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[1er Septembre 1997] Le dortoir des Nuncabouc (intrigue)

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JKR
JKR
    INCRUSTE MAN
MESSAGES : 925
 [1er Septembre 1997] Le dortoir des Nuncabouc (intrigue) Lumos-4fcd1e6
 [1er Septembre 1997] Le dortoir des Nuncabouc (intrigue) Empty
MessageSujet: [1er Septembre 1997] Le dortoir des Nuncabouc (intrigue)  [1er Septembre 1997] Le dortoir des Nuncabouc (intrigue) EmptySam 24 Sep 2016 - 21:49

Il y a des promesses que l'on aurait aimé ne pas avoir à faire, parce qu'il nous en coûtait de les respecter. Minerva McGonagall avait toujours été une femme digne et fière, droite dans ses bottes et surtout, loyale envers Albus Dumbledore, qu'elle avait toujours considéré comme un ami qui lui était très cher. Dans le temps, ils formaient un duo hors du commun, mais cette époque était révolue, Dumbledore n'était plus et Poudlard était tombé aux mains des Mangemorts, plaçant Severus Rogue à sa tête. Minerva n'avait pas le temps de s'appesantir sur sa peine, elle avait un devoir à accomplir. Minerva était une femme de convictions, pas du genre à se vendre au plus offrant. Elle avait suffisamment de poigne et de bravoure pour s'opposer à ce nouveau régime profondément injuste. Elle avait de la peine pour ces gamins qui allaient être séparés de leurs camarades alors qu'ils n'avaient rien demandé à personne, mais elle n'en montrait rien, son visage, quoique fermé, restait déterminé. De son regard clair, elle examinait un par un les étudiants massés devant elle et qui attendaient de découvrir leur nouvelle maison. Elle n'avait pas envie de leur dire que leur nouveau lieu de vie allait être un taudis, qu'ils allaient être considérés comme des moins que rien au sein même de cette école qu'ils avaient appris à considérer comme leur foyer. Ça ne lui faisait pas plaisir, loin de là, mais elle n'avait pas le choix. Elle était directrice adjointe, elle devait suivre les ordres qui émanaient de la direction, même si ça lui coûtait. Les ordres, parlons-en. Dans les plus hautes instances du Ministère, ils avaient décidé de réformer le fonctionnement même de Poudlard pour fêter en grandes pompes l'avènement de Celui-dont-le-nom-ne-peut-être-prononcé. Durant toutes ces années, Dumbledore avait réussi à maintenir son école hors de l'influence du gouvernement, ce qui, par ailleurs, avait irrité plus d'un Ministre, mais cette fois, ils n'avaient plus le choix, ils ne pouvaient plus faire autrement que de prendre en compte ces changements, fussent-ils déplaisants. Au plus profond d'elle-même, elle n'était pas d'accord, et elle savait qu'elle aiderait ces enfants coûte que coûte, ce sera sa façon à elle de protester contre tout ce qui se passait.

Elle leur avait annoncé les changements en guise de préambule au banquet. La répartition s'était déroulée dans le plus grand calme, aucun incident n'était à déplorer. Ce soir, ils profitaient d'un dernier repas en compagnie de leurs camarades, car bientôt, ils seraient mis à l'écart pour une durée indéterminée. Tous les noms avaient été consignés sur les listes. À moins de mentir, il leur serait difficile d'échapper au destin qui les attendait. Ce soir, certains élèves ne rejoindraient pas leurs dortoirs habituels, ils seraient ostracisés, bannis, comme s'ils n'étaient guère autre chose que des parasites, des êtres indésirables. C'était probablement ce que pensaient les Carrow et consorts à leur sujet, ils n'éprouvaient que du mépris à l'égard de ceux qui n'avaient pas le sang-pur ou pire encore, dont le sang était mélangé avec celui d'autres créatures qui n'avaient rien d'humain. Quand le repas serait terminé, elle les appellerait un par un, et leur annoncerait ce qui les attend. Elle verrait leurs expressions tantôt sidérées, tantôt consternées. Et elle n'y pourrait strictement rien. Elle détestait ce sentiment d'impuissance, elle détestait de devoir obéir à des ordres qui n'avaient aucun sens, mais elle n'avait pas le choix, on le lui avait bien fait comprendre, d'autant plus qu'en tant que plus ancienne alliée de Dumbledore, elle allait elle-même faire l'objet d'une surveillance accrue. Il ne faudrait pas non plus qu'elle incitât ces élèves à la mutinerie. Elle jeta un regard perçant aux Carrow qui semblaient se délecter de la situation. Puis, elle détourna la tête pour fixer les élèves. Elle réclama à nouveau le silence en tapotant son verre avec un de ses couverts. Le tintement alerta les étudiants qui la mirent en sourdine. À présent qu'elle avait réussi à capter leur attention, elle se leva à nouveau et reprit la parole.

« J'espère que vous avez bien profité de votre repas. » dit-elle d'une voix forte, tandis qu'on lui apportait un parchemin enroulé et scellé qui contenait les noms des élèves concernés par ces nouvelles mesures, pour le moins...Radicales. « Les préfets, comme à l'accoutumée, raccompagneront leurs camarades à leur salle commune et veilleront à ce que le couvre-feu soit respecté. Quant aux autres, vous me suivrez dans l'arrière-salle, où vous recevrez quelques précisions quant à vos...nouvelles conditions d'hébergement. »

Son mépris quant à ces directives transparaissaient à travers ses mots. Elle se retint de soupirer, puis, elle décacheta le parchemin et le déroula. Elle appela un par un les élèves dont le nom figurait sur la liste, non sans regretter de les afficher de la sorte, puis, une fois qu'elle fut arrivée au bout, elle demanda au petit groupe d'élèves de la suivre. Tandis que les autres se levaient de concert et étaient rassemblés par leurs préfets respectifs, elle s'empressa de quitter les lieux avec les Nuncabouc pour les mener jusqu'à leur nouveau dortoir.

Ce dernier était situé dans un vieux grenier. Comme tous purent le constater à leur arrivée, l'endroit était accessible uniquement via une vieille trappe grinçante. En pénétrant dans la pièce, tous purent constater à quel point la pièce était délabrée. De jour, les seules sources de lumière viendraient d'une petite fenêtre d'un côté et d'une lucarne faiblarde de l'autre. Le mobilier y était restreint : de vieux tapis, quelques chaises et des placards vides poussiéreux. On n'y trouvait aucune cheminée. Il ferait froid l'hiver et étouffant l'été. Deux draps tachés avaient été tendus de chaque côté de la pièce, séparant ainsi le "dortoir" des filles de celui des garçons. Les couchettes étaient constituées de lits de camps et de couvertures trouées. Tout au fond de la salle commune se trouvait une petite pièce séparée, constituée uniquement de quelques douches et de lavabos avec -ils s'en apercevraient bien vite- eau chaude limitée.

Lorsqu'elle fut certaine que tout le monde était rentré dans la pièce, Minerva se tourna à nouveaux vers eux avec une certaine gravité.

« Bien. » Le mot claqua dans l'air alors que personne ne bronchait. « Si je vous ai convoqués ici, après le repas, c'est pour vous parler de cette nouvelle maison : Nuncabouc. Vous vous doutez que celle-ci a un fonctionnement différent des autres. Vous n'aurez pas les mêmes privilèges que vos camarades, et vous m'en voyez navrés, mais je n'ai pas le choix. »

La directrice adjointe se lança alors dans l'explication du fonctionnement de cette nouvelle maison. Comme prévu, les visages se décomposèrent, prirent parfois une expression outrée. Elle ne fléchit pas. Elle tentait d'être la plus pédagogue possible, et cela n'était pas une mince affaire.

« Je compte sur vous pour me faire part de toutes vos interrogations. » conclut-elle, avec gravité. « Il faut que vous compreniez que je n'ai pas le choix, à part appliquer les préconisations du Ministère. C'est pourquoi je m'engage personnellement à vous accompagner durant cette année particulière, de façon à ce que ça se passe de la meilleure façon possible pour vous tous. »

Sur-ce, elle toisa les élèves un par un, prête à se prêter au jeu des questions/réponses. C'était un exercice pénible, mais nécessaire.
Il était aussi temps pour les Nuncabouc de découvrir leur nouveau quotidien.

Hors Jeu :
x Vous l'aurez compris, McGonagall vient de vous expliquer le fonctionnement de Nuncabouc. Pour rappel, ces informations figurent dans l'annexe que vous trouverez ici
x Ce sujet sert de foire aux questions. C'est le moment de poser toutes les questions qui vous viennent en tête à propos de cette nouvelle maison.
X Les réponses à vos questions seront restituées sous forme d'une foire aux questions, qui sera jointe  à l'annexe sur la cinquième maison, et qui sera éditée au gré de vos contributions.
X N'hésitez pas à réagir par rapport à ces nouvelles mesures. C'est VOTRE sujet alors lâchez vous.
X Vous avez jusqu'au 27 Novembre 2016 pour participer.
X Ouvert aux élèves de Nuncabouc. Plusieurs réponses possibles si vous voulez réagir aux autres élèves.
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Jude McGregor
Jude McGregor
NUNCABOUC5ème année
    NUNCABOUC
    5ème année
AVATAR : Zoey Deutch
MESSAGES : 80
 [1er Septembre 1997] Le dortoir des Nuncabouc (intrigue) Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: Célibataire
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 22 novembre 1981; Grande-Bretagne
SANG: né(e) de moldus
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MessageSujet: Re: [1er Septembre 1997] Le dortoir des Nuncabouc (intrigue)  [1er Septembre 1997] Le dortoir des Nuncabouc (intrigue) EmptySam 8 Oct 2016 - 23:02

Dès qu'elle mit les pieds dans le grenier poussiéreux, elle ne put s'empêcher de marmonner. « Dans le genre minimaliste c'est très chic. » son ironie ne l'avait pas encore quittée pour la journée. Cependant, lorsque McGonagall laissa lourdement tomber que le fonctionnement de cette maison serait à des années lumières de tout ce qu’ils avaient vécu jusqu’à présent à Poudlard, Jude se retint de passer un commentaire. Elle se tut, mais fit claquer sa langue dans sa bouche bien fermée pour exprimer secrètement sa consternation. Elle remarqua rapidement que la triste pièce ne possédait pas de foyer, ce qui ne la découragea pas pour autant. Il était plus que temps qu’elle apprenne à faire jaillir du feu de sa baguette et elle pourrait toujours tenter de réconforter les plus jeunes en faisant griller des marshmallows pour s’exercer. Plusieurs élèves, surtout les plus jeunes, paraissaient déjà au bord des larmes, mais l’ancienne Gryffondor n’avait pas encore été gagnée par l’inquiétude que ses camarades de nouvelle maison semblaient partager. Peut-être aurait-elle dû avoir peur, mais elle ne parvenait qu’à se sentir habitée par une sensation d’étouffement. On voulait la surveiller, la contrôler, l’empêcher d’agir de façon indépendante, ce qui constituait un frein considérable à toute sa manière d’être.

« On pourra continuer voir nos amis de notre ancienne maison au moins ? » demanda Jude avec une mince lueur d’espoir faisant briller ses prunelles colorées d’une teinte noisette. Lorsque le professeur McGonagall lui répondit qu’il était attendu d’eux qu’ils restent à l’écart, et que les élèves des autres maisons seraient réprimandés s’ils s’approchaient d’eux, Jude se raidit davantage, mais le sentiment d’injustice qu’elle éprouvait n’était pas encore à son comble. Après tout, elle serait capable de vivre à l’écart de ceux qui comptaient plus que tout pour elle; elle en avait la preuve puisqu’elle devait quitter son petit frère pour le laisser au monde des moldus chaque année. Elle jeta un coup d’œil aux élèves victimes du même sort que le sien, en se disant qu’elle ne devrait pas avoir trop de mal à se rapprocher d’eux. Les épreuves les plus dures étaient assurément celles qui tâchaient de rallier les troupes et les rendre encore plus soudées, elle en était convaincue. Comme si elle avait pu lire ses pensées, Ariane s’approcha d’elle discrètement et elles échangèrent un regard qui en disait long. La septième année semblait à la fois inquiète de la situation et soulagée de retrouver un visage amical parmi les Nuncaboucs.

Jude observa Samuelle qui se trouvait un peu en retrait, l’air impénétrable sous ses traits délicats et son air réservé. Pauvre petite Serdaigle. Elle n’aurait plus le loisir d’être mystérieuse et secrète dans cette salle commune de seconde main où un vulgaire drap servait de cloison. Ce n’était définitivement pas le repère idéal pour une demoiselle aussi féminine et sans doute assez pudique. Quand à elle, Jude était persuadée que ce taudis qui leur servait de dortoir s’avérait presque un privilège en comparaison à ce qu’ils s’apprêtaient à endurer cette année. « Va falloir t’y faire beauté! » pensa-t-elle à l’égard de Samuelle.

Une à une, les questions s’échappaient d’entre les lèvres des sorciers qui tentaient de se faire à l’idée de ce la nouvelle direction de l’école leur réservait. Au bout d’un certain temps, Jude commença à s’impatienter. Aucune des réponses que le Professeur McGonagall ne leur donnait n’était une bonne nouvelle. Tant qu’à faire, elle aurait préféré se garder la surprise que d’entendre petit à petit les mille et unes raisons pour lesquelles leur avenir serait taché de cruauté. « Humiliation », « punitions corporelles »... ils étaient les malheureux qui se retrouvaient coincés dans la souricière en laquelle s’était transformée Poudlard. Elle jubilait mentalement, mais pour une fois elle tâchait de retenir ses remarques impulsives, trop concentrée à se bâtir mentalement une armure. Elle finit par se laisser tomber sur une vieille chaise qui se mit à grincer sous son arrière-train lorsqu’elle commença à agiter nerveusement son pied. « Ils ne me font pas peur » pensait-elle. Mais sa force n’était pas infinie et elle avait beau se jucher le plus haut possible dans sa grande tour qu’elle croyait inatteignable, elle n’était pas insensible, et un léger détail s’apprêtait à venir souffler sur son château de cartes.

« J’ai entendu quelqu’un dire que… que… qu’on nous confisquerait nos baguettes » demanda une voix plutôt grave. Jude se retourna brusquement pour voir qui avait pris la parole. Ce n’était nul autre que Nate Larsonn, avec qui elle avait tenté de sympathiser quelques années plus tôt quand tout le monde se moquait de lui, mais il lui avait rapidement fait comprendre qu’il ne voulait rien à voir avec elle. Devant le silence de McGonagall, le jeune homme déglutit. « Est-ce que c’est vrai? » ajouta-t-il alors que sa voix se faisait plus petite. Le regard de l’enseignante s’assombrit encore davantage avant qu’elle ne baisse la tête, comme si elle avait voulu leur faire admirer son éternel chapeau pointu. « J’ai bien peur que cela ne s’avère vrai Monsieur Larsonn. Du moins en dehors de vos heures de classe, si vous avez le privilège de la garder pour celles-ci. » affirma-t-elle navrée. Jude sentit l’indignation monter en elle comme de la lave qui s’apprêtait à jaillir d’un volcan en éruption. «  Ils ne peuvent pas faire ça! » s’exclama-t-elle outrée. « Il faut les en empêcher! ». « Mademoiselle McGregor… » commença le professeur, mais elle n’eut pas le courage de terminer son intervention, elle-même abattue par la situation.

Comment pouvait-on tenter de dérober un sorcier du seul bien matériel qui lui importait vraiment? La baguette d’un sorcier, c’était tout aussi essentiel que son âme. « Aussi bien nous administrer le baiser d’un détraqueur un coup parti! » Pensa Jude qui fulminait. Sans crier gare, la chaise sur laquelle elle était assise craqua d’un coup, laissant tomber la jeune fille sur le sol. Tous devaient croire que c’était l’état critique du meuble qui l’avait fait céder, mais Jude savait pertinemment que ce n’était pas le cas. La magie vivait en elle depuis toujours et personne ne pourrait jamais la lui enlever.


HJ:
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Clara Lenoir
Clara Lenoir
NUNCABOUC4ème année
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MessageSujet: Re: [1er Septembre 1997] Le dortoir des Nuncabouc (intrigue)  [1er Septembre 1997] Le dortoir des Nuncabouc (intrigue) EmptyDim 9 Oct 2016 - 18:35

Samuelle Burroughs, Simon Kane, Nate Larsonn, Jude McGregor, et bien d'autres encore... Tous,  avaient été appelé par le professeur Mcgonagall à la fin du banquet. Tous étaient considérés comme n'entrant pas dans les normes. Tous étaient placés dans cette nouvelle "maison" (en était-ce vraiment une ?)... Nuncabouc. Et Clara en était. Si la plupart de ses nouveaux compagnons de dortoirs se trouvaient ici parce qu'ils étaient des enfants de moldus, ce n'était pas son cas. Elle était même de sang-mêlé. Alors pourquoi ? En réalité, la jeune fille était un loup-garou. Si elle angoissait tant à cet instant c'était parce qu'elle ne savait pas comment elle pourrait garder cette vérité secrète. Comment pourrait-elle expliquer qu'elle devenait une Nuncabouc alors que son frère ainé Mathieu Lenoir restait à Serdaigle en 6ème année ?
Tandis qu'elle suivait le professeur McGonagall dans les couloirs, la jeune fille essayait de réfléchir et de construire un scénario qu'elle pourrait sortir pour expliquer pourquoi et comment elle se retrouvait là aujourd'hui.

Lorsqu'ils découvrirent la pièce qui allait leur servir de dortoir et salle commune, les nouveaux Nuncaboucs purent constater avec désolation qu'elle n'avait pas le confort de leur ancienne maison. Tout était à faire. Nettoyer la pièce, pour enlever l'amas de poussière qui s'était accumulé depuis une durée indéterminée. Il y avait aussi les toiles d'araignées qu'il faudrait déloger. De plus, Clara percerait l'odeur néfaste de crottes de rats. Enfin, qui ne disait pas qu'il y avait des puces dans le parquet ?

La pièce devait être aménagé. Sans conteste. Mais tout cela demandait de l'énergie et de la volonté. Chose que Clara n'avait nullement présentement. Accablée et encore sous le choc, c'était tout ce qu'elle était. La quatrième année s'avança un peu dans la pièce, avant de s'assoir sur le premier matelas qu'elle trouva. Sous son poids -et pourtant elle n'était pas bien lourde-, le matelas grinça. Son regard sembla se perdre dans l'analyse du plancher, tant elle resta immobile et silencieuse...

Des questions, Clara n'en n'avait pas. Peut-être viendraient-elles après. Une fois le coup accusé. Ou peut-être pas. Néanmoins elle resta attentive lorsqu'on posa des questions.

- On pourra continuer de voir nos amis de notre ancienne maison au moins ?
- J’ai entendu quelqu’un dire que… que… qu’on nous confisquerait nos baguettes. Est-ce que c’est vrai ?


Apprendre qu'elle ne pourrait plus voir son frère ainé était déjà difficile à apprendre... Mais savoir que sa baguette lui serait confisquée était la mauvaise nouvelle en trop. Comment s'en sortirait-elle ? Et comment se déroulerait les soirs de pleine lune ? La panique la gagnait au fur et à mesure qu'elle essayait de lister toutes les conséquences de cette privation... Elle avait l'impression que le monde s'acharnait sur elle. Avait-elle fait quelque chose dans une vie antérieure pour mériter un tel acharnement ?

Alors elle craqua.
Éclatant en sanglot, la jeune fille cacha son visage entre ses deux mains. Pleurant bruyamment, elle se maudit intérieurement de se mettre ainsi en spectacle. Elle voulait disparaître... Quitter le château, quitter le pays...

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MessageSujet: Re: [1er Septembre 1997] Le dortoir des Nuncabouc (intrigue)  [1er Septembre 1997] Le dortoir des Nuncabouc (intrigue) EmptyLun 21 Nov 2016 - 21:39

 [1er Septembre 1997] Le dortoir des Nuncabouc (intrigue) 931910nuncaway
Il n'arrivait pas à s'arrêter de pleurer et il se sentait bête. De grosses larmes ruisselaient sur ses joues rondes et le brun passa le bras sous son nez pour essuyer la morve qui coulait sur la manche de son pull. Aussitôt, la vision de sa mère fronçant les sourcils lui arracha un hoquet qui ne fit que redoubler son chagrin.

Assis dans un coin de la classe, Wayoth Fawkes, six ans, était puni. Penaud, il avait la tête basse et tentait tant bien que mal de retrouver sa respiration. Les iris vert de gris baignées de larmes se posèrent sur la surface d'un blanc délavé du mur qui lui faisait face. Le crépis vieillis donnait l'impression de se décoller et nombre d'enfants étaient passés avant lui dans ce coin, en témoignaient les gribouillis aux feutres et aux crayons gras. Avec un gémissement de rage, le morveux plaqua ses deux paumes ouvertes contre ledit mur pour les laisser glisser vers le bas, geste désespéré qui semblait vouloir effacer la bêtise commise un peu plus tôt.

Il ne l'avait pas fait exprès, de faire tomber Robin du vélo. Et puis, c'était faux, il ne l'avait pas poussé ! ... pas vraiment. Il y avait seulement pensé, avait serré ses petits poings, sourcils froncés, en regardant le petit garçon à la peau ébène pédaler sur le dernier tricycle qu'il venait de prendre des mains de Wayoth. Les taches de rousseur avaient dansé sur le petit nez plissé du gamin qui s'était mis à hurler dans la cour de récré.
T'as pas droit de voler mon vélo ! T'as qu'à tomber et te casser la tête !
Et Robin était tombé.
Mais il ne s'était pas cassé la tête.
Les mains écorchées, le petit garçon aux cheveux frisotant était passé devant le petit décoiffé qui avait bombé le torse et brandit son poing d'enfant. Maman ne voulait pas qu'il tape et il n'allait pas taper, parce que ça faisait mal et on avait pas le droit de taper les copains d'école. Ni Tomas et Jerry, car eux, c'était encore des petits et que lui il était grand. Et on avait pas le doit de taper maman non plus, même si papa l'avait fait, mais papa il était vilain donc il comptait pas. Si Wayoth montrait son poing, c'était juste pour dire qu'il était le plus fort. Mais c'était faux parce que le plus fort de la cour de récré, c'était le grand Davis. Et plus fort que Davis, c'était la maîtresse.
Wayoth avait alors pris le petit tricycle en criant que c'était bien fait pour Robin, que voler c'était pas bien et que, bien fait pour lui s'il était tombé. Sauf que l'amoureuse de Robin avait été dire à la maîtresse que Wayoth l'avait poussé. Le petit Fawkes ne l'aimait pas : elle était bête, elle parlait tout le temps de sa petite voix aiguë et insupportable, et, en plus, c'était une fille. Les filles, c'était vraiment chiant, même si chiant c'était un gros mot et fallait pas le dire, mais tonton David le disait parfois et tata Emma faisait les gros yeux. C'était rigolo parce que David c'était comme un petit garçon parfois, alors qu'il était un papa. Les adultes étaient vraiment bizarre parfois : ils se faisaient des bisous et après ils se criaient dessus, puis se re-faisaient des bisous. Sur la bouche, en plus, dégoûtant !

La pire des adultes, c'était la maîtresse : elle le punissait tout le temps quand il faisait un peu de bruit et qu'il ne voulait pas écouter son histoire. Mais son histoire, à la maîtresse, c'était tout pourri ! Maman lui avait dit que c'était pas bien de dire que quelque chose était pourri, mais Wayoth s'était estimé dans son droit. Parce que la maîtresse, eh bah, elle était bête ! Peut-être parce que c'était une fille, mais elle se faisait pas de couette comme celles de la classe du petit garçon, et puis elle ne venait pas faire pipi avec eux dans les même toilettes. C'était une dame comme maman, mais moins belle que maman, et plus chiante que maman. Mais chiante, c'était un gros mot.

Plongé dans ses pensées et grognant dans son coin de classe, le petit garçon ne vit pas Diana Fawkes venir le chercher. Les jumeaux de quatre ans se cachaient derrière leur mère en fixant, pour l'un le puni, pour l'autre le bourreau. Jerry se disait que son frère ne devait vraiment pas être content parce qu'il donnait des coups de pieds dans un jouet qui trainait dans le coin. Tomas, bouche bée, contemplait la boucle d'oreille turquoise, le regard dans le vague.

- Il a fait une bêtise.
- Oui, il a poussé un petit camarade de son vélo.

Diana ne releva pas et laissa son regard vert de gris se poser sur l'aîné de ses fils, un petit soupire s'échappant d'entre ses lèvres. Wayoth n'avait jamais été un enfant facile, mais tout s'était corsé depuis quelques temps.

- Cependant, je ne l'ai pas vu faire...

Interdite, la jeune mère fronça les sourcils tout en reportant son regard sur l'institutrice.

- Pourquoi le punir si vous n'avez pas de preuve que c'est lui ?
- Il a...encouragé son camarade à tomber. Et, devant l'incompréhension de Madame Fawkes. Il l'a crié et le petit Robin est tombé juste ap-
- Il est tombé tout seul. Et vous mettez mon fils au coin.

Se voiler la face était la solution la plus facile qu'avait trouvé la jeune femme, jusqu'à présent. Mais il fallait se rendre à l'évidence que le petit garçon "encourageait" beaucoup d'accident en ce moment. Andrew serait le premier à en faire les frais, fallait-il encore que trois mois se passent.

- Il faudrait peut-être...l'amener à consulter un spécialiste ?

Offusquée, la mère héla sa progéniture qui releva vivement la tête, sécha ses larmes et se releva en prenant un petit air de caïd prêt à affronter les représailles. Au lieu de ça, les doigts fins de sa maman se glissèrent dans sa tignasse brune. Wayoth lui offrit un large sourire et posa sa propre main sur celle de sa mère avant de se pencher vers ses cadets pour leur faire un bisou chacun. Jerry, brusquement excité, se mis à piailler pour raconter sa journée, suivant son aînée dans le couloir des manteaux. Diana et Tomas suivirent, le petit gardant en mémoire le turquoise des boucles d'oreilles. Avec l'aide de la jeune femme, Wayoth enfila sa veste -il avait simplement posé sa capuche sur sa tête et agitait les bras pour faire rire son benjamin- mais il la trouvait bien trop sérieuse. Même ses grimaces préférées ne parvinrent pas à dérider la jeune femme qui lui demanda en un souffle de s'asseoir sur le petit banc. Anticipant ce qui allait se produire, Wayoth transforma son visage en une moue chagrinée et boudeuse.

- Wayoth, c'est toi qui a fait tomber le petit garçon ?
- Mais j'ai pas fait exprès... geignit le brun en détournant le regard pour le fixer sur la cage du lapin de l'école.
- Tu l'as poussé ? murmura Diana, sourcils inclinés. Le petit secoua la tête. Non ? Alors pourquoi tu dis que tu l'as fait tomber ?

Les yeux du garçonnet s'ouvrirent en grand, comme si la raison était évidente et que sa mère ne faisait aucun effort pour l'admettre.

- C'est comme ça, je décide et ça se passe, Maman, je suis magique !


Le décoiffé avait le regard rivé sur le sol. Il écoutait sagement les consignes données par le professeur McGonagall, du moins, c'est ce qu'il semblait faire. En réalité, il se revoyait seulement avec son ami d'enfance, Robin, sur les toits de Londres. Clope au bec, le moldu avait eu un petit sourire devant l'aveu du sorcier qui se confiait enfin. Il avait haussé les épaules en soupirant un rire et affiché un sourire lumineux qui contrastait avec sa peau chocolat.
Il le savait. L'avait toujours sut. Et ça lui allait.
Pourquoi est-ce qu'il fallait que les sorciers soient aussi cons ?
L'évocation de la confiscation de leurs baguettes ne lui fit ni chaud ni froid et il remercia silencieusement Swann pour avoir anticipé à sa place. M'fin, il ne manquerait pas de l'incendier bien proprement lorsqu'il se trouverait à nouveau face au jeune homme blond.

Le regard clair de l'Ex-Serdaigle glissa sur les visages de ses nouveaux camarades de "maison" et, se grattant la nuque, il eut un sourire mauvais qu'il camoufla en baissant la tête. Une chaise craqua, un sanglot se fit entendre.
Il savait qu'il n'aurait pas dû revenir à Poudlard.
Alors il n'allait pas se donner la peine de rester trop longtemps dans les combles.


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Ariane Hepburn
Ariane Hepburn
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MessageSujet: Re: [1er Septembre 1997] Le dortoir des Nuncabouc (intrigue)  [1er Septembre 1997] Le dortoir des Nuncabouc (intrigue) EmptyLun 21 Nov 2016 - 23:17

« Bordel de m… Mandragore ! »

Ariane venait de glisser sur l’échelle vermoulue qui menait à son nouveau dortoir. Leur nouveau dortoir. A eux, les Nuncaboucs, les rejetés de la société sorcière. Mais ils l’avaient bien mérité en même temps ! Qu’est-ce qui leur avait pris de naître dans une famille avec des parents moldus, hein ? Ou vélanes, loups-garous et autres fantaisies. Pff, vraiment, ils l’avaient bien cherché quand même.

Ariane balaya du regard ses nouveaux camarades de dortoir, enfin tous réunis. Elle avait l’impression qu’il y avait beaucoup de très jeunes élèves… Les plus vieux avaient du se rendre compte que la situation était beaucoup trop risquée pour les nés-moldus, et qu’il valait mieux ne pas revenir à Poudlard. L’ancienne lionne remarqua quelques visages familiers dans la foule, dont celui de Jude. Elle voulut se rapproche de son amie mais McGonagall commença son discours de présentation de la maison. A chaque nouveau point, Ariane levait les yeux au ciel et poussait un long soupir. Pas de préfet, pas d’équipe de Quidditch. Châtiments corporels. Pas de baguettes. Le seul point positif dans tout ça, c’était que les Elfes n’auraient pas à faire le ménage dans leur chambre. Sauf que ce n’était pas une mesure de protection des Elfes de Maison. En tant que fervente membre de la SALE, la septième année craignait pour les conditions de travail des Elfes cette année… Il était absolument certain qu’elle continuerait à rendre visite aux Elfes en cuisine, parce qu’elle tenait beaucoup à ces petits êtres dévoués.

Ces nouvelles mesures ne plaisaient pas du tout à Ariane. Et pourtant… Si elle avait envisagé ne pas revenir, elle ne pensait pas une seconde à s’enfuir de Poudlard. Au contraire, elle avait envie de rester et de mettre le plus de bazar possible. Bon, ce ne serait pas facile, d’autant plus que les Nuncaboucs allaient être très fortement mis à l’écart des autres élèves. Mais s’ils s’alliaient… Peut-être qu’ils arriveraient à mieux vivre leur année. Pendant que les élèves posaient leurs questions, Ariane rejoignit Jude et échangea un long regard avec elle. « T’inquiète. », lui glissa-t-elle à l’oreille. « Ils ne peuvent pas tout contrôler. » La cinquième année se laissa tomber sur une chaise. La brune, déjà pas très grande, décida de rester debout.

Ariane sentit quelque chose lui frôler le pied, quelque chose de poilu. Elle poussa un couinement étouffé et sursauta, pensant d’abord qu’il s’agissait d’un rat habitant les combles. En réalité, c’était juste le chat d’un élève, qui se frottait à son tibia à la recherche d’un peu de chaleur humaine. Spontanément, une question dérisoire lui vint à l’esprit. « On a le droit de garder nos animaux au moins ? D’envoyer des lettres à nos parents ? » Si elle ne pouvait plus utiliser Julius pour envoyer des lettres à ses parents, ça allait être très difficile. Elle avait besoin de les rassurer, et de recevoir des nouvelles d’eux. Au pire, elle irait à Pré-Au-Lard et utiliserait la Poste Sorcière. « Et est-ce qu’on a toujours le droit de nous rendre à Pré-Au-Lard ? » Ca semblait ridicule comparé à l’année qui les attendait, mais pouvoir sortir de l’enceinte du château pour quelques heures semblait une perspective heureuse. McGonagall s’efforçait de répondre à toutes les questions qu’on lui posait, mais elle restait cependant plus ou moins évasive dans ses réponses. « Est-ce qu’on pourra quand même passer nos examens de fin d’année ? », demanda une Serdaigle qui devait probablement être en cinquième année. Sérieusement, on lui annonçait qu’elle allait être torturée pendant un an et la blonde ne pensait qu’aux BUSEs ? Ariane se garda bien d’émettre tout commentaire, pour ne pas déjà se mettre à dos certains élèves. Ce qui était certain, c’est qu’ASPIC ou pas, l’ancienne Lionne ne reviendrait assurément pas à Poudlard l’an prochain, surtout si rien ne changeait.

Les mauvaises nouvelles s’enchaînaient. Maintenant, voilà qu’on voulait leur confisquer leurs baguettes. Jude se leva d’un bond pour râler, rapidement rejointe par les protestations d’Ariane. « Mais Madame vous pouvez pas les laisser faire ça ! On peut pas faire semblant de les donner ? »Négation de la vieille sorcière. « Et vous pouvez pas nous en fournir d’autres ? » Nouveau refus. « Parfait, on fait comment alors ? On se laisse mourir de froid dans ce dortoir moisi et torturer par les nouveaux professeurs et les élèves ? » Regard désolé de la vice-directrice. Mais Ariane était trop en colère pour la ménager. « Et vous les laissez faire ?! Et l’égalité des chances de Dumbledore ? Vous avez peur pour vous, alors vous préférez céder à toutes leur demande et nous laisser prendre toutes les sanctions ? Tant qu’à faire, autant rouvrir la chambre des secrets et nous enfermer dedans, au moins vous serez débarrassés rapidement et nous on mourra sans souffrir. »  

Ariane serra les dents pour s’empêcher d’en dire plus. Elle n’avait pas voulu être méchante avec la vieille sorcière, qu’elle avait jusque là toujours estimée pour les valeurs qu’elle incarnait. Mais elle était déçue. Cette sorcière qui était venue lui annoncer qu’elle était sorcière il y a plus de six ans l’abandonnait. Abandonnait ses lionceaux. Abandonnait tous les élèves de Poudlard. Ariane tremblait de rage. Elle se força à inspirer profondément pour se calmer. Comment les professeurs avaient pu laisser faire ça ? Pourquoi n’avaient-ils pas négocié leurs conditions de vie ? Non, ça ne pouvait pas être pire que maintenant. La chaise de Jude se brisa. Ariane se tourna vers son amie, dont le regard brûlait de colère, mais qui avait un petit air abasourdi. La brune laissa échapper la tension accumulée par un rire, avant de tendre la main à son amie et de la relever. Elle fixa ensuite McGonagall droit dans les yeux, glacialement. « Vous voyez, ça ? Vous ne pourrez jamais nous le prendre. »  
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LES RÉPONSES AUX QUESTIONS
DES NUNCABOUC

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♦ LES BAGUETTES SONT-ELLES CONFISQUE ?
Oui absolument, sauf en cours où son usage est nécessaire.

♦ PEUT-ON GARDER LES ANIMAUX ?
Oui, vous les conservez. Néanmoins, votre animal de compagnie peut servir de cobaye durant certains cours et peut aussi faire l'objet de punition à la place de son maître.

♦ PEUT-ON ENVOYER DES LETTRES AUX PARENTS ?
Vous pouvez envoyer du courrier. Néanmoins, ce dernier sera relu et contrôlé. (Vous pouvez ainsi développé la mise en place d'envois clandestins).

♦ PEUT-ON SE RENDRE A PRE-AU-LARD ?
Vous pouvez toujours vous y rendre, mais sous certaines conditions. Vous restez sans baguette et vous n'avez pas  le droit de ne ramener quoique ce soit à Poudlard (pas de confiseries ni d'achat autorisé).

♦ (POUR MINERVA) POURQUOI LES LAISSEZ VOUS FAIRE ?
"Parfois, il faut creuser plus loin que la surface pour découvrir ce qui se cache sous la carapace d'une personne. Il en va de même pour ses intentions. Je rajouterai pour finir que Patience est Mère de Vertu et qu'il ne faut jamais perdre espoir sinon ils auront gagné avant d'en arriver à votre mort. Vous ne voudriez pas leur faire se plaisir, n'est-il pas ?"


[Nous avons mis un peu de temps à répondre. Toutes nos excuses.
On vous remercie pour votre participation. Vous gagnez 500 PP chacun (les points seront donné très prochainement)]
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