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[17/09/97] Comment, Blanquette, tu veux me quitter ! (pv Morgane)

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[17/09/97] Comment, Blanquette, tu veux me quitter ! (pv Morgane) Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: [17/09/97] Comment, Blanquette, tu veux me quitter ! (pv Morgane) [17/09/97] Comment, Blanquette, tu veux me quitter ! (pv Morgane) EmptyVen 23 Sep 2016 - 0:54


[17/09/97] Comment, Blanquette, tu veux me quitter ! (pv Morgane) Giphy

- ... vraiment aberrant. Je me demande qui peut bien croire des stupidités pareilles !  
- Moins fort, crétine.

Le grommellement de Fawkes arracha une moue frustrée à Lana qui plongea le nez dans son écharpe jaune et noire pour étouffer le fond de sa pensée sur le dernier cour auquel ils avaient assisté avant de se rendre dans la Grande Salle. Lysander Gilson, quand à lui, gardait le silence et les sourcils froncés depuis presque trois jours. La blairelle avait fait appel à l'ex-Serdaigle pour lui décrocher un mot, mais les garçons n'étaient pas très enclin à la conversation. D'ailleurs, le mauve et gris s'écarta à grand pas de ses deux camarades afin de mettre de l'espace entre eux : mieux valait qu'on ne les surprenne pas en "trio". Le décoiffé ne vit pas le vert et argent retenir la demoiselle part le bras alors que cette dernière avait décidé, entêtée comme elle était, de rattraper son ami. C'était peut-être mieux ainsi. Lysander lui coula un regard lourd de compréhension avant de tapoter affectueusement l'épaule de Lana Wand. Elle pouvait bien lui hurler dessus, par la suite, de n'avoir rien tenté, mais le jeune homme avait déjà eu une longue discussion avec son alter ego : il ne comptait pas mettre sa couverture en danger. Lui aussi était né moldu, mais il avait eu la "chance" d'avoir un beau-père sorcier qui avait mis sa mère en lieu sûr avant de lui fournir une couverture pour son sang douteux.

Wayoth avait envisagé mentir, mais cela voulait dire mettre toute sa famille sur la sellette. S'il y avait bien une seule chose importante aux yeux du garçon et pour laquelle il trouvait juste de se sacrifier, c'était les Fawkes. Ils passaient avant. Imaginer des Mangemorts rendre visite à sa mère, surprendre ses grands parents, torturer la petite Harmony... La gamine, durant l'été, avait également montré des traces de magie. Oh, Wayoth n'en était pas encore certain, mais de petits accidents louches étaient survenues lorsque la gamine de six ans démontrait son fort caractère. Une née moldu. Elle aussi était une Impure, une Sang de Bourbe.
L'adolescent ferma les paupières juste un instant, manqua de foncer dans Kelmens et se reprit bien vite.
L'image de la Serdaigle qu'il avait menacé de renverser s'imprima dans sa mémoire et se superposa avec un souvenir d'elle, à onze ans, lui confiant qu'elle était aussi née moldue. Alice Kelmens avait été la première élève de sa maison à qui il avait adressé la parole durant le banquet de répartition. La brune l'avait rejoint, s'était assise à sa droite, et ils avaient commencé à parler de leur famille. Alors comment s'en était-elle sortie, elle ? Du piston ? Il était curieux de le savoir, non pas par envie et rancœur, mais par admiration. Tout simplement.
Parce que c'était bien fait si McGonagall n'avait rien trouvé à redire sur leurs uniformes, à Gilson et Kelmens. Alors, bravo les gars. Bon boulot.

Le brun n'attendait même pas de solidarité de la part de ses compagnons d'infortune. A dire vrai, il ne comptait pas faire front avec les autres Nuncaboucs, alors il ne se voyait pas du tout demander de l'aide à des personnes qui s'en étaient tirées brillamment. Car c'était ça, le jeu : marche ou crève. Personne ne pouvait aider personne. La solidarité ? La compassion ? Non, ça n'apportait que des emmerdes. Aujourd'hui, ce qu'il fallait, c'était simplement supporter sa croix et ne pas s'occuper de celle des autres. Prudence. Méfiance.
Tout ça, c'était intelligent. Faire front de suite, montrer une opposition ? Stupide, suicidaire et complètement irréfléchi. Peut-être allait-il changer d'avis pas la suite, qui sait, mais pour l'instant l'adolescent ne souhaitait pas du tout se mêler de ce qui ne le regardait, ni de près, ni de loin.

Revenant brutalement sur Terre, Wayoth regarda tout autour de lui. Ses pas l'avaient mené devant le heurtoir de Serdaigle et, en maugréant comme un ours en peluche, il fit demi-tour dans l'optique de se trouver un coin tranquille avant de rejoindre les combles. Moins il y passait de temps, mieux il se portait. Plutôt irritable et agressif envers le peu de "codétenus" de cette pseudo maison qui lui adressaient la parole, Fawkes n'avait même pas pris la peine de recenser mentalement les élèves qui appartenaient à Nuncabouc. Il se contentait de dormir dans sa couchette -où il avait choppé des puces qui s'étaient rapidement rependues dans l'ensemble du dortoir et pullulaient entre les lames du parquet- et de partager la table moisie qu'on avait daigné leur donner.
C'est en inspirant profondément que le garçon arriva en haut de la tour d'Astronomie. C'était vraiment le bon plan : depuis que le vieux était passé par dessus bord et avait rendu l'arme à gauche, plus personne n'osait trop y monter et les cours avec Sinistra se passaient dans un silence presque religieux.

Manque de bol, on avait eu la même idée que lui. Adossant son épaule contre le chambranle de l'arcade, l'ex-Serdaigle observa la gamine plantée au milieu d'un tas de matériel à dessin, le nez plongée dans un bouquin, assise un peu trop proche du gouffre. Il n'avait pas mémorisé son nom, mais sa frimousse, oui. C'était l'une des gamins non réparties à la rentrée. Elle avait été mise de côté pendant que ses camarades avaient reçu le Choixpeau sur leurs têtes pour les envoyer dans des maisons respectives. Les cloisonner. Elle, elle était libre, et à la fois tellement malchanceuse de ne pas être classée dans une boîte. Au sujet des maisons, l'avis de Wayoth avait toujours divergé : ça lui avait pourri la vie, il adorait se foutre du monde en se basant sur des clichés ridicules, et pourtant il avait été entièrement dévoué à sa maison. Il l'aimait toujours autant. Des frères et sœurs pas trop soudés, certes, mais on ne choisissaient pas sa famille. Il avait beau critiquer les bleus et bronze, il restait fier d'être de la maison de Rowena.
Aussi, le garçon était curieux de savoir quel tempérament avait la gamine. Débile et primaire, il avait envie de lui trouver une maison en la testant, en jouant un peu. Au final, c'était l'une des rares Nuncabouc digne d'intérêt.

- Tu es peut-être attachée de trop court. Veux-tu que j'allonge la corde ?

Bras croisé, toujours dans la même position, le jeune homme avait parlé en français sans savoir si la gamine comprendrait un traitre mot de ce qu'il avait dit. Seulement, la citation lui paraissait appropriée : s'il était un bouc, la morveuse était une chèvre, nope ? Détournant son regard vers l'horizon pour contempler un peu le ciel, il lui fit une traduction approximative avant d'ajouter un sourire malicieux.

- C'est, on va dire, un conte avec une chèvre qui prend le large. Besoin d'évasion, on dirait, Blanquette ? Tu sais que l'ancien dirlo a déjà tenté le saut d'ici, t'es pas obligée de renouveler l'expérience. T'inspire pas de sa mort, plutôt de sa longue vie, à c'vieux fou.

Il avait eu du respect pour le directeur, oui. Mais peu. Et il ne savait pas le montrer. Sans attendre d'être invité, le septième année vint se poser à une distance raisonnable de trois mètres, capturant au passage un des crayons posé là. Il le coinça entre son nez et sa lèvre supérieure en une grimace qui tendait ses traits marqués par la fatigue, le regard vert de gris venant se planter dans celui de la petite.

- T'es pas venue te recueillir, hein ? Ou monter un plan de rébellion diabolique avec nos puces. Il faisait référence à des discussions qui avaient lieu depuis quelques jours dans les combles sur des plans d'attaques foireux pour renverser le système. Il coula un regard explicite vers le livre qu'elle tenait entre ses mains et passa ses doigts dans sa tignasse à la propreté douteuse. Te fais pas chopper avec ça, Blanquette. On te foutrait au bûcher pour un stylo bic, t'sais.


HJ:
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MessageSujet: Re: [17/09/97] Comment, Blanquette, tu veux me quitter ! (pv Morgane) [17/09/97] Comment, Blanquette, tu veux me quitter ! (pv Morgane) EmptyDim 6 Nov 2016 - 17:41

Spoiler:

La journée venait de se terminer  au plus grand soulagement de Morgane. Elle avait encore une fois réussis à éviter les ennuis, mais elle n'avait pas franchement envie de retourner dans son dortoir. Enfin si on pouvait appeler cela un dortoir. Il y faisait froid et la demoiselle avait tendance à cumuler les crises d'asthmes, mais elle ne souhaitait pas montrer aux autres ses faiblesses. Ajouté à cela, le peu de douche ou d'heures de sommeils qu'elle avait. C'était pas une vie pour une enfant de juste onze ans.

La petite nuncabouc monta donc les escaliers. Ces derniers étaient étrangement calme et ce n'était pas plus mal. Armé de son sac de cours, la petite fille monta en direction de la Tour d'astronomie. Il commençait à faire nuit et Morgane souhaitait pouvoir observer les étoiles. S'il y avait bien un cours que la jeune sorcière appréciait plus que tout c'était bien le cours d'Astronomie. Et malgré qu'elle soit à Nuncabouc, elle faisait tout pour y avoir de bonnes notes même si cela n'était pas facile dans les conditions dans lesquelles se trouvaient les élèves de la maison du bouc.

Lorsqu'elle arriva en haut de la Tour, la demoiselle put remarquer qu'il n'y avait personne et ce n'était pas plus mal. Elle n'avait pas vraiment envie de voir du monde. La petite fille s'installa par terre et croisa ses jambes. Morgane saisit son sac, en sortit ses affaires de dessin ainsi que son livre sur l'astronomie que son père lui avait offert. Puis la fillette se mit à le lire, oubliant le monde qui l'entourait.

C'est ainsi qu'elle n'entendit pas qu'une autre personne montait sur la Tour. La petite nuncabouc tourna la tête lorsqu'elle entendit parler dans une langue qu'elle ne connaissait pas. Un jeune homme se  trouvait juste derrière elle. Lui aussi portait la tenue da la triste maison du bouc. Morgane lui adressa un sourire alors que ce dernier  alors qu'il lui expliquait ce qu'il venait de dire. Bien sûr qu'elle savait que l'ancien directeur était mort ici et personnellement cette idée ne lui avait jamais traversé l'esprit.


"Oui je sais pour l'ancien directeur. On m'a raconté. Et ne t'inquiète pas, je ne compte pas sauter."

La  jeune nuncabouc regarda son  camarade d'infortune s'installer en face d'elle et saisir un de ses crayons de couleurs. Elle écouta avec attention ce qu'il lui disait, ne pouvant s'empêcher de sourire à l'allusion des plans de rebellions qui se montaient au sein des nuncabouc. Bon c'étaient toujours des plans foireux. Et puis que pouvaient-ils vraiment faire contre des adultes entrainés à utiliser la magie noire.  La demoiselle répondit à la question de son interlocuteur :

"Je suis venue regarder les étoiles. J'aime observer les étoiles. Et puis je n'avais pas envie de retourner si vite dans ce qui nous sert de dortoir."


Morgane baissa les yeux sur son livr et reprit d'un ton un peu plus las :


"C'est un cadeau de mes parents et j'aime prendre du temps pour le lire. Mais je me demande...pourquoi les adultes permettent qu'on vive dans de telles conditions ?"

C'était une chose que la fillette ne comprenait pas. Les adultes étaient censés protéger les plus jeunes.  Pourquoi personne n'agissait pour arrêter cette situation ?
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[17/09/97] Comment, Blanquette, tu veux me quitter ! (pv Morgane) Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: Re: [17/09/97] Comment, Blanquette, tu veux me quitter ! (pv Morgane) [17/09/97] Comment, Blanquette, tu veux me quitter ! (pv Morgane) EmptyDim 25 Déc 2016 - 18:10

- Oui je sais pour l'ancien directeur. On m'a raconté. Et ne t'inquiète pas, je ne compte pas sauter.
- J'm'inquiète pas. répliqua l'adolescent en haussant les épaules avant de s'approcher d'une rambarde pour regarder le contre-bas. Quelques mois plus tôt, c'était d'ici qu'il avait observé les funérailles du vieux fous. Il n'avait pas assisté à la cérémonie d'adieux, préférant l'isolement que ce point d'observation pouvait lui offrir. Et puis, il y avait eu la lettre brûlée, son envie de couper court avec le monde des sorciers. Pourquoi ne pas l'avoir fait ? La magie faisait, quoiqu'en pensaient les consanguins et les débiles de ce bas-monde, partie de lui et de sa vie. Il avait pensé à quitter Poudlard, oh oui. De base, il avait simplement prévu de passer son permis de transplanage, puis d'apprendre l'animagie, mais il s'était alors mis en tête de mettre fin à ses études pour faire quelque chose de plus...utile. L'insistance de son Maître et l'idée de mettre sa famille en danger avait eu raison de sa détermination à travailler.

Le brun revint silencieusement vers la gamine, observant les objets qui l'entouraient. Il avait dit vrai, il ne s'inquiétait pas pour elle. Wayoth ne la connaissait pas, ne savait pas son nom et n'avait retenu d'elle que le fait qu'elle n'avait pas été répartie. Qu'elle vive ou meurt lui importait peu et, c'était cruel et égoïste de penser ainsi, mais il ne trouvait pas d'autre intérêt pour rester que sa propre distraction. Aussi, il posa son derrière non loin du tas de crayon et commença à jouer avec l'un d'eux tout en engageant la conversation avec une légèreté déplacée. Là était le problème avec le jeune Fawkes depuis son retour à Poudlard : il n'arrivait plus à "gérer" le conflit de ses masques et les enchaînait si aisément qu'il pouvait passer pour un dérangé. A vrai dire, on pouvait considérer que c'était le cas. Tantôt Nuncabouc discret, puis petit intello insolent avant de tourner en clown, sa santé mentale commençait à sévèrement en pâtir, laissant plus de place pour l'animal qui se rongeait une place de plus en plus importante.

- Je suis venue regarder les étoiles. J'aime observer les étoiles. Et puis je n'avais pas envie de retourner si vite dans ce qui nous sert de dortoir.
- Les étoiles, hein ? Il leva son nez moucheté de taches de rousseur vers le ciel d'encre. Tout petit. Je suis tout petit... Le regard toujours en l'air, il ricana en repensant aux combles. Il n'y était plus depuis peu, mais les marques de piqure de puces étaient bien là. T'es pas satisfaite de ta chambre, Blanquette ?

Le sarcasme pour pallier à la souffrance et l'incompréhension, mais face aux Carrow, il faisait profil bas. D'ailleurs, le décoiffé se mit à jouer le grand frère protecteur en mettant la gamine en garde contre la possession d'objets moldus.

- Te fais pas chopper avec ça, Blanquette. On te foutrait au bûcher pour un stylo bic, t'sais.
- C'est un cadeau de mes parents et j'aime prendre du temps pour le lire.
- Je suis sûr que cette raison convaincra notre chère professeure d'Étude des Moldus. cingla-t-il froidement avant de prendre une voix féminine qui, à quelques détails près, ressemblait étrangement à celle de la plus jeune : il avait toujours eut un don pour imiter, il ne savait faire que ça. C'est mon papa et ma maman qui m'ont offert un cadeau. Puis, sourcils froncés et timbre normal : Ton traitement actuel ne te suffit pas ?

Il n'aimait pas forcément les enfants et, à ses yeux, c'était ce que représentait Blanquette. Une gosse encore toute naïve. Elle allait se faire bouffer toute crue.
Sans le savoir, il se mettait à penser comme sa propre mère : chez les Fawkes, l'instinct paternel et maternel était totalement absent lorsque l'enfant en question n'était pas de la famille. Si sa cousine pouvait faire de lui ce qu'elle voulait, un autre gamin se serait prit une bonne tarte pour le même caprice. Et en matière de caprice, le garçon s'y connaissait.

- Mais je me demande...pourquoi les adultes permettent qu'on vive dans de telles conditions ?

Un ricanement cynique échappa au brun qui secoua la tête de gauche à droite. C'était permis de dire de telle sottises ? Ne se mettant aucunement à la place de la petite Nuncabouc, l'aîné darda son regard vert de gris sur la petite et fit un petit bruit de bouche réprobateur.

- Tu veux parler de quels adultes ? Tes parents ? Les profs ? Les rares abrutis qui se font tatouer le bras gauche  par LUI ? Les autres fidèles de Tu-Sais-Qui ? Les gens qui ont trop la trouille de crever en les affrontant, seulement pour sauver des mômes qui ne sont pas les leurs ? Les gens qui n'ont aucune personnalité et qui gobent tout ce qu'on peut leur dire sans réfléchir par eux-même ? "Haaanw, Machin il a dit ça, alors ça doit être vrai !" ? L'être humain a assez prouvé qu'il était con, égoïste et couard, tu crois que l'humanité va changer pour nos beaux yeux ? Non. Et puis, vu comment c'est parti... Il lâcha un soupir. T'as pas étudié ça en Histoire de la Magie et tu l'apprendra sûrement jamais car c'est du second cycle et qu'avec la bonne propagande en faveur de Celui-Dont-On-Ne-Dis-Pas-Prononcer-Le-Nom, je ne vois pas comment les inspecteurs laisseront ça au programme... Mais IL a déjà régné pendant plus de dix ans. Nous, on est des mômes, on a la chance de ne pas avoir connu ça, mais ceux qui ont vécu sous cette période, qui ont vu des proches mourir parce qu'ils s'étaient opposée à LUI, tu crois vraiment que ce genre de personne va se dire "Phok, c'est dégueulasse pour les pauvres mômes impurs qui crèchent sous les combles, azi on se rebelle et on lui pète la gueule ?!". Non. Ou alors ils seront très cons. Des Gryffy, quoi. Le garçon fit un silence tout en baissant le nez sur les crayons de couleurs qu'il venait de prendre pour les agiter un par un en mimant un "accio". La Peur. C'est un truc qui te bouffe au plus profond et qui te contrôle, Blanquette. Je comprends même pas les couillons de l'école qui cherchent volontairement à tenir tête aux Carrow. Et puis, dis-toi qu'on est plus en sécurité ici.

C'est ce que lui avait dit Swann et il lui avait ri au nez. Mais, après réflexion, il ne pouvait que donner raison à l'animagus qui l'avait obligé à revenir à Poudlard. Certes, il n'avait plus Serdaigle, il n'avait plus ses amis, il n'avait pas droit à la magie, au Quidditch, de s'exprimer, de penser, de manger à sa faim et de se doucher autant qu'il le voulait.
Mais il était en vie, du moins, pour le moment. Pas de raffleurs à sa suite, pas de fidèles du Mage Noir pour torturer sa famille, pas le stress de son identité à protéger. Au final, il s'en tirait bien mieux que d'autres, et ce, surtout grâce à son don d'animagus fraichement acquis. C'était d'ailleurs ce qui l'avait aider à fuir les combles étant donné qu'il avait moins froid sous sa forme canine que lové dans les draps rêches des combles.

ATTENTION, DÉFIS PLACÉ !:

Les draps sont toujours plus soyeux, dans la maison d'à coté. Wayoth préférait dormir par terre, bonjour les torticolis !

- Regarde bien le monde qui t'entoure, lui murmura le garçon. Un vrai carnaval ce château, pire, tu ne pourras pas trouver ! Chez Nuncabouc ... à Nuncabouc ? Préviens pas tes vieux, ils peuvent rien faire, eux, pour Nuncabouc. Chez lui, Mum' était sans nouvelles, ne le sachant pas prisonniers. Ça valait mieux qu'elle ignore tout de Nuncabouc. L'école est aux mains de Mangemorts, des fanatiques crétins, qui maltraitent des gosses de onze ans et nous changent de dortoirs. 'Fin, dortoirs, il faut le dire vite, ça ressemble vraiment à rien. Le parquet est dégueux, plein d'puces, et ça pue le rat crevé.

Oh oui! À Nuncabouc... aaah, Nuncabouc ! Y a pas d'cheminée, pas d'elfe pour nettoyer, pas d'lits douillets. Pour la toilette, c'est pas la peine : avoir l'eau chaude, c'est une aubaine. Ou t'es une larve, ou te te laves, à Nuncabouc.
Aaaah, Nuncabouc.

- Aaaah Nuncabouc !

Pour Nuncabouc, Poudlard est l'Enfer, Carrow en Cerbère, et ya pas pire. Pourquoi être rev'nu ici... ? Vivre avec des Gryffy c'était la plaie, côté mecs ou filles ça puait : les p'tits chialaient, les plus grands râlaient, à Nuncabouc. Yavait pas d'futon, la crasse souillait le sol, meubles bons pour la casse, des vermines partout, matelas en béton, poussière à gogo, un lieu vraiment dégueulasse. Et pour séparer des gars trop curieux les jeunes demoiselles, un vieux rideau miteux était accroché : zéro intimité.

- Blanquette, t'as un doudou ? Ouais ?

À Nuncabouc [x4], quand vient l'heure du repas à table, ça envoie du rêve ! Ils ont des plats, ça c'est certain, mais le buffet est un peu restreint : ils ont du riz-eau, des pâtes sans beurre, à Nuncabouc (des pétasses préfèrent pour leurs p'tits derrières de Nuncabouc). Et une fois rentrés, avant de se coucher, tu te pètes la gueule en voulant monter à l'échelle moisie sur le parquet pourri, de Nuncabouc.

FIN DÉFIS

L’œil malicieux, il inclina la tête vers sa cadette. Le changement de sujet était bien surprenant.

- J'sais pas, j'demande. J'ai entendu dire qu'un Serpy de cinquième année dormait avec sa petite peluche, donc bon.
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