* Comment avez-vous connu ce site (top site, pub...) ?
En regardant les différents sites sur top site HP. Comme celui ci me semblait le plus sérieux je me suis lancé...
* Age du posteur :
18 ans et demi.
* Nom/Prénom de votre personnage :
Altaïr Icekorff.
* Âge du personnage (Harry et cie ont 15 ans) :
Il a onze ans.
* Origine (sang pur, sang-mélé, né de moldus...) : Nous ne voulons plus de sang pur pour l'instant
Altaïr vient d'une ancienne famille, très influente en Russie, son pays d'origine. Mais il n'a jamais connu son père et personne dans sa famille maternelle ne lui en a parlé. Par conséquent, il ne sait pas s'il est de sang pur où non.
* Animaux éventuels :
Une petite renarde polaire nommée Kestal.
* Nom/Prénom de la célébrité sur votre avatar (si ce n'est pas un manga ou un dessin) :
C'est un dessin... Réalisé par Heise.
* As-tu lu ET signé les règles (sans ça, tu ne peux être réparti) ?
Oui!!! C'est bon !! Par So'
* Texte personnel :
Altaïr naquit par une nuit de novembre, sur les plaines enneigées de Russie, dans la demeure familiale de Rashness, dirigée par son oncle.
Sa mère, Mérédite, lui donna le nom d’une étoile assorti de son nom de jeune fille : Icekorff, au grand dam de son frère aîné, Nicolaï, héritier de Rashness, qui vit la naissance de son second neveu comme un danger pour sa famille. Au lendemain de la naissance d’Altaïr, il se rendit dans la chambre de Mérédite et, se penchant au dessus du berceau où un nouveau né sommeillait sous une masse de cheveux noir de jais, il lui intima l’ordre d’abandonner l’enfant ou de quitter la demeure avec, car il était inacceptable qu’il y ait un bâtard sous le toit de Rashness. La jeune femme, malgré ses suppliques, dû se résoudre à partir.
Quatre années durant, elle entraîna son enfant de villes en villes, d’amis accueillant en chambres d’hôtel miteuses, enchaînant les travails sans jamais en garder un, à cause de sa tendance à montrer son goût trop prononcé pour la magie noire et ses aspirations.
Un après midi, alors qu’elle terminait son service dans un petit bar, elle trouva son frère, tranquillement assis auprès d’Altaïr, qu’elle prenait soin d’enfermer à clef chaque fois qu’elle devait travailler.
Lorsqu’elle lui demanda la raison de sa présence, le colosse se contenta de hausser les épaules, sans lui jeter un regard, davantage absorbé par la conversation qu’il entretenait avec son neveu. Lorsqu’à force de cris, elle parvint à capter son attention, il lui dit simplement qu’il venait chercher l’enfant pour le ramener à Rashness. Lorsqu’elle lui demanda la raison de ce retournement de situation, rappelant que c’était lui qui les avait poussé à partir, il se contenta de répéter qu’il était venu chercher Altaïr, ajoutant qu’elle était également libre de revenir à Rashness, mais que ce retour devait entraîner son abandon de la magie noire. Mérédite refusa catégoriquement. Nicolaï n’insista même pas, il prit Altaïr dans ses bras et, un dernier regard tourné vers sa sœur, transplana avec l’enfant.
Altaïr ne devait apprendre que bien plus tard ce qui avait justifié ce retournement de situation.
Nicolaï confia son plus jeune neveu à la garde des domestiques de la maison : majordomes, servantes et elfes de maison, lui-même n’intervenant que très rarement dans l’éducation d’Altaïr.
Dès son arrivé, le petit fut élevé dans le respect qu’il devait à son cousin, Josh, de deux ans son aîné et destiné à être le nouvel héritier de Rashness. Sachant cela, ce dernier en profita souvent, provoquant des situations parfois extrêmes avec Altaïr. En effet, depuis son plus jeune âge, le garçon avait un tempérament changeant : tantôt calme, il était capable de subir toutes les humiliations possibles et imaginables sans broncher, travailler d’arrache pied sans se plaindre, mais parfois, lorsque la coupe était pleine, un rien pouvait donner lieu à de véritable débordement de colère qui donnaient lieu à des scènes d’une rare violence provoquées par un enfant de cet âge. Mais sachant ce qu’il encourait à chacun de ces débordements, Altaïr évita tout simplement son cousin ainsi que les conflits, préférant se murer dans la solitude et l’étude, comportement que son oncle appréciait davantage, lui qui, à chaque réunion de famille insistait pour garder l’enfant près de lui.
A partir du moment où Altaïr apprit à réfléchir par lui-même, Nicolaï l’emmena parfois avec lui, lui enseignant les fonctionnements en cours dans le monde magique et l’instruisant des pratiques de son peuple mais toujours en restant distant et froid à l’égard de son neveu qui pourtant se montrait curieux, au point de chercher des réponses là où il lui était défendu de se rendre, s’exposant à de lourdes sanctions. Les sorciers qui croisaient leur route souriaient souvent devant ce curieux duo : le colosse au visage sévère et à la voix rocailleuse et murmurante, impressionnant de charisme, aux côtés d’un gamin au teint blafard, les cheveux corbeau et qui devait presque courir pour rester à la hauteur de son oncle, posant sans arrêt des questions d’une voix tout aussi calme mais au timbre plus clair, posant partout son regard couleur argent dans lequel brillaient mille questions restées bien souvent sans réponses.
Un jour de printemps, lorsqu’il avait neuf ans, Mérédite reparut. Après une longue discussion avec ses deux frères, il fut convenu qu’elle pouvait réintégrer Rashness. Le temps qu’elle y passa auprès de son fils permis à celui-ci de sortir de sa cellule de solitude et de s’ouvrir un peu plus aux autres. Mais cela ne dura pas.
Dans la vaste demeure, les tensions augmentaient de jour en jour entre les frères et sœur à propos de magie noire, d’Albanie et de serpents. Altaïr suivait les échanges à distance, n’obtenant jamais d’explications malgré ses fréquentes questions. Mais le plus troublant était que sa mère lui apprenait à voir le monde d’une certaine manière. Une vision où la magie noire était nécessaire à la vie, où les mages noirs devaient gouverner et où la magie ne devait être enseignée qu’aux sangs purs. Altaïr profitait de ces conversations pour en apprendre davantage sur son père, mais c’était peine perdue et chaque fois cela mettait fin à la discussion.
De son côté, Nicolaï s’évertuait à inculquer d’autres principes au jeune garçon. Principes selon lesquels la magie était un don, un art qu’il fallait préserver mais non amoindrir, respecter et apprendre à maîtriser mais surtout qui nécessitait un profond respect pour toutes choses afin d’en tirer ce qu’il y avait de meilleur.
Essayant de faire le trie dans tout ce qu’on lui disait, le jeune garçon préparait en parallèle quelque chose d’autrement plus passionnant : sa prochaine rentrée des classes qui devait s’effectuer à Durmstrang. Il avait eu onze ans plusieurs mois avant. Même s’il était plus mature que ce que laissait supposer son âge. Ca ne l’enchantait pas d’y retrouver son cousin, mais il était impatient d’apprendre enfin à utiliser la magie et y découvrir un nouveau monde où il serait seul juge des personnes qu’il désirait fréquenter et de celles auxquelles il devait le respect.
Seulement, quelques jours avant le début de l’été, les trois frères et sœur se querellèrent avec une fougue nouvelle. Dmitri et Mérédite soutenant un ralliement avec celui qu’ils nommaient révérencieusement Le Seigneur des Ténèbres et que Nicolaï qualifiait d’imposteur. Lui préférait soutenir les quelques membres du gouvernement qui n’étaient pas encore corrompus et entamer une résistance, ce à quoi son frère et sa sœur s’opposaient farouchement.
Divers noms entrèrent dans la conversation. Altaïr connaissait certains des sorciers mentionnés, la plupart en fait, mais certains n’évoquaient rien pour lui. Mais plus que tout, fut il surprit d’entendre parler de Dumbledor. Il savait que c’était un sorcier respecté qui dirigeait une école de sorcier en Irlande ou en Angleterre, il ne savait plus trop. Tout ce qu’il savait c’est que c’était loin de la Russie.
Lorsqu’il sorti du salon où avait eu lieu la discussion, Nicolaï était hors de lui. C’était la première fois qu’Altaïr voyait son oncle en colère, ce qui, de son point de vue, était autrement plus impressionnant que ses propres accès de colère. Le voyant, Nicolaï se dirigea vers lui et, l’attrapant par le bras, il l’entraîna avec lui dans son bureau, de l’autre côté de la demeure.
Après avoir bloqué la porte avec un double sort de verrouillage et de discrétion, il fit signe à Altaïr de s’asseoir, en faisant de même derrière son bureau, prenant une plume il se mit à rédiger un parchemin.
« Altaïr tu t’en vas.
- Quoi ?! Mais pourquoi ? je n’ai rien fait ! je n’ai même rien d…
- Tu vas intégrer l’école de Poudlard.
- Poudlard ?! Mais c’est à l’autre bout du monde ! Et je croyais que je devais aller à Durmst…
- Tu iras à Poudlard ! »
Pour la première fois de sa vie, Nicolaï porta un regard bienveillant, paternel sur le jeune garçon et tenta de lui expliquer la situation d’une voix calme.
« Tu comprends ? Il ne faut pas que tu restes ici, c’est trop dangereux. Je ne veux pas que tu deviennes comme ta mère et ton oncle… Il ne FAUT PAS que tu deviennes comme eux.
Je ne te laisserai pas prendre la même route que Josh.
- Alors tu m’envois de l’autre côté du globe ?
- Tu t’adapteras très vite. Je t’ai apprit à parler anglais. Tu te feras de nouveaux amis.
Tu vas commencer une nouvelle vie. Loin d’ici. Protégé au mieux de toute cette…
Je sais que je peux compter sur toi mon garçon. Parce que tu es différent d’eux. Je t’ai appris ce qu’était un Icekorff. Eux l’ont oublié. Et pour cela, c’est moi qu’ils accusent aujourd’hui de trahir a famille… »
Altaïr hocha affirmativement la tête en signe d’assentiment. Son oncle lui apprit encore certaines choses et lui fit promettre de garder le silence sur tout et d’éviter au possible les autres membres de la famille. Il ne savait vraiment pourquoi, mais quelque chose le poussa à obéir à Nicolaï, et durant les deux mois qui suivirent, il en apprit suffisamment pour effectuer sa rentrée à Poudlard.
Jusqu’à ce qu’il le laisse sur le bord du quai de la gare à King Cross, Nicolaï accompagna et prodigua ses conseils à son neveu. Laissant à l’Angleterre un jeune homme un peu perdu, têtu mais intelligent, taciturne mais intègre et surtout convaincu de laisser quelqu’un de bien qui aurait plus de chance de continuer dans cette voie loin de son foyer…