[Sept.] Bienvenue à No Where...Wagon 15 [Libre]

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Rentrée, rentrée, rentrée. Quel mot horrible! quelle monotonie dans la souffrance...eh oui, ce foutu premier septembre rappelait d'âpres souvenirs à la Serpentarde. Elle s'efforça de ne pas y penser. Foutu truc des images qu'on ne pouvait contrôler. Foutus souvenirs. Tout était morbide. Tout. Elle monta dans le train, lasse. Elle se vautra dans le premier compartiment qui lui vint. Elle sortit un livre de son sac, qu'elle avait chiné dans une brocante louche pour un paquet infernal de gallions mais peu l'importait. Elle l'avait. Elle était pénard et elle pouvait lire autant qu'elle voulait. Elle se surprit à regarder le paysage, car son coeur lui tournait. Elle n'aimait pas les transports.

Elle vit les collines, les vallées, les paysages escarpés. Elle imagina un peu de vert de Vessie, d'Alizarine Cramoisie pour les coquelicots. Du jaune d'ocre pour les sentiers. Tout dans son esprit d'artiste s'imbriquait parfaitement. Elle nota aussi quelques rochers qui seraient merveilleux avec de la Terre de Sienne brûlée, et ombrés avec de l'ombre naturelle. Elle regarda le ciel. Le soleil se levait, répendant des traînées de jaune de Cadmium et d'orange. Le ciel, au lointain, avait pris une magnifique couleur d'alizarine cramoisie, et quelques striures de Gris de Payne indiquaient que le crépuscule commençait à tomber. Ce qui signifiait qu'ils étaient au début d'un trés trés long voyage. Elle aurait peut être le temps de commencer une aquarelle, mais si elle était dérangée, ça serait un beau ratage.

Ceci dit, personne n'oserait la déranger, alors elle sortit une feuille au format Grand Aigle, un chevalet, des pinceaux, sa palette et ses pastilles de couleurs, et elle commença à esquisser le paysage au crayon de bois, en traits trés légers. Elle n'avait pas beaucoup de chance, mais au moins on lui avait donné un sacré coup de crayon. Et c'était ce qu'elle aimait par dessus tout: dessiner.

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[Booouh, une Serpy… Que va devenir Lulu la timide ? xD]

Lucille Adams dormait profondément. Une respiration paisible, et un léger vent frais pour dormir encore mieux, le rêve des vacances… Mais n’y a-t-il pas une chose que notre chère héroïne aurait oubliée ? Sa tête en l’air bien sûr ! Quelqu’un ouvrit brusquement la porte et Lucille rabattit son oreiller sur ses oreilles en commençant son langage de « Je suis pas réveillée, revenez plus tard… » mais bon, la personne qui était entrée y tenait à cette chambre ! D’ailleurs… Si ça vous intéresse. La chambre de Lucille Adams. Remplie d’affiche d’actrices des années 3o, 4o et 5o, sur son placard s’alignaient les affiches d’Audrey Hepburn, sur son bureau, en plus de toutes les fournitures mal rangées, il y avait notre chère Marilyn Monroe qui occupait toute la place. Puis pour finir, des tas d’affiche de Rita Hayworth, Elizabeth Taylor et j’en passe… Donc, revenons à cette mystérieuse personne qui vient pour kidnapper notre Lulu nationale xD. Il s’agissait enfaîte de… son père. Ouais.

« Lucille !! C’est le jour P !! »

Le jour P… ? Comme le jour… euh… Poudlard ? POUDLARD ? Lucille sauta de son lit et sans que personne ne puisse s’en rendre compte, elle courait déjà dans toute la maison. Une chose à savoir sur Lucille, elle est anxieuse et se stresse pour tout et rien. Son père l’élève seul depuis que Mrs Adams ait décédée, huit ans plus tôt. Et donc, élever une fille comme Lucille Adams, je ne sais pas pour vous, mais moi je me suiciderais --> []. De plus, les Adams sont Moldus, Lulu est donc ce qu’on appelle une « Sang de bourbe » et en plus de tout cela, la Serdaigle (Ben ouais, l’est à Serdaigle --‘) a une peau chocolat. Les Adams ont des origines américaines par le père mais sinon, du coté de la mère, ce sont des « English ». Enfin bref quoi. Il était neuf et demie et la petite Serdaigle avait pris son petit déjeuner et sa valise pour Hogwarts était prête. Ses longs cheveux avaient été tressés … par elle-même, pour ne pas qu’ils la gênent et donc, à dix heures et quart, les Adams étaient coincés dans les embouteillages à Londres, à cent mètres de King’s Cross… Elle devait se rendre à la voie 9 ¾ à onze heure pile.

Onze heures moins le quart. Lucille traversa le pilier, entre les voies 9 et 1o, après avoir dit « au revoir » et s’engouffra dans le train. Lucille, étant timide et solitaire, n’avait pas assez de connaissance pour passer un voyage dans un compartiment avec des gens qu’elle connaissait. Donc, elle se mit à la recherche d’un compartiment… Arrivée au wagon 15, elle remarqua qu’il n’y avait qu’une seule fille, qui dessinait … De là, Lucille n’arrivait à voir son blason mais elle risqua :

« Salut… C’est libre ? »

Elle se mordit la lèvre comme si elle venait de dire la plus grosse connerie du siècle. La cinquième année… Lucille y entrait. Avec les BUSES, et l’arrivée – encore – d’un nouveau professeur de DCFM, autrement dit, les défenses contre les forces du mal et pour finir, les ennuis d’un élève, ses appréhensions, ses défis, enfin un roman quoi…

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