[HJ Quel délice de pouvoir faire un topic en compagnie de cette charmante créature et innoncente dont je vais essayé de séduire et de prendre dans mes filets.......voici la traduction simplifier de mon rpg ci-dessous ;) ]

Marchant lentement dans les couloirs de Poudlard qui était vide, démunie de vie, démunie de présence, aussi futile soit elle. Et cela plaisait énormément à Julien Vogel. Profitant de cette merveilleuse mélodie, qu'était le silence, qui le calmer... Il en avait marre de cette vie qu'il était en train de mener depuis bientôt cinq ans. ll était seul depuis près de cinq ans et la solitude commencer un peu à le lasser, plus il grandissait et ce vide ce faisait ressentir en lui et qui ne demandé que à être rempli et le plus rapidement possible, mais Julien ne pouvait se résoudre à se faire des amis. Julien le trouvrait les autres élèves trop immature pour lui et surtout car ils ne pourraient jamais comprendre la situation dans laquel il était depuis son plus jeune âge, sauf peut être....une personne.

Brisant le silence par le rythme soutenu de sa respiration ainsi que par ses bruit de pas qui renvoyé un echos il fixait le sol, laissant ses pas le guider, sachant pertinement que ses jambes le ménerait dans un lieu qui lui était famillier. Il était vêtu de sa tenu vestimentaire, sa cravate était défaite, n'ayant plus court il en avait profiter pour la défaire et respirer un peut plus facilement en la posant sur sa nuque. Ses cheveux blanc lui tombait par attroupement de mèches devant son visage, cachant ses yeux de couleur saphir ainsi qu'un visage neutre, impassible...indififférent.

Tout en avançant paisiblement dans les couloirs, il réfléchissait, à sa situation, à son passé, à son présent et à son avenir, se disant qu'il ne pourrait pas rester seul indéfiniment. Cependant, de penser à cela, l'énervait, car il se contre disait intérieurement. Depuis sa morsure il avait comme une petite voix dans sa tête qui l'influencer dans ses choix. Il fut sortit de ses pensées par la vue d'une porte qui lui était familière, celle de la bibliothéque. Il poussa la porte presque avec joie et soulagement avant de refermer celle-ci avec lenteur et précotion afin de faire le moins de bruit possible. Il fut étonné de voir des élèves présent en ce lieu malgré le temps qu'il faisait dehors. Son sac sur son épaule ils e dirigea vers une table livre de la bibliothéque tout en disant bonjour à la bibliothécaire qui commençait à bien le connaître depuis tout ce temps.

Comme il le faisait tout le temps il posa son sac sur la table afin d'en vider le contenu. Sortant des rouleaux de parchemin ainsi que certain livre qu'il déposa avec précaution et souplesse. Ainsi que sa précieuse plume accompagné de son fidèle ami l'encrier. Julien posa son sac par terre avant de se diriger vers un lieu précis de la bibliothéque, derrière une étagère il avait empilé des livres, ceux qu'il avait consulter lors de sa dernière venue, afin de ne pas à avoir à les rechecher et ainsi gagner de précieuses minutes. Il ne sut combien de temps il resta là, à étudier, à faire ses devoirs, à profiter de cette belle melodie qui n'était briser que par le bruit des pages tourner, des respirations sortant par la bouche des rares personne présente en ce lieu dont la connaissance semblait illimité, mais aussi par le bruit d'une plume grattant sur le parchemin vierge. Sa table était la plus garnie de la bibliothéque, des livres étaient empilé les uns sur les autres, pendant que certain était mis en équilibre à une pages précise avec dedans une sorte de marque pages au cas où ils décidèrent de ce fermer, il y avait des rouleaux de parchemin un peu partout pendant que d'autre était dérouler et ce faisait remplir par Julien.

Julien avait retirer sa veste et avait retroussé les manches de sa chemise blanche, ainsi personne ne pouvait savoir qu'il était de serpentard sauf si la personne savait qui il était. Il n'aimait pas retroussé ses manches, car cela dévoilé sa cicatrice qui partait d'une bonne partie de sa main avant de finir au milieu de son avant bras, preuve qu'il avait été par le passé mordu par un loup-garou, mais étant donné la chaleur qu'il faisait, il n'avait put résister...

Au bout d'un moment, son travail fut interrompus par l'entrée d'un élève dans la bibliothéque, c'était le premier à entrer depuis un très long moment et il ne lui fallut pas longtemps pour reconnaître cette personne. Cette personne avec qui il menait une compétition depuis longtemps, cette même personne qui l'intriguait, cette même personne qu'il respectait...même si elle était à bouffondor il l'a respecté, grâce à son savoir, à ses connaissance et surtout à la façon qu'elle avait de ce cacher physiquement. Il avait comprit depuis un petit moment que elle même ne faisait rien pour être attirant. Il avait même l'impression de ce voir à travers elle, s'habillant lui même avec des vêtements trop large et cachant ainsi son corps et le faisant ainsi parraître pour quelqu'un de fort et non de quelqu'un de mince. Sans le vouloir, il l'a suivit du regard, ouvertement, même en cours il l'observait mais discretement. Elle venait de partir dans les étagères venait de lui bloquer la vue de la jeune fille, obligeant ce dernier à reprendre son travail avec assiduité. Cependant il flanchait sur le devoir de potion, c'était la matière qu'il maitrisait le moins bien et avait besoin d'un livre en particulier.

C'est donc résigner qu'il se dirigea vers les étagères en marchant doucement pour faire le moins de bruit possible. Il marchait droit devant lui, la tête tournée vers l'étagère en train de regarder vers le haut, ses yeux cherchant le livre de potion qu'il avait besoin. Il percuta alors une personne de plein fouet étant trop distret à fixer l'étagère rempli de savoir, il se retrouva sur les fesses ainsi que son obstacle avait lui aussi rejoint le sol. Se redressa rapidement tout en enlevant la poussière de ses fesse il baissa son regard saphir vers l'objet en question qu'il venait de percuter et c'est là qu'il se rendit compte que c'était elle.

''Je vous prie de bien vouloir m'escusez gente demoiselle, j'avais la tête ailleurs'' Dit Julien d'une voix douce et gentille en tendant la main afin de l'aider à se relever.

[HJ le coup classique ^^]

De temps en temps, Hermione prenait un livre qui l’avait attirée par son titre ou par sa jaquette, passait délicatement sa main sur la tranche et sur la couverture pour en faire tomber la poussière, provoquant un nuage de minuscules particules mises en avant par la lumière qui filtrait à travers les vitres closes de la bibliothèque, elle le feuilletait en observant l’écriture et en appréciant le craquement des pages puis le reposait avant de reprendre sa tournée. Hermione avait envie de lire mais aucun ouvrage ne parvenait à captiver son attention. A chaque fois qu’elle se disputait avec Ron, c’était la même chose et elle ne parvenait pas à comprendre pourquoi leurs différents continuaient de l’obséder des heures encore, par la suite. Pourtant, cela n’était pas faute d’avoir tenté de se distraire mais l’image de Ron venait toujours se superposer à tout ce qu’elle entreprenait. Il la rendait folle.

Un énième soupir s’échappa de ses lèvres tandis qu’elle pénétrait dans le rayon des potions. Un énième soupir qui, pour une énième fois, fit voler les particules de poussières des livres situés à proximités. Ce fut la fois de trop et la jeune femme sentit son petit nez la picoter désagréablement. Il ne fallait absolument pas qu’elle éternue. Si elle éternuait elle ferait beaucoup de bruit. Si elle faisait beaucoup de bruit elle se ferait remarquer. Et Merlin savait combien elle détestait se faire remarquer…Elle appuya son index sous ses narines. La démangeaison se dissipa au bout de quelques secondes. Ouf. A présent, elle sentait la migraine la gagner et ses paupières semblèrent soudainement beaucoup plus lourdes. Une soudaine envie de dormir s’empara d’elle ce qui ne lui était jamais arrivé en plein après-midi sans raison valable. Elle avait très bien dormi la nuit précédente tout comme la nuit d’encore avant. Elle respectait à la lettre les huit heures de sommeil nécessaire sauf en cas d’extrême urgence. Alors pourquoi était-elle soudainement gagnée par le coup de barre ? Ce simple fait n’arrangeait en rien son humeur mais ne pas en connaître les causes ne l’agaçait que plus encore. Le fait de ne pas avoir d’explications, plausibles, constructibles ou pas mais des explications était l’une des choses qui l’insupportaient le plus dans ce monde. Ne pas savoir. Ne pas comprendre. Elle était habituée à faire des pieds et des mains pour avoir la solution d’un problème et l’obtenait presque toujours. Quand cela n’était pas le cas, elle ne le supportait tout simplement pas, même lorsque cela concernait des éléments futiles comme une petite fatigue qui ne nécessite pas d’être expliquée. Et il était inutile d’envisager de partager ce sentiment avec ses deux meilleurs amis puisqu’ils ne la comprendraient tout simplement pas. Encore une chose qui l’insupportait. Elle adorait Harry et Ron plus que tout mais ils n’étaient tout simplement pas capables de comprendre certaines choses chez elle et pas seulement parce qu’elle était une fille. Ce qu’ils ne comprenaient pas ne les intéressait pas et l’histoire s’arrêtait là. Heureusement qu’il y avait Ginny qui était bien plus ouverte aux choses que son frère et son meilleur ami. Elle, elle comprenait tout ou du moins, tentait de comprendre. Elle ne se moquait pas.

Un titre arracha Hermione à ses pensées. Potions et Métamorphose –volume 1- : comportement et émotions en société. La jeune femme s’empara de l’ouvrage. Plus d’une fois elle avait été fiévreusement tentée par l’idée de jeter un sort ou de faire boire une potion à Ron, généralement dans un but de vengeance et de soulagement, mais elle ne l’avait jamais fait. C’était contre tous ses principes moraux, sans compter le fait que c’était strictement interdit. L’idée n’en restait pas moins alléchante mais jamais elle n’avait songé à agir directement sur son comportement. Le modifier. Cette issue était d’ailleurs probablement la pire et c’était sûrement pour cette raison qu’elle n’agirait jamais de la sorte et elle savait que jamais elle ne pourrait utiliser la magie à des desseins personnels de ce genre. Alors elle se contentait d’imaginer. Le cerveau a à lui seul bien des pouvoirs et l’imagination à elle seule fait office de soulagement. Alors elle prit le livre, le feuilleta et imagina combien sa vie pourrait être plus facile si elle pouvait modifier le comportement des gens à son regard, à commencer par celui de Ron puis par celui de tous ceux qui se moquaient d’elle que ce soit pour ses cheveux touffus, pour son amour de la lecture, pour son attitude en classe. La vie serait tellement plus simple.

Ces réflexions n’allèrent pas plus loin. Quelque chose ou plutôt, quelqu’un lui rentra brusquement dedans et la jeune fille s’étala misérablement sur le sol avec son livre qui glissa un peu plus loin. Comme si elle avait besoin de ça. Qui était-ce ? Probablement un Serpentard qui avait déjà préparé une panoplie d’insultes à son égard qu’il mourrait d’envie de lui faire entendre. Cela lui arrivait fréquemment, une ou deux fois par jour en moyenne mais en ce moment, elle n’était vraiment pas d’humeur à rester froide et silencieuse. L’importun n’avait qu’à bien se tenir. En relevant les yeux, elle reconnut alors Julien Vogel, un élève de Serpentard de la même année qu’elle et malgré sa provenance, elle fut plutôt surprise. Ce jeune homme ne semblait pas être un fauteur de trouble, bien au contraire. Il ne semblait même pas concerné par ce genre de chose. Une autre chose le différenciant de la plupart des Serpentards était sa maladresse en potion ou du moins, le fait que cette matière ne soit pas sa préférée. Comment le savait-elle alors qu’ils ne s’étaient jamais adressé la parle ? Les remarques froides et remplies de fausse déception que le professeur Rogue faisait profiter à toute la classe en disaient long. Cela n’était pas un comportement dont il usait souvent avec les élèves de sa propre maison.
La colère de la jeune femme céda soudainement à la gêne. Pourquoi se sentait-elle gênée ? Chose qu’elle avait soigneusement gardée pour elle, Hermione avait plus d’une fois croisé son regard et était restée avec l’étrange sentiment que ce jeune homme avait pris l’habitude de l’observer discrètement. Dans quel but ? Méchanceté, curiosité ou sympathie ? Elle n’en avait pas la moindre idée et s’était finalement résolue au fait que son imagination lui jouait des tours. Ce garçon la surprit une nouvelle fois lorsqu’il ouvrit la bouche.

« Je vous prie de bien vouloir m'excuser gente demoiselle, j'avais la tête ailleurs. »

Cette simple phrase enclencha une analyse rapide mais précise dans le cerveau de l’adolescente. Premièrement, il s’excusait. Jamais Ô grand jamais un Serpentard ne lui avait présenté ses excuses. Deuxièmement, il parlait avec politesse et courtoisie, ce qu’un Serpentard dit « normal » n’aurait jamais fait à son égard. Troisièmement, il lui parlait gentiment et là encore, cette attitude était contraire à toutes celles qu’elle avait pu observer de la part des verts et argents. Ce garçon n’était décidemment pas comme les autres à moins qu’elle ne ce soit fait des préjugés à leur égard. Elle remarqua alors la main tendue et se demanda un instant si ça n’était pas un mauvais tour. Qui ne tente rien n’a rien. Elle prit la main et se releva, encore plus gênée par le fait qu’elle ait pu le mettre dans le même bateau que les autres de sa maison.

« Ce n’est rien… Ce n’est pas grave. » Marmonna-t-elle en époussetant machinalement sa robe de sorcière, n’osant pas le regarder directement.

La main toujours tendu en direction de la jeune fille il attendait qu'elle veuille bien la prendre pour se relever. Il ne le montrait pas mais il avait un peu peur de sa réaction, qu'elle le rejette par le fait qu'il soit à serpentard, peur que pour leur première rencontre elle soit agréssive envers lui et débute ainsi les hostilités entre eux. Il remarqua qu'elle semblait cependant surprise de son attitude envers elle, comme si c'était la première fois de sa vie que quelqu'un était galant avec elle, ce qui laissa un petit peu perplexe Julien mais qui ne le laissa pas pour autant voir sur son visage qui était démunie d'émotion précise. Ses cheveux blanc lui tombait au milieu de son visage encore plus que à l'accoutumé, étant donné la chute qu'il venait de faire, toutes ses mèches rebelles venaient de se mettre devant son jolie minois. Il se passa une main dans la chevelure, remettant ainsi toute la blancheur de ses cheveux derrière ses oreilles, dégageant sa vue et dévoilant ainsi ses yeux de couleur saphir. Il put ainsi l'observer de plus près. Au premier coup d'oeil il remarqua qu'elle n'était pas maquillé, elle ne le faisait jamais d'ailleur et trouvait cela tellement mieux, il n'aimait pas trop les femmes qui se maquille, car bien souvent elles ressemblaient plus à un pot de peinture que à autre chose, ou même à un tableau, à la différence que Picasso c'est de l'art et les jeunes filles, c'est du à la peut près. Il trouvait que les jeune fille étant naturel, dévoilant leur vrai visage était les plus charmantes, cela prouvait qu'elles n'avaient pas peur de leur physique, qu'elles ne sencombraient pas de tel futilité, même si un ceste de maquillage est jolie à voir.

Il sentit alors la main chaude de la jeune fille dans la sienne et cela lui tira un sourire ravi sur son visage, d'habitude froid, elle venait de lui faire confiance et cela rendait Julien heureux, qu'elle ne l'ai pas jugé sur les premier abord, à cause de sa maison. Certe Julien était un serpentard vicieux et mesquin mais cela n'empeché pas qu'il savait être courtoie et galant envers les personnes qui le méritait et cette jeune fille faisait partie de c'est personnes. Il tira doucement sur le bras de la jeune brune afin de la relever, cependant ce n'est que trop tardivement qu'il remarqua qu'il avait exposé sa cicatrice, chose qu'il n'appréciait pas. Mais il se dit que comme toutes les autres personnes elle penserait à un simple acciedent, ou du moins, il l'esperait... Il fut amuser et même attendri par la gêne qu'avait la Gryffondor à son égard, il avait un sourire mince mais sinscère sur le visage. Il porta sa main droite sous le menton de la jeune fille délicatement afin de lui relever la tête. Il put ainsi avoir le regard de la jeune fille dans le sien. Il put sentir grace à se raprochement l'odeur de son parfum, de son odeur naturel qui vint envahir ses narines, les chatouillaient, senteur qui vint ennivrer le pauvre Julien.

Profitant de leur couleur, profitant de l'histoire qu'ils racontaient au travers de leur pupilles, de leur iris, dévoilant leur vie et leur forme. Julien trouva qu'elle avait de beau yeux couleur chocolat qui devenait légérement plus claire vers l'exterieur de la pupille.

''Ce n’est rien… Ce n’est pas grave.'' Dit la demoiselle d'une voix faible, ce qui fut perçut par Julien, il comprit que elle aussi pouvait être timide avec les autres quand celle-ci n'était pas agréssée, mais qu'elle pouvait révélé une tout autre partie d'elle même quand on était différent avec elle.

''Pourquoi fuyez vous mon regard gente demoiselle, je vais point vous manger'' Dit Julien d'une voix douce et toujours aussi gentille, heureusement pour lui que aucun gryffondor qu'il avait rabaissé ou serpentard n'étaient présent car les rumeurs auraient vite afflué dans tout le château comme dans une poudrière. Mais cela il s'en moquait, il se foutait royalement des ragos le concernant, c'était plutôt pour elle qu'il se faisait du soucis à ce sujet. Car elle avait déjà bien assez de problème avec le jeune homme qui était en sa compagnie. Ron Weasley, surnommé Weasmoche chez les serpentards ou le Sansunsous, il trouvait que ce roux était immature, bornée et idiot dans son genre, le genre typique du gryffondor banal et plaignait la pauvre Granger de devoir le supporter à long terme.

''Ou est-ce le fait que vous êtes surprise par l'attitude d'un serpentard à l'égard d'une gryffondor d'origine moldu? Est ce cela gente demoiselle?'' Demanda Julien avec toujours le même même car il avait rapidement compris le pourquoi de sa gêne, après tant d'année à l'observer il avait fini par la connaître un petit peu et surtout le mode de conversation qu'elle entretenait avec les serpentards. Surtout avec un certain Drago Malefoy. Tout en lui parlant il observait discretement le visage de la jeune fille ainsi que ses cheveux et trouva qu'il était en pagaille, il ne comprenait pas pourquoi elle ne faisait rien pour les rendres mieux, en les mettant en boucle soyeuse, cela lui irait bien songea Julien.

Mais il n'était pas à sa place et ne pouvait pas décider à sa place, elle était déjà charmante mais savait qu'elle pourrait faire beaucoup mieux si elle voulait s'en donner la peine, tout comme lui, si il ce donnait la peine de s'acheter une garde robe digne de ce nom il aurait depuis lontemps un petit fan club derrière lui et plusieur filles lui aurait très certainement fait des avances pour sortir, mais Julien avait préféré paraître gros et ainsi avoir la paix et il comprenait le choix de la jeune fille de laisser ses cheveux comme ceci, en pagaille, cela faisait perdre courage aux garçons et elle pouvait avoir la paix avec ses livres, car le surnom de Miss-je-sais-tout et rat de bibliothéque avait remonter aux oreilles de Julien qui lui aussi avait hérité de ces deux surnom dans la salle commune de serpentard...

Si la surprise occasionnée par la bousculade mais surtout par le comportement de ce jeune homme de Serpentard à son égard lui avait momentanément fait oublier sa migraine, la voilà qui revint au galop lorsque l’adolescente acheva de nettoyer son uniforme et de remettre ses cheveux en place, du moins, dans la mesure du possible. Malgré la douleur lancinante qui assaillait ses tempes, elle ne broncha et s’appliqua à respirer régulièrement pour ne rien laisser paraître de sa douleur. Elle n’avait pas volé son statut de Gryffondor et sa fierté lui rendait insupportable le fait de se montrer faible et de céder à la douleur, surtout face à un inconnu qui plus est, était à Serpentard. Cette rivalité entre les maisons aussi ancienne que l’école elle-même n’épargnait personne, y compris la plus clémente des élèves et au fond de chacun résidait toujours une certaine aversion, une certaine méfiance de la maison ennemie. Il en était ainsi et il fallait faire des efforts pour surmonter cette barrière relationnelle. Hermione était prête à en faire mais n’irait certainement pas se jeter naïvement dans la gueule du loup. Elle ne se doutait pas à quel point cette innocente comparaison qu’elle avait formulée en pensée se rapprochait de la réalité.

Trop gênée par cette situation qu’elle trouvait bien étrange pour regarder dans les yeux le jeune homme qui se tenait en face, un détail dans la physionomie de Julien n’échappa pourtant pas à son attention. Un détail qui la fit frissonner et qu’elle n’avait jamais remarqué car il se trouvait sur son bras. Elle pouvait le visionner clairement puisqu’il avait relevé les manches de son uniforme, probablement en raison de la chaleur qui régnait dans la bibliothèque, par cette après-midi ensoleillée. C’était une cicatrice d’une taille considérable qui démarrait au milieu de sa main pour remonter le long de son avant bras ; sans réellement savoir pourquoi, Harry s’immisça dans l’esprit de la jeune fille. Cette cicatrice avait quelque chose de surnaturel qu’elle ne saurait définir, elle semblait être bien plus qu’une marque physique. Tout comme l’éclair que portait son meilleur ami sur le front. De toute manière, bien que l’origine de cette blessure l’intriguait, cela ne la concernait en rien et son regard ambré ne s’y intéressa pas plus d’une seconde bien qu’au fond de son esprit se forgeaient déjà de nombreuses questions débouchant sur des hypothèses sur lesquelles elle n’eut pas le temps de s’attarder puisque Julien fit un geste qui la surprit à tel point que son estomac se contracta douloureusement.

Il lui releva le menton. Hermione trouvait sa propre réaction relativement puérile face au geste pourtant simpliste de l’étudiant mais aussi idiot que la situation pouvait le paraître, c’était la première fois que l’on lui prenait le menton pour lui relever la tête et cela la troublait. Pourtant, tout le monde expérimentait de nouvelles choses tous les jours et ce, sans s’en rendre réellement compte et ce contact n’avait rien de plus qu’un autre ; pourtant il en dégageait une certaine aisance de la part du Serpentard, une désinvolture désarmante qui l’intimidait quelque peu. Elle avait l’impression d’être un enfant qu’un adulte était venu prendre sous son aile. Elle tenta de chasser cette sotte pensée de son esprit, mais en vain. Cette impression ne voulait pas la quitter et cela l’importunait énormément. Malgré sa gêne, elle n’eut donc d’autre choix que de regarder son interlocuteur et d’en détailler l’apparence. La première chose qu’elle remarqua, une chose insolite à laquelle elle n’avait jamais réellement prêté attention mais qui, à présent, lui paraissait flagrante, c’était sa chevelure. D’un blanc pur, presque irréel, comme la neige, elle retombait, cavalière, en mèches épaisses devant une paire d’yeux couleur saphir, deuxième détail particulier de son anatomie. Face à la couleur aussi profonde de ses iris, un nom unique résonna dans l’esprit de la jeune fille. Ron. Ils avaient les mêmes yeux mais leur regard était pourtant si différent... Dans celui de Julien il semblait s’y passer tellement de choses qu’elle n’arrivait pas à y lire quoi que ce soit. C’était d’autant plus étonnant que son visage était aussi parlant qu’un mur de glace. Du moins, habituellement car, contre toute attente elle remarqua un nouveau détail sur ce nouveau visage. Il souriait. Quoi de plus naturel qu’un sourire ? Et bien justement, sur ce visage rien ne semblait plus étranger que cette marque de joie et de sympathie ce qui anima encore plus la curiosité d’Hermione vis-à-vis de ce garçon sans parvenir à la mettre plus à l’aise.

« Pourquoi fuyez-vous mon regard gente demoiselle, je vais point vous manger. » Fit-il d’un ton courtois.

Cette remarque, qui semblait avoir pour objectif initial de la rassurer, ne fit que la gêner encore plus, tant par le vouvoiement et le ton extrêmement soutenu qu’il usait à son égard que par les mots qui signifiaient clairement que sa gêne et sa timidité temporaire étaient parfaitement visibles, ce qu’elle espérait masquer depuis le début. Il semblait à l’aise et décontracté, amusé même entraînant donc inévitablement son avantage. Il la dominait par son assurance. Cette situation lui semblait très inconfortable ; il fallait qu’elle se reprenne et faire disparaître la rougeur qu’elle sentait venir au niveau de ses joues serait un bon début.
Elle s’écarta légèrement du garçon, trouvant cette position inconvenante en particulier dans une bibliothèque et peu favorable à sa reprise d’assurance et se redressa pour se redonner une contenance. Déjà, elle sentait que cela allait mieux. Merci Merlin. Avant qu’elle n’ait pu répondre quoi que ce soit, et cela l’arrangeait bien, Julien Vogel reprit la parole.

« Ou est-ce le fait que vous êtes surprise par l'attitude d'un Serpentard à l'égard d'une Gryffondor d'origine moldue ? Est-ce cela gente demoiselle ? » Demanda-t-il sur le même ton qu’il avait adopté depuis le début.

De nouveau, Hermione fut extrêmement surprise. C’était exactement cela ; il avait parfaitement compris. Cette fois-ci, Hermione ne se laissa pas décontenancer mais de nouveau, elle commença à se poser des questions sur les intentions véritables de ce garçon. Cette situation lui semblait trop extraordinaire, surnaturelle. Le simple fait qu’un garçon agisse ainsi à son égard était relativement flatteur et inhabituel. Seul Viktor Krum, l’année précédente s’était montré d’une telle politesse envers elle mais c’était d’autant plus surprenant que ce garçon appartenait à sa maison rivale. Quelque étaient les pensées qui fusaient dans l’esprit du vert et argent, le problème de la réponse subsistait. Devait-elle nier et lui dire qu’il se trompait ? Mais dans quel but ? Par crainte ou pour ne pas blesser son égo ? Hermione ne le craignait pas et elle n’était pas du genre à camoufler ses pensées. Elle avait pour principe de rester sincère et de dire les choses telles qu’elles étaient, elle n’aimait pas mentir. Alors elle ne mentirait pas.

« Effectivement, c’est cela, répondit-elle d’une voix assurée, un peu plus provocante qu’elle ne l’aurait voulu. Je ne veux pas mettre tous les Serpentards dans le même paquet mais c’est la première fois que l’un deux me tend la main pour m’aider à me relever. » Expliqua-t-elle calmement en esquissant un léger sourire.

Comprenant le mal être de la jeune fille au contact de sa main sur son menton ainsi que de la situation dans laquel ils étaient, il croisa les bras, la laissant reculer afin de reprendre confiance en elle, il décida alors de l'observer de loin, avec ses yeux, il put remarquer qu'un ceste de rose s'installait sur toute la surface de ses joues ce qui la rendait charmante et donné envie de la croquer tellement elle était mignonne comme cela. Il ne se saurait jamais douté qu'une personne comme elle, ayant un caractère pareil et qui ne se laisse jamais marcher sur les pieds, puisse perdre toute son assurance face à un serpentard qui agissait avec gentillesse et surtout devant lui, devant Julien Vogel. Il remarqua cependant au bout d'un moment que les joues de la jeune demoiselle étaient en train de perdre leur jolie teinte rosé pour la plus grande tristesse de Julien qui la trouvait vraiment bien dans cette situation.

''Effectivement, c’est cela'', répondit-elle d’une voix assurée, un peu plus provocante qu’elle ne l’aurait voulu mais que Julien perçut tout de même, il put remarquer qu'elle avait repris confiance en elle depuis qu'elle n'était plus en contact avec lui, surement qu'elle n'était pas habitué à ce genre de contact surtout venant de la part d'une personne venant de sa maison adverse ce qui ne fit que accentuer le sourire de Julien qui était pour la première fois devant un gryffondor: sinscère, son visage c'était également un peu attendrit devant la jeune fille. Il ne lui en voulait pas de son ton légérement provocant, c'était digne des gryffondor d'avoir de la fierté et de ne pas parraître faible, on ne change pas les gens comme ils sont, on fai avec.'' Je ne veux pas mettre tous les Serpentards dans le même paquet mais c’est la première fois que l’un deux me tend la main pour m’aider à me relever.'' Rajouta la jolie brune en faisant un léger sourire qui fit chaud au coeur de Julien qui aurait voulu avoir un apareil photo sous la main pour garder ce sourire avec lui afin de le regarder plus tard sous un saule pleureur.

Il avait esperait ce moment tellement longtemps, que ce moment puisse un jour arrivait, et cela venait de ce produire, il avait tellement espérait lui parler un jour et il était en train de tout faire pour un ce moment ce prolonge. Cela fait désormais cinq ans qu'il l'observe en secret, que ce soit en cours ou à la bibliothéque, il l'observe entre deux ligne de note, ou entre deux ligne de lecture, il fallait qu'il la regarde, c'était devenu sa vitamine quotidienne de la regarder. A la table des serpentard il était toujours seul, isolé, étant donné que les autres de sa maison le détésté, il restait seul au bout de la table, le regard dans le vide, ignorant les autres, ignorant ce qui pouvait ce passer à côté de lui. Mais ses yeux était loin d'être vide, ils étaient au contraire en pleine action, ce delectant d'un spectacle qu'ils voyaient tout les jours, une jeune brune à la table des gryffondor qui ne se doutait de rien étant donné qu'il faisait comme si il regardait dans le vide et avait l'esprit ailleur. Avec le temps Julien avait comprit pourquoi il la regardait de cette manière, il avait comprit qu'il avait fait la plus grosse bétise de sa vie, il c'était intéréssé à quelqu'un et particulièrement à une fille et désormais il en payait les conséquence, il c'était fait une promesse de ne s'attacher à personne trouvant les autres trop immature ou trop gamin pour êtrê digne de lui ou être son ami, mais il c'était malgré lui attaché à quelqu'un...

Il se souvient encore lors de la répartition la première fois qu'il l'avait vue, elle parlait toute seule en avançant vers le chxoipeau pour être répartition en se redonnant confiance, elle semblait tellement stupide et fille qui ne sert à rien, il avait faillit se moquer d'elle ouvertement ce jour là, mais c'était retenu. Mais avec le temps les choses changes, à cette époque elle n'était qu'une jeune fille et qui ne sais rien de la vie à l'extérieur, mais plus elle grandira et plus Julien avait appris à la connaître, c'était devenu son occupation quotidienne. Il se rapelle encore de la fois ou il lui rendait visite quelque nuit quand elle avait était couverte de poils et ressemblait plus à un chat qu'a autre chose. L'observant dans son sommeil, ce rappelant de son sourire beat qu'il avait à la regardant dormir. Mais tout cela restait en lui, cachait, il agissait toujours dans l'ombre, étant de nature discrete.

''Dite plutôt que c'est la première fois qu'un serpentard est un tant soit peu aimable avec votre personne...n'ai je pas raison gente demoiselle?'' Demanda Julien toujours aussi gentiment connaissant déjà la réponse à sa question.

''Vous n'êtes pas obligé de repondre Miss Granger, j'ai déjà la réponse à ma question'' Rajouta Julien en lui faisant un sourire malicieux avant de détourner le regard et d'apercevoir un livre par terre, certainement celui qu'elle avait quand il l'a bousculer. Il se dirigea vers ce livre avant de s'accroupir pour le saisir et en lire le titre: Potions et Métamorphose –volume 1- : comportement et émotions en société Il se redressa et se rappela comment elle était très doué en potion et aurait bien aimé avoir son talent, cela lui aurait permis de ne plus avoir les sarcasmes du professeur Rogue contre lui. Il se dirigea vers l'étagère afin de remettre le livre.

Quoi de plus normal en ce monde que de regarder son interlocuteur lors d’une conversation ? Le contraire est d’ailleurs tout ce qu’il y a de discourtois ; pourtant l’attention que lui portait ce Julien Vogel lui paraissait inconvenante tant elle était relevée. C’était du moins l’impression que lui laissait ce regard intensément bleu qui semblait la dévisager dans ses moindre traits tandis que ses lèvres se dessinaient en un sourire franc mais Ô combien profane sur ce visage hôte de froideur et d’indifférence. Hermione était désormais certaine qu’elle n’était pas source de mépris ou d’orgueil pour ce jeune homme de Serpentard mais il lui était impossible de déterminer la cause de l’intérêt qu’il semblait lui porter. Il ne lui restait plus qu’à lui témoigner un semblant de sympathie si elle voulait éclaircir ce mystère, d’autant plus que ce genre de situation n’arrivait pas tous les jours aux jeunes filles dans son genre. Elle, Hermione Granger, le rat de bibliothèque à la crinière de fauve, captivait l’attention d’un adolescent de Serpentard supposé la détester comme tous ses camarades de maison ; chose qu’elle se garderait bien de raconter à ses deux meilleurs amis qui ne se priveraient pas d’aller faire preuve de leur sale caractère à ce pauvre garçon par un Avada Kedavra.

« Dites plutôt que c'est la première fois qu'un Serpentard est un tant soit peu aimable avec votre personne... n'ai-je pas raison, gente demoiselle? » Lui adressa-t-il en guise de réponse.

Son ton se voulait certainement gentil et agréable, pourtant ce fut une toute autre chanson qui sonna aux oreilles de la préfète. Ses mots dégageaient une certaine fierté et une prétention soigneusement dissimulées par un aimable sourire mais que le registre soutenu qu’il employait renforçait avec traîtrise. L’air suffisant du méritoire se lisait sur son visage et une fois de plus, Hermione perçut le trop plein d’assurance que ce jeune homme diffusait, quelque étaient ses desseins primaires. Certes, il avait raison mais était-ce nécessaire de s’appesantir sur ce sujet avec si peu de modestie et bien trop de manières intimidantes, semeuses de malaise et d’embarras ?
Ce fut alors que le doute naquit dans son esprit, imposant une question qui engendra à une panique intérieure. Etait-elle comme cela ? Elle n’avait pas volé sa réputation de Miss-Je-Sais-Tout et si son comportement savant lui était souvent reproché, c’était pour une juste raison. Diffusait-elle, sans le vouloir, un masque de supériorité trahissant une fierté personnelle agaçante vis-à-vis des autres ? Cela expliquerait légitimement pourquoi tant d’élèves semblaient la trouver exaspérante…
Les sourcils légèrement froncés malgré elle, Hermione ne savait que répondre. Se devait-elle de remettre tant soit peu le jeune homme à sa place ou de l’approuver avec civilité en lui laissant l’avantage ? Peut-être aurait-elle choisi cette seconde option, par commodité s’il n’avait poursuivit en la dispensant de réponse.

« Vous n'êtes pas obligée de répondre Miss Granger, j'ai déjà la réponse à ma question. » Fit-il.

Plus que les mots choisis avec finesse étayant à eux seul l’attitude présomptueuse et savante du Serpentard, le sourire taquin sur son visage exaspéra la jeune fille qui gagna en méfiance. Contrairement à elle, il avait l’air amusé. Il jouait et Hermione sentait naître en elle le sentiment qu’il cherchait à l’impressionner sous ses airs mystérieux et imprévisibles qui, à ses yeux, paraissaient davantage pour calculateurs.
La jeune étudiante se sentait désorientée. Elle avait beau retourner la situation dans sa tête et l’analyser à une vitesse fulgurante, elle ne parvenait ni à comprendre le comportement étrange de ce jeune homme qui tantôt paraissait froid et associable, tantôt gentil et aimable et tantôt sûr de lui et arrogant, ni à ce qu’il cherchait réellement à faire passer mais de peur d’être ridicule en restant muette comme une carpe, il fallait bien qu’elle réponde quelque chose.

« Ah… Euh, très bien. » Fit-elle en se raclant la gorge.

*C’est quoi ce proverbe que j’entends tout le temps ? Ah oui… Il vaut mieux se taire et passer pour une idiote que d’ouvrir la bouche et prouver qu’on en est une… Bien joué, Hermione !*
Si elle n’avait pas eu peur que Julien Vogel la trouve bizarre voire folle à lier, elle se serait probablement cognée la tête contre quelque chose ou adressé quelques réprimandes à voix haute mais elle n’en fit rien et suivit du regard le jeune homme qui s’était déplacé pour atteindre le livre qu’elle avait lamentablement oublié sur le sol.

Ses joues prirent une teinte cramoisie avant même qu’elle n’ait eu le temps de se rendre compte de sa situation. Ce fut la seconde d’après que son cerveau analysa l’information. Le livre qu’il venait de ramasser arborait en titre Potions et Métamorphose –volume 1- : comportement et émotions en société, il allait inévitablement lui poser plein de questions embarrassantes sur les raisons qui l’avaient poussée à regarder un tel livre et, à moins qu’elle n’en vienne à lui parler de Ron ce qui était une issue pour le moins impensable, il allait certainement penser qu’elle était animée d’intentions malveillantes et soit, en bon Serpentard qu’il était, il la dénoncerait à Rogue, soit il allait se moquer d’elle. Mais Vogel n’était pas en bons termes avec le maître des potions sans compter le fait qu’il n’avait aucune preuve et ne semblait pas désireux de la rabaisser ; et elle pourrait très bien lui répondre que cela ne le regardait pas. Cette brève crise de paranoïa passée, Hermione l’observa lire le titre en réprimant en frisson avant, non pas qu’il lui redonne le livre en main mais qu’il le repose à sa place, sur l’étalage. Au moins il ne lui avait pas posé de questions. Ouf.

[HJ je me sens faible face à toi...]

Jamais Ô grand jamais Julien n'aurait pu imaginer être dans une tel situation en compagnie de cette fille de Gryffondor et encore moins dans ce lieu. Appuyé contre l'étagère, les yeux fixant un point sur la couverture du livre qu'il venait de remettre en place. Il avait été un tant soit peu agréable et aimable envers la rouge et or et celle-ci réagissait devant lui comme la plus grande des idiotes qui ne savent pas comment réagir.

''Ah… Euh, très bien.'' Voici ce que Julien avait reçu comme réponse à toutes ses belles paroles, une phrase digne d'une pimbêches qui suivent les beaux garçons de l'école comme de bon chien. Il avait même fait exprès de dissimuler de l'arrogance dans ses phrases afin qu'elle soit un peu plus agressive, la trouvant jolie en colère mais rien y avait fait. Le Serpentard resta plusieurs secondes appuyé contre cette étagère recouverte par la poussière comme s'il essayait de faire le point, de se ressaisir en lui-même. Cherchant le moyen de la faire réagir, car pour le moment il n'était parvenu qu'à la rendre mal à l'aise et méfiante et cela l'attrista que la brune le juge et ce méfie de lui à cause de sa maison. Elle disait ne pas le mettre dans le même panier que les autres, mais elle le faisait quand même malgré ses paroles. Puis sans crier gare, il se redressa en se retournant vers la fille la plus intelligente de cette école. Posant son bras au-dessus de la poitrine de la jeune fille il l'a poussa en arrière, doucement, mais assez fortement pour l'obliger à reculer avant d'avoir comme appuis l'étagère. Tout son avant-bras bloquer la fille contre l'étagère du au poids de son corps qu'il mettait sur son membre empêchant la demoiselle de s'enfuir, mais il laissa tout de même ses mains libres de le gifler si l'envie lui prenait. Un glaçon...oui c'était le mot, un glaçon, Julien avait le visage d'un glaçon, il était indifférent presque froid, que ce soit dans son expression comme dans son regard saphir.

De sa main libre porta sa main sur le visage de la jeune brune, remettant une grande mèche rebelle derrière son oreille qui ressemble plus à une touffe plutôt qu'à une mèche de cheveux. Son visage était proche du sien et pouvait par conséquent sentir son souffle chaud sur son visage, ce simple contact par l'air lui était un plaisir interdit auquel il venait de gouter et que le vert et argent n'aurait jamais du connaître. Sa main partit de son oreille pour partir en direction de sa bouche fine, posant son index sur ses lèvres douces l'obligeant par conséquent de l'écouter et de ne pas l'interrompre. Son regard était braqué sur ses deux yeux qui l'envoûtaient, il avait l'impression de se noyer dans un océan chocolaté qui ne semblait pas vouloir lui donner une chance pour s'en sortir. Il resta ainsi à l'observer tout en gardant son index sur les lèvres fines de la jeune fille pendant quelques secondes qui furent assez courte pour lui mais agréable. Il semblait ne plus être lui, laissant soudain ses doigts agir par eux-même qui caressait avec lenteur l'une des joue de la brune.

''Pourquoi réagir de cette manière gentes demoiselle ? Pourquoi faire paraître ce que vous n'êtes pas quand il s'agit de moi ? Je vous ai longuement observé Miss Granger et je ne vous ai jamais vu dans cet état, faible, idiote et en même temps...méfiante envers une personne qui ne vous veut aucun mal ?'' Demanda Julien qui avait arrêté de la caresser, mais ses doigts demeuré sur ça joue chaude. Peut être qu'il était méchant dans ses paroles, mais il devait lui dire le fond de sa pensée, car il n'appréciait pas le fait qu'elle le prenne pour un Serpentard qui veut lui jouer un mauvais tour tout cela car sa maison est Serpentard. Il s'arrêta quelques secondes, mais empêcha toujours la jeune fille de répondre en rajoutant une vague de question qui était sans réponses à ses yeux.

''Je ne suis pas facile à cerner mademoiselle je l'admet, je sais également que vous vous méfiez de moi...c'est facile à voir, dès que vous réfléchissez vous froncez les sourcils. Pourquoi vous méfiez vous gentes demoiselle tout simplement car, je suis de Serpentard ? Nous ne sommes pas tous les mêmes, tout comme chez vous à Gryffondor, il n'y a pas que des saints...'' Rajouta Julien qui c'était radouci dans son regard mais, son visage exprimait de la déception à l'égard de la jeune fille et n'en revenait toujours pas de ce qu'il était en train de lui avouer. Il l'avait tellement espéré mais désormais il aurait aimé que cela n'arrive jamais.

''J'ai une énigme pour vous Miss Granger étant donné que vous êtes d'origine moldu...Pourquoi les saucisses sont vendus par paquet de huit et les petits pains par paquet de dix ? Une fois que vous aurez la réponse à cette énigme vous comprendrez quelles sont mes intentions à votre égard et que je n'ai pas choisi qu'elles arrivent'' Continua Julien dans sa lancé, lui avait déjà la réponse à cette énigme, c'était son grand-père qui lui avait posé dans sa jeunesse qui l'avait fait réfléchir longuement, c'était une 2nigme sur la vie de tous les jours.

''Je vous prie de bien vouloir m'excuser de mon attitude à votre égard et de mon comportement inapproprié envers vous'' Dit Julien en se dégageant de la jeune fille avant de baisser la tête de repartir en direction de sa table.

[Hj: Tu as bien raison :démon3: Attention, ça va faire mal ^^]

L’atmosphère qui régnait dans ce petit coin de la bibliothèque commençait sérieusement à s’alourdir, c’était du moins ce que ressentait Hermione face à cet étudiant qui l’observait sans un mot, adossé à une étagère. De plus en plus mal à l’aise, la jeune fille s’apprêta à prendre congé de lui lorsqu’il fit un geste qui la surprit à tel point qu’elle ne songea même pas à réagir. La main fermement appuyée sous sa gorge de sorte qu’elle ne puisse pas s’enfuir, il l’avait poussée contre une étagère sur laquelle il la maintenait appuyée, son regard plongé dans le sien. Mais si seulement il n’y avait que cela ! Le visage du Serpentard avait prit un masque digne des gens de sa maison, se résumant à une indifférence glaciale qui lui arracha quelques frissons ; cela contrastait tellement avec son attitude précédente qu’elle en vint à se demander s’il n’était pas victime de schizophrénie. Malade ou pas, la seule chose qui lui importait en cet instant précis était de se dégager de là et surtout de réduire cette proximité physique bien trop intime à son goût. Malheureusement, cela ne semblait pas du goût de Julien Vogel qui, non content de la tenir prisonnière dans un coin de la bibliothèque, se mit à replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant de poser son index sur ses lèvres de sorte qu’elle ne pouvait même plus parler. Le cœur d’Hermione cognait tellement fort dans sa poitrine qu’elle avait la sensation qu’il allait exploser ; une chaleur importune lui monta d’abord au visage puis dans tout le reste du corps. Elle n’aimait pas du tout cette situation ; elle avait envie de partir au plus vite. Sachant parfaitement qu’elle n’avait aucune chance sur le plan de la force physique, Hermione se contenta de maintenir le garçon à distance en appuyant ses petites mains sur ses épaules, curieuse d’entendre ce qu’il avait à lui dire. Curieusement, elle ne ressentait pas le moindre soupçon de peur. Elle savait que ce jeune homme ne représentait pas une menace pour elle.

Il resta silencieux un moment ce qui eut le don d’agacer la jeune femme plus qu’elle ne l’était déjà. Ses muscles se contractèrent douloureusement lorsqu’il se mit à caresser sa joue ; c’était le geste de trop. Hermione lui frappa la main sans retenue, lui faisant clairement comprendre qu’elle n’appréciait pas son geste. Il prit enfin la parole.

« Pourquoi réagir de cette manière, gente demoiselle ? Pourquoi faire paraître ce que vous n'êtes pas quand il s'agit de moi ? »

A défaut de ne pas pouvoir parler, Hermione écarquilla les yeux, scandalisée. De quoi parlait-il ? Il l’abordait avec prétention en arborant un langage vieux de plusieurs siècles avec de faux airs de garçon mystérieux et imprévisible et osait critiquer sa façon de réagir ?! La belle affaire ! Croyait-il qu’elle allait s’écrouler à ses pieds en bavant d’admiration comme n’importe quelle midinette de l’école ? Etait-ce un stupide pari qu’il avait fait de la séduire ? Le pauvre, il ne savait pas à qui il avait affaire !

« Je vous ai longuement observée Miss Granger et je ne vous ai jamais vue dans cet état, faible, idiote et en même temps... méfiante envers une personne qui ne vous veut aucun mal ? »

C’en était trop. Hermione cogna fermement la main du Serpentard qui l’empêchait de parler mais en vain. Celui-ci resserra sa prise avec force ; elle n’avait plus qu’à attendre qu’il daigne la relâcher. Une rage croissante prit possession de tout son être jusqu’à atteindre son apogée à l’entendre de ce mot : « idiote ». Les fois où on lui avait attribué ce qualificatif, elle pouvait les compter sur les doigts d’une seule main. Blessée dans son orgueil ? Certainement pas ! Ce garçon n’était pour l’instant qu’un inconnu à ses yeux, sa manière de penser n’avait aucune espèce d’importance et elle ne se priverait pas de lui prouver qu’elle était tout sauf une idiote. Et qu’elle avait toutes les raisons du monde de se méfier. Ne venait-il pas d’avouer ouvertement qu’il passait son temps à l’épier ? Le bougre ne s’était même pas donné la peine de lui en exposer les motifs ! Il semblait jouer à un jeu dont lui seul connaissait les règles et le principe sans se soucier de la mettre au courant ou d’évaporer la confusion qui régnait dans son esprit. Mais cela allait bientôt changer. Dès qu’il lui rendrait la possibilité de parler. Elle n’aimait pas les hommes qui jouaient aux mâles dominants.

« Je ne suis pas facile à cerner mademoiselle, je l'admets, je sais également que vous vous méfiez de moi...c'est facile à voir, dès que vous réfléchissez vous froncez les sourcils. » Poursuivit-il.

Une fois de plus, le ton savant et connaisseur qu’il adoptait l’exaspérait au plus haut point. Elle ne supportait tout simplement pas cette manie qu’il avait à chercher à lui donner l’impression qu’il connaissait tout d’elle et cela l’irritait d’autant plus qu’il se contentait de déblatérer des évidences sans lui fournir une once d’explication. Elle commençait presque à trouver la situation ennuyeuse. Il pouvait mettre fin à ce calvaire en allant droit au but mais malheureusement, il ne semblait pas vouloir en arriver à cette extrémité…

« Pourquoi vous méfiez vous, gente demoiselle, tout simplement car je suis de Serpentard ? Nous ne sommes pas tous les mêmes, tout comme chez vous à Gryffondor, il n'y a pas que des saints... »

Le voilà qui recommençait avec ses « gente demoiselle » à tout va ! Si au début elle avait trouvé cette appellation flatteuse, à présent elle lui paraissait totalement risible. Parler avec autant de courtoisie à une personne que l’on maintien collée contre une étagère en l’empêchant de parler est parfaitement ridicule et Hermione songea avec suffisance que ce garçon devait avoir une notion très particulière du respect. Une autre chose lui avait paru surprenante dans ces dernières paroles était l’obstination qu’il portait à l’idée qu’elle le jugeait sur sa maison et Hermione ne put se retenir de lever les yeux au ciel. Lui qui se plaignait d’un éventuel jugement trop hâtif agissait de même envers elle et c’était d’autant plus dérisoire que d’après ses dires, il semblait bien la connaître.
Cerise sur le gâteau dans cette situation qui à présent frôlait le grotesque, le visage de Julien Vogel prit une expression de déception apparente que Hermione trouva bien peu appropriée mais de cela, elle ne pouvait toujours pas lui faire part. Derrière ses allures de grand prince semblait se camoufler une certaine puérilité. L’avait-il mise sur un piédestal ? Et bien, qu’il redescende sur terre ! Une fois de plus il semblait l’avoir jugée bien vite d’autant plus que c’était la première fois qu’ils s’adressaient la parole. On ne peut pas connaître une personne en se contentant de l’observer de loin.

« J'ai une énigme pour vous Miss Granger, étant donné que vous êtes d'origine moldue... »

Quoi ?? Etait-il en train de se moquer d’elle ? Hermione fronça les sourcils face à une telle absurdité. Pensait-il réellement qu’elle était d’humeur à jouer aux énigmes ? Apparemment il ne s’en souciait même pas !

« Pourquoi les saucisses sont vendues par paquets de huit et les petits pains par paquets de dix ? Une fois que vous aurez la réponse à cette énigme vous comprendrez quelles sont mes intentions à votre égard et que je n'ai pas choisi qu'elles arrivent »

Alors c’était ça ! Non content de l’avoir forcée à écouter ses âneries sans aucune significations à ses yeux il allait la quitter en lui laissant pour seule piste aux causes de ce qui venait de se passer une énigme moldue ? Dans la catégorie des personnes possédant un culot hors norme, Ron venait de se trouver un concurrent de taille ! Même lui ne l’avait jamais mise dans un tel état d’indignation et de fureur et ce sentiment ne s’atténua pas lorsque Vogel prit enfin la décision de conclure.

« Je vous prie de bien vouloir m'excuser de mon attitude à votre égard et de mon comportement inapproprié envers vous. »

Il s’excusait ? IL S’EXCUSAIT ? Il la manipulait comme sa poupée depuis un temps qu’elle trouvait considérable et pensait s’en sortir avec de minables excuses ? C’était très mal connaître Hermione Granger et ni son repentir ni sa tête baissée avec culpabilité n’obtiendrait sa grâce. Lorsqu’au grand bonheur de la jeune fille il se dégagea d’elle, elle put reprendre contenance et surtout une grande inspiration avant de l’attraper par le bras pour le forcer à se retourner. Là, elle lui assigna une claque magistrale dont le bruit résonna dans toute la bibliothèque, laissant une trace cramoisie sur la joue de la victime. Après l’éclair, le tonnerre.

« Ca alors… Je… Je n’en reviens pas ! Mais enfin, pour qui tu te prends ? Et pour qui tu ME prends ?? Interrogea-t-elle sans prendre la peine de le vouvoyer comme il s’appliquait à le faire depuis le début. Le méritait-il seulement ? Tu te permets de me juger et de tirer sur moi des conclusions hâtives alors que tu ne me connais même pas ! Tu débarques en usant d’un vocabulaire vieux comme le monde débordant de courtoisie et tu te mets à jouer l’homme mystérieux qui connaît tout de moi et cela te scandalise que je ne sache pas comment réagir ?? Décidemment tu es bien arrogant pour quelqu’un qui vient de me plaquer contre un mur en m’empêchant de parler ! »

Au fur et à mesure qu’elle parlait, Hermione sentait l’emportement la gagnait et elle ne se souciait plus de paraître polie ou non. Il fallait qu’elle lui sorte tout ce qu’elle avait sur le cœur et qu’il lui avait empêché de dévoiler depuis le début de leur entretien.

« Et par Merlin mais de quel droit tu te permets de me manipuler comme ça ! De… de me tripoter comme si j’étais ton jouet ! C’était quoi ? Des avances ? Sache que pour s’attirer les faveurs d’une fille, ON NE LA BOUSCULE PAS DANS UN COIN EN L’EMPÊCHANT DE PARLER ! ET TU TE PERMETS DE ME FAIRE LA LECON ? C’est un comble ! Retiens bien cela : je ne supporte pas le manque de respect ! Ne t’avise jamais plus de me refaire un coup pareil, c’est compris ? »

Sans s’en être rendue compte, elle venait de sortir sa baguette de sa robe de sorcière et la pointait sur l’adolescent, menaçante.

« Tu pensais sérieusement t’en tirer avec des excuses minables ?? Maintenant dis-moi honnêtement qu’est-ce que tu me veux et pourquoi tu m’as fait subir tout ce manège ! » Ordonna-t-elle, furieuse.

Tapis dans l'ombre, tel un prédateur près à bondir sur sa proie afin de la dévorer, Julien assista et encaissa sa rechigner ce qui lui était du. Il sentit la main de la jeune fille sur son bras, l'obligeant ainsi à se retourner, il savait pertinemment ce qui l'attendait derrière lui, mais il se retourna quand même, assumant les conséquences de ses actes. Il reçu une gifle magistrale sur ca joue qui se fit entendre parfaitement dans la bibliothèque et qui fit dévier la tête de Julien sous le coup de la baffe. Mais il ne porta pas la main sur ça joue endolori et qui commencé à prendre une jolie teinte rouge. Il resta de marbre, neutre, indifférent même si intérieurement ça lui faisait mal d'avoir agi ainsi avec celle qu'il aimait. Ses cheveux blancs étaient retombés devant son visage cachant presque entièrement la marque rouge de son visage. Il se moquait bien de la douleur physique qu'il était en train de supporter, car elle n'était rien comparée à la douleur intérieur qu'il devait assumer et encaisser une seconde fois dans sa vie. Il avait beau être jeune il n'oubliera jamais le corps inerte et sans vie de sa mère allongée sur le sol par mis les gravats pendant qu'un petit garçon aux cheveux blanc la secoue frénétiquement en espérant qu'elle se réveille...ce fut dur pour lui d'encaisser et d'admettre l'évidence qu'ils étaient tous les deux morts et qu'en plus il était devenu un loup-garou et aujourd'hui encore, il se prenait une claque qui lui faisait encore plus mal que la précédente, car elle était infligé par celle que son coeur avait choisi. Il était peut-être préparé à ce genre de situation, sa n'empêché pas qu'il avait mal. Il regardait le sol pendant que la jeune fille allait lui dire sa façon de penser, après un léger coup d'oeil il put y voir la vrai Hermione Granger, celle qui a du caractère, celle qui ne se laisse jamais marcher sur les pieds, celle qui avait attiré son attention.

« Ca alors… Je… Je n’en reviens pas ! Mais enfin, pour qui tu te prends ? Et pour qui tu ME prends ??'' Interrogea-t-elle sans prendre la peine de le vouvoyer comme il s’appliquait à le faire depuis le début. Le méritait-il seulement ? Il se doutait bien que non après ce qu'il venait de lui faire subir, mais de toute manière il ne lui en voulait pas, s'il l'a vouvoyait c'été simplement car, il la respectait, il l'a trouvé même, supérieur à lui, mais cela il ne l'avouerai jamais verbalement...

''Tu te permets de me juger et de tirer sur moi des conclusions hâtives alors que tu ne me connais même pas !'' Si seulement elle pouvait savoir songea Julien, si seulement elle pouvait un seul instant ce doutait de ce que pouvait ressentir Julien de la manière dont il l'avait observé, connu, il avait passé une grande partie de sa vie à essayer de la connaître mais il ne connaissait certainement qu'une façade et aurait très certainement payé très cher pour connaître ce qui se trouvait de l'autre côté de la façade qu'elle montrait au grand jour devant les autres.

''Tu débarques en usant d’un vocabulaire vieux comme le monde débordant de courtoisie et tu te mets à jouer l’homme mystérieux qui connaît tout de moi et cela te scandalise que je ne sache pas comment réagir ??'' Dit elle sur le même ton. Julien avait toujours la tête baissée, elle était toujours en direction que l'avait mise la baffe mais, sur son visage vint un sourire discret et surtout très rapide qu'il fit disparaître rapidement afin qu'elle ne croie pas des choses à son sujet.

''Décidemment tu es bien arrogant pour quelqu’un qui vient de me plaquer contre un mur en m’empêchant de parler !'' Lui! Arrogant, loin de là, il était tout sauf arrogant, très mystérieux et calculateur certe mais, jamais arrogant. Il n'était vraiment pas quelqu'un comme cela et cela atteignit Julien en son intérieur que de voir Granger le traiter d'arrogant.

''Et par Merlin mais de quel droit tu te permets de me manipuler comme ça ! De… de me tripoter comme si j’étais ton jouet !'' Julien aurait bien aimé au contraire être son jouet à elle, cela lui aurait permis d'être avec elle et de gouter un peu plus à ce plaisir interdit qui était en train de disparaître définitivement de sa vie devant la réaction de la jeune fille, d'ailleurs ce n'était pas la première fois qu'il la carressait de cette manière. En deuxième année il l'avait toujours fait quand celle-ci était endormit à l'infirmerie recouverte de poil et à cet instant il avait vraiment envie de lui avouer, de se vider de tous ses secrets ! Il ne voulait surtout pas qu'elle croie que sa façon de penser était comme ceci, car pour lui Hermione était tout, sauf un objet.

''C’était quoi ? Des avances ? Sache que pour s’attirer les faveurs d’une fille, ON NE LA BOUSCULE PAS DANS UN COIN EN L’EMPÊCHANT DE PARLER !'' Rajouta la brune furieuse qui ne le connaissait vraiment pas, car Julien ne lui avait pas fait d'avance, il connaissait les femmes et ce qu'elle pouvait ressentir, et de toute façon il préfère agir avec du romantisme.

''ET TU TE PERMETS DE ME FAIRE LA LECON ? C’est un comble ! Retiens bien cela : je ne supporte pas le manque de respect ! Ne t’avise jamais plus de me refaire un coup pareil, c’est compris ?'' Ainsi donc elle voulait du respect? Elle allait en avoir et cela Julien était prêt à tout pour le lui montrer cependant elle fit un geste qui le surpris mais il ne bougea pas, il la regarda pointer sa baguette sur lui, menaçante. Il savait qu'il n'avait rien à craindre, il était dans une bibliothèque et il était sans arme, et du au caractère Gryffondor elle n'attaquerait pas avec autant de lâcheté, du moins il l'espérait.

''Tu pensais sérieusement t’en tirer avec des excuses minables ?? Maintenant dis-moi honnêtement qu’est-ce que tu me veux et pourquoi tu m’as fait subir tout ce manège !'' Ordonna elle toujours aussi furieuse en pointant sa brindille sur lui, il n'avait pas peur, si elle pouvait le tuer, cela l'arrangerait même beaucoup. Il n'avait rien à y perdre, mais au contraire tout à y gagner ! Il daigna enfin remettre sa tête dans la bonne direction, replongeant son regard dans celui de la jeune fille.

*Tu veux des explications ? Dans ce cas...adieu mon honneur...qu'est ce que l'amour nous fait pas faire !* Pensa Julien en s'avançant vers elle, en détruisant ce qui restait d'espace entre la baguette de la rouge et or, et son propre corps.

''La je vous ai reconnu mademoiselle, cependant vous êtes dans la bibliothèque et face à un élève sans baguette...mais je vais cependant vous avouer ce que j'ai sur le coeur !''Dit Julien qui était toujours poli avec elle malgré la menace qui thronée au dessus de lui. Peut importe les conséquences qui allé suivre, il devait se vider.'' Je vous connais déjà beaucoup Miss Granger, cela fait cinq ans que je ne fais que vous observez, peut être est ce pervers pour vous ou encore non permis, mais pour moi c'était une occupation...un passe-temps...avant de devenir une drogue, une obcession...VOUS, vous ne me connaissez pas, mais moi j'ai passé mes cinq dernières années à essayer de vous saisir mais, rassurez vous, je n'ai point fait d'atteinte à votre vie privée, je ne suis pas comme cela...je le dit juste au cas où cette idée vous aurez effleuré l'esprit'' Commença le erpentard dans sa lancé qui se doutait bien et qui s'attendait à tout avec cette jeune fille.

''Vous manipuler ? Moi ? Certe, mais légèrement et pour ce qui est de vous tripoter, je ne vois pas en quoi c'est mal d'apprécier ce que dieu a mis sur pied, je ne vois pas en quoi c'est mal que d'apprécier sa plus belle création sur terre...vous souvenez vous mademoiselle Granger ? En deuxième année, à l'infirmerie, lors de votre transformation en chatte...Une personne qui vous carréssé la joue, une personne qui vous avait calmé lors d'un cauchemar, une personne qui vous avez soutenue sans que vous le sachiez...cette personne d'on vous aviez parlé une seule fois dans votre sommeil sans savoir qui c'était...cette personne c'était moi et cela restera dans ma mémoire que de vous voir avec ce visage innocent....donc en résumé, vous êtes en aucune façon mon objet mademoiselle'' Avoua Julien qui n'en pouvait plus de garder cela pour lui, il devait se vider et cela lui faisait du bien de dire ce qu'il avait sur le coeur.

''Je ne cherche pas à m'attirer les faveurs d'une fille, j'ai des manières et du romantisme, n'allait pas imaginer que je suis une brute qui crois que parce qu'il veut ceci, il l'obtient...ne me prenez surtout pas Malefoy Miss Granger !! Et pour ce qui est de vous respecter...je suis certainement l'une des personnes qui vous respecte le plus dans cette école, vous êtes intelligente, complexe et en même temps simple, subtil et raffiné, vous avez une face que vous cachez que j'ai découvert il y a peu de temps...votre timidité....mais aussi votre force de caractère....pour moi, vous êtes quelqu'un d'unique, une perle rare, une personne qui m'est supérieur...'' Dit Julien qui fit une pause quelques secondes en baissant la tête, il ne voulait pas affronter son regard à ce moment, elle était supérieur à lui, il était un monstre lui et pas elle.

''Je vous remercie mademoiselle...cela faisait quelques mois que je cherchais le courage de vous avouer tout cela mais bon '' Continua Julien qui laissé couler ses larmes malgré que son visage soit rageur de s'être laissé submerger par ses émotions et de craquer devant elle. ''J'ai peut-être perdu la face ainsi que pas mal de choses, mais au moins...vous saurez qu'elles sont mes intentions à votre égard'' Rajouta Julien qui laissait ses larmes couler le long de ses joues avant de finir entre ses lèvres pour finir leur courte vie pendant que sa voix était légèrement brisée.

'' Maintenant, à moins que vous n'ayez l'envie de me lancer un sort de votre connaissance, je m'en vais...'' Dit Julien en se tournant et de partir à grand pas, vers la sortie.

[HJ attention Julien n'a pas dit qu'il était amoureux...ou du moins, pas directement :D xD ^^]

Le teint empourpré par la colère, Hermione tentait vainement de reprendre le contrôle de son activité cardiaque dont la fureur s’était sournoisement emparée. Elle avait pensé que vider le lourd contenu de son cœur en laissant éclater sa rage calmerait ses nerfs mais c’était sans compter sur le comportement imperméable voire même absent de son interlocuteur dont le visage à semi caché par un rideau d’argent était déserté de toute émotion visible. Il n’avait même pas l’audace de la regarder dans les yeux et elle en vint à se demander s’il l’avait seulement écoutée.
Dans la bibliothèque, le silence n’était plus. Quelques paroles énoncées à voix basses traversaient la barrière des étagères et remontaient jusqu’aux organes auditifs de la jeune femme, transformés en un bourdonnement incompréhensif. Quelques visages curieux mais intimidés faisaient une apparition hésitante, ci et là, au coin d’une étagère, en se demandant quelles étaient les sources de ce vacarme dans ce lieu voué au silence et repartaient penauds après avoir croisé le regard meurtrier d’Hermione.
Heureusement pour elle, Mme Pince semblait s’être absentée momentanément mais elle n’avait d’autre choix que de se calmer sans quoi elle se ferait expulser de la bibliothèque ce qui porterait un coup fatal à son intégrité.
Ce moment furtif d’inattention lui valut de rabaisser la garde de sa baguette, erreur qu’elle rattrapa aussitôt que le regard de Julien Vogel se fut enfin posé sur elle. Agressive, Hermione dirigea de nouveau contre lui cette arme de bois qui lui donnait l’avantage mais en dépit de la menace qui pesait sur lui, l’étudiant s’avança vers elle jusqu’à ce que la baguette lui effleurât le torse. Là, ne pouvant aller plus loin sous peine de subir le courroux de la jeune préfète, il se résigna enfin à prendre la parole.

« Là je vous ai reconnu mademoiselle, cependant vous êtes dans la bibliothèque et face à un élève sans baguette... »

Hermione haussa un sourcil. Etaient-ce des réprimandes ? Elle n’avait pas plus le droit de le menacer de sa baguette en ce lieu que lui d’user de sa force physique contre elle, ils étaient donc sur le même pied d’égalité. Pour ce qui était de son port de baguette magique face à un élève désarmé, elle ne songea même pas à l’abaisser compte tenu de ce qu’il lui avait fait précédemment. S’il n’était pas assez prévenant pour garder sa baguette sur lui, cela n’était pas son problème et elle n’allait certainement pas se priver d’une bonne arme de défense pour respecter un principe que lui-même avait bafoué.

« … mais je vais cependant vous avouer ce que j'ai sur le coeur ! » Poursuivit-il.

Il venait de capter toute son attention. Elle allait enfin avoir des explications sur l’attitude qui l’avait eu envers elle et d’une politesse froide, elle se résigna à tout commentaire. A quoi s’attendait-elle en cet instant ? Elle n’y avait pas franchement réfléchi mais une chose était certaine : elle ne s’attendait pas à cela.

« Je vous connais déjà beaucoup Miss Granger, cela fait cinq ans que je ne fais que vous observer ; peut-être est-ce pervers pour vous ou encore non permis, mais pour moi c'était une occupation... un passe-temps... avant de devenir une drogue, une obsession... VOUS, vous ne me connaissez pas, mais moi j'ai passé mes cinq dernières années à essayer de vous saisir… »

Pour la première fois depuis le début de leur entrevue, elle sentit poindre en elle les prémices de la peur. Plus de colère, plus de rage, plus de haine. Juste de la peur, enfermée dans un cocon dont commençait l’éclosion. Peur d’entendre la suite de ce qu’il avait à lui dire, peur de ce qu’il pouvait connaître d’elle, lui, cet inconnu et surtout peur de ce sentiment nouveau si intense et obsessionnel, qu’il semblait avoir à son égard. Il apparaissait dans sa vie mais elle faisait déjà partie de la sienne depuis longtemps et elle ne le savait même pas.

« …mais, rassurez vous, je n'ai point fait d'atteinte à votre vie privée, je ne suis pas comme cela... je le dit juste au cas où cette idée vous aurait effleuré l'esprit. »

Sur ce point, Hermione restait assez sceptique. Il affirmait avoir passé cinq années à l’observer et à apprendre à la connaître et soutenait qu’il ne s’était pas mêlé de sa vie privée ? Pour elle, ces deux branches étaient incompatibles ou du moins, l’espérait-elle. Quoi qu’en dise ce Julien Vogel, ce comportement relevait du voyeurisme et même involontairement, il s’était mêlé de choses qui ne le regardaient pas. Ce garçon n’avait pas acquis sa confiance mais malgré cela il avait certainement pris connaissances d’éléments purement personnels de sa vie. Cette conception ne faisait qu’amplifier la méfiance qu’elle avait envers ce garçon…

« Vous manipuler ? Moi ? Certes, mais légèrement… » Ajouta-t-il.

Les sourcils froncés, la jeune fille laissa brièvement s’échapper un rire moqueur. Il ne la manipulait que légèrement ? Fort bien ! Il la manipulait quand même. Il n’y avait pas de possibilité intermédiaire à ses yeux. Soit on se joue de quelqu’un, soit on ne le fait pas. Il n’y avait pas de « légèrement » ou de « un peu », l’acte restait tout aussi scandaleux.

« …et pour ce qui est de vous tripoter, je ne vois pas en quoi c'est mal d'apprécier ce que dieu a mis sur pied, je ne vois pas en quoi c'est mal que d'apprécier sa plus belle création sur terre... »

A la crainte vinrent s’ajouter les symptômes de la répulsion face à ce discours immoral. Hermione recula d’un pas. Elle respectait parfaitement toutes les religions ainsi que ses adeptes mais elle ne croyait pas en un dieu. Son corps n’appartenait qu’à elle et y toucher relevait du privilège et non du droit. Privilège qu’elle seule avait le pouvoir d’accorder. Les compliments admiratifs n’y changeaient rien, d’autant plus que le fait d’être qualifiée de « création » ne l’enchantait guère ; ce terme avait d’ailleurs un côté un peu trop pervers à son goût.

« Vous souvenez-vous mademoiselle Granger ? Lui demanda-t-il tandis qu’elle fronçait les sourcils en se demandant à quoi il faisait allusion. En deuxième année, à l'infirmerie, lors de votre transformation en chatte... Une personne qui vous caressait la joue, une personne qui vous avait calmée lors d'un cauchemar, une personne qui vous avait soutenue sans que vous le sachiez... cette personne dont vous aviez parlé une seule fois dans votre sommeil sans savoir qui c'était... cette personne c'était moi et cela restera dans ma mémoire que de vous voir avec ce visage innocent... »

Cet aveu d’importance laissa Hermione complètement interdite. Les conséquences temporaires sur son apparence de la solution de Polynectar qu’elle avait ingurgitée trois ans auparavant avaient laissé en elle une trace impérissable. Elle s’était transformée en chat. Si pour le professeur McGonagall cela n’était pas plus extraordinaire que de boire une tasse de thé, pour Hermione cela avait été une expérience aussi bien époustouflante, il était inutile de le nier, que traumatisante. Elle avait passé de nombreuses semaines enfermée à l’infirmerie avec des oreilles pointues, une queue au niveau des reins et une pilosité hors norme. Ce genre de chose ne s’oublie pas… En revanche, ce dont elle n’avait pas le moindre souvenir, c’était d’un garçon autre que Ron ou Harry venant la soutenir pendant sa longue transformation et elle s’en sentait honteuse. Du moins, en partie car elle n’avait pas la certitude exacte que ce garçon disait vrai et, bien qu’il n’ait pas de raison apparente de mentir, elle avait beaucoup de mal à croire à ce récit pour le moins insolite.

« Je ne cherche pas à m'attirer les faveurs d'une fille, j'ai des manières et du romantisme, n'allez pas imaginer que je suis une brute qui crois que parce qu'il veut ceci, il l'obtient... ne me prenez surtout pas Malefoy Miss Granger !! »

Encore interloquée par les confessions touchantes qu’il venait de lui faire, Hermione n’en avait pas pour autant oublier d’écouter la suite et ne put s’empêcher de constater de nouvelles incohérences dans son discours. Ces dernières paroles la laissèrent perplexes. N’était-ce pas en lui prouvant le contraire qu’il s’était vu contraint de lui dévoiler le fond de son cœur ?

« Et pour ce qui est de vous respecter... je suis certainement l'une des personnes qui vous respecte le plus dans cette école, vous êtes intelligente, complexe et en même temps simple, subtile et raffinée, vous avez une face que vous cachez que j'ai découvert il y a peu de temps... votre timidité... mais aussi votre force de caractère... pour moi, vous êtes quelqu'un d'unique, une perle rare, une personne qui m'est supérieure... »

Ces quelques mots, vils dissimulateurs de l’arme la plus sournoise, l’éloge, suffirent à éliminer toute coordination entre le cerveau et les muscles d’Hermione. Le bras maintenant sa baguette, démuni de toute volonté, retomba mollement le long de son corps pendant que son esprit surchauffé analysait l’avalanche de compliments que venait de lui adresser ce jeune étudiant. Jamais on n’avait autant mis en avant ses qualités et le fait que ce concert de louanges provienne d’un inconnu de Serpentard était d’autant plus gratifiant. La flatterie faisait probablement partie de ses plus grandes faiblesses et pourtant, elle était loin d’être vaniteuse mais ses remises en question d’elle-même étaient tellement fréquentes que le moindre compliment, tout ce qui pouvait contribuer à la remettre en confiance était plus que bienvenu. Unique bémol au bonheur qu’occasionnait sa satisfaction personnelle ? Son incapacité à réagir convenablement dans une situation qui impliquait un membre de la gent masculine et un sentiment autre que de la haine ou de l’amitié. Hors, ici, quoi que ressentent ce jeune homme à son égard cela ne faisait certainement pas partie de ces deux catégories. L’image de Viktor Krum refit surface dans son esprit en cet instant précis. Elle se souviendrait toujours de la fois où il était venu l’aborder dans ce même endroit et où il l’avait invitée au bal après quelques compliments maladroit et un sourire timide. La situation présente était malheureusement beaucoup plus sérieuse et elle n’avait aucune réponse concrète à donner. A une invitation, il suffisait de répondre « oui » ou « non ». Dans le pire des cas « je vais y réfléchir » était de mise. Mais à présent, que pouvait-elle bien répondre ? Rien semblait être la solution idéale. Le teint empourpré de ses joues, qu’elle identifia grâce à la soudaine hausse de sa température faciale, parlerait pour elle, elle en était convaincue. Du moins, cela aurait pu être le cas si Julien n’avait pas immédiatement détourné le regard après avoir prononcé ces quelques mots. Une vague de malaise s’empara de la jeune fille lorsqu’elle réalisa qui était le plus gêné des deux..

« Je vous remercie mademoiselle... cela faisait quelques mois que je cherchais le courage de vous avouer tout cela, mais bon… »

Hermione ne l’écoutait plus que d’une oreille. Toute son attention était portée sur les nombreuses gouttes qui déferlaient de ses yeux pour poursuivre leur course effrénée le long de son visage. C’était à celle qui arriverait le plus loin. Certaines achevaient leur vie à la commissure de ses lèvres, d’autres parvenaient à atteindre la mâchoire et s’écrasaient sur le sol dallé après une ultime chute. Les moins endurantes mourraient sur ses pommettes ou dans le creux de ses joues. L’attendrissement la gagnait tandis qu’une bataille intérieure se mettait en place dans son cœur pour résister à la tentation d’aller le consoler comme un enfant.

« J'ai peut-être perdu la face ainsi que pas mal de choses, mais au moins... vous saurez quelles sont mes intentions à votre égard. » Ajouta-t-il sans essuyer l’eau alourdie de peine qui venait souiller ses joues.

La jeune fille ne répondit pas. Elle avait eu ce qu’elle avait demandé. Elle savait désormais ce que lui voulait ce garçon. Le profond sentiment d’insatisfaction qui apparut en cet instant l’empêcha pourtant de mettre un terme à cette histoire. Cet aveu était bien trop important à ses yeux pour qu’elle l’abandonne dans un coin de sa mémoire parmi les anecdotes amusantes à raconter à ses éventuels petits enfants. Ce serait une âme humaine qu’elle meurtrirait si elle agissait de la sorte…

« Maintenant, à moins que vous n'ayez l'envie de me lancer un sort de votre connaissance, je m'en vais... » Fit-il en se tournant vers la sortie sans oser lui accorder un dernier regard.

Elle ne pouvait pas le laisser partir ainsi ! C’aurait été indigne d’elle que de laisser tomber ce garçon blessé par sa faute et qui semblait lui vouer une telle admiration ! Mais que pouvait-elle bien lui dire ? Elle n’en savait que trop rien. La tentation de le laisser quitter la bibliothèque et d’oublier cette histoire pour finir sa journée normalement était relativement forte mais ce genre de comportement égoïste n’était pas de sa nature. Alors elle le rattrapa. Elle lui prit le bras avant qu’il n’atteigne la porte de la bibliothèque pour qu’il se retourne vers elle, une fois de plus mais elle n’avait nulle intention de lui administrer une seconde claque. Elle lui adressa un léger sourire qui, l’espérait-elle, le réconforterait et lui répondit, d’une petite voix.

« Ecoute… Ce que tu viens de me dire n’excuse en aucun cas ton comportement précédent, je le maintiens… Commença-t-elle, hésitante. Mais je… ça me touche sincèrement et je serais ravie d’apprendre à te connaître un peu mieux… si tu le veux bien… » Proposa-t-elle gentiment.

Peu importe le lieu, peu importe la condition et l'exigence qui était obligatoire dans cet endroit particulier, Julien avançait rapidement et un petit peu trop bruyament aux yeux des autres, il marchait rapidement en direction de la sortie, il avait laissé toutes ses affaires sur une table mais, il s'en moquait royalement personne ne viendrait lui prendre tout son travail, aucun idiot ne venez à la bibliothèque il était donc tranquille et n'aurait cas venir les prendre plus tard quand tout sera passé et loin derrière lui. Il était en train de pleurer, le barrage qu'il avait forger avait une fissure et cette fissure venait d'être agrandit, ce qui n'était au début qu'une petite fissure ou coula quelques larmes ce révéla être la faille qui conduisit Julien a tomber en sanglot durant la traverser de la grande salle tout en restant le plus discret possible, son barrage s'écrouler, c'était la première fois qu'il pleurait à Poudlard et surtout devant les autres, mais par chance ses cheveux cachaient pratiquement tout son visage et par conséquent ses yeux et ses joues mouillé par sa tristesse. Il était peut-être soulagé par le fait de s'être confessé, de s'être dévoilé à celle qu'il aime d'une certaine manière sans lui avoir vraiment dit ses sentiments les plus sincères. Sa respiration était saccadée et il n'arrivait pas à retenir le surplus d'émotion qui sortait de lui sous forme de liquide, sous forme de larme, sous forme de faiblesse, sous forme...d'humanisme, car Julien était avant tout un humain avant d'être un loup-garou. Il passa devant la responsable de la bibliothèque qui était revenu de son petit tour dans les couloirs et elle sembla surprise de le voir lui dans cet état, lui qui était d'ordinaire si sérieux, si froid, si indifférent, cela avait dû lui faire un choc de voir cet élève pleurer ouvertement.

Alors qu'il s'apprêtait à poser sa main sur la poignée, une main fine l'obligea à arrêter son geste et à se retourner, ce qu'il fit avant de plonger son regard dans celui de la jeune fille, elle l'avait vu pleurer mais, cette fois-ci elle le voyait en sanglot, sa respiration était très saccadée, ses lèvres tremblaient légèrement dû à l'émotion, il avait beau être un Serpentard il avait des sentiments et il les exprimait pour une fois devant l'élue de son coeur. Il s'attendait à recevoir une autre baffe de sa part et c'était préparé à recevoir mais, ce ne fut pas le cas, elle faisait que sourire, faiblement, mais souriait, ce qui fit plaisir à Julien même si celui-ci continué de pleurer.

''Ecoute… Ce que tu viens de me dire n’excuse en aucun cas ton comportement précédent, je le maintiens… ''Commença-t-elle, hésitante, sous le regard toujours de Julien qui culpabilisé de lui avoir fait cela, à elle, et elle venait pour tourner un peu plus le couteau dans la plaie mais, il ne fit rien pour empêcher qu'elle ne tourne le couteau dans sa plaie, il continua d'écouter sa douce voix. ''Mais je… ça me touche sincèrement et je serais ravie d’apprendre à te connaître un peu mieux… si tu le veux bien… '' Rajouta la jolie brune sous le regard surpris de Julien qui était interloqué de la voir comme cela. Il fit malgré son état un très léger sourire mais qui disparu rapidement.

''Si...Si...vo...vous le...voul...ez bien'' Commença Julien en ayant des difficultés à parler à cause de son sanglot ce qui le rendait ridicule, mais il s'en moquait royalement de cela, il inspira profondément avant de poursuivre ''me rejoin..dre demain sous...sous...le saule...pleurer vers...dix-huit...heu..re'' Demanda Julien qui ressemblait plus à un enfant attendrissant qui avouer une bétise qu'il venait de commettre, il n'attendit pas de réponse, il ouvrit la porte avant de sortir, et de courir, il n'avait pas la réponse mais il serait la demain sous le saule pleureur du parc de Poudlard à l'attendre.