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[10 octobre 1997] Hunger and other miniature disasters [pv Nolan Sherman]

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AuteurMessage
Jude McGregor
Jude McGregor
NUNCABOUC5ème année
    NUNCABOUC
    5ème année
AVATAR : Zoey Deutch
MESSAGES : 80
[10 octobre 1997] Hunger and other miniature disasters [pv Nolan Sherman] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: Célibataire
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 22 novembre 1981; Grande-Bretagne
SANG: né(e) de moldus
[10 octobre 1997] Hunger and other miniature disasters [pv Nolan Sherman] Empty
MessageSujet: [10 octobre 1997] Hunger and other miniature disasters [pv Nolan Sherman] [10 octobre 1997] Hunger and other miniature disasters [pv Nolan Sherman] EmptyMer 25 Jan 2017 - 21:58

C’était une de ces soirées où la table des Nuncaboucs n’avait pas été oubliée, mais avait plutôt été désignée comme la poubelle de la journée. On y avait servi les plats ratés et brûlés, et des restants froids du midi, et Jude et ses camarades ne bénéficiaient pas du loisir d’avoir une baguette pour les réchauffer. Certains élèves mesquins et dédaigneux leurs envoyaient même des restes dégoûtants par sortilèges de lévitation, et l’un d’entre eux avait pris le temps de graver « sang-de-bourbe » dans la carcasse d’une volaille. Le pire dans tout ça, c’est qu’ayant été une des extrêmement rares membres de la S.A.L.E fondée par Hermione Granger deux ans plus tôt, elle connaissait assez bien les elfes de maison pour savoir qu’ils n’avaient certainement pas raté volontairement ces repas. On avait du les forcer à le faire, ou bien, les plats avaient été cramés par quelqu’un qui voulait leur faire goûter la misère après coup.

Jude roula des yeux, exaspérée. Elle mourrait de faim et avait l’impression d’être entrain de s’autodigérer. Son intestin allait bientôt commencer à se mâchouiller lui-même si elle ne réussissait pas à mettre la main sous un morceau de nourriture un peu plus soutenant qu’un bout de pain calciné et dur comme du roc. Malgré ces conditions exécrables, l’adolescente était trop fière pour s’avouer vaincue et assumer sa faim d’ogre. Elle passa le morceau de mie le plus potable à Morgane, une première année en pleine poussée de croissance dont les yeux allaient presque sortir de leur orbite pour crier famine et se leva du banc plutôt vacillant, s’apprêtant à quitter les lieux. Il lui restait un peu de temps avant le couvre-feu et elle n’était pas pressée de retourner s’exiler dans le placard miteux qui lui servait de dortoir. Sa faim qu’elle refoulait se transformait en frustration et elle décida de chercher un moyen de s’amuser ou du moins un endroit calme où ces abrutis d’anti-né-moldus ne viendraient pas la trouver. Ils ne lui faisaient certes pas peur, mais elle n’était pas d’humeur à se faire coller une raclée en ce vendredi soir.

Alors qu’elle se dirigeait vers la sortie, elle aperçut Nolan confortablement assis avec ses camarades poufsouffles qui savourait goulument un mille-feuilles en guise de dessert, ayant abandonné le reste de son assiette toujours partiellement remplie. Il n’avait même pas touché un de ses tranches de jambon… Quel gâchis! Elle aurait bien voulu qu’il essaie de lui rapporter quelque chose à se mettre sous la dent au lieu de destiner cette nourriture parfaitement bonne aux ordures. Elle s’arrêta un instant pour le fixer avec insistance.

Elle se trouvait à une bonne distance de la table afin que les professeurs ne soulèvent pas son petit manège, mais elle savait que son ami la remarquerait. Du moins, elle l’espérait. « Allez, regarde par ici espèce d’écureuil roux! » pensa-t-elle. Elle n’allait définitivement pas pouvoir rester plantée au bout de la grande salle bien longtemps si elle ne voulait pas égayer les soupçons.

Bien qu’ils aient gardé une relation amicale après leur rupture, depuis que Jude avait été envoyée à Nuncabouc, ils n’avaient que de rares occasions de se voir étant donné que le Poufsouffle ne devait pas être repéré entrain de faire copain-copain avec une impure de sa catégorie. Comme s’il l’avait entendue le supplier de ses yeux noisette, il se tourna enfin dans sa direction. Il soutint son regard pendant un moment, les sourcils légèrement froncés, comme s’il se questionnait sur la raison pour laquelle elle le dévisageait.

Elle lui fit de gros yeux et bougea subtilement la tête, comme si il était sensé comprendre ce langage non verbal aisément, puis sortit de la salle en ne prenant pas la peine de vérifier s’il la suivait. Elle espérait qu’il était toujours assez malin pour avoir saisi qu’elle s’éloignait afin qu’il puisse venir la voir plus subtilement. Elle s’éloigna un peu dans le couloir, bifurquant à la première intersection pour se poser tout près d’un banc un peu en retrait où ils avaient l’habitude de se retrouver pour flâner et où ils ne risquaient pas d’être repérés trop facilement. Elle attendit… attendit … attendit… Découragée, elle poussa un  long soupir, et alors qu’elle exhalait et laissait retomber ses bras le long de son corps pour extérioriser son découragement, il montra enfin le bout de son nez, manquant de la faire sursauter.

« Eh bah c’est pas trop tôt! » lança-t-elle. « Heureusement que tu ne me faisais pas poireauter comme ça du temps ou tu jouais le prince charmant avec moi! » ajouta-t-elle en haussant les sourcils pour le narguer. Elle n’était pas très patiente, et il était tout à fait capable d’encaisser une ou de ses blagues. Il la regardait de haut en bas, l’air légèrement préoccupé. Déjà plutôt menue au naturel, le régime qui lui était attribué depuis la rentrée avait fait quelques ravages. Ses joues s’étaient un peu creusées, et les cernes sous ses prunelles également, mais elle n’avait elle-même pas remarqué ces nuances, car elle ne prenait pas vraiment le temps de regarder son apparence dernièrement.

Elle regarda ses mains vides. « T’es sérieux!? Tu m’as rien ramené à bouffer!? RAH! T’as de la chance d’avoir une belle gueule et que j’aie pas envie de la gâcher. » lui lança-t-elle en se laissant tomber mollement sur le banc de bois. Elle calmait son exaspération d’être coincée à Nuncabouc par l’humour. Il n’y avait rien comme les délires entre amis pour redonner à Jude toute son énergie et sa vivacité.

HJ:
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Nolan Sherman
Nolan Sherman
Poufsouffle6ème annéePréfet & Poursuiveur
    Poufsouffle
    6ème année
    Préfet & Poursuiveur
AVATAR : K.J. Apa
MESSAGES : 362
[10 octobre 1997] Hunger and other miniature disasters [pv Nolan Sherman] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: N/A
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: mêlé
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MessageSujet: Re: [10 octobre 1997] Hunger and other miniature disasters [pv Nolan Sherman] [10 octobre 1997] Hunger and other miniature disasters [pv Nolan Sherman] EmptyLun 30 Jan 2017 - 2:52

C’est d’un regard plein d’envie (et assorti d’un filet de bave aux coins des lèvres) que Nolan avait tiré à lui la superbe pièce monté laissée orpheline par l’appétit de quelques dizaines de blaireaux. Sérieusement, trois couches de pâte feuilletée et deux couches de crème pâtissière, qui d’autre pouvait ainsi prétendre à la perfection pâtissière ? La brioche ? Oh non, trop de raisins. Le flan ? Bof, trop léger. La meringue ? Beaucoup trop fade. Non vraiment, Nolan ne regrettait en rien les biscuits au beurre trop secs de son été à l’écart des cuisines de Poudlard. La cuisine des elfes lui avait non seulement manqué, mais en tout juste quelques semaines, le jeune homme était parvenu à se remplumer considérablement. Déjà que sa grade-robe ne payait pas de mine, l’effet d’amplitude de ses pantalons — tout particulièrement à la taille — déformait étrangement sa silhouette, effet qu’il n’appréciait guère.

Ce soir, il pouvait donc enfin repousser sans gêne les dernières tranchettes de jambon en direction de son plus proche voisin, ce qu’il n’hésita pas un seul instant à faire à la vue du Saint Graal des desserts ; le millefeuille. Le destin demeurant toutefois le plus grand des farceurs, c’est pile au moment ou sa fourchette s’apprêtait à attaquer la surface croustillante de la pâtisserie que son regard croisa celui d’une certaine Miss McGregor. Aussitôt, ses yeux noisettes se mirent à lui décocher des flèches, ou peut-être était-ce plutôt des appels de détresse ? Évitant de trop se détourner, il fila tout de même un coup de coude dans les côtés de son pote le plus proche.

Citrouille, ça veut dire quoi déjà quand une meuf te regarde avec un air à moitié dans le vague et à demi agité ?
— Moi je sais pas, mais si c’est pour toi Sherman, c’est forcément que t’es dans la mouise.
… Et ça se dit Poufsouffle ! On repassera pour la solidarité merci bien ! dit-il tout sourire d’un air bien faussement offusqué.

N’empêche, ce regard indéchiffrable l’inquiétait un brin, lui qui n’avait pas l’habitude de se montrer perméable au stress.

Okay, celui qui touche à mon millefeuille se couche ce soir dans une baignoire de bave de limace ! lança t-il à sa fratrie entière avant de se lever d’un trait, quoique qu’après avoir pris le temps de poser sa fourchette sur le rebord de son assiette.

Le truc avec la nouvelle administration voyez-vous, c’est qu’ils ne sont pas trop portés sur les démonstrations publiques d’affection envers les né-moldus, alors il faut savoir doser. Sans véritablement accorder d’importance ou de légitimité à ce genre de discrimnation, disons que Nolan n’avait pas trop envie de finir sa soirée à recopier cent fois le nouvel alinéa concernant les interdits réservés aux nouveaux biquets. Réajustant sa cravate de façon nonchalante, il quitta donc la Grande Salle d’un pas à peine suspect pour aller rejoindre sa chèvre préférée. Cela dit, vu sa surprise, celle-ci ne l’attendait déjà plus ?

« Eh bah c’est pas trop tôt! »

Ha les femmes, toujours aussi emplies de contradictions ! Haussant à la fois les épaules et les sourcils, No plaça ses deux mains vides bien en évidence devant lui, à la fois pour signaler qu’il n’était pas venu armé et pour poser une barrière en lui et l’éventuel conflit à désamorcer.

Et bah c’est peut-être parce que de ce temps, mademoiselle la princesse avait la bienséance de réclamer plus « abruptement » ses audiences ? lui répondit-il d’un ton fallacieusement chevaleresque.

En un sens, il ne regrettait pas trop cette époque, puis ça ne l’empêchait en rien de continuer d’admirer aujourd’hui l’aplomb de son ancienne petite amie. Par contre, s’il encaissait avec joie les remarques piquantes de la brunette, il avait un honneur à défendre et n’appréciait pas qu’on abuse de sa gentillesse. Il aurait été dangereux (pour tous les partis impliqués) que la demoiselle en vienne à croire que ses commandes étaient des ordres.

Je te signale que je viens d’abandonner cinq étages de bonheur comestible aux griffes d’une horde de blaireau affamés et ce, sur un simple battement de cils ! Alors c’est bien gentil pour ma pomme, mais je t’avoue qu’entre les compliments et le dessert, mon coeur balance. D’ailleurs, tu ne serais en train de nous faire un régime là McGregor ? questionna t-il après l’avoir brièvement détaillé de la tête aux pieds.

Nolan pouvait presque voir l’os des pommettes rosées de sa camarade saillir sous son regard fatigué. Bon, l’éclairage faiblard (et un peu glauque) des couloirs secondaires n’avantageait personne, mais alors à ce point ?

Attends un peu, c’était ça? Tu veux prendre le dessert en cachette pour pas que tes copines le capte ? Non mais j’vous jure les meufs… dit-il en roulant des yeux et en prenant soin d’emprunter une voix plus basse.
Jude, tu vas te rendre malade. ajouta t-il le plus sérieusement de monde, c’est à dire en agitant ses sourcils épais et en posant un index réprobateur sur le bout du nez de la demoiselle.
Puis je croyais que tu t’en balançais de l’opinion des autres ? Parce que si non, niveau respect, c’était déjà grillé le jour ou tu as accepté de fréquenter un certain rouquin fauché et débraillé, alors c’est déjà plus la peine de te faire souffrir.
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