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[Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements

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JKR
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[Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: [Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements [Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements EmptyVen 14 Mai 2010 - 23:59

SORTILEGES ET ENCHANTEMENTS

La première partie ne nécessite pas forcément de RP. Vous pouvez donc répondre aux questions directement.
Cependant, pour la seconde, vous devrez rédiger une écriture d'invention. Il faudra donc mettre en titre le cas que vous aurez choisi (Cas choisi n°1/2/3), puis vous réaliserez un RP lui correspondant (N’hésitez pas à nouer/créer un dialogue avec les personnes de votre histoire (Explications détaillées voir plus bas - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]).


I. Épreuve théorique

1°) Connaissances de bases

a. Qu’est-ce que le Sortilège d’Expulsion ?
b. Quel est son sortilège contraire ?
c. Quelle est la bonne orthographe de ce sort ? (Sonorus, Sonorous, Sonnorus)
d. A quoi sert-il ?
e. Quel sortilège permet de libérer une trachée bloquée ?

2°) Association d’images

Vous devez être capable de dire quel(s) est/ sont les sortilèges illustrés sur l’image, ainsi que de donner une définition rapide de ce(s) sortilège(s). Il n’y a pas de pièges. Ouvrez juste l’œil !

Image 1 :
Spoiler:

Image 2 :
Spoiler:

Image 3 :
Spoiler:

Image 4 :
Spoiler:


II. Epreuve pratique

Ci-dessous se présentent trois cas. Choisissez-en un et développer la façon dont vous vous y prendriez pour résoudre celui-ci. Vous êtes libres de choisir le sortilège que vous trouverez le plus adéquat à la situation choisie. A vous d’être pertinent.

1er cas : Vous êtes en voyages dans une ville d’Angleterre, parmi les Moldus et vous résidez à l’hôtel pour quelques jours. Au cours de votre première nuit, un incendie se déclare à l’étage en-dessous du votre. Quel sortilège utiliseriez-vous et dans quelle(s) condition(s) ?

2ème cas : Vous vous promenez dans le chemin de traverse. Dans une rue attenante à l’allée des embrumes, vous apercevez un enfant sorcier qui peine à se débarrasser d’une corde autour de ses deux jambes. Vous allez l’aider et il vous explique qu’un autre lui a lancé un sortilège liant ses jambes. Vous identifierez ce sortilège et tenterez de l’en délivrer.

3ème cas : Pendant vos vacances, on vous a trainé de force dans un magasin Moldu pour effectuer un achat. En vous rendant dans l’allée correspondante, vous apercevez une femme volant le dernier exemplaire de l’objet que vous convoitez. Choisissez un sort afin d’empêcher cette situation tout en évitant d’alerter les autorités correspondantes.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Pour plus de précisions, la partie RP que vous devez rédigez doit être imaginée par vos soins de A à Z.
C'est-à-dire : si vous voulez insérez des personnages, des prénoms, des situations loufoques ou dangereuses, libre à vous. Exemple :
* dans le cas n°1 : victime, piroman, enfant, pompier etc. ;
* dans le cas n°2 : l'enfant qui a causé les dégâts revient, un adulte tente de vous en empêcher, une femme à l'aspect louche veut vous aider, etc... ;
* dans le cas n° 3 : Un vigile qui trouve votre attitude suspecte, un prénom pour la voleuse, des passants, etc.
{Ex : Il (votre personnage) se réveille en sursaut et se demande s'il rêve encore. Est-ce une illusion ce qu'il vient de voir ? Il se décide donc de réagir....etc.}


NB 2 : Pour des raisons de confidentialité, vous vous en doutez, je vous demanderais d'envoyer votre travail par MP à Filius Flitwick. Les devoirs pourront être postés à la fin des épreuves.

Bon courage à tous !
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Damien Swart
Damien Swart
APPRENTI(E)Filière déplacement
    APPRENTI(E)
    Filière déplacement
AVATAR : Kevin Zegers
MESSAGES : 1317
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INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: NÉ(E) MOLDU(E)
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MessageSujet: Re: [Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements [Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements EmptyMer 28 Juil 2010 - 21:23

        • ÉPREUVE DE SORTILEGES
      A.S.P.I.C de Damien Swart – 7ème année – Poufsouffle

Examen Théorique
  • Q1 : Qu’est-ce que le Sortilège d’Expulsion ?
      J’ignore la formule.

  • Q2 : Quel est son sortilège contraire ?
      Je dirais « Accio » puisque grâce à ce sortilège, nous pouvons attirer les objets vers soit. C’est donc le contraire de l’expulsion.

  • Q3 & Q4 : Quelle est la bonne orthographe de ce sort ? (Sonorus, Sonorous, Sonnorus) ? A quoi sert-il ?
      Sonorus. Il sert à emplifier la voix de celui qui utilise ce sortilège. Chez les moldus, un micro aurait le même effet.

  • Q5 : Quel sortilège permet de libérer une trachée bloquée ?
      //


  • Image 1 :
      ”Silencio” qui coupe la parole à la personne visée.

  • Image 2 :
      Pour faire jaïr une flamme, il faut utiliser ”Incendio”

  • Image 3 :
      Rien de mieux qu’un bon ”Rictusempra” pour rire un bon coup.

  • Image 4 :
      //.


Ah Poole ! Retour aux sources… Damien Enzo Oliver Swart retournait dans sa ville d’origine, au Sud de l’Angletterre. C’était dans cette ville en bord de mer, qu’il avait grandi avant de partir suivre ses études à Poudlard. Il allait retrouver ses ‘’amis d’enfances’’ ; Killian, Grégoire, Joffrey, Elise et Woody (HJ : Les personnages dans sa fiche de présentation). Et même si Damien était différent (allusion au fait qu’il était un sorcier), il était content de les retrouver. Il comptait passer une semaine avec eux et faire la fête. Il n’y avait qu’un point noir dans cette aventure : Le logement. En effet, bien qu’il habitait dans la ville, il se trouvait sans logement. Pourquoi donc ? Lorsqu’il avait téléphoné à sa mère, Mrs Swart lui avait parlé de « déménagement », « pas là », « débrouilles-toi ! ». En clair, il ne pouvait pas rentrer chez lui. Et la malchance ne s’arrêtait pas là : Aucun de ses amis ne pouvait le loger. Il ne restait qu’une seule solution –aussi ‘’sombre’’ soit-elle- : Dormir dans un hôtel.

Il s’était rendu dans sa petite chambre après avoir ‘’dîné’’ en ville avec Killian et Grégoire. Il était tard et le jeune homme resta un moment le regard fixé au plafond à réfléchir. Bien qu’il ne l’avait quitté que depuis un mois, Poudlard lui manquait. Et dire que cette belle aventure était terminée. Ah. Il sortit sa baguette. Il la fit tourner entre ses doigts. Il ne savait pas quant est-ce qu’il pourrait s’en servir à nouveau. Ici à Poole, l’univers de la magie lui semblait bien loin. Pas de magie. Il laissa un soupir lui échapper avant de s’endormir, encore habillé sur son lit.

Un bruit sourd et continu l’obligea à ouvrir les yeux. Le jeune grogna une insulte et essaya de désactiver son réveil, sans ouvrir les yeux. Seulement sa main ne trouva aucun réveil matin. Refusant toujours d’ouvrir les yeux, il cala le premier oreiller qu’il trouva sur sa tête pour couvrir la sonnerie. Mais cela ne suffit pas. Cette Teletubbies d’alarme avait décidé de le provoquer. Agacé, il se saisit de sa baguette, la pointa au plafond pour lancer un sortilège dans l’ensemble de la pièce.


« Reducto sonnerie ! Silencio ! »

Les sortilèges furent impuissants. De toute évidente la source du bruit venait de l’extérieur de la pièce. Jurant, le jeune homme dû se résoudre à se lever pour voir. Se redressant, il se rendit compte qu’il faisait une température épouvantable. Quelle chaleur ! Le jeune homme n’y avait pas fait attention jusqu’à présent. Il enleva son tee-shirt, rangea sa baguette dans poche, puis sortit de sa chambre. A l’extérieur le bruit de la sonnerie était encore plus fort ! C’est alors qu’il comprit ! Cette sonnerie… C’était l’alarme incendie ! Damien ne le comprenait qu’à présent. Un incendie s’était déclaré dans l’hôtel ! Décidemment, la malchance s’acharnait sur lui !

Il devait filer. Et vite s’il ne voulait pas mourir cramé. Damien retourna dans sa chambre et rangea précipitamment ses affaires dans sa valise. Une fois fait, il s’en empara et s’immobilisa. Il essayait de transplaner. Il était plutôt doué dans ce genre d’exercice, d’autant plus qu’il comptait devenir moniteur de transplanage. Seulement, il n’y parvenait pas. Transplaner lui été impossible ! Le sorcier n’avait pas le choix ; il devait traverser les couloirs de l'auberge au péril de sa vie ! L’idée ne lui plaisait guère. Il n’avait jamais eu l’âme d’un aventurier. Il était plutôt peureux, malgré ses airs de ‘’je maîtrise tout’’.
Une idée lui traversa alors l’esprit. Il laissa sa valise près de la fenêtre qu’il laissa ouverte, avant de quitter la pièce.
S’engageant dans les couloirs en feux, le sorcier chercha les escaliers qui le mèneraient à l’étage d’en dessous. Lorsqu’il le trouva il descendit d’un étage. Ici la chaleur était insupportable. Lorsqu’il se rendit compte que pour descendre à l’étage d’en dessous (soit le rez de chaussée), il devait traverser le couloir pour rejoindre les autres escaliers, il se promit de ne plus dormir dans ce genre d’hôtel ‘’mal foutu’’.

« Ahhh ! Je vous en supplie… »

Une femme criait dans l’une des chambres. Damien aurait bien voulu l’aider, mais sa conscience lui disait qu’il devait avant tout fuir. Il traversa le bâtiment en courant, laissant derrière lui cette pauvre moldu prisonnière des flammes. Enfin il réussit à atteindre l’extérieur du bâtiment. Il était libre ! Il pouvait à présent utiliser la magie pour récupérer ses affaires. En plus, la rue était encore vide. Il fut tenter d’utiliser «
Repello Moldum » pour d'éloigner les éventuels moldus de la zone. Mais si le sort était utilisé, toutes personnes non sorcières venant vers lui rebroussaient immédiatement chemin, se rappelant d’une chose importante à faire. Alors certes, dans une telle situation Damien pouvait utiliser sa magie sans souci. Mais alors les personnes encore coincées dans le bâtiment périraient, puisque qu’aucun pompier ne viendrait les secourir. Parfois, il faut savoir se passer de magie. Il attendrait donc l’intervention des pompiers. D’ailleurs, il comptait frapper à la porte de la première maison qu’il trouverait pour emprunter le téléphone. Mais avant, il lui restait une chose à faire…

« Accio affaires ! »

Il avait prévu son coup. Il se dirigea ensuite vers la première cabine téléphonique.

« Oui bonsoir, les pompiers …?! »

Puis le noir…
Damien ouvrit précipitamment les yeux et se redressa. Il ne se trouvait plus à Poole. Il était à Poudlard. Poudlard ?! Le Poufsouffle reprit ses esprits et réalisa dans quelle « supercherie » il été tombé. Un membre du jury avait utilisé un sortilège pour le plonger dans un sommeil ‘’contrôlé’’. Cet incendie n’était qu’une supercherie réalisée par un jury pour tester son attitude. Tout n’était que fiction. Et le fait qu’il n’est pu réussir à transplaner s’expliqué : Celui qui l’avait plongé dans ce rêve avait fait en sorte pour qu’il soit obligé d’affronter l’incendie. Damien n’avait pas fait preuve d’intelligence. Il n’avait pas utiliser beaucoup de sortilèges et il redoutait à présent le résultat.


[HJ : J’ignore si c’était quelque chose dans ce genre que tu demandais. Je me suis amusé (je suis partie dans mon délire). Tu notes comme tu le veux.]
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MessageSujet: Re: [Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements [Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements EmptyMer 28 Juil 2010 - 22:53

ÉPREUVE DE SORTILÈGES ET ENCHANTEMENTS
PROSPER WAGNER; SIXIÈME ANNÉE; SERDAIGLE

ÉPREUVE THÉORIQUE

1. Connaissances de base

Qu’est-ce que le Sortilège d’Expulsion?
La formule Repulso, le sortilège d’Expulsion donc, sert à repousser un objet loin du sorcier au lieu de l’attirer à lui.
Quel est son sort contraire?
Le contraire du Repulso est le sortilège d’Attraction, dont la formule est Accio.
Quelle est la bonne orthographe de ce sort?
Ce sort s’écrit Sonorus.
À quoi sert-il?
Le Sonorus est un sortilège qui sert à amplifier le volume de la voix et donc de porter le son sur une distance supérieure à celle atteinte lorsque l’on élève simplement le ton.
Quel sortilège permet de libérer une trachée bloquée?
Le sort est Anapneo, une formule qu’il faut évidemment retenir puisqu’elle pourrait sauver une vie.

2. Association d’images

Image I
Il s’agit du sortilège de Mutisme, dont la formule est Silencio. Ce sort contraint la victime au silence.
Image II
Cette image représente l’un des nombreux sorts concernant le feu, il s’agit d’Incendio. Particulièrement utile dans diverses situations, ce sortilège sert bien entendu à enflammer, créer des flammes.
Image III
Cette illustration, montrant des gens qui rient, est donc une représentation du sortilège de Chatouillis, Rictusempra. Comme l’indique son nom, ce sort cause chez la victime une crise de fou rire incontrôlable.
Image IV
Bien que l’image semble désigner une grille verrouillée, je pencherais plutôt pour un sortilège de Ligature. Le plus connu est celui d’Incarcération, soit Incarcerem, mais comme il créé généralement des cordes qui s’enroulent autour de l’objet ou du sorcier et que le sort illustré concerne plutôt des chaînes enchantées, j’hésite à dire qu’il s’agisse réellement d’Incarcerem.


Il avait eu la permission de sortir –seul pour une fois. Sans sa mère qui n’en finissait plus de visiter les boutiques, sans son père qui les traînait dans les rangées interminables d’accessoires de Quidditch. Il avait tellement de temps libre seul qu’il ne savait pas quoi en faire! Le Serdaigle avait donc décidé de flâner un peu, de faire un tour à la ménagerie pour la nourriture de Népenthès, de s’arrêter chez Fleury & Bott et irait voir sa cousine chez Slug & Jiggers. Et si Klarissa le voulait bien, peut-être pourrait-il jeter un coup d’œil…juste un tout petit coup d’œil dans l’Allée des Embrumes? Juste une virée pour voir la marchandise, poser la main sur quelques trucs louches qu’il n’aurait pas le loisir d’observer de plus près avant un bon moment. C’était l’appel de l’interdit, de l’inconnu, il voulait simplement en savoir plus et c’était encore plus intéressant lorsqu’il n’avait pas le droit. D’ailleurs, comme il n’avait pas le droit, sa chère cousine refuserait probablement de l’accompagner, elle s’opposait rarement à son oncle Tom. Le Serdaigle s’arrêta un moment entre deux boutiques pour contempler l’idée de planifier sa journée autrement…Et si, au lieu de commencer par quelques courses sur le Chemin de Traverse, il se rendait directement sur l’Allée des Embrumes? Il ferait un tour, juste quelques minutes et retournerait ensuite à ses occupations comme si de rien n’était. De cette façon, il ne serait pas dans l’obligation de parler de sa sinistre visite à Klarissa. C’était une merveilleuse idée; une brillante idée!

Prosper reprit lentement sa marche avec la ferme intention de se glisser dans l’Allée des Embrumes dès qu’il en aurait l’occasion. De toute façon, les gens se fichaient bien de savoir qui s’y rendait. Personne ne l’arrêterait dans sa lancée; dans le pire des cas, il récolterait quelques regards désapprobateurs de la part d’adultes trop conservateurs –les adolescents avaient une toute autre éducation de nos jours. Le jeune sorcier s’engagea lentement dans une ruelle qui menait à la fameuse Allée, les mains dans les poches et entendit soudain un cri aigu et des bruits sourds. Méfiant, l’adolescent dégaina sa baguette et s’avança sans trop se presser vers la source du vacarme. Il se retrouva après un tournant dans une impasse étroite et aperçut alors une fillette enragée qui se débattait sauvagement avec une corde. Ses jambes étaient solidement ligotées et les cordages refusaient de céder malgré sa persistance. Prosper l’observa un bref moment avant de la rejoindre et de s’agenouiller à ses côtés.


« Attends, tu n’arriveras à rien comme ça. »

La fillette hésita un instant et cessa de se débattre. Elle n’était même pas en âge d’aller à Poudlard; ses cheveux noirs encadraient son visage pâle aux joues creuses et ses yeux noisette étaient remplis de défi. Lorsque le Bleu et Bronze s’enquit de ce qui lui était arrivé, elle lui expliqua que son frère avait tendance à lui faire de mauvaises blagues, juste parce qu’il avait une baguette lui. D’ailleurs, il ne devait pas posséder sa baguette depuis bien longtemps, puisque son sortilège d’Incarcération était médiocre. Un Incarcerem bien exécuté aurait ligoté la fillette entièrement, et pas seulement des chevilles aux genoux. Le petit avait tout de même le mérite d’avoir créé une corde solide qui refusait de se laisser faire et l’adolescent se vit donc obliger de se munir de sa baguette pour libérer l’enfant. La tâche n’était par contre pas tout à fait simple puisqu’il devait user de précision pour éviter de blesser la fillette ou de déchirer sa robe –pas qu’elle semblait de bonne qualité mais on n’abîmait pas les vêtements de gens.

« Ne bouge pas, je ne voudrais surtout pas rater ma cible.
- Ce sera douloureux dites? C’est un sort compliqué ? »

Prosper adressa un bref sourire à l’enfant avant de lui assurer qu’elle ne sentirait rien et qu’il s’agissait d’un sortilège simple. Il appuya alors la pointe de sa baguette sur le cordage enchanté et prononça la formule d’une voix posée :

« Diffindo. »

Les liens qui enserraient la fillette furent délicatement tranchés, sans laisser d’entaille dans les pans de la robe de l’enfant, ni de coupures sur ses jambes frêles. Le Serdaigle la débarrassa de chacune des cordes et l’aida ensuite à se relever avant de ranger sa baguette.

« Amanda! Amanda, petite peste où es-tu? »

Une femme tourna le coin et s’avança à leur rencontre avec autant de grâce que Gregory Goyle. Elle empoigna la petite par le bras et se chargea de la sermonner parce qu’on ne parlait pas au inconnus. La mère de l’enfant adressa d’ailleurs un regard dédaigneux au Bleu et Bronze qui ne se gêna pas pour le lui rendre. « Ces enfants de riche…Quelle plaie… », marmonna la femme en tournant les talons. La petite Amanda murmura un merci timide à l’adresse du jeune homme et s’empressa de suivre la mégère qui lui servait de mère. Elles disparurent bientôt, non pas dans le Chemin de Traverse mais dans l’Allée des Embrumes, il aurait dû s’en douter. À voir cette femme, elle devait acheter ses produits de beauté chez Barjow & Beurk…Prosper hésita un instant puis quitta la ruelle vers le Chemin de Traverse. Sa sombre balade serait pour une autre fois.
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MessageSujet: Re: [Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements [Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements EmptyMer 28 Juil 2010 - 23:18

ÉPREUVE DE SORTILÈGES ET ENCHANTEMENTS
Evelyn Meredith Ophelia Twynam, Cinquième année, Poufsouffle

ÉPREUVE THÉORIQUE

1. CONNAISSANCES DE BASE

Qu’est-ce que le Sortilège d’Expulsion?
C’est pas bien compliqué, le sortilège d’Expulsion sert à expulser! C’est-à-dire qu’il repousse les objets et les gens loin du sorcier qui prononce la formule.
Quel est le sort contraire?
Le sort contraire est celui qui permet d’attirer les choses, le sortilège d’Attraction. Il faut prononcer « Accio » ainsi que le nom de ce que l’on veut attirer.
Quelle est la bonne orthographe de ce sort?
S-O-N-O-R-U-S, Sonorus. Pas de troisième O, juste un N.
À quoi sert-il?
C’est un sort qui imite l’effet d’un microphone mais comme vous ignorez ce qu’est un microphone, je vais expliquer. Le sortilège affecte le volume maximum des cordes vocales et permet au sorcier qui l’utilise de transformer un timbre de voix normal en un ton qui porte extrêmement loin, sans qu’on aille besoin de crier pour se faire entendre.
Quel sortilège permet de libérer une trachée bloquée?
Apaneo je crois. Il faut pointer sa baguette sur la gorge de la pauvre victime et prononcer la formule bien fort pour débloquer sa trachée.

2. ASSOCIATION D’IMAGES

IMAGE 1
La fermeture éclair sur la bouche signifie le silence donc je crois qu’il s’agit de Silencio. C’est le sortilège qui rend la victime muette.
IMAGE 2
Les flammes simples sont le produit du sort Incendio; même si c’est un sortilège de base, il peut causer bien des dégâts s’il est bien exécuté.
IMAGE 3
Des gens qui rigolent? C’est Rictusempra! C’est un sortilège qui cause aux victimes une crise de fou-rire. Si vous voulez mon avis, c’est un sort super utile mais très rigolo.
IMAGE 4
Verrouillage de porte? Il y a des chaines mais comme c’est un verrouillage de porte, c’est certainement Collaporta.


PARTIE PRATIQUE; CAS N.3

« Je reviens avec ton livre, Mamie! »

Evelyn referma la porte derrière elle et glissa dans la poche de son jeans les quelques billets que sa grand-mère venait de lui confier. Sa mission consistait à se rendre à la librairie du coin pour ramener "Amer & Sucré : la vie d’un chocolat", dans le seul but de fabriquer avec Granny des truffes et des fondants. La demoiselle vérifia que sa baguette se trouvait bien dans la manche de sa veste –parce qu’on abandonnait jamais les vieilles habitudes même chez les moldus- puis descendit les quelques marches du porche au trottoir et prit la direction de la boutique. Il était environ 14h, ce qui lui donnait largement le temps d’acheter le livre de recettes, de retourner à la maison, de faire des tas de pâtisseries et d’en profiter pour le dessert. L’adolescente tourna le coin de la rue et salua une passante accompagnée de son chien, ramassa une pièce sur le trottoir, trébucha sur une craque dans le béton et se rattrapa de justesse à une boîte aux lettres placée là par une force divine sans aucune doute. La dame au chien lui demanda si tout allait bien –parce qu’elle avait bien failli dire bonjour au trottoir- et Evelyn s’empressa de la rassurer. Ça lui arrivait tout le temps ce genre de choses, elle avait le gène de la maladresse. Elle tenait ça de son père, qui avait un don pour se faire des ecchymoses, briser les objets fragiles et perdre l’équilibre aux moments les plus inopportuns. Et lui tenait le gène de sa mère –mamie qui attendait patiemment son livre- capable de tomber d’endroits les plus inattendus, même de son rocking-chair. La plus grande inquiétude de la famille était qu’elle se casse quelque chose, l’infarctus n’était même pas dans leurs préoccupations. Mamie était une femme en santé, juste terriblement maladroite…

La petite Poufsouffle poussa la porte de la librairie et salua silencieusement la caissière avant de s’enfoncer dans les rayons recouverts de livres de toutes sortes. Elle passa tout d’abord devant les livres pour enfants et ne put s’empêcher de s’arrêter, pour regarder, parce que les livres de conte remplis d’images avaient quelque chose qui fascinant son enfant intérieur trop présent. Elle se laissa prendre par une vieille édition de Blanche-Neige dont elle lut quelques pages, puis frôla les étagères jusqu’au prochain rayon, contenant les livres d’histoire et de géographie. Pas question de s’arrêter cette fois, parce que la jeune sorcière n’aimait pas l’histoire et qu’elle n’avait aucun problème de géographie. Elle passa par la case psychologie et s’amusa à lire un des livres à l’envers, ce qui ne changeait franchement rien vu les illustrations abstraites et les mots compliqués. Dans sa recherche des livres de cuisine, l’adolescente croisa le rayon des dictionnaires et s’arrêta une nouvelle fois pour feuilleter les nombreux livres de langages étrangers. Elle lut quelques mots d’espagnol, d’allemand, de russe, d’italien, de français, grogna en essayant de déchiffrer des kanji et finit par abandonner la rangée. Cette fois déterminée à ne pas laisser les livres la détourner de sa mission, la Jaune et Noire version moldue s’avança vers un commis qui lisait et se racla la gorge pour attirer son attention.


« Excusez-moi », fit-elle avec son plus beau sourire. « Pourriez-vous m’indiquer les livres de cuisine? J’ai absolument besoin d’un ouvrage appelé Amer & Sucré : la vie d’un chocolat. »

Avec un clin d’œil, le jeune homme lui indiqua l’emplacement de ce qu’elle recherchait et Evy’ put enfin s’y diriger sans se perdre entre les pages de quoi que ce soit. Elle entra dans le rayon et remarqua alors une femme qui glissait dans son sac un livre…La vie d’un chocolat! Et l’étagère semblait vide…La voleuse prenait le dernier exemplaire?! Non! Il fallait l’en empêcher, Mamie serait déçue, pas de fondants, pas de truffes…Il n’y avait qu’une seule solution, et pourtant ça semblait totalement dément : se servir de la magie. Mais Evelyn devait être prudente bien entendu. Si un moldu se rendait compte de son petit tour, elle aurait d’énormes problèmes. Discrètement, la jeune fille fit glisser le bout de sa baguette hors de sa veste et réfléchit. Quel genre de sortilège pourrait-elle utiliser pour neutraliser cette voleuse de dernier exemplaire sans trop attirer l’attention? Le maléfice du Croque-Pied? Evelyn visa et prononça tout bas la formule…Son sortilège frappa le commis serviable qui conduisait un client et il s’étala de tout son long sans comprendre. La Poufsouffle fit comme si de rien n’était –elle n’allait certainement pas assurer la responsabilité de cette mystérieuse chute- et décida de suivre la voleuse qui flânait, le regard un peu nerveux. Tous les sorts qu’elle connaissait, ou presque, créait un effet très anormal pour le commun des mortels…Il fallait un sort qui cause quelque chose de naturel comme…Oh! La voleuse ouvrit alors un livre de blagues et la petite sorcière saisit sa chance.

« Rictusempra », chuchota-elle, baguette pointée vers la femme. Cette dernière éclata de rire, livre en main, et pendant qu’elle se marrait toute seule, Evelyn s’approcha. Elle plongea la main dans le sac de la dame, en ressortit rapidement le livre de cuisine, puis innocemment jeta un coup d’œil au livre de blagues et se mit à rire à son tour. « Je l’avais jamais entendu celle-là, je regrette de n’avoir rien pour la noter, espérons que je m’en rappellerai! » Elle s’éloigna ensuite avec son trésor et s’arrêta au bout de la rangée. Tout en faisant semblant de regarder les livres devant elle, l’adolescente pointa sa baguette vers sa victime hilare et prononça « Finite » à mi-voix avant de reprendre son chemin. Ça avait quelque chose de terriblement amusant et à la fois horriblement injuste de lancer un sortilège à quelqu’un qui n’avait aucune idée de ce qui l’avait frappé. Elle n’avait aucune raison de se sentir coupable de toute façon : cette femme l’avait cherché et elle n’était pas blessée. La sorcière sautilla joyeusement jusqu’aux caisses et posa son livre sauvé de justesse d’un acte malhonnête juste devant l’employée. Elle fut accueillie d’un standard « Vous avez trouvé ce que vous cherchiez? » Puis d’un très précis « Ce sera neuf livres et huit pennies, s’il-vous-plaît. » La petite Poufsouffle s’empressa de déposer sur le comptoir la somme demandée, reçut la monnaie sur le total et un joli sac pour transporter son livre, puis quitta la boutique. Elle s’autorisa un nouvel éclat de rire lorsqu’elle atteignit le trottoir. Décidément, le shopping, en territoire moldu ou sorcier, avait tout d’une aventure.
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MessageSujet: Re: [Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements [Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements EmptySam 31 Juil 2010 - 14:03

EPREUVE DE SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
Irina Collins. Cinquième année. Serpentard.

I. Épreuve théorique
1°) Connaissances de bases
a. Qu’est-ce que le Sortilège d’Expulsion ?

Le sortilège d’expulsion, comme son nom l’indique, sert à envoyer quelque chose loin de soi, à l’expulser donc. Cela peut être un objet inanimé ou vivant, homme comme animal.
b. Quel est son sortilège contraire ?
Son sortilège contraire est le sortilège d’attraction, Accio. Il fonctionne également sur quelque chose d’animé ou inanimé. Par exemple, je souhaite obtenir la gomme bien en évidence sur la table de mon voisin, et je ne souhaite pas allonger le bras ou lui demander pour la prendre. Ni vu, ni connu, je prends ma baguette et lance un « Accio gomme ».
c. Quelle est la bonne orthographe de ce sort ? (Sonorus, Sonorous, Sonnorus)
L’orthographe exacte de ce sort est Sonorus.
d. A quoi sert-il ?
Sonorus permet d’amplifier un son. Il est utile aux grands orateurs qui n’ont pas besoin de recourir à des porte-voix pour se faire entendre. Le contre-sort est Sourdinam, il sert à mettre en sourdine le son qui a été amplifié, comme son nom l’indique.
e. Quel sortilège permet de libérer une trachée bloquée ?
Le sortilège servant de remède à une trachée bloquée est l’anapneo.

2°) Association d’images

Image 1 :
La première image représente une bouche close par une fermeture éclair zippée. De la sorte, il ne peut pas parler. C’est ainsi qu’est représenté le sortilège de mutisme, dont la formule est SILENCIO. Il sert à faire taire une personne devenue agaçante à parler.
Image 2 : Sur la deuxième image apparaît une flamme. Elle est très probablement apparue grâce à un incendio. Et cette formule est sûrement plus efficace pour allumer un feu que de frotter deux silex.
Image 3 : La troisième image est un dessin, qui représente des personnes en train de rire. Ces rires ont été provoqués par le sortilège de chatouillis, autrement appelé RICTUSEMPRA.
Image 4 : Le sort INCARCEREM est probablement à l’origine de ces chaînes, en effet, il permet de faire apparaître tous types de liens: cordes, ou en l’espèce, chaînes.

II. Epreuve pratique

3ème cas : Pendant vos vacances, on vous a trainé de force dans un magasin Moldu pour effectuer un achat. En vous rendant dans l’allée correspondante, vous apercevez une femme volant le dernier exemplaire de l’objet que vous convoitez. Choisissez un sort afin d’empêcher cette situation tout en évitant d’alerter les autorités correspondantes.


Non mais quelle idée d’aller faire les magasins un jour de soldes…C’était comme aller à l’échafaud. Cela grouillait de partout, les gens piétinaient et se bousculaient, d’autres se ruaient parmi les rayons afin de débusquer ce qui à leurs yeux serait la perle rare. Il y avait les férus de shopping, et les autres, ceux qui se retrouvaient un peu là par hasard, ou par la force des choses. Dans mon cas, c’était parce qu’on m’y a forcée. Je n’ai jamais aimé faire les magasins, étant une asociale de nature. Certains comportement humains me donnaient sensiblement des envies de meurtre. Je détestais entendre les gens pépier pour raconter des futilités, bien que j’aimais tendre l’oreille pour tenter de comprendre ce qu’ils disaient, parce que des fois, c’était la seule façon de se distraire. Je n’aimais déjà pas les magasins, je les aimais encore moins lorsqu’il s’agissait d’aller faire son shopping chez les Moldus. J’oscillais entre l’effarement et la désolation, me consolant comme je pouvais avec un soupçon d’intelligence qui se faisait alors très rare. Je maudissais en silence Joana, ma cousine qui a insisté pour qu’on aille faire les soldes, la miss se trouvant être en déficit de fringues d’après ses dires, bien que je ne voyais pas franchement en quoi elle pouvait être en pénurie de quoi que ce soit, son armoire étant pleine à craquer. Après moult négociations, nous nous sommes finalement rendues dans une grande enseigne afin de traquer la bonne affaire. Alors que Joana virevoltait à travers les rayons, heureuse comme jamais, les bras déjà chargés de divers articles, je regardais d’un œil ennuyé les cintres que je sortais des portants par intermittence, peu convaincue par ce que je voyais. Il n’y avait décidément rien qui puisse attirer mon attention, étant sensiblement compliquée en matière de fringues. J’avais des goûts trop sobres, trop sombres aussi, je détestais la couleur et les froufrous, or, les rayons regorgeaient de vêtements de ce type, ce qui me désolait tout simplement.

Il me tardait que Joana ne se décide à écourter sa séance de shopping. J’attendais dans une allée, agacée de me faire bousculer par des femmes au gros cul persuadées de rentrer dans du 36 alors qu’elles faisaient du 42. J’avais voulu m’amuser un peu, pour passer le temps pendant que Joana faisait ses courses. J’avais en ligne de mire la rouquine, qui furetait dans les vêtements suspendus, l’air perplexe. Elle en sortit un jupon, dans le style de ce que je mettais d’ordinaire, et que je trouvais tout à fait joli. Je serrai les poings, pas ravie du tout. Qu’à cela ne tienne. L’air de rien, je la suivis jusqu’aux cabines d’essayage. Je me cachai derrière un mannequin, en me frottant presque les mains, persuadée d’avoir trouvé la bonne cachette. J’étais d’autant plus ravie à l’idée de lui jouer un mauvais tour. Cependant, il me vint rapidement à l’esprit que je ne pouvais pas pratiquer la magie en dehors de Poudlard. Utiliser la magie en présence de Moldus et en dehors du motif impérieux de légitime défense était prohibé par le Ministère, et la Trace qui était sur chacun des jeunes sorciers n’ayant pas atteint la majorité magique risquait fort de leur mettre à la puce à l’oreille. Je me mordis l’intérieur des joues, perplexes. Cela ne valait sûrement pas le coup de se faire arrêter pour une fripe non plus! Mais un peu de magie ne pouvait pas faire de mal, non? Le cœur battant à tout rompre, mon envie de m’amuser aux dépends de la pauvre rouquine prenant le pas sur la crainte de me faire arrêter pour usage abusif de la magie, je sortis la baguette magique légèrement de ma manche, tout en m’assurant une discrétion des plus optimales. J’allongeai le cou, pour tenter d’apercevoir ma future victime, et je repérai sa cabine, la seule qui était occupée pour le moment. L’air malicieux, je jetai au miroir un sort grossissant. Si cela fonctionnait, la pauvre allait se voir carrément hideuse dans ce qu’elle portait, et avec un peu de chance elle le remettrait dans le rayon.

Un instant plus tard, j’entendis une exclamation étouffée, et je retins l’air victorieux qui s’affichait désormais sur mon visage. Je reculai, bousculant le mannequin par la même occasion, lequel tangua dangereusement. J’étais démasquée. Déjà, un vigile venait droit vers moi, me distrayant de ma cible. Son air peu aimable avala le peu de fierté que j’avais alors, il ne s’agissait pas là de faire d’esclandres l’une des rares fois où je sortais dans le monde Moldu. L’armoire à glace me scruta un moment, l’air mauvais, alors que j’affichais un air contrit. « Puis-je savoir ce que vous fabriquiez derrière le mannequin Mademoiselle? Il me semble que les rayons sont de l’autre côté de l’allée, pas ici. » La demoiselle en question ne broncha pas. Je m’efforçais de conserver un air impassible, indifférent. Il était inutile de jouer les pauvres martyrs, le vigile, me trouvant déjà suspecte, ne ferait que de me soupçonner davantage: plus vous essaierez de convaincre quelqu’un du bien fondé de votre action, et moins il sera convaincu, quand bien même ce serait la vérité. C’était débile mais c’était comme ça. Je me frottai la nuque, avant de me saisir du premier objet qui me tomba sous la main, ce qui se trouva être un gallion d’or, la monnaie sorcière. Tant pis. « J’ai perdu ma monnaie. Je n’ai fait que de le ramasser. En me relevant, j’ai bousculé le mannequin, voilà tout. » Bon, d’accord, on avait déjà vu mieux comme excuse, mais avec un peu de chance, peut-être qu’il y croirait. Le vigile fronça les sourcils d’un air dubitatif. Pour l’instant, c’était plutôt mal barré en réalité. « Les caisses sont à l’autre bout du magasin, pourquoi diable avez-vous besoin de sortir votre monnaie maintenant? » Là, il marquait un point. Mais on avait bien le droit d’anticiper, non? J’affichai un grand sourire qui se voulait enjôleur, un de ces sourires colgate que je détestais d’ordinaire. Avant de murmurer d’un ton légèrement sucré. « En fait, j’attendais mon amie, qui est en train de se changer, dans la cabine, là. Vous voyez, je n’ai rien fait de mal. » Le vigile finit par capituler, à mon grand soulagement. Cependant, il me fit une dernière recommandation. Soit. Si c’était le prix à payer pour rester tranquille. « Alors attendez-la ailleurs. Vous gênez le passage. » Sur ce, il s’éloigna, me laissant là, dans l’allée. Je soupirai, résignée, avant de m’en aller pour guetter ailleurs.

Avec tout ça, j’avais perdu la rouquine de vue, et accessoirement mon peut-être futur vêtement. Comme je n’étais certainement pas venue pour rien, il fallait que je mette au profit ma ruse de Serpentard pour parvenir à mes fins. J’aperçus la rousse au loin, de nouveau dans les rayons. Je me faufilai jusqu’à elle, pour la prendre de nouveau en filature, avant de m’apercevoir qu’elle avait les mains vides. À mon grand dam, d’ailleurs. Car cela signifiait que j’avais perdu la trace de ce que je convoitais alors. Je me mordillai la lèvre inférieure, trépignant d’impatience. Soudainement, je vis une petite brune, qui devait avoir mon âge, qui tenait le fameux jupon entre ses mains, le regardant avec adoration. Ne me sentant pas d’humeur à négocier, je décidai de passer à l’offensive. Etape un, détourner son attention. Etape deux, lui prendre le vêtement. J’aurais pu me contenter d’un simple accio, il est vrai. Mais j’avais préféré m’amuser encore un peu en la court-circuitant momentanément. Juste le temps qu’elle oublie qu’elle voulait cette jupe, voyez-vous. C’est sans aucun scrupule que je lui jetai un sort d’oubliettes. Un instant plus tard, la pauvre avait l’air hagard, les yeux perdus dans le vague. Les bras ballants, elle tenait toujours le malheureux bout de tissus, se demandant ce qu’elle faisait avec ça dans les mains. C’est à ce moment là que je choisis d’intervenir, pour de bon. Je m’emparai du vêtement avant de murmurer, l’air triomphant, fière de mon coup « désolée, mais c’est à moi. » Avant qu’elle ne prenne conscience de ce qui lui arrivait, j’avais d’ores et déjà filé. Avec ce que je convoitais entre les mains.
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MessageSujet: Re: [Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements [Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements EmptyLun 2 Aoû 2010 - 14:52

Erin était tout simplement outrée. Les mioches n’avaient rien d’autre de mieux à faire que de semer la zizanie quand les grands révisaient leurs examens? Eux aussi devaient y passer, l’auraient-ils oublié? A la place, ils préféraient user et abuser des farces et attrapes de chez Weasley. La préfète avait déjà confisqué un frisbee mordeur, des tasses léchouilleuses, des crèmes canari et autres objets qui pinçaient les doigts dès qu’on s’en emparait. La Serdaigle était furieuse contre ses camarades. Ils faisaient honte à la maison de Rowena Serdaigle à cause de leurs âneries! N’étaient-ils pas censés représenter la sagesse, la raison, et l’intelligence? C’est à croire que non, jamais on n’aura vu de tels individus bafouer les valeurs de leur Maison! La jeune femme ne décolérait pas quand elle put enfin se poser dans le fauteuil afin de passer en revue la liste des sortilèges étudiés susceptibles de tomber le jour de l’examen. Examen qui avait lieu le matin même, ceci dit. Elle qui s’était levée plus tôt afin de pouvoir étudier à son aise…La bonne blague. Elle s’était surtout levée pour faire la discipline. Elle savait bien que l’époque Ombragienne était loin d’être révolue, par conséquence le climat incitait un brin à la rébellion, mais quand même, ce n’est pas une raison, on ne touche pas aux examens! C’était sacré, et c’est dans un silence quasi religieux que la Serdaigle aimait étudier, pas dans un boucan d’enfer! Elle en aurait pleuré en constatant qu’elle n’avait plus qu’une heure avant le début de l’épreuve. Non pas qu’elle était soucieuse de rater son examen, ce n’était pas vraiment ça -bien que ça contribuait en grande partie à son énervement-, mais quand même. Encore heureux qu’elle avait commencé à tout apprendre deux mois avant le début des épreuves, entre autres. Ça lui avait rendu un fier service. Bref, cela ne servait plus à rien, certes, la salle commune était désormais calme, les aigles restants craignant de dures représailles, mais elle n’arrivait plus à plonger dans ses parchemins. Elle rangea le tout, le plus calmement qu’elle put, tout en se psalmodiant intérieurement que non, elle n’était pas en colère, avant de sortir de cet endroit de malheur qu’elle maudissait de toutes ses forces.

Direction la Grande Salle. Avec un peu de chance il restait des pains au lait et un peu de confiture. En trouver relevait effectivement de l’exploit car la majorité des élèves était passée par là. En d’autres temps, la Serdaigle aurait passé le petit-déjeuner pour pouvoir au mieux profiter de son temps de révision, mais l’appel du ventre avait été plus fort, c’est tantôt agacée, tantôt affamée que la demoiselle s’assit à sa table habituelle, où demeurait un élève de sa maison, visiblement pas pressé de finir son petit déjeuner. Elle le salua, avant de mordre avidement dans une brioche aux raisins. Elle se servit une tasse de café bien corsée, qui heureusement ne s’amusa pas à la léchouiller, quand son voisin, apparemment lassé de sa solitude, voulut engager la conversation avec elle. Erin se prêta au jeu de bonne grâce, ainsi elle put vraiment se détendre. Ils parlèrent bien entendu des examens, après tout, il n’y avait pas vraiment d’autres possibilités de conversation ces temps ci, et ils s’amusèrent à établir quelques pronostics quant aux sujets. Tout ce qu’il y avait de plus classiques. Une fois le sujet épuisé, la Serdaigle se plaignit du comportement bruyant et insupportable des plus jeunes. Elle lui confia qu’elle ne supportait pas les gamins, alors que d’habitude elle les adorait, bien qu’elle les trouvait un peu chiants. Son camarade lui conseilla alors de se reposer, après tout, si elle était à cran, c’était sûrement à cause de la fatigue. Les gens étaient facilement irascibles quand ils dormaient mal ou peu. Une fois le petit déjeuner avalé, la Serdaigle le salua, avant de prendre congé de son camarade. La rêveuse plus si déconnectée que cela attendait alors le début de l’épreuve. Plus qu’une demi-heure. Le flot d’élèves commença à arriver, emplissant les lieux de bruit. Erin en fut une fois de plus agacée mais elle n’en montra rien. Ce n’était pas le moment de faire d’esclandres. Elle se contenta de plisser les yeux, et de pincer les lèvres, visage fermé. Il s’agissait surtout de se concentrer.

Heureusement, ce ne fut pas peine perdue, elle parvint à s’isoler mentalement, elle en avait presque oublié le bruit. Son cœur cependant s’était accéléré, le stress commençant lentement, mais sûrement, à monter. Le temps commençait à devenir long, indécemment trop long. Enfin, ils purent entrer et s’installer. La Serdaigle était fin prête à son pupitre. Elle attendait son sujet avec plus ou moins d’impatience, se demandant surtout à quelle sauce elle allait être mangée. Elle grimaça quand elle vit l’affreux crapaud rose discuter avec un autre examinateur, et aperçus le professeur Flitwick du coin de l’œil. Si c’était lui qui corrigeait les copies des sixième année, Erin n’avait franchement rien à craindre. Le directeur des Serdaigle était plutôt sympathique dans la notation, et il l’aimait bien, enfin, osait-elle espérer. Il lui donnait toujours de bonnes appréciations. Finalement, les sujets furent distribués, et la préfète commença à bûcher, rédigeant ses réponses consciencieusement, comme à son habitude.


    EPREUVE DE SORTILEGES ET ENCHANTEMENTS.
    Erin Milena Van Hall, Sixième Année, Serdaigle.

    I- PARTIE THEORIQUE.
    1. Connaissances de base.
    a. Qu’est-ce que le Sortilège d’Expulsion ?

    Le Sortilège d’Expulsion sert à envoyer tout objet loin de soi, de quelque volume qu’il soit, à n’importe quelle distance, quelle que soit sa nature. Apparemment, le sortilège d’Expulsion peut aussi agir sur un être humain.
    b. Quel est son sortilège contraire ?
    Son sort contraire est le sortilège d’Attraction. Sa formule est Accio. Pour attirer un objet situé loin de soi, il suffit de lancer la formule puis de citer le nom de l’objet à attirer.
    c. Quelle est la bonne orthographe de ce sort ? (Sonorus, Sonorous, Sonnorus)
    L’orthographe exacte est Sonorus.
    d. A quoi sert-il ?
    Il s’agit du sort du porte-voix, il sert à mieux se faire entendre. Sa formule inverse est Sourdinam.
    e. Quel sortilège permet de libérer une trachée bloquée ?
    Le sortilège permettant de libérer une trachée bloquée est Anapneo.
    2. Association d’images.
    Image n°1. La fermeture éclair posée à même la bouche est en elle-même éloquente. Un Moldu, pour dire qu’il va garder un secret, ne fait-il pas mine de fermer sa bouche au moyen d’une fermeture éclair? Par conséquent, le sortilège illustré est celui de mutisme. Sa formule est SILENCIO.
    Image n°2. La seconde image représente des flammes. Le sortilège correspondant est l’INCENDIO, qui provoque, comme son nom l’indique, des incendies.
    Image n°3. Sur la troisième image, des personnes sont en train de rire. Elles ont probablement été victimes du sortilèges de chatouillis, qui provoque un fou rire incontrôlé. Sa formule est RICTUSEMPRA.
    Image n°4. La dernière image représente des chaînes. Le sort correspondant est un sort de ligature. Sa formule est INCARCEREM.

    II- EPREUVE PRATIQUE.
    Cas choisi: n°1. (note de la joueuse. J’ai choisi d’écrire à la première personne, pour des raisons pratiques.)

    Etre parmi les Moldus n’a jamais été un réel pour moi. Mon père en est un, alors pour ne pas l’effrayer, nous vivons comme eux la plupart du temps. C’est toujours drôle de voir son expression quand il est confronté à la magie. Mais Maman nous interdit de lui jeter un sort, même pour nous amuser. Loin de moi une telle idée, ainsi je n’ai pas râlé. Mes frères, par contre, si. Ils sont vraiment incorrigibles! Quoiqu’il en soit, cet été, ils ont décidé de nous emmener en vacances dans une station balnéaire au sud de l’Angleterre. Cela change singulièrement de Carlisle, je vous l’accorde. De même, c’était vraiment la première fois que nous partions, étant très nombreux à la maison, nous n’avions pas forcément les moyens…C’est pour cette raison qu’on voulait que tout soit parfait. Normal pour une première…Mais quand une troupe de sorciers sont en vadrouille dans un endroit Moldu, il ne faut pas s’attendre à la normalité. Immanquablement, quelque chose de bizarre finit par se passer. Ou quand ce n’est pas bizarre, c’était…inhabituel. La réceptionniste nous accueillit avec un sourire purement commercial, ne se doutant pas que son hôtel allait être momentanément habité par une horde de sorciers. Il fallait dire que nous avions l’air de parfaits moldus! Quand elle nous confia les clés cependant, force est de constater que nous n’étions pas tous répartis sur le même étage, faute de chambres disponibles. Tant pis. Comme j’étais la seule fille, j’avais le droit à une chambre individuelle. Mes frères étaient dispatchés deux par deux, voire trois. Et bien évidemment, nos parents étaient ensemble.

    La journée se passa de façon tout à fait idyllique. Pour se reposer de notre voyage épuisant -Papa avait insisté pour y aller par la route, il avait une sainte horreur des voyages en Poudre de Cheminette et autres transplanages, de toute manière, Victor et moi n’avions pas notre permis- nous avons voulu aller à la plage. Mais au moment de rassembler les troupes, deux d’entre nous étaient absents. Aaron et Einar. Les deux frères ont toujours été comme les deux doigts de la main, toujours partants pour les coups foireux. Quand ils s’absentaient trop longtemps, cela n’augurait rien de bon, et pourtant, Maman cautionna puisqu’elle ne chercha pas après eux, les laissant vaquer à leur occupation, quelle soit-elle. Nous passâmes la journée à la plage, à lézarder au soleil. J’étais en train de lire pour la énième fois les Hauts de Hurlevent, des Sœurs Brönte, lunettes de soleil calées sur le nez, confortablement installée sous le parasol. Nous finîmes par rentrer, le soir tombé. Une fois le repas terminé, chacun retourna dans sa chambre passer la soirée. J’étais en train de lire, une fois n’est pas coutume, quand une vague odeur de brûlé me chatouilla les narines. J’humai l’air un instant, avant de réaliser que l’odeur n’était pas le fruit de mon imagination trop tordue. La réponse s’imposa à moi comme une évidence quant à son origine. Einar et Aaron. Ces deux crétins avaient sans doute fait des âneries, comme d’habitude. Baguette cachée dans la manche, je me suis alors faufilée à l’étage supérieur, crachant un tant soit peu à cause de la fumée âcre, jusqu’à la chambre de mes deux aînés. La fumée sortait massivement de leur chambre, et j’entendais des éclats de rire dans la pièce. Ils avaient foutu le feu à l’hôtel et ça les faisait marrer?« Alohomora! » La porte s’ouvrit instantanément, répandant un peu plus de fumée grise dans le couloir. L’alarme à incendie avait déjà été déclenchée, l’étage apparemment évacué. Sauf Einar et Aaron, qui étaient en train de rire, comme si l’incendie qu’ils avaient déclenché était la chose la plus amusante qu’il soit. Au centre de la pièce trônaient les débris d’un chaudron, apparemment en sale état. Etouffant une quinte de toux, j’entrepris d’enguirlander les deux ex-Serpentard, que l’incendie de leur chambre ne dérangeaient pas pour le moins du monde. « Non mais vraiment! Qui d’autre aurait pu avoir l’idée de faire des potions dans un hôtel peuplé de Moldus, et surtout à haut risques! Vous êtes contents d’avoir ravagé la chambre, avec vos conneries? CA NE ME FAIT PAS RIRE! » Mes frères me regardaient, avec des yeux ronds. Ils échangèrent un coup d’œil rigolard, puis ils esquissèrent une moue boudeuse. J’enchaînai, imperturbable, ma voix montant dans les aigus. « Imaginez que les Moldus rappliquent, hein? Comment vous justifieriez ça? Pensez aux parents qui vont devoir payer la caution! En plus j’ai peur du feu! » Les deux frères se consultèrent, alors que je surveillais du coin de l’œil le micro incendie qui se propageait. Il faisait vraiment trop chaud, la chambre était devenue une véritable fournaise. Connaissant Aaron et Einar ils avaient sans doute pris une potion gèle-flammes avant de procéder à leur expérience, sachant pertinemment qu’elle allait exploser. Bande de crétins. Finalement, Einar soupira et sortit sa baguette. Il marmonna un vague « T’es vraiment pas marrante sister. AGUAMENTI » L’incendie s’éteignit, laissant les restes d’une chambre calcinée. Je soupirai lourdement. « Maman et les autres sont dehors en train d’effacer la mémoire des Moldus qui sont en train de regagner leur chambre. La prochaine fois pensez-y avant de faire des bêtises. REPARO! » La chambre revint en parfait état. Je soupirai encore une fois. Heureusement qu’il n’y avait pas de caméras de vidéosurveillance. Déjà nos voisins moldus retournaient dans leur chambre, hagards. L’un d’entre eux me salua d’un geste de la main « Jolie journée, n’est-ce pas? » j’opinai en silence, n’ayant pas le courage de lui signaler que nous étions le soir. Je me tournai vers mes deux frères, avant de leur ordonner, l’air docte. « si j’étais vous je rangerais ce matériel et je le ferais disparaître pour le restant du séjour. Ça ferait vraiment plaisir à Maman si les vacances n’étaient pas gâchées par l’un d’entre nous. Soyez-tranquille, je ne lui dirai rien sur vos petites expériences, mais sachez que je ne cautionne pas pour autant. Bonne nuit. »
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MessageSujet: Re: [Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements [Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements EmptyLun 2 Aoû 2010 - 14:55

EPREUVE DE SORTILÈGES ET ENCHANTEMENTS.
Martin Antall, Septième Année, Gryffondor.

I. ÉPREUVE THÉORIQUE.
1°) Connaissances de bases
a. Qu’est-ce que le Sortilège d’Expulsion ?

Il sert à expulser, comme son nom l’indique, tout objet loin de soi.
b. Quel est son sortilège contraire ?
Son sort contraire est le sort d’Attraction, ACCIO.
c. Quelle est la bonne orthographe de ce sort ? (Sonorus, Sonorous, Sonnorus)
L’orthographe exacte de ce sort est Sonorus.
d. A quoi sert-il ?
Il sert à amplifier un son, et permet entre autres de mieux se faire entendre.
e. Quel sortilège permet de libérer une trachée bloquée ?
L’ANAPNEO permet de libérer une trachée bloquée.

2°) Association d’images

Image 1 : Le sort illustré est le sortilège de mutisme, SILENCIO.
Image 2 : La flamme est apparue grâce à un INCENDIO.
Image 3 : Les personnes sur cette image ont été victimes du sortilèges de chatouillis, RICTUSEMPRA.
Image 4 : Un INCARCEREM est à l’origine de ces chaînes.

II. EPREUVE PRATIQUE.

2ème cas : Vous vous promenez dans le chemin de traverse. Dans une rue attenante à l’allée des embrumes, vous apercevez un enfant sorcier qui peine à se débarrasser d’une corde autour de ses deux jambes. Vous allez l’aider et il vous explique qu’un autre lui a lancé un sortilège liant ses jambes. Vous identifierez ce sortilège et tenterez de l’en délivrer.


C’était une bonne journée pour aller faire un tour sur le chemin de Traverse. J’avais décidé comme chaque année d’y aller vers fin-août voire début septembre et ce afin d’effectuer mes achats scolaires. Comme d’habitude il y avait foule, les sorciers pressés ne faisaient jamais attention aux autres, c’est tout naturellement qu’on se marchait sur les pieds. Je peinais à me frayer un chemin dans cette foule grouillante et terriblement vivante, qui m’emmenait là où bon lui semblait, tous semblaient aller dans la même direction. Mes bras chargés de paquets divers rendaient encore plus pénibles ma progression, et il me fallait jouer des coudes pour pouvoir passer. J’écrasai par mégarde le pied d’un petit sorcier grincheux, qui m’insulta tout en pestant, plus tard contre la jeunesse d’aujourd’hui. J’avais envisagé de faire une pause au Chaudron Baveur ou chez Florian Fortarôme, mais la chaleur était telle qu’une glace finirait plus que probablement liquide, bien qu’elle serait quand même bienvenue. Mais pour tout vous dire, je ne savais pas vraiment où j’étais, noyé dans la foule compacte et bourdonnante, et si progresser dans ce sens était périlleux, retourner dans l’autre serait carrément suicidaire. Je renonçai donc à revenir sur mes pas, pour m’extirper de ce presque bain de foule. Je finis par déboucher dans une ruelle adjacente, sombre, humide, et surtout tranquille. J’inspirai une bouffée d’air frais, mes sacs toujours entre les bras. Le poids du savoir commençait à se faire ressentir, et je déprimais à l’avance, à l’idée de devoir lire et étudier tout ça, les études n’ayant jamais été mon truc. Ceci dit, c’était un mal nécessaire, et bon gré, mal gré, j’allais, tôt ou tard, devoir m’atteler à la tâche, plus tard que tôt d’ailleurs, ayant cette fâcheuse tendance à tout faire à la dernière minute. Comme d’habitude, j’avais voulu aller faire mes courses presque à la veille de la rentrée. Mon père avait râlé, comme à l’accoutumée, ma mère, de bonne grâce avait voulu m’accompagner, mais j’ai poliment décliné son offre, je n’étais pas sûr que le Chemin de Traverse soit d’une quelconque manière accessible aux Moldus.

Il me manquait quelques ingrédients pour potions, qu’il fallait que je trouve chez l’Apothicaire. Je devais encore passer à la boutique d’accessoires de Quidditch. Cela relevait de l’accessoire mais c’était comme un rituel pour moi, je m’arrangeais toujours pour y venir, ne serait-ce que pour être au courant des dernières nouveautés, et rêver devant l’éclair de feu que je n’aurais sans doute jamais. Actuellement, je me dirigeais vers la sortie de la ruelle sombre, qui était déjà plus respirable. Je traînais derrière moi mes sacs surchargés de livres, en désespérant encore plus, je doutais que mon sac puisse contenir tous les bouquins nécessaires à une seule et unique journée de cours. Mais il n’était pas encore temps de penser à la rentrée, qui n’était que dans deux jours, je voulais profiter de mes dernières quarante-huit heures de vacances. J’étais relativement surpris de voir cette ruelle particulièrement déserte quand l’allée principale était noire de monde. J’examinai les lieux, surpris par le peu de luminosité qui irradiait les lieux. Je parvenais à distinguer des portes sombres dont le chiffre annonçant l’adresse était à moitié effacé. C’était sans me rappeler les ruelles sombres et étroites des petits villages dans le Sud de la France, où l’ombre était plus qu’appréciable lors des grandes chaleurs comme c’était le cas aujourd’hui. Mais quelque chose de louche se dégageait de l’ensemble, quelque chose d’austère et de peu rassurant. L’enseigne de la boutique d’un fileur de verre menaçait de tomber, et grinçait à chaque assaut du vent coulis qui passait par là. J’arrivai à un carrefour, qui se déclinait en quatre branches. Sur les côtés, il y avait des impasses. Je n’allais pas aller par là, tout naturellement, d’autant plus qu’elles étaient encore plus sombres que la ruelle où j’étais. Cependant, une silhouette attira mon attention, qui se détachait de la pénombre.

Par réflexe, je sortis ma baguette magique, vif et alerte, prêt à attaquer si besoin est. Je ne savais pas ce que c’était, je ne voulais pas le savoir. Je savais le coin peuplé de créatures bizarres, qu’on ne savait si elles étaient humaines ou non, n’étions-nous pas très loin de l’Allée des Embrumes? L’ombre remua encore, faiblement. Elle semblait inoffensive mais je ne saurais en jurer. « il y a quelqu’un? » lançai-je à la cantonade, ma voix forte résonnant entre les murs resserrés, les doigts toujours serrés autour de ma baguette, je refusais de la lâcher. Il me sembla entendre un sanglot, tandis que la silhouette remuait toujours. Inconsciemment, j’avais fait un pas vers elle, motivé par l’envie de savoir ce qu’il en retournait. La curiosité pouvait être un vilain défaut, encore plus lorsqu’elle pouvait entraîner des conséquences désastreuses. Je ne savais pas dans quoi je m’embarquais, et un tel attrait était suicidaire, purement et simplement. Et si j’étais tombé dans un piège? Je soupirai, décidant de baillonner ma paranoïa. Je m’étais approché, encore une fois, l’air sensiblement inquiet. Sans aucun doute, quelqu’un, ou quelque chose pleurait, recroquevillé sur lui-même. Je m’aperçus qu’il s’agissait d’un enfant, couché en chien de fusil sur le sol, en train de pleurer. Le gamin avait des cheveux couleur bronze, la peau pâle, la lèvre inférieure fendillée et sanguinolente, son bras formait un angle inquiétant avec le reste de son corps. Ce qui me fit froncer les sourcils n’était pas son état plus qu’amoché, mais bel et bien les cordes qui enserraient ses pieds. Le schéma se dessinait alors clairement dans ma tête. Quelqu’un avait jeté le sort à l’enfant, qui avait perdu l’équilibre. Il était tombé, il s’était mal réceptionné, se brisant le bras au passage. Enfin, il s’était cogné au sol, s’ouvrant la lèvre inférieure. Je ne savais pas depuis combien de temps il agonisait ainsi, mais n’écoutant que mon courage, je m’étais précipité à son secours. Je m’agenouillai auprès du môme, abandonnant derrière moi mes emplettes. « Qui t’a fait ça? Comment est-ce arrivé? » furent mes seules questions. Je voulais savoir s’il y avait une chance pour que le Petit cochon rose qui s’en est pris au gosse soit encore dans les parages, parce que par Merlin, et je me l’étais juré, je lui ferais la fête! L’enfant cligna des yeux, l’air apeuré, et se mit à crier « Je veux ma maman! Maman! Maman! Où est ma maman? Je veux mon papa aussi! » Je soupirai, complètement désemparé. Je ne savais pas trop m’y faire avec les gosses, encore moins quand ils réclamaient leurs parents à corps et à cris. D’un autre côté, il fallait que je me débrouille pour obtenir les renseignements convoités, et que je trouve une solution pour le tirer de là, ce qui n’allait pas être une mince affaire. « Je vais aller chercher tes parents, d’accord? Mais avant, dis moi qui t’a fait ça, et comment c’est arrivé. » L’enfant se mit à pleurer de plus belle, visiblement contrarié qu’on n’exauce pas ses souhaits. Je me frottai nerveusement les tempes, en proie à une intense réflexion, déjà lassé de mon monologue qui ne trouverait aucun interlocuteur.

J’étudiai d’un peu plus près les liens qui maintenaient l’enfant prisonnier. Le fruit d’un Incarcerem, sans aucun doute. Ce sort était souvent utilisé par les Aurors lors de la capture des Mages Noirs. Les Moldus utilisaient des menottes, les sorciers ligotaient les renégats d’un simple sort. Ceci dit, l’en libérer n’allait pas être une mince affaire, bien au contraire. Les liens semblaient coriaces. Je n’allais sûrement pas me la jouer façon McGyver, ce type qui dans une série télévisée Moldue avait un couteau suisse permettant de venir à bout de tout et n’importe quoi. Un simple sortilège de découpe devrait suffire pour trancher les liens. Je brandis ma baguette magique, la pointant sur les cordes qui enserraient les chevilles de l’enfant, afin de lancer un DIFFINDO en bonne et due forme. Comme escompté, les liens cédèrent, rendant au gosse sa mobilité originelle. Restait à résoudre son problème de lèvre fendue et son bras cassé. Le FERULA était facile à appliquer, c’était un sort d’attelle que j’avais souvent eu l’occasion d’utiliser lors des entraînements de Quidditch, les entorses et autres fractures étant relativement fréquentes, surtout au terme d’une rencontre plutôt fracassante avec les Cognards ou suite à une chute de balai. Enfin, je lui tendis un mouchoir en papier pour qu’il puisse l’appliquer sur la blessure. Je l’invitai à s’asseoir sur le seuil de la maisonnette juste derrière nous, avant de poursuivre mon interrogatoire. « Dis moi, comment sont ton papa et ta maman? Tu sais où ils sont partis? Ils t’ont dit quelque chose à ce propos? » Le mioche ne broncha toujours pas. Je n’étais même pas sûr qu’il ait compris ce qui se passait, qu’il ait conscience du problème. L’enfant leva ses grands yeux larmoyants pour me regarder, avant de geindre, l’air plaintif « Il est parti là bas, celui qui a fait ça. Je le déteste, il dit que je suis une chiffe molle qui pleure dans les jupes de Maman. C’est pas vrai, j’suis pas dans les jupes de ma mère! Alors je lui ai dit que c’était lui la chiffe molle, et il m’a jeté un sort, il s’est moqué de moi et il s’est enfui! » Ah, les gosses, n’avais-je pu m’empêcher de penser. J’hochai néanmoins la tête, me voulant compréhensif. L’air assuré et confiant, reprenant peu à peu mes propres couleurs, je venais de répondre. « Je vais aller le chercher, le garnement! Et je vais lui tirer les oreilles! En attendant, où sont tes parents? » La terreur se lut dans les yeux du marmot. Il désigna du doigt une direction que je distinguais assez mal, en tremblant. « Je n’aime pas cette rue Monsieur, il y a plein de gens qui font peur. Il y en a même un qui voulait m’emmener, j’ai trop peur, je ne veux pas y retourner. » L’allée des Embrumes, donc? C’était sûrement plus peuplé que par ici, et par des gens louches qui de plus est. Je pestais contre les parents irresponsables qui laissaient traîner leurs gamins dans des endroits aussi glauques sans surveillance. « Et pourquoi tu t’es éloigné de tes parents, dis-moi? Tu n’aurais pas mieux fait de rester avec eux? Ils t’auraient protégé du vilain monsieur tu sais. » Je m’efforçais d’avoir l’air convaincu, bien que j’ignorais tout du passé du gosse, et plus particulièrement, son mode de vie. Dans certaines familles, ce n’était pas la joie tous les jours. Il finit par avouer honteusement. « Je suis parti pendant qu’ils discutaient avec un marchand. J’ai suivi un chat noir, voulant l’attraper…Et je me suis perdu. Je veux Maman! »

J’hochai la tête une nouvelle fois. Je m’étais relevé et je faisais les cent pas, l’air anxieux. Je m’éloignai cependant, baguette à la main, au cas où. J’entendis enfin des voix, qui semblaient appeler quelqu’un. Une voix de femme, principalement, passablement bouleversée. « Matthew, c’est toi? » Je m’étais tourné vers le gamin, qui opina discrètement, ayant réussi à se relever tant bien que mal. « Je crois qu’ils te cherchent. Tu ferais mieux d’aller les rejoindre. » L’enfant ne se fit pas prier. Malgré son bras cassé, il courut, me laissant seul dans la ruelle, mes livres à mes pieds. Tout est bien qui finit bien finalement, il s’en était sorti, et il avait retrouvé ses parents. Je n’avais pas eu un merci, mais je n’en attendais pas spécialement, selon moi c’était normal que je lui sois venu en aide, il avait sûrement considéré cela comme un dû, ce dont, décemment, je ne pouvais pas tenir rigueur.
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MessageSujet: Re: [Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements [Juin] Épreuve de Sortilèges et Enchantements EmptyLun 2 Aoû 2010 - 16:18

Une épreuve de plus. C’était loin d’être la dernière mais Plensbok ne se décourageait pas. Il lui fallait réussir comme à chaque année. Sortilèges et enchantements, voilà une matière que
le jeune homme appréciait. Il devrait plutôt bien s’en sortir. Il prit donc sa plume d’une main, son courage de l’autre et commença à répondre.


I – EPREUVE THEORIQUE

1°) Connaissances de bases


a)
Le sortilège d’expulsion, ‘Expulso’, permet de projeter un objet visé loin de celui qui lance le sort, dans la direction souhaitée.


b) Le sort contraire, c’est-à-dire permettant d’attirer un objet est nommé ‘Accio’.

c) L’écriture correcte est ‘Sonorus’.

d) Ce sortilège permet d’amplifier la voix d’une personne.

e) ‘Anapneo’ est le sortilège qui permet de libérer une trachée bloquée.


2°) Association d’images


Cette seconde petite partie était comme une sorte de jeu. Une distraction moldue semblable existait. Elle consistait à imiter une personne, un objet, métier ou autres : le jeu du mime. On ne peut pas dire qu’Isaak était doué avec ce genre de divertissements mais il ferait de son mieux.


Image
numéro une :
Cette image correspond au sortilège ‘Silencio’ empêchant la personne visée de s’exprimer. Il s’agit d’un sort de mutisme.

Image
numéro deux :
Cette image représente le sortilège de l’’Incendio’ qui permet d’enflammer l’objet visé.

Image
numéro trois :
Le sortilège représenté est ‘Rictusempra’ qui permet de faire rire une personne jusqu’à ce que le sortilège contraire lui ait été lancé.

Image
numéro quatre :

Jusque là, tout s'était bien déroulé. Toutefois, pour la quatrième
image, le garçon eut du mal à trouver réponse. A quoi pouvait-elle bien correspondre?! Un sortilège permettant de sceller un objet peut-être...


Cette dernière image est représentative du sortilège de réclusion. Il permet de sceller un objet.



II – EPREUVE PRATIQUE



Plutôt confiant concernant sa première partie, l’élève respira un instant et lut la seconde. Il en fut sceptique. Les rédactions étaient loin d’être son fort néanmoins… les sujets choisis compensaient son manque d’enthousiasme pour cette dernière partie. Il les examina tous les trois mais ne réussit à se décider. Le premier ne l’enthousiasmait vraiment pas. Le second ne lui était pas plus encourageant. Le dernier lui donnait quelques idées en effet mais, il ne savait pas si il saurait se débrouiller assez bien.
A vrai dire, la seule solution qui le motivait vraiment était des plus osées. Serait-il sanctionné? Serait-il hors-sujet ? Il prit la décision de tenter le tout pour le tout.

*Au diable, misérable ange !! Ô toi qui m’encourage dans la voie de la sagesse et… du néant… Va t’en gueux!! Que la déchéance s’empare de moi si tel est mon destin ou que l’on me laisse agir et me nourrir d’une prospérité osée et méritée!!Je m’abandonne à toi petit diablotin, et je me risque à l’échec!!*

Après cette tirade pensée, le rouge et or nota son choix et commença son écriture d’invention.

Cas choisi : numéro trois primordialement, inspiré du premier.


Les vacances étaient arrivées et Plensbok avait été encouragé à faire du baby-sitting pour jeunes sorciers. Comment avait-il donc pu se laisser convaincre ?!
Lançant alors une annonce, il n’avait pas tardé à trouver réponse. En effet, une femme d’âge moyen très aisée - financièrement - avait besoin que son enfant sorcier de onze ans soit gardé durant une semaine, le temps d’un voyage d’affaires.

Le rendez-vous fixé, Isaak rencontra la mère et l’enfant. A première vue, tout semblait normal mais… le jeune homme n’allait pas tardé à regretter toute cette histoire.

-Bonjour, je me nomme Plensbok, Isaak Plensbok. Je m’occuperais de toi durant cinq jours.


-Oh tu me vouvoies. Je vois que tu as compris qui était le maître de maison en l’absence de ma mère.

*mh, je vois…*

-N’ayez pas cette prétention et sachez que je vouvoie les personnes que je ne connais point et même certaines autres. Question de politesse, mais vousne devez connaître la signification de ce mot.

-Oh vaguement… mais passons, aie l’obligeance de me faire un dîner. Je ne mange pas de poisson ni de légumes verts et rouges. Je n’aime pas ce qui est trop gras, et j’ai une certaine aversion pour les féculents. J’attends mon dîner dans une demi-heure.

*Serait-ce un rêve…?! *fermant puis rouvrant les yeux* Non malheureusement… pfiou… je sens que ces cinq jours seront longs*

C’est ainsi que se déroula la première rencontre avec le jeune enfant.

Les deux premiers jours de baby-sitting se passèrent sans trop de problèmes, du moins en omettant les quelques dizaines de livres déchirés, la cuisine saccagée et l’explosion de la gelée verte dans le salon, tout cela grâce au petit saligaud dont Plensbok devait s’occuper. Son nom est… Jack!!

Jack était un jeune sorcier serpentard, brun aux yeux noirs, un nez coquin qui avait en permanence un mauvais rictus au coin des lèvres. Il menait sa mère ‘àla baguette’ - si l’on peut dire - et avait la fâcheuse tendance à en faire de même avec tout le monde.

Le gryffondor commençait déjà à maudire Jack mais… il n’avait rien encore vu.

Troisième jour de mésaventure.

-JE VEUX UN HIBOU GRIS ET BEIGE !! TU AS INTERET A M’EN TROUVER UN !! Je te donne une heure. Si tu dépasses cet horaire ma mère sera mise au courant et ça ira mal pour toi, elfe de maison.

-Un jour, vous paierez vos offenses, petit insolent.


Ricanant au nez du cinquième année, Jack s’en alla en s’exclamant Tic tac tic tac tic tac…

Et c’est ainsi que Plensbok s’était retrouvé dans un magasin pour hibou.

Après mainte et mainte recherches, il l’avait trouvé!! Le hibou qui contenterait le prétentieux, magnifique plumage, ailes élégantes et majestueuses!! Parfait!! A quelques centimètres… il n’était qu’à quelques centimètres… Isaak s’apprêtait à le saisir pour enfin s’en aller lorsqu’une Dame de forte corpulence plutôt petite mais aux yeux particulièrement effrayant s’empara de la cage. Sa chevelure blonde et épaisse laisse à peine paraître un visage usé par le temps et un regard perçant.

*NONNNNNN!!!!*

-Madame si je puis me permettre, vous l’avez pris alors que je…

-Dîtes-moi jeune homme, est-ce à moi que vous vous adressez ?! Premièrement, ceci est un cadeau pour mon petit-fils et je ne puis vous le céder et secondement je l’ai eu, je le garde. Maintenant ayez l’obligeance de me
laisser tranquille!!


La femme pressa le pas mais Plensbok n’avait pas l’intention de se laisser faire. Malheureusement, il lui fallait agir vite car la damoiselle se dirigeait déjà vers la caisse.

Mh… Mh… CRACBADABUM!!

A la suite de ces mots, les coutures du sac de la femme cédèrent, et toutes ses affaires s’étalèrent sur le sol dans un fracas. Cette dernière poussa alors un cri strident.

-Ooooh!! Mon sac adoré !! J’ai mis tant de temps à le créer. Mon petit sac porte-bonheur… quel malheur… !!

En gentleman, Isaak se proposa bien entendu de l’aider.

-Voyons jeune dame, n’ayez crainte cela se réparera très vite. Laissez-moi vous aider à ramasser vos affaires.

Dans son désespoir, la femme accepta. Ayant presque fini de tout remettre en ordre, le garçon fit mine de continuer, jeta un coup d’œil discret vers la dame et s’empara du hibou. Il se dirigea très discrètement vers la caisse et s’empressa de le
payer. Alors qu’il s’apprêtait à s’en aller pensant que la damoiselle, sous le choc, n’y verrait que du feu, cette dernière leva la tête et s’exclama au et fort :


-Mais… que faîtes-vous donc !! Donnez-moi cela!! AU VOLEUR!!

-Voyons madame, je l’ai payé, il m’appartient. Sur-ce, bonne journée.

Au grand étonnement du jeune garçon, plutôt que d’abandonner et continuer à ramasser ses affaires, l’immense donzelle se leva et le poursuivit. Celui-ci sortit alors du magasin dans le but de fuir… Elle persista dans sa course et lui donna de nombreux coups de parapluie, *d’où sort-elle ce parapluie… outch et qu’est-ce qu’elle court vite pour une dame… si bien en chair* La course-poursuite continua ainsi durant dix minutes et le jeune ne trouva de repos qu’en se cachant dans une benne à ordure.

Il dut encore attendre cinq bonnes minutes pour être certain d’être en sécurité.

-Maudit soit ce misérable Jack!! maugréa t-il pendant qu’il patientait dans la poubelle.

En revenant chez le gamin, il lui tendit le hibou et Jack s’exclama alors :

-Mh, à l’heure à ce que je vois mais quelle est cette étrange odeur??

-C’est le résultat d’une longue histoire rétorqua Plensbok quelque peu irrité.

-Passons… est-ce là le hibou que je t’avais demandé?! Mh, intéressant mais… je n’en veux plus.

-NOM D’UN HYPPOGRIFFE!!!!
*se calmant et d’un ton très posé* Je vous prie de bien vouloir prendre ce hibou sans faire de contes.

-Non merci. Et n’insiste ou tu périras.

-Vous n’êtes qu’un misérable chenapan!! siffla alors Plensbok d’un ton méprisant.

-Je t’en prie, reste gentil.

Ce jeune garnement prenait décidément un malin plaisir à torturer le pauvre homme.

-Ne bougez pas d’ici, ne faites aucune bêtise et en revenant nous ferons ce que vous voulez, marché conclu?!*bien que c'est déjà ce que nous faisons depuis le premier jour...*


Il n’eut plus qu’à ramener le hibou et quelle chance pour lui, il ne
rencontra point l’horrible dame. Au retour, il marcha le plus lentement possible afin de se reposer quelque peu mais un pressentiment l’envahissait peu à peu.


*Ce petit a beau être invivable, il n’en reste pas moins jeune et ignorant. Et s’il faisait une autre bêtise?! Je devrais me hâter.*

Sur ces quelques pensées, Isaak pressa le pas. En outre, ses appréhensions ne furent pas vaines car à peine fut-il arrivé près de la maison qu’une étrange fumée se dégagea de cette dernière.

*Serait-ce…*

Le garçon se mit à courir et pénétra la maison très rapidement. Il constata alors qu’un énorme feu s’était répandu et continuait à s’étaler dans toute la cuisine, engendrant bientôt sur le salon.


-JACK!! OU ÊTES-VOUS ?! JAAAAACK!!

Un infime bruit se fit entendre dans le coin du salon. Plensbok sauta par-dessus les flammes et découvrit le bonhomme, recroquevillé sur lui-même, les larmes aux yeux. Le rouge et or prit Jack par le bras et lui demanda ce qu’il s’était produit.

-Je, j’ai voulu tester un sort et la… *toussotement* la situation m’a échappé.

-Nous verrons tout cela plus tard. Pour l’instant, sortez par la fenêtre, je vais faire cesser ce feu. dit Isaak d'un ton autoritaire.

Après avoir aidé Jack à sortir, il constata l’ampleur qu’avait prit le feu et ne put que s’exclamer:

-AGUAMENTI!!!!

Il répéta cette action moult fois et le feu finit par s’éteindre
entièrement. Le jeune homme malheureusement avait inhalé une grande quantité de gaz toxiques. Il vit tout d’abord trouble, puis, plus rien. Il s’était évanoui.


Cinquième jour, le cauchemar continue...

En se réveillant, il se retrouva allongé sur un lit bleu, dans une chambre plutôt élégamment décorée.


*Mais où suis-je?? Dans un hôtel?? Tout cela n’était donc qu’une rêve??*

Se levant avec peine, il resta un instant immobile et finit par sortir de la chambre. Après un coup d’œil, la seule familiarité qu’il put trouver fut Jack. Le rejoignant, ils eurent une petite discussion à la suite de laquelle Isaak eut un… choc.

*Ce n’était malheureusement pas un rêve… *soupir**

-Jack!! Où sommes-nous?!

-Ah enfin te voilà réveillé… Tu as dormi durant deux jours entiers. Nous sommes chez ma tante et mon oncle.

-Chez votre tante?! Que s’est-il donc passé?!


-En fait, après que tu aie réussi à venir à bout du feu, tu t’es évanoui. Mon oncle s’est occupé de toi car il est un sorcier spécialisé dans la médecine. Ma tante a particulièrement insisté pour que nous soyons hébergés chez elle le temps que ma mère ne revienne.

-Mais pourquoi votre oncle n’a-t-il réparé la maison?!

-*soupir* Ma tante a décidé que j’avais franchi la limite. Elle veut que ma mère constate et que je sois puni. Elle est vraiment bornée.

-Et bien sûr, vos pensées vont à l’encontre des siennes.

-Eh bien, j’avoue avoir fait une petite bêtise…

-Pensez-vous… vous, tout comme moi, auriez pu périr!!


-Il est vrai mais elle exagère tout de même. Et à propos de ce qu'il s'est produit... ma réaction lors de l'incendie... gardez silence s'il vous plaît?

-Voilà bien la première fois que vous dîtes ces mots. J'accepte mais je ne préfère pas continuer cette discussion. *Onze ans et une mentalité si hautaine, le voilà bien garni pour sa vie future* Où est votre tante que je la remercie??

-Elle prend le thé juste sur la véranda. Il fait un temps divin.

-Merci bien.

Après cette brève discussion, Isaak descendit les escaliers et explora rapidement la maison, à la recherche de la fameuse véranda.

*Quelle belle maison… cette famille est décidément prospère. Je me demande comment est la tan… oh !! Eh bien quelle immense terrasse!!*

Plensbok pénétra la terrasse et aperçut la tante qui, assise sur un fauteuil, profitait du beau temps. Il ne put apercevoir son visage car un chapeau le couvrait.

*Elle me rappelle quelqu’un…*

-Mh, bonjour… madame.

*Levant à peine la tête*

-Oh, je vois jeune homme que vous êtes de nouveau sur pied.


-Mh, en effet. A ce propos, j’aimerais vous remercier de m’avoir accueilli.


-N’ayez crainte mon garçon vous aurez l’occasion de me remercier les deux jours restants.

Sur ces derniers mots, la dame enleva son chapeau laissant apparaître une chevelure blonde imposante derrière laquelle se cachait un visage vieilli: des oreilles pointues, un nez fin et long, une large bouche et des yeux perçants…

*Oh !! La dame du magasin de hiboux… Voilà mon affaire bien arrangée.*

-Ainsi donc, vous êtes... la tante de Jack. *gloups*

-Comme tu le vois… et tu vas pouvoir me remercier tel que je te l'ai dit...

Un sourire mauvais acheva ses paroles.



Les deux derniers jours, Isaak passa son temps à réparer le sac de la vieille tante à la main, à repasser, à nettoyer et faire à manger. S’il ne faisait pas son travail, la mère serait mise au courant et les représailles seraient immenses. Comment combattre une riche famille lorsque l’on est seulement apprenti sorcier?! Au terme de cette semaine,il fut tout de même payé mais garda malgré tout, un souvenir négatif detoute cette aventure.



Ayant achevé son récit, il rendit sa copie juste avant que retentisse l’horloge. Plutôt anxieux, il quitta la salle.

*Le résultat ne peut plus être changé. J’espère avoir la moyenne.*
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