Je déconne et toi, tu rigoles. Je pleur et toi, tu me consoles. Je suis en colère, mais toi, tu me calmes. Je fais une crise et tu es là pour me ramener sur Terre. J'ai besoin de toi, je veux que tu restes et... P'tain, on dirait une déclaration d'amour. Sérieux, Hook... Je te regarde et je me dis que, décidément, tu es vraiment un ange sorti tout droit de l'enfer. Je ne sais pas si nous étions destinés à nous rencontrer, mais heureusement que tu es là. Avec toi, je me sens à l'aise et je ne laisserais jamais personne te retirer d'entre mes bras, même si je sais que tu peux buter qui tu veux, quand tu veux. D'ailleurs, tu es entourée de quelques c*nnards et ça m'énerve. Mais ça, tu le sais, n'est-ce pas ? Et c'est pareil pour moi, il y a quelques imbéciles qui m'entourent et tu ne les aimes pas forcément. Alors, on peut dire qu'on se veut du bien l'un à l'autre, non ? Affection, bienveillance et tendresse, trois mots qui dirigent notre relation actuelle. Enfin, parfois, la violence trouve aussi sa place. Après tout, tu essaies de m'apprendre à me battre et tu me casses la gueule à chaque fois. En finale, heureusement que nous prenons le temps de nous câliner. Tu es mon amie et surtout; la seule personne devant qui j'ai encore la force de pleurer.

C'est en t'apercevant que j'ai compris qu'il n'y avait aucune limite à la beauté. Mais sache que je ne t'aime pas. À vrai dire, je ne pourrais sans doute jamais t'apprécier, en vue de ce qui est arrivé avec le bibliothécaire et Little. Cependant, une profonde partie de mon être se laissera toujours et inévitablement endoctriner par ton regard. Je n'arriverai jamais à contrôler cette pulsion qui me pousse à vouloir te plaire. Reine du givre, tu peux faire de moi ton esclave et j'en trouverais sans doute une certaine satisfaction. Ouais, je chasserais tous les rats de cette Terre, si cela peut te faire sourire. Tu es un diamant rare et je vais misérablement essayer de te voler toute ton attention. Je tiens donc à m'excuser en avance, mais sache que je ne suis pas là pour t'embêter autant que toi tu peux m'emmerder avec l'indifférence que tu me portes. Si tu veux que je dégage, demande tout simplement et j'irais voir ailleurs.

Sauvage ou adorable ? Je ne sais plus ce qui te définit le mieux. Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours voulu t'approcher, mais il était plus agréable de te regarder de loin. Je n'osais pas venir directement et c'est encore la même histoire aujourd'hui. Pourquoi ? Parce que je te trouve charmante et effrayante à la fois. Enfin, la première fois que nous avions eu la chance d'interagir l'un avec l'autre, ce fut lorsque tu es sorti de ton trou pour protéger Leslie de mes assauts. J'ai rétorqué, mais tu m'as agréablement surpris. Ouais, sur le coup, je t'ai trouvé bien chiante, mais l'instant d'après, j'étais exalté à l'idée d'avoir enfin trouvé quelqu'un qui me fait taire par les mots, plutôt que par les poings. Je t'aime bien Stevenson, parce que tu es quelqu'un de vrai. En apparence, tu es jolie comme une fleur, intouchable et plutôt réservée, mais en fait... Nah, tu vois, je n'ai aucun mot pour te décrire correctement, parce que tu vaux beaucoup plus que tous les adjectifs qui me passent par la tête. Tout ce que tu as à savoir, c'est que même si je devais mourir ou te tuer, je n'hésiterais pas une seconde à moi-même m'enlever la vie.

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Nous étions jeunes et t'étais là... Ouais, t'étais un gnome de l'extérieur, mais un guerrier de l'intérieur. Je ne sais pas pourquoi j'ai été te voir. J'avais peur de tout, même de toi, mais je me suis quand même avancé et... j'en sais rien Miller. Je voulais être ton ami, c'est tout. C'était même pas de la pitié, c'était juste l'envie de t'accompagner et d'être accompagné en retour. Je voulais te connaître et tu sais quoi, je me suis attaché à toi. Le souci est que, malgré tous ces moments où j'ai eu pour chance d'avoir un réel ami, j'ai quand même été assez con pour t'abandonner. Je vaux pas mieux que les autres, hein ? Je me suis laissé influencer par mes « potes ». Je voulais être cool, mais je suis paumé. Du coup, j'essaie de me reprendre, parce que t'es la seule personne en qui j'ai confiance. Je reviens vers toi comme si ont ne s'étaient jamais quittés et je redoute ce jour où tu vas m'ignorer. En réalité, je n'ai jamais arrêté d'avoir peur de toi, mais sache que je serais toujours là, peu importe ce qui arrive. Et je suis assez égoïste pour me demander si toi... Dis-moi Miller, seras-tu là quand tout tombera ?

Toi, le bibliothécaire, mon foutu Sugar Daddy qui se résume plutôt en une malédiction. Je me souviens de toi. Après tout, tu es entré dans ma vie lors d'une période où je voulais être comme les autres gosses du quartier. Je voulais avoir un père. Ouais, j'avais pour conception que tu étais peut-être mon géniteur et je m'y étais attaché à cette idée. Enfin, voilà maintenant que j'ai grandi et que j'ai pris assez en maturité ne serait-ce que pour comprendre que tu n'étais rien du tout. Tu as disparu pour je ne sais trop quelle raison, réalité qui m'aura permis de devenir indifférent à ton égard, jusqu'à ce que tu ne décides d'intervenir. P'tain que je te hais. Mais tu vois, cette haine va dans un bon sens. Tu as fait de moi ton pantin, tout ça dans l'idée d'emmerder la blondasse glaciale qui nous sert à pas grand-chose en finale. Holbrey, Holbrey, Holbrey... t'es un grand s*laud, un vrai de vrai. Et pourtant, malgré la rage qui m'habite, je dois avouer que je t'admire. Tu as réussi ton coup et tu m'as bien fait chier, alors bravo. Je m'incline devant ton ingéniosité et j'accepte ma défaite. Et maintenant, tout ce que je souhaite, c'est que nos routes ne se rencontrent plus jamais. Ne me parle surtout pas de mes mères ou même de ce qui est arrivé avec l'apprentie potionniste et Little. Ferme ta grande gueule et disparaît à nouveau, comme tu as su si bien le faire.

Hey, Chérif, allume ma clope et je vais être bien sage. Oui, oui, c'est une promesse. Aller, entre toi et moi, je dirais qu'il n'y a absolument rien. Enfin, cela dépendra surtout de là où nous mène notre rencontre plutôt pourrie aux Trois Balais. Sache simplement que présentement, tu me fais assez bonne impression.

Ma petite souris que j'aime tant, quand arrêteras-tu de fuir la réalité ? La première fois que j'ai posé les yeux sur toi, j'étais persuadé que tu étais une gonzesse. Bon sang, tu étais trop mignonne dans ton genre. J'adore les petites tailles, si tu vois ce que je veux dire. Et puis ouais, je sais que j'ai eu tort de te prendre pour une fille, mais vois-tu, tu es tellement fébrile et petit... Leslie, Leslie, Leslie, ton corps tout entier me quémande de croire en ta féminité. Alors, je vais faire de toi la donzelle que je vois au travers mes yeux d'artiste, que tu sois consentant ou non. D'ailleurs, en parlant de consentement, je me souviens très bien de notre rencontre à la bibliothèque, le jour de mon anniversaire. Merci de t'être offert en cadeau, même si j'étais sans doute trop bourré pour me rappeler de l'acte au complet. Enfin, sache que j'ai encore en mémoire tes tremblements et la douceur de ta peau, mais... ça restera notre petit secret.

Hey, Bury'tos ! Laisse-moi agripper tes cheveux et te ramener là où tu es supposé être. Entre Leslie qui s'efforce d'avoir l'air d'un mec et toi qui arrives avec des ongles colorés, je dois avouer que je suis assez mitigé. Tu as la tête du parfait innocent qui ne fait rien pour rien. Mais plus je te vois aller, plus je réalise que c'est juste des conneries. Tu n'es pas innocent. Sache que tu me donnes seulement envie de te faire du mal. D'un simple regard, tu m'attires dans la violence et je suis sûr que tu y prends plaisir. Je perds le contrôle et chaque fois que j'y pense, ça me fait frissonner d'horreur et d'envie. Je ne me reconnais pas, lorsque je suis avec toi. Qu'est-ce que tu veux ? Ou plutôt, qu'est-ce que moi je te veux ? Je suis paumé en ce qui te concerne. Dis-moi Jay, c'est ça que tu désires; que je te malmène avant de m'enfuir alors qu'il est déjà trop tard ? Bah, tu sais quoi, tu es tombé sur la bonne personne. Tant que tu ne m'arrêteras pas où ne m'empêcheras pas d'agir, alors tu seras ma victime. Je te demanderai pardon lorsque tu me prouveras que ce n'est pas ce que tu veux de moi.

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