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Esther.S Gadway, présentation (absente du 29/07 au 19/08)

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Esther.S Gadway, présentation (absente du 29/07 au 19/08) Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: Esther.S Gadway, présentation (absente du 29/07 au 19/08) Esther.S Gadway, présentation (absente du 29/07 au 19/08) EmptyMer 22 Juil 2015 - 15:18


FICHE DE PRÉSENTATION
DE Esther.S GADWAY


IDENTITÉ DU PERSONNAGE


PRÉNOM(s) & NOM : Esther Sarah Ann Gadway de son nom complet. Mais elle préfère se faire appeler seulement Esther ou Esther.S, selon les personnes.
DATE DE NAISSANCE & ÂGE : née le 13 octobre 1958, ce qui lui donne 39 ans en cette année 1997
ORIGINE * :née moldue

MÉTIER(S) :professeure de Soins aux Créatures Magiques
AUTRE(S) : appartenance à un groupe, détail particulier à signaler...
BAGUETTE : bois de noisetier, écaille de Moke, 17,8 cm, inflexible.
PATRONUS : une mésange

HORS-JEU


COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? par un moteur de recherche
ÂGE IRL : 18 ans
PERSONNALITÉ ÉVENTUELLE SUR L'AVATAR : Audrey Hepburn
EST-QUE VOTRE PERSONNAGE POSSÈDE(RA) UN POUVOIR SPÉCIAL ?
non
DÉSIREZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ(E) ?(voir Ici): oui
AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ? : Validé par Yuyu

TEXTE PERSONNEL

[
Naissance d'une résistante


Esther.S Gadway, présentation (absente du 29/07 au 19/08) Train-de-deportation

[Septembre 1967]

Amol iz geven a mayse,
Di mayse iz gornit freylekh,
Di mayse heybt zikh onet
Mit a yidishn meylekh.

Il était une fois une histoire
L'histoire n'est pas joyeuse du tout
L'histoire commence
Avec un roi juif

Lyulinke mayn feygele,
Lyulinke mayn kind,
Kh'hob ongevoyrn aza libe,
Vey iz mir un vind

Lyulinke mon petit oiseau
Lyulinke mon enfant
J'ai perdu tant d'amour
Que j'en suis triste et blessée


Esther se réveilla en sursaut. Encore cette nuit, sa mère était venue la visiter en rêve. Encore une fois, elle avait entendu sa douce voix chanter cette berceuse de son enfance. Du haut de ses neuf ans, Esther connaissait déjà toute la chanson par coeur. Les yeux mi-clos, encore engourdie par le sommeil, elle chantonna le reste d'une voix simple et pure.

Der meylekh hot gehat a malke,
Di malke hot gehat a vayngortn,
In vayngortn iz geven a beymele,
Lyulinke, mayn kind.

Le roi avait une reine
La reine avait un vignoble
Dans le vignoble il y avait un arbre
Lyulinke, mon enfant

Dos beymele hot gehat a tsvaygele,
Oyfn tsvaygele iz geven a nestele,
In nestele hot gelebt a feygele,
Lyulinke, mayn kind.

L'arbre avait une petite branche
Sur la petite branche il y avait un petit nid
Dans le petit nid vivait un petit oiseau
Lyulinke, mon enfant

Der meylekh iz opgeshtorbn,
Di malke iz gevorn fardorbn,
Dos tsvaygele iz opgebrokhn,
Dos feygele fun nest antlofn.

Le roi mourut
La reine en fut affligée
La petite branche se cassa
Le petit oiseau s'envola du nid


"Lyulinke, mayn feygele" murmura Esther, tandis qu'elle se levait.
Ses pieds nus se posèrent sur le carrelage froid. Elle avait toujours eu horreur de ce sol, sombre, glacial l'hiver comme l'été. Sa longue chemise de nuit blanche tomba gracieusement sur son corps de petite fille. Ses cheveux bruns étaient tressés dans son dos. Elle s'empressa de les détacher. Elle n'aimait pas non plus dormir ainsi. Mais pour une obscure raison, sa mère ne voulait pas qu'elle laisse sa chevelure allait comme bon lui semblait. C'était toujours chignons stricts et serrés, macarons de petite fille modèle ou tresse pendouillant dans le dos.
A neuf ans, Esther détestait déjà bien plus de choses qu'elle n'en aimait. Elle n'aimait pas cette grande maison qu'elle habitait, froide et sombre. Elle haïssait les beaux sourires hypocrites de ce monde, dans lequel elle vivait depuis maintenant un an. Enfin, elle ne supportait pas ces gens, qu'elle devait appeler "père" et "mère" et qu'elle devait vouvoyer sans cesse.

Cet homme et cette femme n'étaient pas ses parents. Malgré son jeune âge, Esther le savait bien. Elle se souvenait qu'avant d'être ici, elle était avec d'autres enfants. Ils dormaient tous ensemble, dans une gigantesque pièce qu'on appelait "dortoir". Certes, les lits étaient bien moins confortables qu'ici, et la nourriture moins raffinée. Néanmoins, là-bas, il y avait de la vie, des sourires sincères et des amis.
A sept ans, Esther avait appris à lire. Depuis ce jour-là, elle lisait sans cesse le large écriteau qui marquait l'entrée du jardin de la "maison commune" comme elle l'appelait : McWells, orphanage*. Elle s'était longtemps interrogée sur ce mot "orphanage". Et un jour, on lui avait expliqué. C'était le nom donné à un lieu recueillant les orphelins, qui eux-mêmes étaient des enfants, comme elle, sans parent.
C'était comme ça qu'elle avait compris qu'elle n'avait ni papa, ni maman. Alors de que droit cet homme et cette femme exigeaient-ils d'elle qu'elle les appelât "père" et "mère" ? Comment pouvaient-ils lui donner des ordres, s'imaginer avoir une quelconque autorité sur elle alors qu'ils n'étaient rien ?

Esther se souvenait de cet après-midi, un an plus tôt, où la directrice l'avait faite quérir dans son bureau. Lui présentant Mrs et Mr Gadway, elle lui avait expliqué d'une voix très douce qu'ils seraient désormais ses parents. Qu'ils prendraient soin d'elle et qu'elle irait habiter chez eux, dans une belle maison à la campagne. Esthe n'avait pas bien compris comment elle pouvait être orpheline et, soudainement, avoir un papa et une maman. Néanmoins, obéissante, elle avait fait sa petite valise. Les autres enfants l'enviaient, chose qu'elle n'arrivait pas non plus à imaginer : elle ne voulait pas partir. Elle voulait rester avec les autres. Avec ses amis. Continuer de dormir tous ensemble, dans le dortoir. Mais cela n'était plus possible maintenant qu'elle avait été adoptée. Elle avait entendu ce mot pour la première fois en quittant le bureau de la directrice pour aller rassembler ses affaires. Pensant certainement qu'elle s'en était allée, la femme avait repris sa conversation avec Mr et Mrs Gadway. Elle avait parlé d'Esther comme "étant une petite fille adoptée [...]". La fillette n'avait pas entendu la suite car des bruits de pas dans le couloir l'avait forcée à partir pour de bon.
Ce mot était encore un peu flou pour elle et à chaque fois qu'elle posait la question à sa "maman", celle-ci lui répondait sèchement que ce n'était pas encore de son âge, qu'elle comprendrait plus tard. Alors Esther avait dissimulé le mot dans un pan de sa mémoire, en attente d'éclaircissement.

La porte s'ouvrit brusquement et le visage d'une femme d'une quarantaine d'années apparut dans l'encadrement. Un chignon sévère, les lèvres pincées et une longue robe sombre. Ses petits yeux bleus étaient perçants et en faisaient taire plus d'un.
"Esther, es-tu prête ?" s'exclama la femme, d'un ton agacé. "La messe va bientôt commencer !
-Oui, mère, j'arrive."
La porte se referma aussi vite qu'elle fut ouverte et la fillette retira sa chemise de nuit. Sur sa peau nue, entre ses deux petits seins qui commençaient déjà à poindre, se voyait un pendentif discret, en or. Un cercle au milieu duquel se trouvait la lettre "A". C'était le seul souvenir qu'Esther avait de sa mère, la vraie. Elle s'appelait Ann et était née à Frankfurt-am-main. C'était tout ce qu'elle savait d'elle. Elle ignorait pourquoi elle l'avait abandonnée, si elle était encore en vie et pourquoi elle était venue ici, en Irlande, alors que son pays natal était l'Allemagne. Elle ne savait rien d'elle, ne se souvenait pas de son visage. Elle n'avait que cette berceuse yiddish et ce pendentif.

Amol iz geven a mayse

La chanson toujours en tête, Esther revêtit sa robe bleu et blanc, chaussa ses souliers vernis. Puis elle sortit de sa chambre et descendit les longs escaliers de marbres, pour que sa mère lui fasse ses deux nattes habituelles. Il fallait faire bonne impression, pour aller à la messe. Etre toujours beau et souriant. C'était une des premières règles que la fillette avait apprises en vivant dans cette famille. Ne jamais souiller leur image ou leur honneur. Sinon, qu'allait-on penser des Gadway, cette famille si respectable et si catholique ?

*orphanage = orphelinat pour ceux qui ne parlent pas anglais ! :)


[Juillet 1969]

La voiture brinquebalait sur la route abîmée. Assise à l'arrière, Esther s'était assoupie. Ses cheveux bruns soigneusement coiffés en de jolies anglaises tombaient sur son visage lisse et pâle. Ses minces lèvres étaient étirées en un sourire très léger, presque imperceptible. Son rêve était beau. Il était là pour la réconforter.

Amol iz geven a mayse...
Il était une fois une histoire..
.


Mrs Gadway, assise à côté de son mari qui conduisait se retourna et vit sa fille tranquillement endormie sur la banquette arrière. Elle, qui d'habitude était si strict, si sévère et exigeante se laissa aller à un moment de tendresse. Doucement, elle tendit la main vers la fillette et lui caressa la joue du bout des doigts. Malgré ses apparences froides et distantes, Shannon Gadway aimait tendrement cette petite, qui avait vécu quasiment huit ans en orphelinat. Elle n'ignorait pas la blessure qu'elle portait en elle depuis toute petite. Mais Shannon n'avait jamais vraiment appris comment exprimer clairement ses sentiments et son amour. De toute sa vie, on ne lui avait appris qu'à diriger un foyer, éduquer des enfants pour qu'ils fassent partie de la bonne société, prier et chanter à la messe, jouer du piano comme une femme modèle de l'aristocratie. On ne lui avait jamais appris à aimer. Elle n'avait jamais vraiment montré d'affection pour son mari que, pourtant, elle admirait. Quant à cette petite, Esther, elle avait été incapable de lui dire une seule fois "je t'aime mon enfant". Mais à présent qu'elle dormait, Shannon savait qu'elle pouvait la regarder et la cajoler à loisir, sans avoir besoin de s'expliquer. Oui, elle aimait sa fille malgré tout ce qu'elle montrait. Mais ça, Esther l'ignorait.

La voiture entra dans la cour de la maison deux heures plus tard. Aussitôt, Mrs Gadway reprit son air strict de matrone et réveilla la fillette. Celle-ci ouvrit difficilement les yeux. Sa mère l'extirpa du véhicule et tenta de lui défroisser quelque peu sa robe. Un homme habillé d'un costard arriva d'un pas rapide. C'était Stanley, le majordome de la famille Gadway depuis maintenant quinze ans.
Il s'empressa de porter les sacs que monsieur lui donnait et de les transporter dans le hall.

La famille avait passé deux semaines au bord de la plage, chez des amis. Ceux-ci habitaient un illustre manoir, immense, avec de nombreux serviteurs et cuisiniers. Ces vacances qui, pour beaucoup, étaient synonymes de baignades, châteaux de sable et batailles d'eau étaient en fait devenues promenades à la campagne, déjeuners interminables et dîners mondains pour Esther. La fillette n'avait pas aimé ces deux semaines. Parce que, comme d'habitude depuis qu'elle était arrivée ici, elle était restée seule. Pas un enfant dans le Manoir. Seulement un monde de grands où elle s'était ennuyée. Ces adultes parlaient de choses qu'elle ne comprenait pas. Elle avait sans cesse entendu "guerre du Viet Nam", "ces sales soviétiques", "en 62 on n'est pas passés loin de la fin du monde !". Mais de tout ceci, Esther n'en avait cure. Tout ce qu'elle voulait, c'était s'amuser !

"Wesley, regarde !"
Shannon Gadway agrippa le bras de son mari en lui désignant une chose, en haut d'un arbre. Intriguée, Esther suivit le doigt du regard et vit une chouette, posée sur une branche.
"Ces animaux ne vivent-ils pas la nuit ?" s'inquiéta Mrs Gadway. "Stanley, venez voir !"
Le majordome arriva sans plus attendre et ne put retenir un cri de surprise face à cet animal qui n'avait décidément pas sa place ici.
"Stanley, faites-la partir !" supplia Shannon.
L'homme s'exécuta sans discuter. Après de nombreux mouvements pour la chasser, la chouette finit par s'envoler. Esther regretta de la voir partir. C'était tellement incroyable d'en voir une, pour de vraie !
Alors que le volatile s'éloignait, la fillette remarqua quelque chose accroché à sa patte. Elle fronça les sourcils ; c'était bien trop loin pour qu'elle puisse distinguer avec assurance ce que c'était, mais elle était sûre que c'était un bout de papier.

Une semaine s'écoula depuis cet incident. Mr Gadway avait fini par persuader sa femme que, peut-être, certaines races de chouettes vivaient le jour, qu'il n'y avait pas à s'en faire, que de toutes les façons, le volatile n'avait attaqué personne.
Un matin, alors que la famille prenait son petit déjeuner dans la véranda, tous entendirent taper au carreau. Au début, Shannon crut à un visiteur inattendu et imprévu (elle avait horreur de ça). Mais finalement, elle crut que son coeur allait lâcher quand elle se rendit compte qu'il s'agissait d'une chouette, frappant au carreau avec son bec.
"Oh, Grand Dieu, Jésus, Vierge Marie", murmura-t-elle en se détournant.
Heureuse de revoir l'animal, Esther se leva, les yeux rivés sur la créature.
"Esther !" s'exclama Mrs Gadway. "Que fais-tu ?"
Sans répondre, elle ouvrit la vitre, malgré la cri terrifié de sa mère. Mr Gadway, jusque-là passif, se redressa et dit d'une voix forte :
"Aurais-tu perdu l'esprit, Esther ? Pourquoi veux-tu faire entrer cette bête chez nous ? Ne vois-tu pas que ta mère en est effrayée ? Lui veux-tu donc du mal ?
-Mais non, père, répliqua la fillette d'un ton étrangement calme. Regardez sa patte : il y a un message. Peut-être est-ce pour nous ?
-Voyons ma fille, reprit Wesley, ce ne sont que dans les contes et histoires que les oiseaux amènent des mots doux ! La réalité est toute autre !"

Ne l'écoutant que d'une oreille, Esther libéra la chouette de son fardeau. Au fond d'elle, elle sentait une certaine excitation à agir contre la volonté de ses parents. C'était la première fois qu'elle osait agir contre leur autorité de fer.
Une fois le message délivré, la chouette repartit, laissant la fillette quelque peu désappointée et le couple soulagé. Intriguée par cette enveloppe que lui laissait l'animal, Esther lut l'adresse et ce fut avec une surprise comme elle n'en avait jamais eu qu'elle constata que la lettre lui était adressée.

" Père, cette lettre est pour moi !" s'écria-t-elle.
Mr Gadway fronça les sourcils.Non, cela était impossible. C'était un rêve. C'était bien trop incroyable pour que ce fût réel !
Alors qu'Esther, joyeuse, brandissait l'enveloppe, Wesley Gadway la lui arracha presque des mains malgré ses cris de protestation. Il y vit un sceau rouge et la mention "Hogwarts" écrite dessus.


[Février 1974]

La fenêtre donnait sur le parc. Et dans le parc, il y avait une jeune fille. Emmitouflée dans un manteau, écharpe remontée jusqu'au nez pour se protéger du froid de cette fin d'hiver, elle était assise dans l'herbe humide, sous l'arbre dénudé de ses feuilles. Parchemin à la main, elle étudiait. Son livre de divination était ouvert à ses pieds et, consciencieusement, elle recopiait certaines informations. Ses cheveux bruns et souples étaient ramenés en arrière à l'aide de deux peignes. Elle était habillée de l'uniforme traditionnel de Poudlard mais il y avait quelque chose dans la manière dont elle le portait qui faisait qu'elle apparaissait différente des autres. Son maintien était droit, même assise par terre. Elle n'avait jamais aimé l'éducation qu'elle avait eu, après ses huit ans. Néanmoins, celle-ci avait laissé ses marques et Esther était désormais une jeune fille maniérée, au dos et au regard droits et à la démarche souple et élégante. En revanche, si ses parents adoptifs avaient réussi à lui apprendre les manières d'une femme de la bonne société, il n'avaient pas réussi à l'obliger à sourire en toute circonstance, même lorsque les choses allaient au plus mal. Esther haïssait cette hypocrisie dans laquelle vivaient tous les bourges et les haut-placés. Elle refusait catégoriquement de sourire lorsqu'elle n'en avait pas envie. Elle n'hésitait pas à afficher une moue bien prononcée lorsque quelque chose lui déplaisait. Et finalement, elle souriait très peu.

Depuis la fenêtre, Albus Dumbledore observait la jeune fille. Il avait l'air soucieux. Derrière lui, se tenait Minerva McGonagall, elle même toute aussi inquiète.
"Albus, êtes-vous bien sûr de vouloir..." commença-t-elle, d'une voix éraillée.
"Oui, coupa Dumbledore. Ne l'avez-vous donc jamais observée ? Cette fille porte une large blessure en elle. Solitaire de nature, elle n'en parle pas, ravale sa haine et ses larmes. Pourtant, la plaie n'est pas refermée et ne se refermera jamais totalement. Néanmoins, je peux l'aider à cicatriser un peu. Elle a besoin de savoir. Savoir d'où elle vient, qui est sa mère et quelle est son histoire."
Le directeur se tut et continua d'observer Esther, laquelle ne se doutait de rien. Après un moment de silence, il reprit :
"Elle passe son temps à étudier. Depuis qu'elle est arrivée à Poudlard, elle ne fait que ça : étudier. Ce n'est pas étonnant qu'elle décroche toujours les meilleures notes partout. Mais si elle étudie autant, ce n'est pas par choix. Elle le fait car cela lui permet de ne pas penser. De s'oublier et d'oublier toutes les questions qui la tourmentent. Des questions qu'elle ne pose pas et qui pourront rester à jamais sans réponse. Esther a un caractère farouche. C'est pour ça que les autres élèves l'évitent : elle a tendance à sortir les griffes un peu trop vite et à rejeter toute relation humaine. Elle ne vit qu'à travers les livres et les cours. Je pense pouvoir expliquer sa misanthropie.
-Voyons, Albus ! s'exclama Minerva. Misanthrope ? Vous employez un mot assez fort !
-Je pense que c'est le plus adéquat. En tout cas, telle qu'elle m'apparaît. J'ai l'impression de sentir en elle une haine contre le genre humain et contre la société. Cette société qui n'a jamais voulu lui dire qui était sa mère, qui n'a jamais cherché à la ramener à ses racines. Et ces humains, qui l'ont sans cesse abandonnée, qu'elle a sans cesse dû quitter. N'oublions pas que depuis toute petite, Esther a vécu un genre d'abandon. D'abord sa mère, puis l'orphelinat dans lequel elle a vécu. Ce genre de blessure ne se referme jamais vraiment et le fait qu'elle soit un brin misanthrope ne m'étonne pas. Il faut l'aider à reprendre confiance en l'être humain. Lui enseigner l'amour et l'amitié. Et pour cela, je ne vois qu'une seule solution : l'aider à retrouver ses racines".

Quatre jours s'écoulèrent pendant lesquels, avec l'aide de Minerva McGonagall, Dumbledore pesa le pour et le contre de ce qu'il allait faire. Finalement, il convoqua Esther dans son bureau après le déjeuner.
Celle-ci se présenta à l'heure, intriguée par cette subite invitation. Personne ne lui avait posé de question sur le pourquoi du comment et c'était tant mieux ; elle n'aurait pas su répondre. De toutes les façons, il était fort à parier que personne ne l'avait vue s'éclipser de la Grande Salle puisqu'elle ne fréquentait personne et qu'elle avait désormais une réputation bien ancrée à Poudlard, celle de la fille solitaire et méchante. Pourtant, Esther avait bon coeur. Elle pouvait être généreuse et serviable. Sauf qu'elle détestait ces gens qu'on appelait humains, et qui faisaient partie d'un groupe tout aussi détestable qu'on nommait société. Esther n'avait qu'une envie : se laisser mourir dans une grotte, loin de tout et loin du monde. De toutes les façons, personne ne la regretterait. Pas même ses parents adoptifs. Elle n'avait personne.
Il lui était souvent arrivé de pleurer, le soir, dans le dortoir, en pensant à ça. Comme elle aurait aimé ne pas naître !

Poliment, Dumbledore fit entrer la jeune élève dans son bureau. Il l'invita à s'asseoir et prit place en face d'elle. Il lui proposa gentiment quelques friandises qu'elle déclina. Ceci fait, il entra directement dans le vif du sujet :
"Esther, la raison pour laquelle je t'ai convoquée est simple : je veux te parler de tes racines".
Cette simple phrase fit faire au coeur de la jeune fille un triple saut périlleux en avant. Ses racines, avait-il dit ? Comment ça ?
"Mais avant toute chose, je veux savoir ce que toi tu souhaites. Peut-être ne veux-tu pas connaître ton histoire. Dans ce cas, je respecterai ton choix. Sache aussi que ce n'est pas parce que tu dis non aujourd'hui que ton non sera définitif. Tu pourras revenir ici quand tu le voudras, si jamais tu changes d'avis."
Les paroles de Dumbledore rassurèrent quelque peu Esther. Elle avait tant rêvé de connaître sa mère et son histoire, elle avait tant souhaité ce moment. Mais à présent, elle se sentait vide de tout impatience. Maintenant que le grand saut dans le vide était arrivé, elle ne savait pas si elle voulait vraiment sauter ou non.
Sa main se mit à trembler légèrement. Confuse, elle se leva brusquement et partit sans dire un mot. Les émotions étaient trop fortes pour qu'elle puisse rester, donner une réponse convenable.
La porte se referma derrière elle. Dumbledore soupira.

Deux semaines plus tard, Esther revint, timide et gênée. Mais le directeur sut la mettre à l'aise et elle finit par lui avouer que oui, elle voulait savoir.
L'homme eut un hochement de tête et alla chercher dans un placard une fiole qu'il montra à la jeune fille :
"Je me suis rendu dans l'orphelinat dans lequel tu vivais. J'y ai interrogé la directrice, qui m'a raconté comment tu était arrivée là-bas. Je te propose de revivre la scène grâce à mes souvenirs et à ma pensine".
Ensemble, ils plongèrent dans l'étrange liquide de la pensine. Esther éprouva une sensation étrange, indescriptible. C'était comme si elle flottait. Puis finalement, ils se matérialisèrent devant l'écriteau "MacWells, orphanage".

A quelques mètres d'eux, un Dumbledore marchait d'un pas vif. Une femme l'accueillit avec qui il échangea quelques mots. Puis elle le conduisit à l'intérieur.
Sans plus attendre, Esther et l'actuel Dumbledore les suivirent. Ils arrivèrent devant le bureau de la directrice qui reçut l'homme aussitôt. Nos deux spectateurs eurent le temps de se faufiler dans la pièce avant que la femme ne referme la porte.

"Miss Honey ? interrogea Dumbledore, d'une voix qui sembla lointaine à Esther.
-Elle même. Si j'ai bien compris, vous souhaitez que je vous parle d'Esther."
L'homme hocha la tête et prit place sur le fauteuil que lui désignait Sheila Honney.
"Eh bien, Esther nous a été amenée par le curé de la paroisse voisine. Elle avait tout juste un an. Le père vient souvent ici pour présider les offices et bénir les enfants. Mais il n'était encore jamais arrivé avec un bébé dans les bras. Je lui ai demandé la raison de sa visite et il m'a répondu qu'il nous confiait cette enfant. Intriguée, je l'ai interrogé sur la raison de son abandon. Sa mère était-elle morte en couche ? Vous savez, même encore aujourd'hui ça peut arriver ce genre de chose. Surtout si de nombreux enfants ont précédé celui-ci. Cependant, le père m'a répondu que non. Il a semblé hésitant à me parler mais j'ai réussi à lui tirer les vers du nez comme on dit".
Miss Honney eut un rire, contente de son expression.
"Il m'a finalement avoué que sa mère était une impure. Vous vous rendez compte ? Cette libertine avait fait un enfant hors mariage et l'identité du père n'avait pas été révélée. Forcément, lorsque la père a appris cela de sa paroissienne, il a de suite pris des mesures. Un enfant né ainsi est un bâtard. Il est rejeté par la bonne société, tout ça à cause de la bêtise, non pas la sienne, mais celle de sa mère ! Quant à cette dernière, elle est damnée à vie et va tout droit en Enfer après sa mort. C'est pourquoi j'ai de suite accepté de recueillir cette enfant. S'il m'est possible de sauver un innocent des flammes de la damnation pour une faute qu'il n'a pas commise, alors je le ferai. Le père m'a assuré que cette orphelinat était l'endroit idéal pour élever cette petite, en attendant qu'elle trouve une famille digne de ce nom.
-Et la mère ? Qu'est-elle devenue ? interrogea Dumbledore, très intéressé.
-Je l'ignore. Enfin, ce que je sais, c'est qu'elle a été emmenée pour se laver de toutes ses péché et purifier son âme par le travail. Il me semble qu'elle a été accueillie par l'une de ces blanchisseries, vous savez, ces blanchisseries de la Soeur Madeleine. Madeleine étant, elle-même une pécheresse, qui s'est livrée à tous les excès et à la luxure. Elle s'est rachetée par le travail intensif et les privations. A mon avis, cette femme biblique doit être un exemple pour nous tous, pauvres pécheurs mortels !".

Soudainement, le noir enveloppa la scène et Esther se sentit attirée vers le haut. Quelques secondes plus tard, elle se retrouva dans un autre bureau, celui de Dumbledore. Ce qu'elle venait d'apprendre lui coupait le souffle : comment cette femme pouvait-elle traiter sa mère de libertine, et la condamner au nom de la Bible ?! Encore sous le choc, Esther fut incapable de dire quoi que ce soit au directeur. Celui-ci la regarda avec bienveillance et déclara :
"Ce sera tout pour aujourd'hui. Si jamais tu envie d'en savoir plus, tu peux revenir. Mais prends ton temps. Je sais que ce n'est pas facile".

Malgré le choc qu'avait eu la jeune élève, elle voulut en apprendre davantage. Une semaine plus tard, elle était de retour. Dumbledore semblait l'attendre, comme si il avait prévu sa réaction. La Pensine était déjà sortie. L'homme sourit à Esther en l'invitant à entrer. Il lui montra le petit flacon :
"J'ai pu rencontrer ta mère, lui dit-il doucement. Ceci sont les souvenirs de notre conversation. La voir n'a pas été facile, les Soeurs étaient très strictes sur le règlement. Néanmoins, j'ai réussi à leur forcer la main et à recueillir ton histoire familiale".

Comme la fois précédente, ils plongèrent dans la Pensine et se matérialisèrent directement à l'intérieure d'une pièce. Le coeur d'Esther battait la chamade. Face à elle se tenait une femme, brune et pâle. Ses cheveux étaient courts et comme coupés à la va-vite. Des coups de ciseaux se voyaient clairement et la coupe était irrégulière.
"Ce sont elles qui m'ont fait ça, commença la femme d'une voix enrouée en désignant son crâne. Parce que j'ai tenté de m'enfuir le mois dernier".
Le Dumbledore du souvenir resta coi quelques instants avant de répondre, dans un murmure :
"Je peux vous aider à sortir d'ici.
-Non, répliqua la femme d'une voix perdue. Non, vous ne pouvez pas. Même si vous me sortiez d'ici, Dieu me poursuivrait. Je dois me racheter et payer mes fautes.
-Quelles fautes ? interrogea le directeur d'une voix toujours aussi calme.
-Toutes les fautes que j'ai faites depuis mon enfance. Tout d'abord, j'ai abandonné mes parents lâchement. A cause de moi, ils sont morts".
Esther vit quelques larmes perler sur les joues de sa mère. Elle voulut aller la prendre dans ses bras mais le Dumbledore actuel l'en empêcha.

"Je suis née en 1933, continua la femme après une grande inspiration. En 1937, mes parents et moi avons déménagé aux Pays-Bas. Vous comprenez, la vie était dure, même si je ne m'en rappelle pas vraiment. Mon père avait un commerce qui a dû fermer parce que nous étions juifs. En Hollande, la vie a repris son cours plus ou moins habituel. Mais rapidement, la menace nazie nous a rattrapés. Nous avons été forcés de nous cacher, de vivre comme des rats, des moins que rien. En 1943, mes parents ont réussi à trouver un passeur et à récolter assez d'argent pour m'envoyer en Angleterre. Ils m'ont promis qu'il me rejoindraient dès que possible. J'ai été placée en orphelinat. Là-bas, je me suis faite une amie, elle était très gentille. Mais une nuit, lors d'un bombardement Allemand sur Londres, elle a fait partie des victimes innocentes."
Elle se tut, pour laisser passer la vague d'émotion. Dumbledore ne dit rien, respectant son silence.
"Mes parents, je ne les ai jamais revus. Plus tard, j'ai appris qu'ils avaient été assassinés à Auschwitz. Ils sont morts dans l'anonymat et dans de terribles souffrances. Ils sont surtout morts loin de moi, qui représentais tant pour eux.
-Vous n'avez pas à vous en vouloir, répondit l'homme. Vous ne les avez pas abandonnés ; ce sont eux qui ont voulu vous sauver.
-Mais j'ai accepté de partir !
-Qu'auriez-vous fait, de toutes les façons ? Auriez-vous pu réellement les sauver ?"
La femme ne répondit rien et se contenta d'essuyer les quelques larmes qui coulaient à présent sur ses joues.

"Après ça, ma vie n'a plus eu aucun sens. J'ai oublié toute ma période adolescente. Je ne sais même plus ce qu'il s'y est passé. Là où mes souvenirs reviennent, c'est quand je l'ai rencontré, lui. Il était si beau et si charmant. J'en suis de suite tombée folle amoureuse. Mais en fait, il n'était qu'une ordure parmi tant d'autres. Il m'a fait miroité un mariage heureux, beaucoup d'amour et de bonheur. Je l'ai suivi jusqu'en Irlande, son pays natal. Peu de temps après, il m'a abandonnée, lâchement, lorsque je lui ai annoncé que j'étais enceinte. Avorter était hors de question. Qui plus est cette foutue société dans laquelle nous vivons ne l'aurait pas accepté. Alors j'ai donné naissance à une petite fille, qui m'est apparue comme étant le plus beau cadeau de ma vie. Elle était si belle, si seulement vous pouviez la voir ! Je l'ai appelée Esther, parce que je voulais qu'elle devienne aussi forte que la reine Esther, qui, dans un temps lointain, a su sauver, par son courage et son sang-froid, le peuple juif du génocide. Je voulais qu'elle soit aussi brave que cette femme admirable. Et puis ensuite Sarah, le nom de ma mère qui elle, a été victime de la machine de guerre nazie. Enfin, Ann, qui est le nom qui m'a été attribuée quand on m'a envoyée en Angleterre."
Nouvelle pause. Dumbledore écoutait avec attention le récit tragique de la jeune femme.

"Et puis un jour, le curé est venu. Je logeais dans les combles d'une maison dans laquelle je faisais le ménage, la cuisine etc... Il m'a dit que Satan était au-dessus de moi, parce que mon enfant était maudit : il était né hors mariage. Il m'a expliqué qu'il n'y avait qu'une seule manière de sauver ma Esther : la confier à une famille digne de ce nom. J'ai eu tellement de mal à me séparer de mon bébé d'amour. Mais je ne voulais pas qu'elle fasse les frais de ma faute. C'était moi qu'il fallait punir, pas elle. Alors j'ai accepté. Et puis je me suis retrouvée ici. Pour que, moi aussi, je me lave de mes fautes. C'est la seule chose qui me reste à faire.
-Non, répliqua Dumbledore. Si vous le souhaitiez, vous pourriez revoir votre fille !"
Les yeux d'Ann se perdirent dans le vague quand elle répondit :
"Je sais que, où qu'elle soit, Esther sera bien plus heureuse qu'avec moi. Elle ne peut être heureuse avec une pécheresse. Je dois me faire pardonner pour que Dieu m'accepte dans son royaume divin et éternel. Embrassez ma fille pour moi, si jamais vous la rencontrez un jour. Vous verrez : elle est si belle !"

Un voile noir et de nouveau, Esther fut emportée loin de sa mère. En revenant dans le bureau de Dumbledore, elle avait les larmes aux yeux et le coeur battant la chamade.
"Ma mère ! s'exclama-t-elle. On doit la sortir de là !"
Dumbledore eut un air attristé :
"Déjà lorsque je l'ai rencontrée, les Soeurs avaient réussi à lui faire croire qu'être là-bas était la meilleure chose qui puisse lui être arrivé en tant que pécheresse. Peu de temps après notre entre-vue, elle est morte. Suicide ou mauvais traitements, je ne sais pas."
Ces mots agirent sur Esther comme une bombe. Elle eut l'impression que son coeur se craquelait puis explosait. Morte. Ce simple terme venait d'anéantir tout espoir. Mais au moins, elle savait et Dumbledore avait été sincère avec elle.
Sans rien ajouter, la jeune fille sortit du bureau, cachant ses larmes de son bras.


[Mai 1975]

Le bruit du train qui roule. Il fait chaud ; c'est juillet. Le train roule depuis des jours entiers. La température est étouffante. Personne ne sait quelle est la destination finale. Certainement la mort. Au mieux, les travaux forcés. Pour quelle raison ? Pour quelle légitime raison les emmène-t-on ? Pour rien. Sinon pour le fait qu'ils soient Juifs.
Des cadavres jonchent déjà le sol, l'odeur des excréments amplifiée par la chaleur en devient insupportable. Et tout à coup, au milieu de ce désespoir, un petit bruit. Comme quelque chose qui tape au carreau. Quel carreau ? Il n'y a pas de carreau ici. Juste des barbelés aux fenêtres.


Esther se réveilla en sueur. Le bruit contre le carreau continuait. Elle mit un temps avant de se rappeler qu'elle se trouvait dans un chambre, au Chaudron Baveur. Quel était sorcière, âgée de 17 ans et que ça faisait un an qu'elle avait arrêté les cours pour entrer dans la vie active ; elle travaillait désormais avec le barman Tom.
En tournant la tête vers la fenêtre, elle vit la chouette qui lui apportait la Gazette du Sorcier. Elle alla récupérer le journal, paya l'animal et entreprit de lire les dernières nouvelles.
Un gros titre attira son attention : "Corps retrouvé dans une allée reculée de Londres". D'après l'article, le corps d'une jeune sorcière de vingt-deux ans avait été retrouvé dans la nuit. Pris sur les lieux du crime, un jeune sorcier avait été arrêté. Il s'était ensuite avéré que cet homme de vingt-cinq ans était un fervent admirateur de Vous-Savez-Qui. Son mobile ? "Son sang n'étais pas pur, à cette sale Sang-de-Bourbe ! En plus, elle s'apprêtait à se souiller encore plus en aller fréquenter des sales Moldus".
Cette phrase atteignit Esther en plein coeur. Elle avait effectivement entendu parler d'un Mage Noir, qui prônait une sorte de pureté du sang. Mais c'était la première fois qu'elle se rendait compte que ce fanatisme conduisait au meurtre.
Aussitôt, l'image qu'elle s'était forgée de ses grand-parents lui revint en tête et un frisson la parcourut. Comme on dit, l'Histoire se répète sans cesse et inlassablement.

Esther se leva, la Gazette du Sorcier serrée dans sa main. Un nouveau génocide en perspective ? Une nouvelle théorie sur la pureté de la race ? Un nouvel Hitler à l'horizon ? Bien que n'ayant pas vécu cette période, Esther se sentait concernée par ce qu'il s'y était passé. Ses grand-parents avaient été, parmi tant d'autres, des victimes innocentes du système nazi, exécutés pour la simple raison que leur sang n'était pas pur.
Il était hors de question qu'Esther reste ainsi, les bras croisés, à attendre. Surtout qu'étant née Moldue, elle était doublement concernée. Il fallait endiguer le Mal avant qu'il ne parvienne à son apogée. Avant que l'Histoire ne puisse écrire une nouvelle page composée de camps et de chambres à gaz. Il fallait agir.

Les poings serrés, Esther avait pris sa décision : elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour faire chuter le Mage Noir, Celui-dont-on-ne-prononce-pas-le-nom. Pour que l'Enfer ne se répète pas une nouvelle fois. L'Homme ne tire jamais de leçons de son passé.  


Dernière édition par Esther .S Gadway le Mar 28 Juil 2015 - 12:27, édité 18 fois
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INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: SANG MÊLÉ
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MessageSujet: Re: Esther.S Gadway, présentation (absente du 29/07 au 19/08) Esther.S Gadway, présentation (absente du 29/07 au 19/08) EmptyMer 22 Juil 2015 - 16:52

Bonjour et bienvenue sur Rictusempra,

J'ai édité ton message, afin de corriger les problèmes de codes. La mise en page est donc rétablie ! Tu peux poursuivre la rédaction de ta fiche tranquillement. Néanmoins, je vais déjà te demander de changer le nom de famille de ton personnage.

Citation :
♦ Le pseudo que vous choisirez pour votre personnage doit être composé d'un nom et d'un prénom plausibles. Cela signifie pas de noms à caractère obscène/vulgaire ou semblables au nom/prénom d'un des personnages principaux de l'univers de JKR.

En effet, dans la version originale, Voldemort se nomme Tom Riddle. :)

Aussi afin de gagner en clarté et facilité la lecture des modérateurs et admins, je supprime les messages précédents.

Bon courage à toi !
N'hésites pas à nous dire quand tu as terminée. ;)

Yuyu
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MessageSujet: Re: Esther.S Gadway, présentation (absente du 29/07 au 19/08) Esther.S Gadway, présentation (absente du 29/07 au 19/08) EmptyDim 26 Juil 2015 - 18:28

Voilà, c'est terminé ! :D
Bonne lecture (mon texte est peut-être un peu long, mais j'étais inspirée ^^) !

J'édite ce message pour éviter le double post et rappeler que je serai absente à partir de demain (29 juillet) et ce pour 3 semaines. Donc voilà, juste pour vous prévenir. Peut-être ne verrai-je pas votre décision avant mon départ... :)
En tout cas, j'espère que ma fiche vous conviendra *croise les doigts* ^^'
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MessageSujet: Re: Esther.S Gadway, présentation (absente du 29/07 au 19/08) Esther.S Gadway, présentation (absente du 29/07 au 19/08) EmptyLun 3 Aoû 2015 - 23:28

Bonjour,

Nous sommes au regret de t'informer que nous refusons ta fiche. Nous n'avons pas été convaincu par les personnages que tu nous as proposés. Pour te donner un exemple, nous ne sommes pas persuadé que Esther puisse être prise en charge par Albus Dumbledore.
Egalement, pour reprendre une partie du règlement :

Citation :
Dans la même optique, évitez de nous retracer la vie d'un personnage qui a déjà connu tous les malheurs du monde et qui n'a plus rien à apprendre de la vie. Ce n'est pas parce que votre personnage a une histoire familiale simple qu'il ne peut pas être original. C'est dans la manière dont vous le jouerez que vous le rendrez unique.

C'est pour cette raison, que nous préférons refuser cette fiche.
J'espère que tu ne seras pas trop déçue, et que tu ne prendras pas mal ces quelques remarques qui ont également pour but de te faire progresser. Sache cependant que ce refus n'est pas définitif, tu pourras retenter ta chance un peu plus tard si tu désires toujours nous rejoindre avec un autre personnage.

Bonne continuation à toi,

L'équipe de Rictusempra.
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