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Juin - «As-tu besoin d'aide petite brebis égarée ?» [Erin]

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Juin - «As-tu besoin d'aide petite brebis égarée ?» [Erin] Lumos-4fcd1e6
Juin - «As-tu besoin d'aide petite brebis égarée ?» [Erin] Empty
MessageSujet: Juin - «As-tu besoin d'aide petite brebis égarée ?» [Erin] Juin - «As-tu besoin d'aide petite brebis égarée ?» [Erin] EmptyJeu 13 Mai 2010 - 16:50

Minuit. Plus aucun bruit ne se faisait entendre dans les couloirs de l'école. La plupart des élèves étaient déjà assoupis et ceux qui étaient encore éveillés révisaient calmement leurs cours en vue des examens. Dans l'un des nombreux recoins de sa tête, une petite voix murmurait à David qu'il aurait été sage d'en faire de même plutôt que de rester dans la salle commune en compagnie d'une guitare qu'il aurait été préférable de remplacer par un manuel de Potions. Il n'était pas dans la nature du jeune homme de se stresser inutilement, encore moins pour des choses aussi futiles que les examens de fin d'année. Depuis qu'il avait fait ses premiers pas à Poudlard, le jeune Tailor s'en était toujours très bien sorti sans avoir à fournir plus d'efforts qu'il n'en était nécessaire. Il faisait partie de cette catégorie d'élèves méprisables qui obtiennent les meilleurs résultats sans avoir à travailler plus que le minimum syndical. Il lui fallait cependant avouer que l'éducation qu'il avait reçue au manoir Tailor n'était pas pour rien dans ses résultats. C'est pourquoi il ne pouvait s'empêcher de rire lorsque, au détour d'un couloir, il croisait cette satanée Granger qui, les bras chargés de livres, semblait stresser à l'arrivée des BUSE. Un jour il lui ferait un croche-pieds, il se l'était promis. Pour en revenir à la situation actuelle de David et ainsi cesser de divaguer sans raison apparente, sachez que notre jeune homme venait de poser sa guitare. Il s'étira lentement et parcouru calmement du regard la salle commune qui, désormais, était complètement déserte. Si le Serpentard adorait la tranquillité, il éprouvait à cet instant cependant le désir incontrôlable de mettre un peu d'action dans ce quotidien monotone qui était le sien. Et comment pouvait-on pimenter sa vie à Poudlard si ce n'était en brisant les règles, ou plutôt dirais-je les décrets mis en place par cette chère Ombrage ? Bien que David admirait cette personne adorable qui avait su remettre à leur place la plupart des professeurs incompétents de cet établissement, il ne pouvait cependant s'empêcher de penser que certains de ses décrets auraient mieux faits de rester à l'état d'ébauche, voire de simple pensées. Il admirait le personnage, mais ne portait pas dans son cœur cet odieux caractère qui était celui de cette bonne vieille Dolorès. Bien qu'il n'ait jamais eu à se plaindre d'avoir le moindre problème avec cette femme, il se méfiait d'elle comme de la peste car il ne savait pas ce que cet esprit dérangé pouvait bien cacher. Et puis, David Tailor en retenue, on avait jamais vu ça !

Le Serpentard se leva lentement du confortable fauteuil sur lequel il se trouvait depuis une durée indéterminée. Ses jambes engourdies lui indiquaient cependant qu'il était bien temps qu'il se lève. Silencieusement, il alla reposer son instrument dans le dortoir qui était le sien avant de revenir dans la salle commune. Il parcourut de ses yeux gris les quelques objets qui trainaient un peu partout dans la pièce. Le moins que l'on pouvait dire c'était que les élèves de la meilleure maison de cette école n'étaient pas les meilleurs en ce qui concernait le rangement. David était probablement l'une des seules personnes ordonnées de cette maison. Jamais il ne se serait permis de laisser trainer ses affaires à la vue de tous. D'abord parce qu'elles étaient les siennes, et ensuite parce qu'il n'aurait pas supporté que quelqu'un y pose ne serait-ce que l'ombre d'un doigt. En revanche, lui-même trouvait cela très divertissant de fouiner dans les affaires d'autrui, de s'immiscer ainsi dans leur vie privée sans que ceux-ci n'en soient mis au courant. Il s'approcha de la table la plus proche de la cheminée qui, à cette heure si tardive, était éteinte. Il posa son regard sur les nombreux parchemins qui s'y trouvaient et soupira en s'apercevant qu'il ne s'agissait ni plus ni moins que de notes prises en cours. Il bougea tout de même certains parchemins et son regard s'illumina lorsqu'il posa les yeux sur une petite feuille rose. Un sourire satisfait étira ses lèvres et il s'empara de la feuille en question dont il entreprit de lire chacun des mots écrits probablement par la main d'une demoiselle à en juger par l'égale proportion de chacune des lettres. Il ne put retenir un petit rire narquois lorsque, une fois sa lecture achevée, il se rendit compte qu'il s'agissait d'une déclaration enflammée d'amour à destination d'un élève de Serpentard. David ne connaissait pas le nom de la jeune fille qui avait signé cette lettre, mais il savait cependant que, dès le lendemain, il se ferait une joie de mettre toute l'école au courant de cette pathétique déclaration d'amour. Il plia soigneusement la lettre et la fourra dans la poche de son jean. Demain promettait d'être une journée des plus divertissantes.

Satisfait de sa découverte, le jeune homme se dit qu'il était temps pour lui de s'adonner à sa petite ballade nocturne quotidienne dans les cachots. Certes, ce lieu n'était pas des plus plaisants à visiter, mais cela lui permettait de se dégourdir les jambes avant d'aller sagement se mettre au lit. Et puis cette ballade lui permettait aussi de s'entretenir avec les nombreux fantômes qui erraient à cette heure non loin de la salle commune des Serpentards. Leurs conversations étaient des plus intéressantes et David y faisait souvent le plein de ragots qu'il pouvait ensuite répéter à tout le monde le lendemain matin au petit-déjeuner. Vous l'aurez deviné, le jeune homme adorait révéler la vie privée des élèves de cette école. Il prenait un malin plaisir à scruter leur réaction lorsque leurs petits secrets leur revenait de la bouche d'un autre. Ne prenez donc pas cet air choqué, après tout vous n'en attendiez pas moins de la part d'un Serpentard. David sortit donc silencieusement de la salle commune. Après s'être assuré qu'aucun des petits toutous d'Ombrage ne patrouillait dans le coin, il se mit à marcher tranquillement, les mains dans les poches. Certaines torches avaient été éteintes, probablement l'œuvre de ce cher Peeves. Lui-même n'avait jamais eu à faire à ce drôle d'esprit frappeur, mais quelque chose lui disait qu'il ne valait mieux pas pour lui qu'il tente de s'attaquer au Serpentard sous peine de s'en souvenir pour l'éternité qu'il lui rester à vivre, même si ce mot ne se prêtait guère à l'emploi lorsqu'il s'agissait de décrire un fantôme. L'écho des pas du jeune homme était le seul et unique bruit que l'on pouvait entendre dans ce dédale qu'étaient les cachots de Poudlard. N'importe quel élève qui n'appartenait pas à la grande maison de Salazar se serait probablement perdu en cherchant vainement où se trouvait la salle commune des vert et argent. Cela amusait beaucoup le jeune Tailor lorsqu'un ou une -ne soyons pas misogyne- élève de première année se perdait en cherchant la salle de Potions. Il se proposait alors de l'accompagner, veillant bien à emprunter le chemin le plus long vers la salle en question. Il se délectait ensuite des remarques enragées de Rogue à l'adresse de cet élève retardataire qui, la plupart du temps, se voyait refuser l'accès au cours. Affichant alors un faux air des plus désolés sur son visage, David s'excusait et lui conseillait d'arriver à l'heure la prochaine fois.

Un sourire s'afficha alors sur le visage du jeune Tailor lorsqu'il repensa à tous ces petits idiots qui avaient eu la mauvaise idée d'accepter aveuglément son aide. Ce sourit disparut cependant aussi vite qu'il était apparu et le Serpentard se stoppa net. Des bruits de pas autres que les siens se faisaient maintenant entendre. Se pouvait-il que le jeune homme ne soit pas seul dans les cachots à une heure aussi tardive ? Se collant au mur, il avança silencieusement jusqu'au bout du couloir et passa doucement la tête au croisement afin de vérifier qu'il ne s'agissait pas là de l'un des membres de la Brigade Inquisitoriale. Il soupira intérieurement de soulagement en s'apercevant qu'il ne s'agissait ni plus ni moins que d'une demoiselle. S'était-elle égarée ? Si tel était le cas, David allait pouvoir l'emmener quelque part dans les tréfonds de Poudlard tandis qu'elle penserait qu'il la ramènerait simplement au rez-de-chaussée. Il imposa un air sympathique à son visage et se mit à marcher d'un pas résolu vers la jeune fille en question. Il s'arrêta derrière elle et tapota sagement de l'index sur l'épaule de cette dernière.


« Serais-tu égarée dis-moi ? »

Il avait prononcé ces paroles d'une voix douce qui était totalement différente de ce ton froid et sec qu'il empruntait habituellement. Mais, après tout, il fallait bien mettre cette demoiselle en confiance n'est-ce pas ?

{Voilà, j'ai essayé de faire comme tu l'avais proposé : c'est la nuit, ils sont dans les cachots et David s'apprête à lui proposer son aide tout en voulant, par derrière, se jouer d'elle. Je suis désolée quant à la longueur du post', je tacherai de faire mieux la prochaine fois. J'espère que ça ne sera pas trop ennuyeux à lire, je n'ai jamais commencé de sujet donc je n'ai pas trop l'habitude de le faire...}
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Juin - «As-tu besoin d'aide petite brebis égarée ?» [Erin] Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: Re: Juin - «As-tu besoin d'aide petite brebis égarée ?» [Erin] Juin - «As-tu besoin d'aide petite brebis égarée ?» [Erin] EmptySam 15 Mai 2010 - 12:00

Comme d’habitude, le soir venu, Erin partait faire sa ronde. La préfète avait fini par se faire à cette routine qui était devenue la sienne depuis sa nomination en cinquième année. Elle se souvenait de la fierté qu’elle avait eue en recevant son insigne, aucun de ses frères n’avait eu le privilège de représenter l’Autorité. A l’époque, elle était volontiers plus rangée, à cheval sur les règles, ne les enfreignant qu’à de rares exceptions. Elle s’alignait à l’avis des profs, quels qu’ils soient, quoi qu’ils aient pu dire, parce qu’ils savaient, parce que c’étaient des profs et elle ne cherchait pas plus loin que cela. Oui, elle était sage, adepte de la discipline, ne s’autorisant jamais d’écart. Mais l’arrivée d’Ombrage à Poudlard n’avait pas été une si mauvaise chose quand on y regardait bien. Cela lui avait permis au moins d’ouvrir les yeux sur les profs. Certes, ils avaient tous droit au respect, qui soient ils. Mais ils n’avaient pas nécessairement parole d’évangile. En fait, chez Ombrage, ça avait été flagrant, ce manque de cohérence dans ses discours. Mais il ne viendrait pas à Erin l’idée de remettre en doute la parole de McGonagall, à titre de comparaison. A présent, la Serdaigle se demandait si elle était encore digne de son insigne. Car elle n’était pas du tout du même camp que l’actuel directeur de Poudlard. Grande Inquisitirice serait un terme plus approprié. Depuis qu’elle était là, le comportement de la Van Hall s’était considérablement débridé, entrant dans une phase de pseudo-rébellion avant d’entamer la vraie. Erin était désormais clairement contre Ombrage, s’impliquant dans toute action visant de près ou de loin à sa destitution, ou ne serait-ce que par pur esprit de contradiction. Erin portait une étiquette désormais, une étiquette de révolutionnaire et ça ne lui déplaisait pas. Elle avait emprunté le chemin du militantisme, du désir de se battre pour une cause, quelque soit le moyen utilisé. Elle n’était plus non plus tout à fait honnête. Elle utilisait ses privilèges à son propre avantage. Elle se comportait parfois comme un tyran, ce qu’elle trouvait être absolument jouissif. Elle fumait de temps à autre, se dopait au café, ce qui lui donnait une humeur de chien, la plupart du temps. Elle n’était plus si douce et gentille, elle avait du caractère et cela se ressentait, quelque chose de fort et puissant se dégageait d’elle. Plus que jamais, elle était déterminée, motivée, décidée à poursuivre ses ambitions, coûte que coûte. Elle était jusque là bien partie dans ses examens, et ça l’encourageait d’autant plus. Elle avait à présent une confiance inébranlable en ce qu’elle faisait, elle doutait moins, et tant mieux. Autrefois, elle hésitait, souffrait d’un énorme complexe d’infériorité. Maintenant, il n’existait plus. Mais ce soir, cette confiance était mise à rude épreuve. Après avoir eu la bêtise de s’aventurer dans les cachots, force est de constater qu’elle était perdue. Oui, perdue.

Il lui semblait qu’elle avait emprunté ce couloir tout à l’heure, en sens inverse. Elle reconnaissait…Elle ne savait pas trop quoi, mais c’était obligé qu’elle était déjà passée par là, elle en aurait mis sa main à couper même. Elle était frustrée parce qu’elle n’arrivait pas retrouver le chemin par lequel elle était venue. Elle commençait à regretter de ne pas avoir exploré les lieux avec Justin pendant leurs nombreuses rondes en commun, si elle connaissait l’endroit, ça aurait été un gain de temps considérable. Mais avec des si j’avais su on ne pouvait pas revenir en arrière, ainsi donc il fallait assumer pleinement les conséquences qui en découlaient. La brune tenait sa baguette droit devant elle, éclairant les lieux d’un Lumos, parce qu’elle ne voulait pas dire mais l’endroit manquait singulièrement de luminosité. Quelle idée d’installer une salle commune par ici. Plus lugubre, tu meurs. Elle réprima un frisson qui passa sur sa peau pâle, tout en continuant sa route. Elle tourna à gauche, craignant de tomber sur un cadavre de souris ou autre abomination du genre. Elle comprenait pourquoi elle n’y était jamais venue, non seulement l’endroit était glauque à souhait, mais en plus, il était infesté de Serpentards, ce qui en finale n’aidait pas la jeune femme à lui trouver une quelconque sympathie. La Van Hall bifurqua dans un autre couloir, avant d’émettre un son rageur. Elle était aussi passée par là tout à l’heure. L’énervement la gagnant, ses pas se faisaient plus rapides, sa respiration se faisait plus courte. Elle tentait d’ignorer la panique qui commençait à poindre en elle, préférant rester concentrée sur sa mission, qui était de sortir de là. Ce n’était pas en perdant la tête qu’elle allait y parvenir.

Des bruits de pas vinrent se calquer sur les siens. Elle se retourna vivement, baguette à la main, sens en éveil. Elle avait l’air d’un chasseur prêt à bondir sur sa proie. Son cœur redoubla la cadence, alors qu’elle s’exhortait au calme, sa paranoïa lui insufflant divers doutes et craintes. Elle était suivie. Elle tentait de se rassurer comme elle le pouvait. Son insigne de préfète la protégeait. Elle avait des excuses si elle croisait un professeur. Si elle croisait Ombrage, ça irait moins bien, mais elle n’imaginait pas le Crapaud Rose s’aventurer dans un tel endroit, bien qu’il aurait été dans son élément naturel. Pour un autre professeur, elle n’aura qu’à dire qu’elle faisait sa ronde. C’était aussi simple que cela, et ça avait été la stricte vérité, tout du moins jusqu’à ce qu’elle eut l’idée de se perdre. Le pire qui pouvait lui arriver, c’est de tomber sur un des membres de la Brigade Inquisitoriale. Elle ne ferait sûrement pas le poids contre l’un d’entre eux. D’autant plus qu’eux pouvaient enlever des points, ce qui était particulièrement injuste. Si elle avait de la chance, elle tomberait sur un élève. Elle n’aurait qu’à punir l’inconscient qui se promenait dans les couloirs après le couvre-feu. Le cœur battant à tout rompre, l’adrénaline commençant à la parcourir, la préfète décida de ne pas être le gibier mais d’être le chasseur. Elle écouta, pour savoir d’où venaient les pas, avant de revenir un peu sur les siens, et d’emprunter le chemin inverse, s’engouffrant elle ne savait où. Celui qui avait imaginé les cachots de Poudlard devait être complètement taré. Mais d’un autre côté, il n’y avait pas pire endroit que les cachots, il fallait être taré pour envisager la présence de tels lieux de toute manière. La baguette tremblante, son poing la serrant de toutes ses pauvres forces, la Serdaigle s’avançait, se rapprochant des bruits de pas. Elle avait l’air un peu plus menaçant qu’à l’ordinaire, et puis elle était armée, ce qui lui donnait du courage. Son cœur bondit dans sa poitrine quand elle vit une ombre se profiler dans la pénombre. Elle s’immobilisa, un moment. Hésitation. Elle pouvait au pire s’enfuir, elle s’était d’ailleurs détournée. Surtout si elle risquait de se retrouver face à la Brigade. On lui tapota sur l’épaule, alors qu’elle lorgnait le couloir qui s’ouvrait devant elle, obscur et menaçant. Elle se retourna vivement, s’en retrouvant presque à enfoncer sa baguette dans le nez de celui qui lui faisait désormais face.


« -Serais-tu égarée dis-moi ? »

Point de membre de la brigade inquisitoriale, juste un élève de Serpentard de son année. Rien de bien dramatique en somme. David Tailor. Erin connaissait le personnage, vite fait. Et elle ne l’appréciait pas, comme la plupart des Serpentards, d’ailleurs. Elle était certes bouffée par les préjugés concernant les maisons, mais tant pis, ainsi était faite la vie à Poudlard, elle était articulée autour de la guerre entre les maisons rivales. Plus que le simple fait d’être un Serpentard, Erin ne se sentait pas disposée à faire confiance à Tailor, cela avait tout du cadeau empoisonné. D’autant plus que sa paranoïa, encore elle, lui criait de se méfier. Alors, elle se méfiait. Elle avait toujours sa baguette devant elle, prête à s’en servir si besoin est. La Serdaigle lui jeta un regard noir, avant de répondre sèchement.

« -Du tout, je faisais ma ronde. Je suis préfète, tu vois. Tu es un simple élève. Conclusion, je pourrais te mettre en retenue parce que tu as largement outrepassé le couvre feu. Alors je te conseillerais de retourner à ta salle commune si tu ne veux pas avoir d’ennuis. De très gros ennuis. »

Elle le menaçait de sa baguette, comme pour confirmer ses dires. Elle désigna l’insigne attaché à sa cape, en guise de preuve. De toute manière elle n’avait pas besoin d’apporter de preuve, point. Rien ne pouvait à présent ébranler son air sûr d’elle et menaçant. Elle se le promettait intérieurement, elle ne se laisserait pas amadouer par ce type, et encore moins fermerait les yeux sur son délit. Parce que oui, pour le coup, c’était lui qui était en infraction. Et elle se ferait une joie de le lui rappeler si besoin est. L’imaginer en train de récurer une bassine ayant contenu des veracasses avait quelque chose de jouissif.
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Juin - «As-tu besoin d'aide petite brebis égarée ?» [Erin]

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