[Sept.] Le poids du silence... [Jesen?]

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Irina, à force de vouloir échapper à Rusard, avait fini par se retrouver dans une aile du château que la jeune Serpentarde ne connaissait pas. Elle s'appuya contre le mur, à bout de souffle. Elle se trouvait devant une porte. Elle hésita à la franchir. qu'allait t'elle découvrir derrière le battant? Une seule solution pour le savoir...Elle poussa donc la porte. Iri' fut surprise de voir un seul et unique miroir trôner au milieu de la pièce.

Elle avança vers le miroir. Au départ, on ne voyait qu'elle, ses longs cheveux blonds, ses joues rouges, ses lèvres livides. Elle n'était vêtue que d'un grand t-shirt noir qui cachait juste ce qui avait à cacher; dévoilant ses longues jambes toutes fines. Mais, petit à petit, elle vit une autre silhouette se dessiner dans le miroir. apeurée, elle se retourna. Il n'y avait personne.

Iri' eut l'impression d'être parachutée dans un film d'horreur. Elle était persuadée qu'un dangereux psychopathe allait la tuer. Mais elle regarda à nouveau le miroir. Elle vit une trés belle femme, avec une longue chevelure brune et bouclée. Irina recula d'un pas en reconnaissant Paula Collins. Mais sa mère, pour une fois, ne semblait pas lui vouloir de mal. Elle avançait même sa main vers sa joue, elle s'agenouillait pour être à sa hauteur, et elle finit par poser sa main sur la joue de sa fille, mettant une mèche de cheveux derrière une oreille.

Iri', interdite, regarda sa mère témoigner son affection à son reflet. Chose qu'elle n'avait jamais faite en réalité. Iri' comprit ce qu'était ce miroir. C'était le miroir du Rised. Il montrait nos désirs les plus profonds. Et là, Irina venait d'avoir une révélation. Son voeu le plus cher, c'est d'avoir été aimée par sa mère.

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Jesen , qui, comme à son habitude, n'arrivait pas à toruver le sommeil, se leva pour son habituelle sortit nocturne, il enfila en vitesse sa robe de sorcier et un gilet au cas ou il déciderait d'aller dehors, ce qui serait certainement le cas. Il sortit de la salle commune sans faire de bruit et empreinta un passage secret qu'il connaissait bien pour se rendre dans les couloirs qui menaient au parc...une fois près du parc, il distingua la silhouette du Rusard un peu plus loin qui semblait arriver vers lui mais ne l'avait pas vu, et tourna les talon et couru jusqu'a une toute petite porte , presque invisible, il pénétra a l'intérieur, s'était en fiat un autre passage secret de POudalrd, amis cleui ci, contrairement aux autres, Jesen ne le connaissait pas et ne savait pas du tout ou il menait, il continua son chemin dans un long couloirs très étroit et perçue au bout de celui, un mur en pierre, il regarda avec attention les brique de celui ci et remarqua que l'une d'elle était légèrement décalée, il appuya donc dessus et un passge s'ouvrit , contrairement a ce qu'on pouvait croire, sans faire aucun bruit, Jesen pénétra lentement dans une salle qu'il ne connaissait pas et vit deavant lui un grand miroir ainsi qu'ne juene femme jsute devant qui ne lui était pas inconnue et quis emblait triste, même entrain de pleurer, Jesen reconnaissant que s'était Irina s'avaça lentement derrière elle et posa une main sur son épaule avant dleui demander avec une vois assez douce..pas mesquine, a présent il avait d el'maitié pour Irina, et il s erefusait d'être mesquin et sournois avec celle ci :
Irina...sa va ?..
Il n'avait pas encore posé ses yeux sur le fameux miroir de Rised.pour le moement..

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J'aurais jamais du poser mon regard sur ce stupide miroir.

Elle se retourna, puis elle le regarda, les yeux brillants. Elle vit avec horreur avec quoi elle était habillée. Elle mettait ce truc pour dormir, c'était archi-court, presque indécent. Elle pria pour que le jeune Serpentard n'ait pas remarqué sa tenue.

Iri' avait eu un long moment seule, dans le dortoir des Serpentard, mais elle n'arrivait pas à fermer l'oeil, et elle avait décidé de vababonder dans le parc, par cette nuit noire. Mais il se trouvait que Rusard l'avait vue, et il s'est mis à la courser dans les couloirsn son affreuse créature sur les talons. Heureusement pour elle, Iri' était souple et leste, elle avait donc détalé, alors que Rusard, alias "le vieux" se dandinait derrière elle et soufflait comme un boeuf.

Iri' jeta un regard peiné vers le miroir du Rised. A présent, Paula était en train de serrer sa fille contre elle, affectueusement. L'image lui brûla le coeur, la faisant énormément souffrir. Elle se détourna violemment, puis regarda à nouveau Jesen.

Si je suis là, c'est le pur fruit du hasard. Je me suis faite courser par Rusard, j'ai réussi à le semer...trop fastoche...et je me suis retrouvée ici...j'aurais jamais du sortir, bon sang.

Irina regarda à nouveau les yeux du jeune garçon. Ils étaient toujours aussi captivants. Ces yeux étaient tels un ciel d'orage, changeant au fil de ses humeurs et de ses pensées. Sa voix était douce, rassurante. Iri' avait moins peur, mais son coeur cognait, de plus en plus fort.

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Jesen recula de quelques pas inconsciament et leva ses yeux vers le miroir, il y vit une silhouette l'espace de quelques secondes mais redétourna automatiquement son regard vers Irina, voyant l'effet que le miroir avait eu sur la jeune femme , Jesen n'avais pas envi d'y passer aussi..il la regarda un moment, elle était vêtue surement de son pyjama,qui était d'ailleurs très court(XD), puis ses yeux se fixèrent sur son visage ets urtout ses yeux, brillant de larmes, il n'osiat mêm pas imaginer ce qu'elle avait put voir..elle se retourna vers lui se retrouvant dos au miroir..Jesen s'avança vers elle

Mais..Mais...qu'est ce que ce miroir a bien put te montrer qui te mette dans un état pareil ?....

Sans réfléchir Jesen pris Irina dans ses bras et la serra contre lui se retrouvant face au miroir..ses yeux se fixèrent dedans..et la il vit sa mère..puis après son père, fou de bonheur..il ne se souvenait même plus de son père quand il était heureux..la seule chose qu'il avait chercher durant toute ses années, rendre son père heureux, lui donner de la joie de vivre, et a force d'essayer de le rendre lui heureux, et de faire des efforts en vain , s'était lui qui avait tout perdu, alors qu'il n'avait chercher qu'a l'aider.Jesen sentit un vent glacial le parcourir, il avait l'impression qu'un fantome lui était passé au travers...et revoyant une dernière fois le sourir de son père dans le miroir, il versa une larme de ses grand yeux sombres, il tenait toujours Irina dans ses bras et celle ci ne pouvait pas avoir vu qu'il avait verser une larme, Jesen restait le regard fixer dans le miroir voyant son père avec sa mère,riant aux éclats, étant tout simplement heureux, puis une nouvelle image apparue..il vit son père tendre ses bras vers lui..le considéré comme ce qu'il avait toujours rêvé..son fils...Il versa une seconde larme imperceptible..dire que tous sa remontait à la surface a cause de quoi ? un simple miroir..

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Irina entendit la question que lui avait posé le jeune Serpentard. Elle regarda furtivement l'objet de son malheur, et elle vit sa mère, avec plus de force, plus de netteté, l'image s'imposait à elle et Irina tentait, une fois de plus, de rester de marbre. Elle avait si longtemps renié Paula Collins, mais là, elle ne pouvait l'ignorer. Irina avait absorbé l'aura de cette femme, et elle était devenue comme elle. Elle était devenue froide, distante, peu chaleureuse et peu aimante.

Irina regarda du coin de l'oeil sa mère, souriante, aimante. Rien à voir avec la femme malade et mourante qu'Irina a toujours connue. Mais Iri n'avait pas seulement été privée de sa mère, dans son enfance. Elle avait été privée de tout. Pas de maman pour lui raconter une histoire le soir, avant de dormir. Pas de maman pour faire avec amour un gâteau au chocolat, pas de maman pour la consoler de ses chagrins d'amour, pas de maman pour la rassurer et lui dire qu'elle était la huitième merveille du monde . En revanche, maman pour la freiner, pour la renier, pour la maudire, pour faire d'elle une petite fille froide et insipide. Paula n'avait jamais été là pour elle. Et Iri le lui a bien rendu. Elle a fini par renier sa mère et la considérer comme une étrangère.

Iri' se mit à maudire le miroir. Pour ceux qui avait tout, c'était facile. Le miroir les rendait heureux, ils leur montrait la gloire, l'amour, la réussite. Il leur montrait ce qu'ils voulaient voir e ce qu'ils pouvaient toucher du bout des doigts. Pour les deux Serpentard, c'était plus compliqué. Le miroir leur montrait ce qu'ils n'avaient jamais eu et ce qu'ils n'auraient jamais parce qu'il était trop tard.

Elle n'avait pas réagi quand Jesen l'avait prise dans ses bras. Elle avait été surprise par cette étreinte aussi soudaine que innattendue. Ne sachant pas quoi faire de ses bras, Iri' les avait, tout naturellement, mis autour de la taille du jeune homme. Iri' priait pour que le jeune Serpentard ne pose pas son regard sur ce miroir de malheur. Mais si sa prière était aussi efficace que la précédente, quand elle a prié pour qu'il ne remarque pas sa tenue, alors le mal était déja fait.

Iri' sentit ses pires craintes se confirmer. Elle ne voyait pas son visage, mais quelque chose ne tournait pas rond chez Jesen. Son coeur battait plus fort, enfin, plus vite que la normale. Sa respiration se faisait plus rauque, plus saccadée aussi. Iri' commençait vraiment à s'inquiéter. Sa crainte se trouva confirmée encore alors qu'il tremblait légèrement. En plus, il était glacé...Elle leva alors son visage pour pouvoir le regarder. Iri se glaça. Elle ne l'avait jamais vu aussi faible et démuni. Elle se figea, ne sachant comment réagir. Hésitante, elle avança sa main vers sa joue, comme il avait fait pour elle. Elle se ravisa un instant. Puis, plus tard, elle se trouvait là, la main caressant doucement sa joue, pour en chasser les quelques larmes qui coulaient de ses yeux sombres.

Iri' fut épatée par elle même. Elle n'avait jamais fait cela auparavant. Et là, elle se montrait douce, presque tendre, se voulant rassurante. Elle regardait ses yeux, inquiète. Irina se détourna un instant. Elle jeta un regard mauvais au miroir. Elle se dégagea doucement de ses bras, puis elle prit sa main, pour l'entraîner plus loin

Viens...Je crois qu'on en a assez vu. Il faut s'éloigner de ce foutu miroir

Elle avait parlé doucement. Et pour une fois, Iri' en eut la certitude.Elle n'était pas comme sa mère

Invité

Jesen resta figé sur place, il était incapable de bougé, ses yeux restaient plongé dans le miroir, il était tombé vraiment très bas..pleurer comme ça devant une fille..pff il se sentait minable..risible, il n'avait qu'une envi se faire tout petit pour que personne ne le voit..il était totalment tétanisé, paralysé..sa respiration s'accélérait..a présent, il commençait même à trembler légèrement..tout ce qu'il s'était évertué à enfouir au plus profond de lui même durant tout ce temps remontait a la surface..quand il sentit la mian D'irina sur sa joue il se tétanisa encore plus..elle avait eu le même geste que lui quand elle, elle s'était mise à pleurer..Jesen fut touché de son geste, et quand elle lui dit qu'il fallait s'éloigner de se foutu miroir, il resta sur place, ses yeux restant figé au même endroit, étant d'ailleurs de plus en plus sombres, mais brillant a cause de slarmes qui dégoulinaient sur son visage, sans réfléchir il se mit accroupit au sol et mis sa têt entre ses main, comem pour se cacher les yeux, comme s'il souffrait d'un mal de tête affreux et insurmontable..puis il balbutia d'un vois tremblante :

J'ai fais ça......tant d'effort.....pour rien...c'est moi qui es tout perdu......

un autre larme dégoulina sur son visge qui était entre ses mains..il était à présent a côté d'Irina, il l'avait lacher dpeuis quelques minutes déja...

Invité

Irina baissa les yeux, en soupirant longuement. Elle se sentait coupable, indirectement, de l'avoir rendu dans cet état là... Irina s'agenouilla à côté de lui, et elle posa une main sur son épaule. Elle prit doucement ses mains. Les yeux d'Irina s'étaient assombris, et elle était inquiète. Elle murmura d'une voix douce.

Jesen...Regarde moi.

Elle était à sa hauteur, mais son regard brillant de larmes était fixé au loin, il n'osait pas la regarder...Iri, à force de persévérance, de persuasion et de douceur arriva à accrocher son regard.

Hé...Je suis là...

Elle porta sa main doucement à sa joue. Et pour une fois, elle ne savait pas quoi dire. Elle se sentait idiote.Elle regardait Jesen, impuissante. Elle comprenait ce qu'il ressentait quand il avait essayé de stopper son déluge de larmes. Elle regardait ses yeux sombres, inondés de souvenirs qui le blessaient. Elle ne savait pas ce que signifiait la dernière phrase prononcée. Elle le prit dans ses bras, et elle le serra contre elle.

Non Jesen, tu n'as pas tout perdu. Je suis là. Et tant que je serai là, je ferais l'impossible pour que tu sois heureux. Bien sûr, il manquera toujours quelque chose à ta vie, un vide que je ne saurai combler, mais je suis là, et je m'en irai pas...

Iri' lui ébouriffait tendrement les cheveux, le gardant contre elle, essayant de le calmer et de le rassurer, malgré le fait qu'elle n'avait jamais essayer de consoler quelqu'un, et qu'elle ne s'avérait pas douée pour ça, comme pour tous les contacts humains, d'ailleurs.

Chut, ça va aller...Continue de pleurer, je ne le dirai à personne. Tu sais, pleurer ne remettra pas en cause le fait que tu sois un homme...tu es humain, aprés tout, et c'est naturel de pleurer...Tout le monde le fait, et puis tu as sans doute des bonnes raisons de le faire...Il ne faut pas avoir honte, ce que tu ressens, je le ressens aussi, et si je peux t'aider à porter ton fardeau, alors je le ferai.

Iri appuya doucement sa joue contre la sienne. Elle ferma les yeux, continuant d'ébouriffer ses cheveux, continuant de le rassurer. Iri' espérait refermer la boîte de Pandore qu'était son coeur, mais elle voulait qu'il laisse s'échapper les malheurs pour ne garder que l'espoir. Elle avança une main vers son torse, là où se trouvait son coeur.

Tu es quelqu'un de bien, Jesen. N'en doute jamais. Tu vois, il est là. il bat, doucement, parfois fort, au fil de tes émotions, au fil des évènements de ta vie. Il te permet de vivre, et le fait qu'il soit meurtri t'enferme dans une sorte de mutisme duquel peu de gens sont capables de t'en sortir...Tu as toute une vie devant toi, et...ce n'est pas tout de vouloir se murer dans ses souvenirs, mais il faut savoir vivre avec, même s'ils nous empoisonnent. C'est ce que tu m'as fait comprendre l'autre jour. Et si tu as besoin d'aide, je t'y aiderai.

Irina ne savait pas trop pourquoi elle disait ça. Mais les mots sortaient tous seuls d'elle même, elle les disait comme si c'était la chose la plus naturelle qui soit...Et elle voulait le rassurer, le protéger, lui redonner le sourire, le goût à la vie. Même si ça ne se passerait pas sans heurts, sans frictions, elle était prête à tenter le coup.

Invité

Jesen ne savait pas quoi dire..ni faire d'ailleurs...il ne s'était jamais sentit comme ça..et personne n'avait jamais essayé de le consoler..en entendant les premières parôles d'Irina, il compris une chose très importante..un chose qu'il ne pouvait pas renier...pour une fois..s'était une chose évidente à ses yeux..et une chose qu'il ne voulait pas enfouir au fond de lui même..il savait a présent qu'il avait une personne sur qui il pouvait compter..finalement il balbutia de nouveau :

Irina...Je te remerci...

Il lui fit un bref sourir mais qui parut sincère, cela devait faire cinq minutes environ qu'il n'avait pas poser son regard sur le miroir, quand il s'apprêta a se relever, il replongea son regard dedans sans pouvoir se métriser et comme s'il s'était pris quelque chose dans le coeur il se réaccroupi et remit sa tête entre ses main , c'est a ce moment qu'il comprit qu'il avait besoin d'en parler, qu'il avait envi de se libérer, ne serait ce qu'un peu, du fardeau, qui était certe moin important que celui d'Irina, mais qui en était un tout de même...il commença donc à parler avec une vois chevrotante, presque tremblante :

Je pourrai te parler de mon passé en détail, comme tu la fais vis à vis de moi, mais j'en suis incapable..mais je peut te raconter quelques chose tout de même...

Il pris une grande inspiration, puis posa sa main sur celle D'irina :

J'ai été fils unique pendant 2 ans, certe une courte durée, mais cela à été les meilleur moment de ma vie..même si je ne m'en souviens plus étant donné le jeune age que j'avais à cette époque, mais cela devait être l'extrême bonheure contrairement à la suite. Donc..quand j'avais deux ans, ma mère était enceinte d'un deuxième enfant, mon frère...sauf que quand elle lui à donné la vie..elle à perdue la sienne..Mon frère à suvécue, mais je pense que on père est mort en même temps qu'elle..pas physiquement bien sur..mais je pense que tu comprend ce que je veut dire par la. Bref il à été ravagé par le chagrin, et ne s'en ai jamais remit..je me suis toujours demandé comment on pouvait aimer une personne autant que mon père aimait ma mère..enfin..Et donc , mon père n'a jamais fait vraiment son deuil..et il a remis la mort de ma mère sur notre dos surtout sur celui de mon frère, qui lui me faisait partgé ce fardeau étant l'ainé..L'atmosphère dans la maison au fil des années s'est dégradée de plus en plus, deveannt presque morbide, et quand j'ai eu 12 ans, l'age ou je pouvait à peu près me débrouiller seul, notre père a fait comme si moi et mon frère n'existions plus, nous fesions nous même les courses, le repas, tout ce qui était nécessaire pour survivre, il n'était qu'une ombre dans notre maison..rien de plus..quand il rentrai du travail, s'était pour aller s'assoir devant la cheminée et regarder pendant des heures le feu crépiter..et moi comme un imbécile..j'ai essayer de le rendre heureux..être ce qu'il avait toujours voulu, un gamin exemplaire qui fait tout ce qu'on lui demande sans broncher..mais rien..il n'y a rien eu..alors j'ai essayer de me faire remarquer a ses yeux en me battant avec les autres à l'école, en cherchant les prof, et parfois, en ne travaillant plus..et j'ai commencé a garder tout les coups et les blessures, internes je parle, au fin fond de moi même.même quand je faisais l'imbécile, il ne me remarquai absolument pas...cette histoire est certe très résumée, cette dégradation de nos relation s'est faite en plusieurs années, mais il me faudrai des heures, même des journée entières pour te raconter tout....en résumé, a mes yeux, mon père est mort en même temps que ma mère ce jour d'hiver à l'hopital...ce que j'ai toujours voulu, c'est le rendre heureux et qu'il me considère comme son fils..mais..durant toutes ses années..tout mes efforts furent vain...

Il enleva sa tête de ses mains et la détourna vers Irina qu'il regarda dans les yeux, puis il se raprocha d'elle et la serra contre lui...

Invité

Irina hocha la tête gravement quand le jeune Serpentard la remercia. Elle le regarda à nouveau, puis elle murmura d'une voix douce:

Ne me remercie pas. Tu n'es vraiment pas obligé.

Irina s'installa contre le mur, à côté du jeune Serpentard. Elle étudiait la moindre expression de son visage, elle attendit patiemment qu'il dise quelque chose. Irina répondit à son sourire, mais il vacilla vite quand Jesen reprit son récit, la voix vacillante et peu sûre.

Ne te sens pas obligé de parler si tu n'en as pas envie. Fais le quand tu seras prêt...

Mais Irina n'avait pas fini de parler quand elle entendit ses paroles, noires, sombres, sinistres. Le sourire bienveillant qu'elle arborait quelques minutes plus tôt s'évanouissait au fur et à mesure que le jeune homme poursuivait son récit. Les pensées d'Irina se mélangeaient, c'en était presque insupportable. Jesen avait eu un petit frère. Mais sa mère...Dieu! C'était affreux. Une fois de plus, Iri' avait vu juste. Le Serpentard avai lui aussi perdu quelqu'un, une mère aimante, douce, et sa disparition a complètement détruit les deux hommes de sa vie: son mari et son fils. Tout comme Paula et Irina avaient été ravagées quand Ludwig avait disparu. Irina comprenait parfaitement ce qu'il voulait dire quand Jesen lui dit que son père n'était plus que le pâle reflet de lui même.

Et il lui révéla que son père les a délaissés, son frère et lui. Comme Paula avait délaissé sa fille. A la différence du garçon, c'était que Paula l'ignorait depuis toujours, elle avait refusé tout contact avec sa fille. Irina, une fois de plus, savait ce qu'il ressentait: la frustration, l'abandon.

Comme elle, il avait du subvenir à ses propres besoins, à se débrouiller seul. Comme elle, il a essayé de se montrer important aux yeux du seul parent qui le dédaignait. Comme elle, il a eu recours à des situations extrêmes pour se faire remarquer. Lui, c'était se battre, elle, c'était pratiquer illégalement la magie, passant outre l'avis de sa mère. Irina avait cherché à égayer sa mère, lui faire oublier momentanément sa maladie. Mais comme lui, elle avait échoué. Il avait fini par se laisser aller à la dérive, comme elle elle a fini par se laisser dépérir. Irina pensa avec amertume qu'il n'y avait pas plus aveugle que celui qui ne voulait pas voir...elle ne le savait que trop bien. Elle hocha la tête, l'air grave, les yeux tristes et mélancoliques.

Il eut bientôt fini de raconter sa triste histoire. Irina se mit à hair Dieu de toutes ses forces. Pourquoi ne pouvait t"il rien changer? Pourquoi il avait laissé faire ces horribles choses? Irina réalisa qu'il n'y avait pas de dieu. Elle ne devait compter que sur elle même pour se sortir de là. C'était un sacré égoiste. Les deux jeunes Serpentard étaient livrés à eux mêmes, ballotés de malheur en malheur, finissant par devenir des ombres, le pâle reflet de ce qu'ils étaient avant.

Et là, le jeune homme la regarda à nouveau. Il s'était rapproché d'elle, tout doucement, et il l'avait prise dans ses bras. Iri' se blottit contre lui, et le serra un peu, comme pour lui montrer qu'elle serait toujours là. Elle posa doucement la tête sur son épaule. Mais Irina réalisa quelque chose d'important. Elle n'était plus seule, face à cette vie hostile qui ne voulait pas d'elle. Désormais, ils étaient deux, à se soutenir mutuellement et à se faire confiance. Et cette pensée lui fit chaud au coeur. Il était toujours réconfortant d'avoir quelqu'un à ses côtés, pour traverser les épreuves que la vie leur imposait.

Nul besoin d'être devin pour deviner ce qu'il se passait, entre eux. Ils se comprenaient, parfois par un seul regard. Simplement parce qu'ils étaient passés par le même lot de malheur. Simplement parce que la vie s'était montrée cruelle envers les deux jeunes gens, et, simplement, inconsciemment, ils souhaitaient que quelqu'un finisse par leur tendre la main, pour les aider à sortir du tunnel. Et, l'un comme l'autre, l'avaient saisie.

Invité

Jesen se sentit peu à peu léger...un énorme fardeau venait de se détacher de lui..s'était incompréhensible..il se sentait mêm bien, il rejeta un bref regard vers le miroir, et étrangement ne ressentit rien, l'image de son père s'efffaçait peu à peu, comme s'il était un mauvais souvenir..un souvenir qui appartenanit au passé. Il avait maintenant envi d'aller de l'avant sans se poser de questions idiotes et inutiles.. un grand poid lui avait été retiré des épaules au fur et à mesure qu'il avait dit son réçit, il releva ses yeux vers Irina qui était toujours la..personne ne l'avais jamais écouté comme elle l'avais fait..et il éprouvait de la reconnaissance envers elle et commençait a se poser de nombreuses questions a son sujet...et voila qu'il se remettait a se poser des questions, choses qu'il s'était juré il y a quelques secondes de ne pas faire..il dit alors a Irina d'une vois qui semblait recommencer peu à peu à redevir normal, avec une douceur qu'il n'y avait jamais eu auparavant :

Merci...merci de m'avoir écouté...

A présent, ils étaient tout deux assis contre le mur, le dos collé a celui- ci, l'un à côté de l'autre, Jesen tenait juste la main d'Iri et sa, sans s'en rendre compte..il saviat pas pourquoi, il mis sa tête contre le mur et al tourna vers elle..une question une seule et simple question lui traversa l'esprit, et il connaissait la réponse...il éprouvait d el'amitier pour Irina certe..amis il se demandait si ce n'était tout de même pas un peu plus...il voulais savoir, il en avait marre de se cacher tout le temps

Irina..je..

Il pouvait pas le dire avec des mots, il se raprocha alors de son visage, posa délicatement l'une de ces deux main sur sa joue et posa ses lèvres contre les sienne...il venait de faire sa sans réfléchir, et il ne saviat pas du tout comemnt elle allais réagir..la seule crainte qu'il avait à c emoment, s'était de perdre son amitié...

Invité

Irina resta scotchée sur place, surprise, elle éprouvait des tas d'émotions à la fois, c'était confus, et...Les pensées de la jeune Serpentarde se mélangeaient dans sa tête, elle n'arrivait plus à réfléchir correctement. L'ambiance de la pièce était intime et feutrée, loin de la froideur et de l'hostilité qu'il y avait quelques minutes auparavant...Ils étaient tous les deux silencieux, ils étaient apaisés, serrés l'un contre l'autre. Jesen avait fini par rompre le silence. Elle avait défait la tête qu'elle avait posée sur son épaule, et elle le regardait, aussi appuyée contre le mur. Iri' et lui se regardaient, encore une fois. Il tenait sa main et il la serrait fort.

Iri' lui sourit. Elle n'avait jamais distribué autant de sourires de toutes sa vie et elle se demandait si toutefois c'était normal, alors que d'habitude elle ne cessait de râler ou de faire la moue. Iri' commençait à se poser des questions quant à la nature de ses sentiments envers Jesen. Etait-ce une trés forte amitié ou quelque chose d'encore plus fort, qu'elle n'arrivait pas à nommer?

Elle n'eut pas le temps de se poser davantage de questions. Le Serpentard venait de poser ses lèvres sur les siennes, doucement, sa main gauche tendrement posée sur sa joue...

Elle eut un réflexe, celui de fermer les yeux, pour ne pas se retrouver noyée dans ces grand yeux noirs qui la captivaient tant...Sans réfléchir, elle lâcha sa main, pour passer ses bras autour de son cou, alors qu'ils s'embrassaient, peut être avec douceur, mais aussi avec hésitation.

Iri' se demanda un instant comment réagirait Ombrage si elle les voyait comme ça, adossés à ce pauvre mur, en train de s'embrasser...Ca lui arrivait de séparer les couples, et Irina imagina, amusée, Ombrage faire une crise cardiaque en les voyant ainsi.

Irina n'aurait pas su dire ce qu'elle ressentait à ce moment là. C'était à la fois tout et rien. Son coeur était lancé sur un circuit de course, la tempête s'était déchaînée dans son ventre. Elle se sentait renaître, elle allait sortir de son cocon. Elle en avait donné et reçu, des baisers, mais rien à voir avec celui qu'elle échangeait avec Jesen à ce moment là. Celui là était vrai, sincère, et il n'avait absolument pas le goût d'un baiser volé, car en son for intérieur, Irina admit qu'elle en avait, elle aussi, eu envie.

La scène, de loin paraissait touchante. De prés, elle était intense. Plus rien n'existait pour eux, car là, tous les deux, ils découvraient ensemble ce à quoi ni l'un ni l'autre n'avaient eu de toute leur vie, quelque chose qui leur avait manqué: la sensation d'exister pour quelqu'un, se sentir aimé et aimer. Et, à ce moment précis, plus rien ne comptait pour eux, sinon d'être tous les deux, loin des cauchemars et des pleurs du passé.

Invité

Jesen resta assez surpris quand il sentit les bras d'Irina se passer autour se son cou, il eu même un sourir a ce moment la, au moins , il était fixé, au moins s'était une réponse clair et qui ne méritait pas a ce qu'on se pose d'autre questions. Il savait que ce qu'il éprouvaity pour Irina était bien plus que de l'amitié, et sa il le savait, certe inconsciamment, amis depuis qu'elle avait commencer à se confier à lui. Irina était le premier persoone a qui il avait confier son passé, et s'était la première personne pour qui il avait eu ce sentiment...certe il était sortit avec d'autre filles, mais cela avait toujours été différent, cette fois si s'était quelque chose de fort et Jesen savait qu'il ne voulait pas perdre Irina, pour rien au monde..il se demandait même comment il avait fait jusqu'a présent sans elle..il ne savait pas ce qu'était cette chose qui l'envahissait..il s'aperçu au bout d'un moment que simplement, il était heureux. Il décala de quelque centimètre son visage de celui d'Irina et lui fit un sourir qui avait tout de sincère et posa son front contre le sien et la regardant dans les yeux :

Tu...comment dire...

Il avait une voix assez bégaillante, a vrai dire, il avait encore du mal a savoir ce qui lui arrivait, s'était si mystérieux et à la fois si, intense..

Je sais pas trop..ce qui m'arrive, mais je peut te dire que....que..je regrette pas ce que je viens de faire..

Invité

Elle tenait les deux mains de son petit-ami, son front doucement appuyé contre le sien. Petit-ami...Le mot sonnait étrange, dans sa tête, elle n'était pas habituée à désigner ses conquêtes par ce terme là...mais le jeune Carter le méritait. Elle le regarda, puis elle lui caressa doucement la joue. Peut être même depuis leur rencontre, un lien fort les unissait. Ce sentiment l'habitait même, peut être, depuis leur premier regard, et ce, Iri' n'en avait jamais rien su...Mais maintenant, elle était sûre que les miracles existaient...La jeune Irina Collins, la froide, la ténébreuse, dangereuse et insensible était à présent...amoureuse.

Elle resserra ses bras autour de son cou, et elle lui sourit, ses lèvres à quelques centimètres de celles du jeune homme. C'était encore une fois un vrai sourire, pas un sourire forcé, comme elle avait souvent usé pour ne pas vexer ses ex. Dans ses précédentes relations, tout avait été faux, préfabriqué. Iri' n'avait jamais su s'épanouir complètement. Mais là, ça changeait. Irina était simplement en train de renaître, et ce garçon était le symbole de sa renaissance.

Elle sourit encore plus quand elle l'entendit balbutier.

Tu...comment dire...

Elle sourit. Elle posa doucement ses lèvres sur les siennes avant de lui murmurer.

Oui.

Elle l'embrassa à nouveau. Puis, elle le serra contre elle et elle enfouit son visage dans le creux de son cou. Irina était à la fois inquiète et heureuse. Iri' se sentait bien avec lui, elle était enfin heureuse, se sentant aimée. Elle était inquiète, car elle pensait à l'avenir, mais aussi au passé. Irina pensait à des tas de choses et à rien du tout à la fois, c'en était troublant. D'habitude elle était calme et posée, elle mettait de l'ordre dans ses idées, mais là, ces dernières partaient dans tous les sens, elle fut incapable d'en retenir ne serait-ce qu'une seule. Elle se tourna vers lui doucement.

Je sais pas trop..ce qui m'arrive, mais je peut te dire que....que..je regrette pas ce que je viens de faire..

Elle le regarda dans ses belles prunelles noires. Elle appuya son front contre le sien, puis elle l'embrassa à nouveau, tout doucement, avec toute la pudeur et l'innocence des premiers amours.

Je t'avoue...Je suis tout aussi paumée que toi...Mais en tout cas, je ne regrette pas ce qu'il vient de se passer.

Irina appuya doucement sa joue contre la sienne, en souriant allégrement. Ils étaient là, assis sur le carrelage froid, enlacés, heureux. Et ça, c'était inestimable.Elle rigola légèrement.

Je ne crois pas qu'on se soit vraiment présentés dans les règles de l'art...Je ne t'ai pas dit ce que j'aimais faire...qu'à cela ne tienne, je vais réparer mon erreur.

Elle sourit plus largement encore, se blottissant un peu plus contre le jeune Serpentard.

Je suis une artiste. J'aime dessiner, peindre, mais j'écris également beaucoup, même si je suis trés mauvaise. Je joue également de la guitare et il m'arrive parfois de chanter...seulement quand il pleut.

Irina sourit encore une fois. Elle appuya son front sur celui du jeune homme. Leurs bouches étaient toujours trés proches.

Et tu sais sans doute que je suis Norvégienne, mais je t'ai déja dit que j'avais également du sang russe dans mes veines? C'est à ma grand mère que je le dois. Elle était Biélorusse.

Elle sourit. Elle avait conscience qu'il était trés tard, que si Rusard, Ombrage ou un autre prof débarquait ils étaient mal, mais elle s'en foutait. Elle aurait voulu que cet instant dure une éternité. La soirée avait commencé sur le mauvais pied, mais elle finirait vraiment bien.

Et toi? Tu as des passions en particulier?

Irina attendait que le jeune Serpentard lui dise quelque chose.

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