maintenant il était tard et elle ne savait pas quoi faire. S’ils se faisaient prendre dans cet endroit du château, tous les deux, ils risquaient de très gros ennuis. Elle resta un long moment sans rien dire, profitant de l’instant présent et redoutant ce qui allait arriver. Elle se cala contre lui innocemment et soupira. Elle était très fatiguée mais impossible de dormir dans de pareille condition.
Lara ne savait pas comment se comporter. Elle était bien à coté de lui et voulait que cela dure aussi longtemps que possible. Mais en même temps elle avait peur. Peur d’un sentiment inconnue qui naissait ? Peut être.
-Tu t’enfonces si tu ne dis rien, lève la tête et dis quelque chose !- La petite voix au fond de sa tête est bien gentille, mais que dire ?

« Êtes vous aussi ici par envie de calme ? »

Bon, Lara s’enfonçait encore. Mais peu importe. Elle n’avait jamais été très douée pour les belles paroles. Elle parlait simplement, et franchement. Et puis, venir au cachot pour se relaxer, pour elle c’était la vrai vérité comme on dit ! Mais lui ? Il ne savait pas mentir, elle avait de suite comprit. Alors que faisait t-il ici ? Avait-il été obligé ? S’était-il perdu ? Si c’était le cas, Lara aurait été incapable de lui indiquer le chemin. Même au bout de quatre ans, Lara n’avait jamais trouvé l’emplacement de la salle commune des Gryffondor, bien qu’elle sache qu’elle se situait derrière un tableau d’une grosse dame.
Ou peut être que la jeune fille était déjà passée devant, mais sans s’en rendre compte. En effet il lui arrivait parfois de déambuler dans le château sans but précis, juste pour profiter de l’ambiance de l’école. Lara était fascinée par la magie cachée dans Poudlard. Elle avait l’impression qu’elle était en totale sécurité. Que quelque chose, à la fois pure et mystérieux était blottit dans les murs. Une sorte de chaleur qui protégeait chaque sorcier.
Une sécurité que Lara n’avait pas en ce moment. Une nouvelle impression. Nouvelle émotion. Nouveau bonheur. Mais attention Lara :

« Laisse ta réflexion agir et ton cœur décider. »

Les mots de son grand père fusaient dans son esprit. Lara devait l’écouter. Il avait raison. Toujours.
Alors Lara se redressa. Elle ne devait pas franchir l’obstacle devant elle, pour s’assurer d’un réconfort par la suite. Elle planta de nouveau son regard dans les yeux du jeune homme et lui adressa un nouveau sourire.

« Je n’ai plus froid, merci »

Elle lui rendit son pull en le remerciant. Bon, pour l’instant elle se rattrapait. Mais pas assez. Il fallait faire quelque petite chose en plus. Elle décida de se lever.
En se levant, elle se sentit comme transportée. Elle s’étira un peu pour ensuite se retourner vers le jeune homme, toujours assis.

« Je ne voudrais pas qu’on nous attrape ici. »

[Topic d'une nullité à pleurer, je me rattraperais promis]