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[1er septembre 1991] CÉRÉMONIE DE RÉPARTITION

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MessageSujet: [1er septembre 1991] CÉRÉMONIE DE RÉPARTITION [1er septembre 1991] CÉRÉMONIE DE RÉPARTITION EmptyVen 31 Juil 2015 - 1:43


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La nuit avait enveloppé le minuscule quai de gare de son manteau étoilé et seuls les soupirs sinistres du vent dans les branches se faisaient entendre. Comme abandonnée au pied d’un banc, une grosse lanterne contenant une bougie de la taille d’un avant bras se consumait très lentement et la flamme dansant dans sa cage de verre éclairait seulement une énorme silhouette assise sur ce même banc. A première vue, on aurait pu croire que c’était un tas de terre ou un petit sapin, mais une main aussi large qu’une poêle à frire allait et venait, sortant puis cachant une montre à gousset au curieux cadran dans la poche intérieure d’un manteau usé et rapiécé ci-et-là. La montagne poussa un profond soupir avant de plonger à nouveau dans l’une des multiples cachettes que contenait le veste pour en sortir une petite flasque à l’odeur nauséabonde. Loin d’en être dérangée, la silhouette porta le goulot à ce qu’on pouvait deviner être un visage et s’enfila ainsi la moitié de la bouteille. L’air frais fit frissonner l’étrange personnage qui sortit alors un mouchoir à poids de la taille d’une nappe pour y mettre son gros nez et s’y moucher bruyamment. Au même moment, un sifflement strident retentit dans la nuit et une lumière aveuglante éblouie le demi géant qui grimaça, protégeant son visage rougit par sa grosse main. Le bois du banc grinça horriblement lorsque l’homme se leva, saisissant la lanterne pour s’approcher des rails où le Poudlard Express ralentissait pour finalement s’arrêter en un dernier raclement mécanique. Les portes s’ouvrirent, et des enfants en sortirent en flots, comme si le train déversait les élèves de l’école sur ce quai abandonné qui fut bientôt remplit d’étudiants allant de onze à dix huit ans.

- Bonsoir Hagrid, belle soirée n’est-ce pas ?
- B’soir Percy. Pas mal du tout, un peu frais. Je te laisse guider les autres, je m’occupe des plus jeunes.

Hagrid était garde chasse du château depuis quelques années maintenant, et l’une de ses plus précieuses tâches était de mener les première année jusqu’à la prestigieuse école qu’était Poudlard. Tous les ans, c’était la même chose, mais le brave homme ne s’en lassait guère : c’était toujours grisant de guider les petits sur les eaux du lac et de les entendre s’exclamer lorsque l’immense bâtisse se dessinait dans l’obscurité, les lumières du château brillant de mille feu.

- Les première année, par ici. Suivez-moi. Ca va, Harry ?

Reconnaissant la tête brune de son protégé dans la masse grossissante de gosses, le garde chasse adressa un signe de sa main libre au petit garçon qui se trouvait être celui qui avait survécu à Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Juste devant le demi géant, un binoclard aux cheveux bruns et bouclés le dévisageait avec curiosité (il n’était pas donné à tout le monde de croiser un mi géant tout les jours et la broussaille qui lui servait de barbe et de cheveux n’était guère rassurante) et, non loin derrière, une petite brune semblait plus ronchon que jamais, comme si elle cherchait déjà un moyen de s’échapper de celle école. Quand à une autre…

- Il y a quelque chose qui bouge sous mes fesses ! Au secours ! C’est vivant !

Alerté par le cris de goret de ce qui semblait être une petite fille tombée à la renverse, Hagrid fendit la foule –ou du moins, les enfants s’écartèrent de peur de se faire marcher dessus- et eut le malheur de s’approcher de trop près d’un petit gars à l’air fière qui avait dans sa cage un hibou fou-furieux qui tenta de pincer le grand barbu à travers ses barreaux.

- Va le mettre avec les bagages, d’accord ?

La montagne continua sa route pour venir se poster devant la petite fille…qui écrasait l’un de ses camarades. Comme soulevant un vulgaire sac, il attrapa ce qui ressemblait pour l’heure à un petit cochon ayant gaiement barboté dans sa flaque de boue et la remit sur pied avant de faire de même avec la pauvre chose qui s’était retrouvé coincé sous l’énorme popotin de la première année : Théo Garner.

- Les première année sont tous là ? Allez, suivez-moi. Et faites attention où vous mettez les pieds.

Ou les fesses.

- En route !

Après une traversée d’un chemin étroit et escarpé qui s’enfonçait dans l’obscurité, le garde chasse se retourna pour presser les retardataires et tapoter « doucement » le crâne d’un garçon qui disait avoir perdu son crapaud. Gonflant fièrement le torse, Hagrid annonça :

- Vous allez bientôt apercevoir Poudlard. Après le prochain tournant.

Et tandis que les bouches s’arrondissaient en un chœur de « Ooooooh ! » d’admiration, l’homme pointa de son gros index (on aurait dit un boudin) une surface noire où se déformait le reflet du château. Le Lac.

- Bon, vous allez monter deux par deux dans les barques qui se trouvent là. Ne vous inquiétez pas pour la navigation, elles sont ensorcelées pour vous emmener jusqu’à l’autre rive, mais n’en profitez pas pour aller barboter dans le lac. D’ordinaire le calamar géant n’apprécie pas d’être dérangé… Pas plus de quatre par barque. Tout le monde est casé ? Alors, EN AVANT !





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- Professeur McGonagall, voici les élèves de première année.

Le visage émacié de la femme qui se tenait dans l'encadrement de la porte se pencha vers l'avant dans un hochement de tête silencieux. Le regard perçant était surplombé de sourcils froncés, ce qui -ajouté à ses cheveux strictement coiffés en un chignon- lui donnait un air on ne peut plus sévère.

- Merci, Hagrid, je m'en occupe.

Faisant signe aux jeunes gens de la suivre, la grande sorcière fit volte face et sa longue robe vert émeraude glissa contre le sol dallé. Après avoir traversé le hall éclairé par des torches enflammées fixées aux murs, le groupe s'arrêta dans une petite salle qui leur semblait réservée pour former un arc de cercle devant le professeur McGonagall qui prit la parole, stoppant les chuchotements curieux. Cependant, un brouhaha étouffé parvenait aux petits sorciers et on pouvait deviner que quelque chose se passait derrière l'immense porte en bois qui leur faisait face.

- Bienvenue à Poudlard. Le banquet de début d'année va bientôt commencer mais avant que vous preniez place dans la Grande salle, vous allez être réparti dans les différentes maisons. Cette répartition constitue une cérémonie très importante.

Rares étaient les premières années qui savaient en quoi constituait réellement cette répartition : leurs aînés s'amusaient à divulguer les plus abracadabrantesques des façons de se répartir, et il en était ainsi depuis des siècles. Aussi, la femme ne fut guère surprise de voir les visages des enfants se tourner les uns vers les autres, échangeant craintes, excitation et envie de maison.

- Vous devez savoir, en effet, que tout au long de votre séjour à l'école, votre maison sera pour vous comme une seconde famille. Vous y suivrez les même cours, vous y dormirez dans le même dortoir et vous passerez votre temps libre dans la même salle commune.

Avec un froncement de sourcil qui fit apparaître la ride du lion juste au dessus du début de l'arrête du nez de la sorcière, le professeur détailla ses futurs élèves, s'arrêtant avec un crissement de mâchoire sur certains gamins dont la tenue laissait à désirer.


- Les maisons sot au nombre de quatre. Elles ont pour nom Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Chaque maison a sa propre histoire, sa propre noblesse, et chacune d'elles a formé au cours des ans des sorciers et des sorcières de premier plan. Pendant votre année à Poudlard, chaque fois que vous obtiendrez de bons résultats, vous rapporterez des points à votre maison, mais chaque fois que vous enfreindrez les règles communes, votre maison perdra des points. A la fin de l'année scolaire, la maison qui aura obtenu le plus de points gagnera la coupe des Quatre Maisons, ce qui constitue un très grand honneur. J'espère que chacun et chacune d'entre vous aura à coeur de bien servir sa maison, quelle qu'elle soit.

Silence dans les rangs. Le regard de la femme semblait pétrifier son assemblée buvant ses paroles et plusieurs respirations avaient été retenues.


- La Cérémonie de la Répartition aura lieu dans quelques minutes en présence de tous les élèves de l'école. Je vous conseille de profiter du temps qui vous reste avant le début de cette cérémonie pour soigner votre tenue...

Dit-elle en fixant un gamin au visage rondouillard et à l'air un peu benêt qui tentait de garder son crapaud avant de reporter son attention sur plusieurs allures dépenaillées : des tâches, des lunettes de travers, des mèches dans tout les sens, et même de la boue et un fumet étrange semblant provenir de deux...silhouettes. La plus fluette des deux semblait enrager, mais le professeur McGonagall laissa là les enfants. Tandis que les plus jeunes commençaient à gamberger sur les potentielles épreuves qui les attendaient, la Grande Salle trépignait d'impatience. S'assurant que tous les étudiants avaient bien regagné leurs tables, la directrice de la maison rouge et or attendit l'accord d'Albus Dumbledore pour prendre un parchemin qui avait été posé près d'un vieux chapeau de sorcier rapiécé et décousu, sur une simple chaise en bois. Regagnant la salle où les première année l'attendait, le professeur les incita à la suivre.

- Allons-y maintenant. La cérémonie va commencer. Mettez-vous en rang et suivez moi.

Les doubles portes s'ouvrirent, laissant les nouveaux venus pénétrer au cœur de Poudlard.


Citation :
> La précédente répartition de 1991 a été archivée au bénéfice de celle-ci ;
> Les élèves partent du Poudlard Express, traversent le lac et suivent le professeur McGonagall jusque dans une pièce où elle les laisse seuls un moment avant de les mener à la Grande Salle, devant le Choixpeau ;
> Il n'y a pas d'ordre alphabétique pour ces premiers posts ;
> Ne parlez pas encore de votre répartition, cela aura lieu après une seconde intervention de M.A ;
> La liste alphabétique sera établie en fonction des participants ;
> Seuls les 6ème, les 7ème années actuels et les adultes étudiants en 1991 peuvent intervenir, Attention, l'arrivée au château des autres années se fait en calèche ;
> Pour toute question, contacter l'Elfe au sang de bourbe ;

> Merci aux pages 118 à 119 et 121 à 124 de Harry Potter à l'école des sorciers de J.K. Rowling ;
> En espérant que vous serrez nombreux ♥
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MessageSujet: Re: [1er septembre 1991] CÉRÉMONIE DE RÉPARTITION [1er septembre 1991] CÉRÉMONIE DE RÉPARTITION EmptyVen 31 Juil 2015 - 8:21

Maya à 11 ans:

Une chose est sûre, s’il y avait une cinquième maison portant le nom de « Grands Maladroits » avec pour emblème de la vase en décomposition, Maya y aurait sa place. La journée n’avait pas commencé sous les meilleurs auspices, tout d’abord son premier trajet dans le Poudlard Express avait de quoi être mémorable, entre le fait d’être coincée dans l’encadrement d’un wagon et celui de s’étaler de tout son gras devant ses nouveaux camarades, Maya avait su marquer les esprits.

Mieux que la montée du train, la descente bien sûr. Le Poudlard était arrivé à la gare à la tombée du jour, et un horrible crachin s’était mis à tomber sur la gare de Pré-Au-Lard, rendant boueux le chemin qui menait jusqu’au Lac Noir où ils devaient grimper dans des barques. Mais bien entendu, Maya ne descendit pas avec autant de grâce que les jeunes filles qu’elle avait croisées dans le Poudlard Express. Oh non, non, non. La grâce était une capacité qui n’avait jamais frôlé la jeune demoiselle.

Les élèves commençaient à se bousculer pour sortir les premiers des wagons, et avec sa forte corpulence, Maya eut quelques difficultés à passer. Elle réussit à se « faux-filet » (jeux de mots pour Alex) et se dandina maladroitement jusqu’à la sortie. Elle commençait à avoir très chaud avec sa nouvelle robe de sorcière, et le col de sa chemise était un brin trop serrée pour elle. L’odeur de bouse d’Abraxans qu’elle avait ramené de chez elle (son père en faisait l’élevage et le dressage) s’était largement amplifiée et il n’était pas rare d’entendre quelques reniflements à son passage et faire la moue écœurée quand les étudiants trouvaient la source de cet effroyable … de cette douce fragrance.


« Pouah ! Quelle infection dans les parages, laissez-moi sortir avant de vomir » , s’écria un élève en bousculant Maya qui s’apprêtait à sortir.


La fillette chancela une seconde et trébucha sur le garçon de deuxième année qui venait de sauter sur le quai et… l’écrasa de tout son poids. Le pauvre petit brun à l’aspect filiforme et maigrelet, n’eut ni l’occasion de se débattre ni celle de protester. Il fût purement et simplement apé par la masse considérable du popotin faramineux de Maya. Cette dernière n’avait pas « immédiatement » remarquée qu’elle était vautrée sur un élève. Ce n’est qu’à l’instant où le garçon chercha à bouger pour trouver un passage pour respirer (il n’avait vraiment pas de chance hein), que Maya sentit son fessier vibrer. Prise de panique elle s’agita davantage (augmentant la souffrance du deuxième année).


-Il y a quelque chose qui bouge sous mes fesses ! Au secours ! C’est vivant !

Une petite foule s’était mise à grossir autour d’elle, personne ne cherchait à l’aider bien au contraire, la situation semblait tout à fait hilarante quand on était sur ses deux pieds et non pas à patauger dans la fange. Car oui, au passage, Maya et le garçon de deuxième année, s’étaient retrouvés dans une belle flaque d’eau agrémentée de boue locale. Autant dire qu’en plus de sentir la bouse, Maya en avait à présent l’aspect physique. Elle aperçut à ce moment-là, le fameux garçon aux cheveux de lins et aux grands yeux bleus et cessa de s’agiter. Ah par la barbe de Merlin ! Décidément elle ne pourrait jamais avoir un instant où elle ne passait pas pour la dégénérée de l’école devant lui ?

Tout à coup, une ombre immense recouvrit Maya qui leva les yeux vers le ciel. Hagrid, le garde-chasse qui n’avait cessé de tonner aux premières années de se regrouper autour de lui, l’attrapa par le col de la chemise avec une aisance incroyable la souleva du sol. C’était la première fois depuis ses six ans que quelqu’un parvenait à la soulever du sol mis à part les Abraxans les plus charpentés de son père. La surprise coupa la chique à Maya qui comprit en posant les pieds au sol qu’elle était assise depuis tout ce temps sur un garçon à l’aspect piteux. On aurait dit un petit criquet qu’on aurait tenté de tué à l’aide d’une gazette enroulée sur elle-même. Il avait l’air sacrément sonné et surtout incroyablement heureux de pouvoir à nouveau respirer (autre chose que l’odeur émanant des fesses de Maya). Mortifiée, Maya s’excusa platement à plusieurs reprises jusqu’à ce qu’il fût capable de marcher.


-Ca va aller tu es sûr ? Tu ne veux pas venir avec nous ?

-Non, non c’est bon, répondit-il en remettant les pans de sa robe de Gryffondor en place. De toute façon, il n’y a que les premières années qui doivent suivre Hagrid, moi je vais retrouver les autres.

-Ah bon, d’accord… Heu bon bah… A tout à l’heure ! Au fait je m’appelle Maya, Maya Livingstone.

-Et moi Théo Garner, dit-il en serrant la main de la jeune fille avec un grand sourire. Bonne chance pour la Répartition !


Et il s’en alla en priant très certainement pour que Maya ne se retrouve JAMAIS à Gryffondor. C’était d’ailleurs le souhait qu’elle s’était fait en repérant le blason du garçon, elle avait l’impression qu’en étant à Gryffondor, ce genre de petite anecdote se reproduira inlassablement et très certainement sur Théo.

Quand tout le monde eut retrouvé son sérieux (faut dire que la situation avait presque couché certains élèves les plus exubérants sur le sol tellement ils étaient morts de rire), Hagrid les entraîna vers le fameux chemin boueux et tortueux. Après quelques minutes de marche, pendant lesquelles Maya prit bien soin de se tenir à l’écart des autres élèves, le groupe composé des premières années découvrirent la rive d’un grand lac noir. De l’autre côté du lac, perché au sommet d’une montagne, un immense château hérissé de tours pointues étincelait de toutes ses fenêtres dans le ciel étoilé. Comme tous les autres, Maya écarquilla les yeux et laissa échapper un « ooh » de stupéfaction et d’admiration.


-Bon, vous allez monter deux par deux dans les barques qui se trouvent là. Ne vous inquiétez pas pour la navigation, elles sont programmées pour vous emmener jusqu’à l’autre rive, mais n’en profitez pas pour aller barboter dans le lac. D’ordinaire le calamar géant n’apprécie pas d’être dérangé, déclara Hagrid.


C’est donc avec appréhension que Maya se présenta devant les barques. Les élèves avaient suffisamment de place pour y être à deux ou trois, mais si elle souhaitait franchir le lac, Maya jugea préférable de n’être que deux dans la sienne. Elle sélectionna celle qui contenait l’élève la plus rachitique à ses yeux et trouva la perle rare (en même temps il s’agissait de la dernière barque disponible). Une petite brunette un peu rondelette (ben oui pour Maya avoir juste des bonnes petites joues et quelques kilos en trop ça vous fait paraître rachitique à ses yeux) avec de magnifiques longs cheveux soyeux qui lui tournait le dos était assise en première ligne de sa barque.


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Maya s’empressa de grimper à son tour pour éviter de les voir toutes partir et la laisser comme une bouse sur la rive. Ni une ni deux, elle s’installa à l’arrière de la barque qui brutalement s’enfonça dans l’eau à cause de son poids et redressa l’avant faisant sursauter la jeune fille qui manqua de passer dessus par bord.


« Hey non mais tu ne peux pas faire attention ! » , s’alarma-t-elle en s’agrippant férocement à la barque tandis que cette dernière comme les autres s’était mise à se mouvoir avec grâce et rapidité sur le lac noir.

-Oups ! Désolée ! répondit avec entrain Maya qui sautillait presque dans sa barque sous l’excitation.


« Mais tu vas arrêter de gigoter comme un petit goret hystérique ! » s’énerva la fillette qui se tourna vers elle et la foudroya du regard.

-J’peux pas m’empêcher ! s’exclama Maya, inconsciente du danger. C’est trop Wouaaoooo ici ! Oh regarde ! Ça bouge dans l’eau ! Et regarde la bas ça bouge sur la rive ! OooOOoOH on dirait des chevaux ! OooooOOoOH regarde les autres sur leurs barques ils ont l’air d’avancer plus vite !


« C’est parce qu’ils ne se traînent pas un poids mort de 250kg EUX ! », répliqua froidement la jeune fille.

-On a un poisson mort ? Ou ça ? s’étonna Maya en gesticulant avec davantage d’entrain en cherchant ce fameux « poisson mort ».


« Mais tu vas la boucler ! Et arrête de gesticuler ou je te balance par-dessus bord rejoindre le calamar géant ! » la menaça la jeune fille.

-Tu crois qu’il y a vraiment un calamar géant ? Tu crois que ça se mange le calamar géant ? J’ai trop faim moi et pas toi ? Au fait tu t’appelles comment ? Moi c’est Maya !


« Par tous les magiciens de la Terre réunis pourquoi je ne suis pas montée dans la barque du binoclard ? » se lamenta la jeune fille en passant une main devant ses yeux.


Maya finit par apprendre que la ravissante petite brune aux yeux bleus-gris s’appelait Kiarah Garner. Son nom lui évoqua vaguement quelque chose. Peut-être connaissait-elle le petit brun qu’elle avait manqué d’étouffer tout à l’heure ? Pourtant quand elle lui posait la question, Kiarah avait opté pour le silence. Peut-être qu’elle aussi avait tellement faim qu’elle n’arrivait plus à parler ? Pourtant, Maya continua de la souler de paroles jusqu’à ce qu’elles voient l’autre rive se profiler à l’horizon.


-Non d’un pet de crapaud ce que j’ai faiim ! lançait Maya en sautillant toujours dans sa barque. Dès que j’arrive j’avale tout ce qui se présente à moi ! Surtout les sucreries, j’adore ça ! Huuum j’en salive d’avance !


Et voilà, le voyage en barque touchait enfin à sa fin. Kiarah semblait tout aussi impatiente que Maya de quitter la barque et d’entrer dans le château, mais c’était sûrement pour fuir la jeune fille à tout jamais en espérant de toutes ses forces qu’elles ne se retrouveraient JAMAIS dans la même maison. Tout à coup sans prévenir Maya se mit à chantonner alors que la barque amorçait déjà son arrivée vers le hangar à bateaux où la majorité des élèves étaient déjà arrivés et attendaient la suite des évènements.


Bonbons ! Gâteaux et friandises !
Pâtisseries, boules de gommes et bâtons de réglisse !
Rien n’est trop bon pour satisfaire ma gourmandise !
Manger trop de chocolat il y en a qui diront
Que ce n’est pas bon
Que ça peut vous rendre malade
Mais ce n’est pas une crise de foie
Qui arrêtera une fille comme moi !


Kiarah semblait au bord de l’explosion mais elle n’eut pas le temps de se retourner une énième fois pour réclamer le silence de la part de sa coéquipière de barque car une nouvelle secousse provoquée par l’embonpoint et le dynamisme de Maya les fit basculer toutes les deux. PLOUF.
Fort heureusement (ou pas), elles étaient tout prêt de la rive et se retrouvèrent davantage à patauger dans la vase puante des abords de Poudlard (probablement dû aux égouts des toilettes qui s’écoulaient à proximité). Elles furent rapidement remises sur pieds sans savoir s’il s’agissait d’un tentacule du calamar géant ou si Hagrid avait de drôles de mains baladeuses. Une chose est sûre, Kiarah et Maya avaient l’apparence et l’odeur la plus percutante du groupe. Après avoir essuyé une nouvelle salve de moqueries, Maya rejoignit le groupe pour accéder jusqu’au château. Malheureusement impossible pour elle ou pour Kiarah de faire un détour par les toilettes pour se débarbouiller ou seulement se sécher, Hagrid leur proposa son énorme manteau en peaux de taupes mais Kiarah refusa tout net de s’approcher de la chose et au moment où Maya allait accepter, les étudiants franchirent les portes du château.

Maya n’avait plus le temps, elle se dandina en provoquant des bruits étranges de chaussures mouillées pleines de vase et de boue jusqu’à l’anti chambre à côté des grandes portes. Il y avait là un professeur à l’air particulièrement sévère qui les observa un à un et s’attarda un instant sur elle et sur Kiarah. Maya se sentit plus angoissée que jamais maintenant qu’elle était là à attendre son tour comme les autres. Un dénommé Malefoy lançait à qui voulait l’entendre qu’on devait subir de terribles épreuves pour être répartis. Qu’allait-il se passer de l’autre côté ? Quels tests avaient-ils à subir pour accéder à une maison ? Maya redoutait d’être envoyée à Poufsouffle, d’après ce qu’elle entendait là, il s’agissait de la maison Poubelle qui ramassait ce que les trois autres n’avaient pas voulu. Elle jeta un bref regard à sa tenue misérable, oublié la charmante petite robe que sa mère lui avait trouvé et les petits papillons censés changer de couleurs dans ses cheveux étaient couverts de vases et de boue. Quelle maison voudrait d’elle à part la fameuse poubelle ? Mais au même moment, les portes s’ouvrirent révélant la Grande Salle et le nombre incroyable d’élèves (tous propres) à les observer s’avancer vers l’estrade où un vieux chapeau tout rapiécé trônait sur un tabouret…


Citation :
Résumé :

¤ Maya rencontre Théo Garner et l'écrase dans une flaque de boue à la sortie du Poudlard Express
¤ Maya rencontre Kiarah Garner et la fait basculer dans le lac noir d'où elles ressortent couvertes de vase
¤ Maya est très sale, elle sent très fort
¤ Maya entre dans la Grande Salle avec les autres et découvre le Choixpeau
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[1er septembre 1991] CÉRÉMONIE DE RÉPARTITION Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: Re: [1er septembre 1991] CÉRÉMONIE DE RÉPARTITION [1er septembre 1991] CÉRÉMONIE DE RÉPARTITION EmptyVen 31 Juil 2015 - 8:58

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« Oh non. » Le fait est que monter dans un train, toute seule, pour la première fois, vers un monde inconnu, avait plongé notre future miss je sais tout dans un état de stress indéfini. Ses habits ordinaires et son minois d’enfant ne laissait envisager d’aucune façon qu’il s’agissait d’une sorcière. Pour elle, c’était l’ouverture d’un nouveau monde ! Une idée très vaste ! Lorsque l’on est enfant, on pense à la magie comme un lapin que l’on sort d’un chapeau ou des fleurs. Jamais, en étant enfant, on pense aux méfaits de la magie, le côté noir de celle-ci. Pourtant, dans l’univers actuel, tout a un équilibre entre le bien et le mal : la vie contre la mort, la joie contre la tristesse, la normalité contre la folie, le jour contre le soir, l’amour contre la haine, le froid contre le chaud, le bonheur contre le malheur, la richesse contre la pauvreté… C’est tout un art que l’équilibre ! Puis l’on parle de normalité ! Si tu crois en quelque chose contre tout le monde tu es soit fou soit crétin ! Si tu colories en dehors des lignes, tu débordes et alors, tu ne sais pas dessiner ! C’est totalement faux d’ailleurs ! Si tout le monde se jette à l’eau et que tu es contre, tu n’es ni fou, ni crétin pas vrai ? Et si tu colories en dehors des lignes ce n’est pas parce que tu ne sais pas dessiner, c’est simplement que tu vois plus loin que le bout de ton nez ! Tout cela pour dire qu’Hermione avait un esprit déjà bien vif et tant elle avait de pensées qu’elle en avait oublié comment elle était arrivée à s’asseoir dans le train. Y avait-il eu du monde ? Elle l’ignorait puisqu’elle était trop concentrée pour écouter ce qu’on racontait autour d’elle. Est-ce que le train avait une odeur ?... Celle de la peur en tous cas, oui !
Durant le trajet, Hermione avait fait la connaissance de Neville Londubat. Tout comme elle, il n’était pas très attirant de son physique ! De plus qu’il était un peu maladroit, il faut l’avouer. Il disait avoir un crapaud qui s’appelait Trévor quand il s’est souvenu l’avoir égaré. Ce n’était pas comme miss Granger qui n’avait aucun animal de compagnie à cette époque. Pour fraterniser avec ce nouveau petit camarade, elle s’était mise à sa recherche et avait fait, par la même occasion, la rencontre de… Quasiment tout le PoudlardExpress ! Oui, elle s’était arrêté en chemin à plusieurs reprises, de wagon en wagon, jusqu’à rencontrer l’être suprême de la promotion : monsieur Harry James Potter ! Vedette avant l’heure, il s’agissait pour le moins d’un survivant qui suscitait beaucoup d’attention. Hermione, née moldue par excellence, avait eu connaissance de son histoire avant même d’avoir de le rencontrer ! Ainsi pour dire qu’il était plus célèbre qu’il n’osait l’imaginer et le croire. Le temps avait défilé à une vitesse folle durant ce trajet. Les jeunes sorciers et sorcières étaient déjà à Poudlard. Un homme touffu et gigantesque répondant au nom de Hagrid les avait accueillis sur ces terres.

Le château était éclairé par des lumières tantôt artificielles, tantôt naturelles. Le reflet de celui-ci dans le lac émerveillait de plein fouet le moindre de ces jeunes gens qui arrivait en ces lieux magiques. Certains piétinaient sur le sol comme de vulgaires boudins, d’autres étaient aussi silencieux qu’ils étaient intimidés, d’autres jouaient déjà les faiseurs de troubles, quelques-uns encore trouvait ça « nul » et avait peut-être trop rêvé de par les descriptions de leurs aînés ou parents, et enfin, il y avait cette infime partie de gens comme Hermione ! Celle-ci portait un léger sourire aux lèvres et se contentait de remarquer que tout ce qu’elle avait lu sur l’histoire de Poudlard se tenait devant ses yeux, tel que cela avait été écrit. A un détail près… « Aie ! Eh, tu m'as marché sur le pied ! », manqua t-elle d’hurler. Neville avait soudainement le teint rouge et était désolé. Elle ne lui en avait pas tenu rigueur évidemment. Il était maladroit, elle le savait bien, malgré qu’ils ne se connaissent que depuis quelques heures. Ils étaient tous deux en barque en compagnie de Seamus Finnigan, un futur gryffondor et Susan Bones, future poufsouffle. Un silence de marbre avait gagné la bouche de la majorité d’entre eux. On n’entendit que « Woah », « c’est magnifique » et « arrêtes de bouger ! » sortir de la bouche de ces petits enfants. Chacun avait son histoire et son caractère, sa manière à chacun de réagir face à tant de beauté. Ce soir-là, Mione se serait cru dans un conte !

Les petits anges et petits démons avaient gagné le sol et allaient bientôt être répartis. Réceptionnés par une dame aux traits strictes et sévères, ils avaient eu droit à de plus amples explications et préparations. Le professeur McGonagall ne semblait pas plaisanter avec les règles de l’école. Tous avaient écouté avec la plus grande attention, rien de plus normal. Hermione était au beau milieu de la foule, entourée d’un rouquin, un binoclard, un empoté, une rouquine et un blond. Prise dans une conversation sans grand intérêt, elle avait aucun intérêt sur aucun de ces garçons jusqu’à ce que le blond et le binoclard, Drago et Harry, ne fassent connaissance. Les murmures n’ont fait qu’un tour lorsque l’on entendit le nom de Harry : Harry Potter. Déjà à l’époque, on trouvait cela déjà bien étrange que Malefoy veuille s’allier à lui. Du moins, ce qui était étrange, c’était la façon dont il s’y été pris. Hermione était un peu comme tous ses petits camarades : elle avait écouté et observé la scène plus intriguée qu’autre chose. Son physique à elle en revanche avait déjà suscité les moqueries dans ces fameux escaliers et même si elle n’y avait pas fait attention un seul instant, elle était déjà cataloguée parmi « les plus moches de Poudlard ». Oui, étaient-ils à peine arrivés que déjà, les uns, les autres étaient catalogués ! Parmi « les plus râtés de Poudlard », on retrouvait par exemple : Weasley ou plus exactement renommé « Weaslaid », Hermione dite « la sang de bourbe », ou encore d’autres comme Maya dite « la dégénérée de l’école ». L’école et ses méfaits ! Ces enfants, aussi sorciers soient-ils, étaient aussi méchants que tous les autres enfants. Ce genre de moquerie était un état passager qu’ils essayeront un jour de surpasser.
L’attente sur les escaliers de marbre était interminable ! Encore plus longue et plus terrifiante que sur le trajet sur le lac. Une fois que tout était fin prêt et en place, les jeunes gens suivirent le professeur en rang, toujours en chahutant, discutant ou pire. Miss Granger était en compagnie de sa camarade, Susan Bones, qui, visiblement, n’était pas intéressé par le plafond magique que pointait du doigt notre née moldue. On entendit la moquerie des Weasley vis-à-vis de leur petit frère mais, Hermione, comme toujours, était trop plongée dans sa bulle pour aviser quoi que ce soit ! Des centaines de visages étaient rivés sur eux, c’était effrayant et plutôt gênant. Elle était plus ou moins fière d’être là et d’en savoir pas mal sur Poudlard ! Son sourire le confirmait assez bien. Le chemin dans la grande salle avait été court et imaginé plus court que ce qu’il n’avait été : malgré une décoration époustouflante, personne n’avait su profiter de plein gré de cette occasion, bien trop stressé par la répartition. Il était l’heure, cela avait déjà commencé, les quatre maisons allaient accueillir de nouveaux élèves dont miss Hermione Jean Granger. Elle suivait la répartition des premiers élèves en ayant même oublié que son tour viendrait ! Puis vint le moment inattendu pour elle : « Hermione Granger ? »… Elle était morte de peur. Où allait-elle? Poufsouffle les andouilles?? Serdaigle les intellos??? Gryffondor les carnivores?? Serpentard les ventards???

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MessageSujet: Re: [1er septembre 1991] CÉRÉMONIE DE RÉPARTITION [1er septembre 1991] CÉRÉMONIE DE RÉPARTITION EmptyVen 20 Nov 2015 - 22:02

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Le petit brun s'enfonça dans la banquette du compartiment dans lequel il s'était réfugié suite à son tête à tête avec une masse visqueuse et dégoutante qu'il avait retrouvé étalée sur l'un des sièges. Il avait foutu un vent monumental à ce qu'il avat cru être une jolie petite blonde -qui état finalement un garçon-, avait esquivé de peu un gros cochon de lait -qui était finalement une jeune fille de son âge- sous le regard fâché d'une rouquine au visage moucheté de tâche de rousseur et avait grogné un quand une brunette lui avait adressé la parole.

- Excuse-moi, tu voudrais bien bouger s’il te plait ? J’aimerais passer, me trouver un compartiment et oublier que je pars pour un vieux château en ruines.
- C'pas parce qu'on va dans un phoking château que tu dois t'prendre pour Barbie princesse.

Il aurait été plus large d'épaule, sans doute lui aurait-il donné un coup d'épaule avant de se trouver un nouveau compartiment. Au lieu de cela, il l'avait simplement fixé en serrant les dents avant de tourner le dos à la drôle de scène qui se déroulait, et il s'était réfugié dans un compartiment vide. Du moins, presque vide puisqu'une fille de son âge déjà vêtue de son uniforme avait surgit de sous les sièges, un rat dans les mains.
A ce moment, Wayoth Fawkes ne savait pas à quel point Lana Wand allait devenir collante. Mais quelques minutes plus tard, il le devina aisément : la demoiselle de quelques mois sa cadette s'était auto-nommée ange gardien du né-moldu et s'improvisait professeur. Elle lui avait déjà fait tout un speech sur les friandises sorcières que le garçon n'avait pas voulu toucher lorsqu'une femme avec un chariot était passée. Le gosse avait prétexté ne pas avoir d'argent...ce qui, dans le fond, était vrai, et ça avait poussé la brunette à lui offrir trois boîte de chocogrenouille fourrée à la menthe qu'il s'était empressé de refuser. Comme si on pouvait dire non à Lana Wand.

Il avait enfilé sa robe par dessus ses habits "moldus" (un mot qui voulait dire "normal(e)/normaux", sans aucun doute) en profitant du fait que sa camarade gazouillait devant la cage d'Egg, le petit hibou tout chétif qu'il avait acheté pour un gallion même pas sur le chemin de traverse. Diana, sa mère, s'en était bien occupé et, à l'aide de Tomas, l'avait remis sur pattes au cours de l'été.
Le gamin de onze ans baissa les yeux sur le pan de sa "robe" qui lui tombait sur les chevilles, laissant apparaître des converses simples, noires et blanches. Wayoth doutait que quiconque ici lui ferait la remarque sur le fait que c'était des contre-façons. Puis, il attendit patiemment l'arrivée du train en gare : pas qu'il avait hâte d'entrer dans cette fichue école, mais plutôt qu'il souhaitait se débarrasser au plus vite de Lana qui commençait un exposé sur les quatre maisons de Poudlard. La seule chose que le garçon retint fut que c'était des noms bizarres et que l'une d'elle n'avait pas super réputation.

Le sifflet du train annonça que les élèves pouvaient descendre et, empoignant valise et hibou, le jeune Fawkes se traina à la suite des autres gamins et adolescents. Il fut l'un des derniers à poser le pied sur le sol de la gare -des embouteillages inexpliqués à la sortie du wagon l'avait obligé, lui et un groupe de jeunes sorciers portant des cravates vertes, à faire tout un détour pour trouver un autre échappatoire. Suivant le mouvement en trainant les pieds, Wayoth entendit alors une voix à sa droite qui demandait aux premières années de le suivre. Et il se demanda si c'était une blague.
Un homme faisant plus de deux mètres cinquante se tenait debout au milieu des autres enfants vraisemblablement de son âge, une lanterne aussi grosse qu'un lampadaire dans son énorme main de la taille d'une pelle de jardin. Figé d'horreur, il se demanda si c'était un piège. Est-ce que, comme dans la mythologie grecque, on allait pas plutôt les envoyer dans la gueule d'un monstre ? Les perdre dans la forêt noire qui n'était guère loin ? Ou peut-être les écraser à l'aide des calèches dans lesquelles les plus âgées s'entassaient ? Ce n'est qu'en voyant l'une d'elle partir que Fawkes compris qu'il n'y avait pas attelage à la calèche...

- Je rêve. C'est pas réel. Non, c'est pas réel. Tu vas te réveiller, Wawa, tu vas te - AOUTCH !

Son pied venait de se prendre dans une drôle de créature immonde qui ne devait pas mesurer plus d'un mètre. Le machin se courba en deux, se confondant en excuse envers "Monsieur" et le débarrassa de la cage du hibou ainsi que de la valise. Abasourdi, Wayoth se releva, oubliant de s'excuser aussi, la bouche ouverte en une expression très impolie. Le Machin disait s’appeler Rag et être un elfe (UN ELFE ??) qui apporterait ses bagages dans le dortoir de Monsieur quand celui-ci sera réparti, mais que Monsieur devait se dépêcher de suivre ses camarades. le petit brun mis un temps à comprendre que "Monsieur", eh bien, c'était lui. Après avoir marmonné vaguement son prénom à la créature, il piqua un sprint pour suivre le groupe qu'il rattrapa en soufflant comme un phoque.
Un bébé phoque. Que de grâce.

Puis après, trou noir. Le garçon avait vu le lac, les barques, entendu les explications et il avait plongé dans un état second. Fixant les élèves qui allaient docilement s'installer, Wayoth ne bougea pas d'un poil et l'homme à la barbe dû le prendre sous son bras pour l'obliger à monter avec lui. Crispé et mort de peur, il ne pipa mot et ne cligna pas un cil avant que le garde chasse vienne le soulever et le poser à terre. Incapable de penser, le brun avait suivit comme un mouton. S'il affichait encore un visage concentré voir supérieur, il était intérieurement terrorisé, au point où il ne remarqua la sorcière qui était venue chez sa mère pour lui donner sa lettre que lorsque celle-ci disparue par une porte, les laissant comme des imbéciles dans une pièce. Les chuchotements prirent de l'ampleur au moment où les enfants émettaient des théories sur les épreuves à passer pour être répartis dans les maisons. Wayoth, lui, pensait qu'il avait eu sa dose d'épreuve pour aujourd'hui et se demandait s'il était possible de retourner chez soit si on refusait de participer à la suite des événements.
Un débat sur la meilleure des maisons fut interrompu lorsque la professeure au chignon sévère revint pour leur demande de la suivre. Encore une fois, Fawkes suivit.

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