[Nov.] Je veux pas ! [Pv: Andrew.]

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« Bon, Mlle Je-Ne-Passe-Pas-Ma-Vie-À-Bosser, si t'aimes tant sortir, tu me rejoins ce soir à Pré-au-Lard. À 21h, devant HoneyDukes...»

Oh damned. Enfin, ce n’était pas proposition qui l’avait secouée, c’était plutôt la chose qu’Andrew avait fait après avoir prononcé ces mots. Il l’avait embrassé. Juste quelques secondes, mais… C’était un baiser ! Elle avait arrêté de respirer pendant quelques temps, jusqu’à ce qu’Andrew reparte dans ses cachots. Il avait osé coller ses lèvres aux siennes ! L’espèce de… Non, il n’y avait pas de mots assez violents pour décrire ce geste pervers. Enfin, pervers… Moui, on peut dire ça comme ça. Oh bien entendu, ce n’était qu’un baiser, c’est pas comme si il avait tenté quoi que ce soit d’autres… Mais, c’était son premier baiser et il lui avait volé : La jeune fille fulminait intérieurement. Elle voulait lui faire la peau, le tuer, le battre à coups de hache ! Mouhaha ! Ca allait être horrible ! C’est ainsi que finira Andrew, Serpentard, Quinze ans. Si Lavande voyait ça. Même si ce geste l’avait complètement dépossédé de tous ses moyens, on ne pouvait pas dire qu’elle n’avait pas apprécié ce contact.

Maintenant, il fallait se décider : Elle y allait ou elle n’y allait pas ? Installée dans un gros fauteuil rembourré, la jeune Serdaigle se posait la question. La chaleur des flammes ne l’aidait guère. Personne ne pouvait l’aider. Je sais bien qu’elle pouvait rester au fond de son fauteuil, sans penser à Andrew. Malheureusement pour elle, si elle n’y allait pas, Ophélia se ferait passer pour une trouillarde, pour une petite intello qui a trop peur de rester seule avec un pervers. >_< Elle ne pouvait même pas en parler à Lavande, elle était je ne sais où. Quant à Bill… Tssss… Ce n’était qu’un mec. Maudélia sortait bien avec Cédric mais,… Elle aussi avait disparu de la circulation ! Dieu, que ça l’énervait de réfléchir avec tant d’intensité sur un sujet qui était pour le moins, assez important. En tout cas, ce n’était pas rien. Un baiser n’était pas rien. En y repensant, elle aurait du refuser ce contact. Pourtant, tout n’était pas clair dans sa petite tête : Elle avait besoin d’aider, c’était clair, non ? Pourtant, pour la première fois de sa jeune vie, elle allait devoir se débrouiller toute seule.

Les yeux fermés, la jeune fille essayait de chasser l’image d’Andrew. Il ne fallait pas se laisser faire. Même si c’était compliqué. Elle ne l’avait pas repoussé lorsqu’il l’avait embrassé, pourquoi ? Peut-être parce qu’elle en avait envie. Mais, ils ne se connaissaient que depuis quelques heures. Attirances physiques ? Peut-être, peut-être… En tout cas, il fallait en être sûre et certaine. Ca l’énervait, mais, d’un côté, elle avait tant et tant rêvé d’avoir quelqu’un sur qui compter, quelqu’un qui sonnerait plus qu’un ami. Cela dit, Andrew n’était pas un ami… Non, elle ne savait pas ce qu’il était en fait. Peut-être une illusion. Oui. C’était sûrement une illusion. Une belle illusion. Un petit sourire apparut sur son visage, ses yeux se rouvrant lentement… Sa décision était prise. Maintenant, elle ne savait pas ce qui l’attendait. C’était peut-être une future boulette de sa part.

Fort heureusement, elle savait comment accéder à Pré-au-lard, grâce à Lavande qui a eut l’info par un de ses amis Gryffondor. Mouais, peut-être que l’information était mauvaise. Cela dit, pourquoi ne pas tenter le diable ? Il parait que le passage secret en question menait à la cave d’Honeydukes. Oh seigneur, elle allait entrer dans une cave par effraction. Est-ce que Andrew comprenait à quel point ça lui faisait mal de commettre tout ça ? Mais, il fallait se faire passer pour une fille de la nuit. Alors, allons-y gaiement ! En plus, avec Vous-Savez-Qui qui se trimballe partout en ce moment, on n’est pas dans la mouise à vrai dire. Mais il fallait arrêter de penser à cela et se faire vraiment passer pour une fille Balboa. n_n

L’heures venue, c'est-à-dire, vers les vingt heures, Ophélia saisit sa baguette (Bien qu’elle sache que face à un mangemort, elle se fera massacrer.) qu’elle mit lentement dans la poche intérieur de sa veste. Après quelques larmes versées et quelques pensées destinées à ses amis les plus proches, la jeune fille sortit de la Salle Commune de Serdaigle sous le regard interrogateur de ses camarades. Apparemment, ceux-ci ne savaient pas pourquoi la jeune fille sortait à cette heure-ci de la Salle Commune, alors que le couvre-feu approchait à grands pas. Cette jeune fille en question marchait assez rapidement dans les couloirs, bousculant certaines personnes qui se hâtaient de rentrer dans leur Salle Commune respective. Tandis qu’elle marchait, Ophélia jetait des petits coups d’œil soucieux aux alentours. Le cœur battant quand elle vit la Statue de la Sorcière Borgne. Elle murmura un petit : « Dissendium » à peine inaudible.

Après quelques minutes de marches, elle réussit à atteindre la cave de HoneyDukes sans trop de difficulté (Y a pas eu de Mangemorts fou furieux, ni de concierge furax >_<). Les sourcils froncés, la jeune fille tendit l’oreille, le cœur battant, espérant que personne ne la tue à coups de hache ! Ce n’était pas un super héro non plus ! Au contraire, c’était plus une grande boulette qu’une Super Woman en force. Donc, c’est en guettant le moindre bruit que la jeune fille. Tout de même, elle était affreusement ridicule : Faire tout ça pour un gars qui n’en valait même pas la peine. Ou presque pas la peine. Bref, c’était tout simplement : Nuleuh et risqué ! Elle n’avait pas réfléchit sur ce coup-là : Honte sur elle ! Ophélia se faisait clairement passer pour une fille en manque de sensations fortes.

Après avoir gravit les escaliers, s’assurant par ailleurs qu’il n’y avait personne, la jeune fille piqua un sprint silencieux jusqu’à la sortie, soupirant de soulagement quand elle s’aperçut que la porte n’était pas fermée. Ouf. Par contre, elle entendait des bruits dans l’arrière boutique. Cours Astérism ! Cours ! Elle ouvrit la porte et sauta dehors, prenant garde de ne pas se rétamer à terre. Elle s’engouffra alors dehors, grelottante de froid. Râââ ! Elle aurait mieux fait de rester dans sa Salle Commune. Surtout quand elle aperçut Andrew.

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Andrew, ne voulant néanmoins pas l’avouer, avait plutôt hâte que 21heures sonnent. Enfin, 20heures plutôt. Histoire de partir, probablement, avant Ophélia. L’idée qu’elle ne vienne pas l’avait cependant tourmenté un instant. Et si elle ne l’aimait pas ? Le détestait, même ? N’avait pas apprécié son baiser ? Non, ça, ça n’était pas possible ^__^. Mais si elle l’avait trouvé trop entreprenant ? Hum, elle serait bien la première à ne pas apprécier ça. Parce qu’elle préférerait un gars coincé qui attendrait qu’elle fasse le premier pas, peut-être ! ( en fait, Andrew s’était arrêté de se torturer l’esprit à partir de ce moment-là, car il avait commencé une crise de paranoïa, et s’énervait un peu pour rien, aussi ) Bref. Il avait quand même réussi à s’endormir une petite heure, et s’était réveillé vers 19h30, fringuant et plein de peps ! … hum.
Andrew s’était habillé simplement. Un jean, sweat blanc et veste de costume bien cintrée <3. Il avait glissé sa baguette dans sa poche, et était parti se dégourdir les jambes, avant d’aller à Pré-au-Lard.

Pendant qu’il marchait dans le château vide - c’était l’heure du repas, mais il n’avait pas faim. Et puis, mieux valait ne pas être ballonné pour son rendez-vous XD Les gargouillis, c’est pas franchement sexy, non ? -, il réfléchissait à ce qu’il avait fait. Est-ce qu’il s’était mal conduit ? Il avait fait comme d’habitude. Mais toute cette assurance, qu’il dégageait ( ou du moins, aspirait à dégager ) ne lui correspondait pas, parfois. Il aimerait être un peu moins… enfin, un peu plus… hum, vous comprenez ? Voilà quoi.
Ses pas résonnaient dans le couloir dépeuplé ( ^^ ) d’être humain pendant qu’il se dirigeait vers la statue qui menait à Pré-au-Lard.
C’était loin d’être la première fois qu’il allait au petit village sorcier après le couvre feu. Mais cette fois-ci était différente : il n’était pas très à l’aise. Andrew tapota de sa baguette la statue de la sorcière borgne ( et bossue ! )

« Dissendium », souffla-t-il.

Soudain, le passage se découvrit à lui. De bouche à oreille, tout le monde - ou du moins, dès qu’on est un tant soit peu familiarisé avec Poudlard - était au courant des passages secrets du château. Il sortit alors de Poudlard, se glissant dans la petite ouverture, et, quelques secondes plus tard, il était dans la cave du fameux magasin. Bon okay, « secondes », c’est un peu exagéré mais on se comprend, n’est-ce pas ?
Andrew attendait devant Honeydukes, regardant autour de lui, par simple précaution. Au cas où, que quelqu’un circule, par un hasard hasardeux ( hum ? ), dans les rues vides, froides, mouillées de Pré-au-Lard ? Mais personne. Rien. Aucune forme de vie autour du garçon. Pas d’Ophélia non plus, d’ailleurs. Il se dandinait sur se pieds, perdant patience, alors qu’il n’était même pas encore 21h. Certes, la patience n’avais jamais été la plus grande qualité d’Andrew, mais il avait décidé de faire un effort pour Ophélia. La pauvre, déjà que ça n’était pas sûr qu’elle vienne, pourquoi vouloir qu’elle arrive - en plus ! - avec vingt minutes d’avance ? C’était trop exiger d’elle.
Ho, il faisait preuve de tant de diplomatie et de sympathie que ça ne lui ressemblait pas ! Bizarre. >_<

Il faisait maintenant les 1oo pas devant la confiserie, qui produisaient un bruit - « ploc, ploc » - désagréable dans les flaques d’eau encore récentes du crachin qui avait duré toute la journée. Le garçon ne savait même pas ce qu’il comptait faire pour distraire la jolie blonde. Si elle venait, du moins. Argh ! Pourquoi ce doute qui persistait encore et toujours en son esprit ? Ça n’était pas normal. Il devrait savoir qu’elle viendrait, en être sûr au plus profond de lui ! Andrew réfléchissait, ne sachant quoi penser réellement, quand un bruit le fit se retourner.
Il faisait presque face à la boutique et en était maintenant sûr : elle était venue.

Ça lui avait procuré un soulagement quand il la vit tel qu’il ne ressentit plus aucune gêne, se sentait parfaitement bien, et ne lui en voulait plus du tout de son retard - retard qui n’en était pas un, de toute façon - qui l’avait mis sur les nerfs. Il était zeeeeen Andrew, maintenant. Il lui sourit doucement, et s’avança vers elle rapidement, à grandes enjambées. Il la regarda un moment, ne sachant trop que faire, et se décida pour lui attraper le bras ( le poignet, plutôt ) et la tirer vers lui.

« Tu es venue. Je commençais à douter, j’avais peur que ton âme prude de Serdaigle ne t’empêche de me rejoindre. » dit-il en souriant gentiment, d’un sourire peut-être quelque peu hypocrite, étant donné ce qu’il avait dit à l’instant.

Mais il était comme ça, et tenait à ce qu’elle sache que c’était loin d’être méchant. Ou du moins, ça ne partait pas dans le but de faire mal… Il la tira, commençant à avancer vers une destination encore inconnue. Seul le temps le leur dira… ( Ouh, ça faisait tellement sérieux ! )
En fait, il n’avait jamais eu l’habitude de se casser réellement la tête pour des bêtises. Aussi, il arqua un sourcil, puis demanda :

« Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ? Je te laisse le soin de choisir, je suis tout à toi… »

Okay, Andrew n’avait pas exactement formulé ses pensées telles qu’elles l’étaient dans sa tête. Il avait fait genre « Honneur aux Dames », mais elle n’était pas obligée de le savoir, non ? Souvent, il choisissait ses mots avec soin, et espérait grandement que cette fois-ci, son petit manège fonctionne avec sa compagne. Hum ? Quelqu’un à dit manipulateur ?

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Un petit sourire en coin apparut sur le visage de la jeune Serdaigle : Andrew était plutôt bien habillé. Normalement, enfin, il avait pas sortit le costume / cravate mais, elle devait avouer qu’il était plutôt beau avec cette veste. Et dire qu’Ophélia n’avait fait aucun gros effort vestimentaire ! Elle se sentit soudain très sale dans ce jean. >_< Enfin, après tout, elle n’avait pas à se sentir gênée. Ophélia observa un instant Andrew : Apparemment, il ne se sentait pas vraiment gêné, c’était, à peu près, comme si il retrouvait un bon pote d’armée. D’ailleurs, son sourire la fit défaillir. Peu à peu, un énorme doute arriva au grand galop : Et si il voulait encore l’embrasser ? Niah, ça l’avait traumatisée à vie ce moment. Bof, après tout, il ne fallait pas trop s’en faire pour ça. Parce que, même si ce jeune homme avait des manières de mufle sans cœur, Ophélia l’aimait bien. Andrew était mignon, il semblait intelligent ainsi que gentil, sauf quand il lui envoyait des vannes… Elle n’appréciait pas de trop. Mais, de toutes manières, elle n’a jamais boudé parce qu’on lui avait envoyé une vanne de trop. Ca forge le caractère.

Après quelques secondes d’observation, Andrew regardait la Serdaigle et inversement proportionnel ou égal (>_<), le Serpentard finit par lui saisir le poignet. Halala, et la douceur dans tout ça ? La gentillesse dans les gestes ? Peut-être qu’il n’avait pas remarqué qu’Ophélia était une fille ! Et pas un pote d’armée ! Bon. On respire, on se calme. Donc, c’est en respirant et en se calmant qu’Ophélia écouta Andrew dire :

« Tu es venue. Je commençais à douter, j’avais peur que ton âme prude de Serdaigle ne t’empêche de me rejoindre. »

Âme prude de Serdaigle ? ÂME PRUDE DE SERDAIGLE ?? Pour qui il se prend ce petit mufle ?? Pour un Serpentard ou quoi ?! * Normal qu’il soit si cassant, c’est un Serpentard. * Exact, mais il pourrait ne pas montrer qu’il est de cette maison ! * Il ne peut pas. C’est son job de traumatiser les âmes prudes de Serdaigle. >_< * Hum ? Bref, comme vous l’auriez remarqué, ce n’était pas exactement la bonne réplique qu’il aurait dû lui dire. Peut-être faire une révérence et un petite phrase du genre : « Que vous êtes belle ce soir. M’accordez vous cette danse ? ». Ca fait chou, nan ? Un peu vieux jeu, mais chou quand même. A vrai dire, c’était plutôt cool de faire comme si il était content qu’elle vienne. Enfin, il avait un sourire charmant et il avait l’air sincèrement ravi de la voir. Peut-être se faisait-elle des idées ? Ou peut-être pas. Ophélia savait parfaitement qu’il ne fallait jamais se fier à son instinct à elle. >_< Allez savoir pourquoi !

« Huuuum. Je me serai contentée d’un gentil ‘Bonsoir’ mais ce que tu viens de dire, c’est bien aussi. »Lui déclara-t-elle, les paupières plissées genre : ‘ Chien de Garde.’

D’ailleurs, soit dit en passant, elle aurait mille fois préféré qu’il la tienne par la main (>_< Allons-y gaiement !) que par le poignet. Non pas que ça la dérangeait beaucoup mais ça faisait style : « Tu es en mon pouvoir ! Mouhaha ! », peut-être Frankenstein et son monstre ? Ou Charlie et ses drôles de Dames ? Allez chercher des comparaisons justes et dites-les moi >_<. La jeune fille se mordit l’intérieure de lèvre et faillit s’étouffer quand elle entendit sa seconde réplique qui était :

« Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ? Je te laisse le soin de choisir, je suis tout à toi… »

Il l’invitait et c’était à elle de choisir leurs activités ? C’était mignon… Oui. Vraiment charmant d’après elle. Il avait de la classe, fallait le reconnaître. Faire « Honneur aux Dames », c’était digne d’un gentleman (Bond, James Bond.). Et dire qu’il était tout à elle, c’était beaucoup dire d’après moi. Bref. C’était chou et elle lui en était reconnaissante. <3 Après deux secondes d’attente, elle finit par dire à son tour :

« Je ne sais pas ce qu’on pourrait faire. Les boutiques sont fermées et je refuse d’aller dans la Cabane Hurlante en pleine nuit. » Commença-t-elle. « Mais tu peux me parler de toi… Pour savoir exactement qui m’a embrassé >_<. » Termina-t-elle gentiment mais avec une petite pointe de désinvolture dans la voix.

Sujet bateau, je vous l’accorde. Parler de soi et tout, ça devient franchement rasoir à force. Blablabla, et ma maman, blabla, et mon papa, et ma grand-mère et mon caniche chinois… Blablabla. Bref, en cours de route, elle trouvera bien une activité plus amusante à faire. Mais avant, elle voulait juste savoir qui était Andrew. On ne pouvait pas le lui reprocher, n’est ce pas ?

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« Huuuum. Je me serai contentée d’un gentil ‘Bonsoir’ mais ce que tu viens de dire, c’est bien aussi. »

Il haussa les épaules, un petit sourire sur le visage, ne sachant pas quoi dire. Il avait trois possibilités. La première était de dire quelque chose du style « Je sais, mais tu apprendras que tout ce que je fais est bien, avec le temps. », ou alors d’essayer de la casser une nouvelle fois, peut-être en la rabaissant ( mais il doutait fort qu’elle reste encore avec lui s’il lui disait « Hélas, ta pauvre personne ne mérite pas mieux de ma part, tu devrais t’en contenter sans rien dire. » - et, accessoirement, ponctué d’un « Aux cachots ! » - . Non ? ) , ou bien, solution qu’il avait choisi, ne rien dire et sourire niaisement, comme s’il n’avait rien entendu. Il fit donc la sourde oreille à sa remarque, gardant son poignet entre ses doigts. Et si elle n’était pas contente, tant pis ! Mais après tout, pourquoi ne serait-elle pas contente ?

Il semblerait en fait qu’Andrew se croit parfait - ou presque. Il ne savait pas que tout ce qu’il pensait être de grandes qualités n’étaient en fait que des défauts. Et puis, pour vous montrer son égoïsme, prenons un exemple : il est plutôt ( hum hum ) orgueilleux. Certes, il le sait. Mais ce qu’il déteste vraiment, ce sont quand les autres sont orgueilleux ! N’est-ce pas magnifique ? Une merveille ^__^, oui.
Attendant la réponse de la jeune fille, il prit un air presque angélique sur le visage. Comment résister à une telle bouille, hein xD ? Il semblerait que son plan aie marché, mais hélas, il n’était pas encore legilimens, et ne savait donc pas ce qu’elle pensait réellement. Si ça se trouve, elle était un peu hypocrite, comme lui ? Cette pensée le fit sourire, alors qu’elle parlait.

« Je ne sais pas ce qu’on pourrait faire. Les boutiques sont fermées et je refuse d’aller dans la Cabane Hurlante en pleine nuit. », l’informa-t-elle.

Il était sûr que c’était un reproche, qu’elle disait « À cause de toi on a rien à faire ! Abruti ! », mais en sous-entendu. En plus, la seconde partie de sa phrase avait déçu le jeune homme au plus haut point. Alors comme ça, elle était si trouillarde ! La honte u_u.
« Parce qu’en plein milieu de la journée tu irais, peut-être ? » lui brûlait les lèvres, mais c’était juger sans savoir, alors il se retint au dernier moment, la bouche ouverte, improvisant un bâillement. Bien, maintenant elle allait penser qu’elle l’ennuyait ! Ce qui était totalement faux.

« Mais tu peux me parler de toi… Pour savoir exactement qui m’a embrassé >_<. »

Bon d’accord, il retirait ce qu’il venait de penser. Ça, c’était vraiment le truc des filles. Parler, parler, parler, parler, parler… Et pas d’action. Il préférait agir, lui ! Hélas, c’était comme ça, il fallait s’y attendre. Andrew avait haussé un sourcil, sceptique, et feint l’enjouement.

« Ouais, pourquoi pas ! », dit-il, un grand sourire sur le visage.

Il se remit à marcher, lâchant brutalement le poignet de la jeune fille. Ben oui, il n’avait plus envie de la tenir - haha, on eût dit qu’il parlait d’un chien ! La pauvre -_-’ -, alors forcément. Puis une pensée lui traversa l’esprit. N’avait-elle pas aimé son baiser, alors ? Enfer et Damnation ! Le monde s’écroulait autour de lui ! Il embrassait donc… mal ? Si mal qu’on pouvait jugeait en quelques secondes à peine ? Argh !
Après cinq secondes de réflexion intense ( bah quand même, c’était du sérieux là ), il se souvint qui il avait à ses côtés ! Miss Coincée, promotion 95 ! Bon okay, c’était méchant et très abusé, mais il était comme ça. Forcément qu’elle n’avait pas apprécié, se rassura-t-il. Mais il ne put s’empêcher de la questionner, l’air de rien.

« Ça t’a dérangé, que je t’ai embrassé ? »

* Non, parce que tu serais la première, c’est tout. *

Il avait sorti sa question d’un coup, étant dans ses pensées, et il espérait qu’il ne l’avait pas coupée alors qu’elle parlait. Il n’avait pas prêté attention, peut-être qu’elle avait commencé une conversation !? … Tant pis, c’était moins important que lui. Il se dirigea vers un endroit qu’il connaissait de vue, mais où il n’était jamais allé. C’était bien le moment. Il posa sa main dans le dos d’Ophélia, histoire qu’elle avance à côté de lui, et pas derrière, comme de vulgaires potes de colo’, et il l’amena à l’endroit convoité.
L’herbe était fraîche par terre, mais c’était agréable.

« On se met là. », intima le jeune homme.

Il s’y assit, avec Ophélia, avant de soupirer et de se coucher, un bras posé sous sa tête, en guise de cousin improvisé. Plusieurs fois, il ouvrit la bouche, mais rien ne sortait. Que voulait-elle qu’il lui dise !? Il ne savait pas ce qu’elle voulait savoir exactement ! Un peu chiant sur les bords, le blond, non ?

« À part te dire mon nom - Schliter -, je sais pas trop ce que tu veux savoir… Tu préfère pas… me poser des questions ? »

Il ponctua sa phrase d’un sourire qui dévoilait toutes ses dents. Sans le vouloir, ses yeux exprimaient une gêne apparente, tout comme ses gestes crispés et l’intonation de sa voix. Il s’en voulait de laisser apparaître de tels sentiments de faiblesse, mais rien à faire. Il ne parlait jamais de sa vie, de sa famille, de son passé… C’était douloureux, et personne n’était au courant. D’ailleurs, il le gardait tellement pour lui qu’avec les années, ça faisait de plus en plus mal… Il reporta son attention sur elle, les yeux inquisiteurs.

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Enfin, Andrew lâcha le poignet d’Ophélia. Cette dernière se frotta énergiquement son poignet endoloris. C’est qu’il avait de la force le Môônsieur Andrew, et il se servait de sa force pour faire mal aux petites z’Ophélia. Andrew répondit à la proposition de la jeune fille par un « Ouais, pourquoi pas ! » avec un air assez craquant sur son visage. Il l’énervait à être aussi beau. Pourquoi n’était-il pas ultra gentil pour conclure le tout ? Pourquoi les Serpentards sont tous aussi beaux ? Ca lui tapait sur les nerfs !! >_< Pffff… Bon, pas grave, passons. Andrew était quelqu’un de très gentil, à sa manière. On pouvait dire qu’il avait le mérite de l’avoir fait rougir (Même si il ne lui en fallait pas beaucoup.) et le mérite de l’avoir embrassée sans qu’elle ne lui lance un Avada Kedavra dans la minute qui suit. Même si elle faillit tomber dans les vapes quand il lui sortit ceci :

« Ça t’a dérangé, que je t’ai embrassé ? » Lui demanda-t-il soudain.

Ouch ! La question qui tue. Dérangée ? OUI ! Désagréable ? …. Nan. Pas trop. En plus, ce n’était même pas un vrai baiser. Pas le langoureux et compagnie, je veux dire. Il avait collé ses lèvres contre celles de la jeune fille et Basta ! Mais, il le lui avait volé >_< ! Un petit sourire apparut alors sur le visage de la jeune fille en repensant à ce moment, qui, entre nous, était franchement loin d’être romantique. Peut-être que si elle ne l’avait pas repoussé, c’était parce que ce baiser-là ne l’avait pas tellement dérangé que ça. Ohhh… Elle ne savait plus trop quoi en penser exactement… Snif. Elle allait nous faire une petite dépression ? Nann... A peine.

« Heuuuu… Je crois que… Non, enfin si mais… Tu m’as volé mon premier baiser, espèce de petit vicieux !!» Beugla-t-elle.

Huuuuuuuuuum. Vicieux n’était pas pas franchement le mot approprié. Alors, Ophélia déglutit difficilement, se rendant compte que ça pouvait être vexant pour Andrew. Même si ça n’avait jamais tué personne d’être traité de vicieux ou de pervers. La jeune fille se passa la main dans les cheveux, les yeux légèrement embués par quelques larmes qui venaient (De sommeil ou d’autre chose ? ^_^), elle bafouilla alors quelques paroles d’excuses :

« Oh, Andrew… Je suis désolée. Ecoute, je ne… Ca m’a dérangée oui, parce que c’était mon premier baiser. Mais si ça peut te rassurer… Ce n’était pas désagréable. » Termina-t-elle, un léger sourire gêné sur les lèvres.

La jeune fille se sentit toute chose quand il lui mit la main dans le dos. Au moins, là, ils avaient l’air d’un jeune couple >_< Et pas de deux vieux potes d’armée allant boire un pot. Andrew s’assit d’ailleurs par terre, Ophélia à côté de lui, les yeux fixés sur les jambes d’Andrew. (Ô-ô)

« À part te dire mon nom - Schliter -, je sais pas trop ce que tu veux savoir… Tu préfère pas… me poser des questions ? » Lui demanda-t-il.

Cela dit, Andrew semblait un peu gêné. Pourquoi ? Ca je le sais mais, elle, elle ne le sait pas. \o/ Bref. La jeune fille regarda enfin le visage d’Andrew, la tête du jeune homme posée sur son bras pour faire style : « J’vais faire une sieste. ». Pfeuh. Il fallait peut-être faire comme lui ? Nan ? C’est alors qu’elle se coucha par terre, sur le côté pour mieux regarder le jeune homme. C’était comme si elle allait faire dodo là ! xD

« Hum, je sais pas. Parle moi de ta famille. Papa, Maman, caniche chinois ? » Plaisanta-t-elle avant de s’apercevoir que la blague du Caniche Chinois n’a jamais fait rire quelqu’un.

Après quelques secondes d’hésitation, elle finit par lui dire, légèrement angoissée :

« D’ailleurs, je dois te rendre quelque chose. »

Prenant appuie sur ses bras, la jeune fille se mit au dessus d’Andrew. Enfin, pas totalement au dessus. Juste les deux têtes face à face. Après quelques inspirations pour rester zen, la jeune fille ferma les yeux et posa ses lèvres contre celles d’Andrew. Pas longtemps, mais juste assez pour savourer ce moment-là. Après quelques secondes, elle se décolla doucement, souriant gentiment, rougissante :

« Je te l’ai rendue. »

Deux secondes passèrent après sa récente intervention, puis, reprenant son courage à deux mains, elle reposa sa bouche contre celle d’Andrew.

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« Heuuuu… Je crois que… Non, enfin si mais… Tu m’as volé mon premier baiser, espèce de petit vicieux !!»

Son ton agressif vers la fin lui fit faire les gros yeux. Vicieux ? Hum. Il haussa les épaules en mettant les mains dans ses poches. Pourquoi pas. Mais malgré tout, il était choqué ! Son premier baiser !? Mais d'où elle sortait ? Elle était donc réellement coincée u_u la pauvre. Il lui fallait de l'aide, et de toute urgence. Heureusement, Andrew était là ! * Musique de super-héros * Il ne put s'empêcher de grimacer, l’air plus que surpris :

« Ton premier baiser ! »

Il avait failli ajouter que, « Ho, quelle chance elle avait eu de l'avoir eu avec lui, son premier baiser ! » S'il avait su, il lui aurait - pour parler très familièrement - roulé une pelle magistrale. Mais il ne pouvait pas deviner, aussi >_<. En même temps, à quinze ans… Bâh, chacun son trip après tout. Si elle voulait trouver le grand amour… Oops. Il doutait être son grand amour. Personnellement, il n’en avait jamais eu, et n’en voulait pas. Du moins, pas avant un bon petit moment. Soudain, elle se mit à pleurer devant lui, encore sous le choc. Elle était lunatique cette fille !

« Oh, Andrew… Je suis désolée. Écoute, je ne… Ça m’a dérangée oui, parce que c’était mon premier baiser. Mais si ça peut te rassurer… Ce n’était pas désagréable. »

Elle criait, elle pleurait et elle s’excusait en seulement une minute. Waouh. Il resta bouche bée devant elle, ne sachant quoi dire, quoi faire. Il n’aimait pas quand une fille pleurait devant lui, parce qu’il ne savait jamais quoi faire pour la détendre. Enfin, il aurait bien eu un moyen, mais doutait fortement qu’elle soit de son avis… Bref, repassons au moment présent. Heureusement, elle avait à peine pleuré, rien qui fasse très fontaine. Maintenant elle souriait. Waouh.

[…]Il tourna légèrement la tête vers elle, regardant son joli visage. Il n’y avait plus de nuages dans le ciel, et les rayons clairs de la lune l’éclairait - son visage u_u . ( Argh, il n’allait quand même pas devenir poète, si ? ). On aurait dit qu’il voulaient tous les deux se piquer un petit somme au frais, là ! Fallait du move, hein ! Une petite brise faisait s’emmêler les cheveux d’Ophélia, et il résista à l’envie de se rapprocher d’elle, utilisant le prétexte de ses cheveux pour la toucher, l’embrasser… Ho, son esprit déviait, c’était pas bon. Et puis, physiquement, ça risquait de se faire sentir s’il rêvassait plus qu’il ne parlait.

« Hum, je sais pas. Parle moi de ta famille. Papa, Maman, caniche chinois ? », dit-elle, visiblement en train de… plaisanter ?

Caniche chinois. C’était tellement nul que ça lui arracha un sourire. Parler de sa famille… Hors de question, il n’avait pas que ça à faire. La seule chose potable serait sa sœur à Poudlard, et encore, ça n’était pas intéressant. Il soupira, ne sachant quoi répondre. Au lieu de ça, il tourna la tête vers le ciel. Il ne pouvait décemment pas se taire indéfiniment ! C’était malpoli en plus, de laisser quelqu’un sans réponse.

« Non, rien d’important. Ou qui vaille la peine d’être dit. », répliqua-t-il enfin, en souriant faiblement.

Il se força à penser à n’importe quoi, sauf à sa famille, ce qui le ramenait à ce vieux « drame » familial, et qu’il n’avait surtout pas envie d’évoquer. Quand même, il y avait des choses à faire et à ne pas faire devant des inconnus ! On avait le droit de les embrasser au bout de dix minutes si les filles étaient mignonnes, mais on ne racontait pas la mort de sa mère, c’était très mal venu. N’est-ce pas ?
Fort heureusement, elle l’aida sans le vouloir.

« D’ailleurs, je dois te rendre quelque chose. »

Il arqua un sourcil, et tapota sa baguette, dans la poche de sa veste. À part sa baguette, qu’est-ce qu’elle pourrait avoir envie de lui rendre !? Ça n’avait aucun sens, dites-moi. Mais il n’eut plus beaucoup le temps pour réfléchir, étant donné qu’elle fut sur lui quelques secondes plus tard. Enfin, les choses devenaient intéressantes ! Elle n’avait pas tout son corps sur le sien, mais leurs visages étaient postés face à face, et c’était bien suffisant. Il aurait bien le temps de la tripoter après xD.
Mais elle fut un peu lente, respirant doucement, probablement histoire de se calmer, ou un autre truc gnangnan que doivent faire les filles, et il faillit perdre patience. Mais elle fut tout de même assez rapide sur la fin, aux deux sens du terme. Elle colla rapidement ses lèvres contre les siennes, et les décolla tout aussi rapidement. Hum. Il grogna légèrement lorsqu’elle se recula.

« Je te l’ai rendu. »

Il répondit à son sourire, parce qu’on aurait dit qu’elle était plus rose qu’avant. Même pas cinq secondes plus tard, elle recommençait. Mais pas question qu’elle se retire encore plus tard en le laissant sur sa faim ! Il prit les devants, posant une main sur dans le dos de la jeune fille, la collant plus contre lui, de sorte à ce qu’il n’y ait aucun écart entre eux et, dès qu’il fut bien - c’est-à-dire en deux temps trois mouvements -, il changea de vitesse. Andrew ouvrit légèrement la bouche, forçant Ophélia à faire de même, comme il le put, et ceci fait, il glissa sa langue à l’intérieur de la bouche de la jolie blonde, avec qui il partageait maintenant sa salive =). Espérons que ça lui plaise, elle qu’elle ne s’offusque pas en beuglant un « Beurk, c’est dégueulasse ! », sinon il se sentirait plutôt mal, Andy. Pour la peine, il se recula comme il put, mettant fin au baiser.

« … Merci. », fut la seule chose qu’il était capable de dire en ce moment même.

Invité

« Non, rien d’important. Ou qui vaille la peine d’être dit. » Lui fit Andrew, en lui lançant un petit sourire triste.

Hum. Soit. Elle parlerai d’elle alors >_<. Nan, je plaisante. Mais si Andrew ne voulait rien ne lui dire, alors, elle respectait son choix… Même si ça la dérangeait affreusement de ne rien savoir. Curieuse la petite ? Juste un tout petit peu mais ce n’était rien. Ca ne l’aidait pas plus que ça pour connaître Andrew. Elle allait lui poser d’autres questions alors. Enfin bref, revenons-en au fait. C'est-à-dire, à leur baiser. (Ou appelez-le comme vous le désirez, enfin, soit.)

Ophélia fut assez ravie (Et étonnée) quand Andrew grogna faiblement quand elle arrêta son premier baiser, embrassait-elle si bien que ça ?? Oui, oui, je sais. Cela dit, pour le deuxième baiser, le jeune homme prit tout en main. Sa main se plaça dans le dos de la jeune fille. Certes, par la suite, Ophélia ne s’attendait pas à ce qu’Andrew lui glisse la langue dans la bouche. D’ailleurs, c’était assez bizarre. Pas désagréable pour autant mais assez étrange. Pour la peine, elle ferma les yeux. Pfeuh, elle ne savait pas qu’elle était une fille facile >_<. Oh, et puis ZUT ! Elle avait bien le droit d’embrasser qui elle voulait, quand elle voulait ! Et puis, c’était lui qui l’avait embrassé en premier : Donc, pas sa faute. Bref, revenons-en au fait. A son tour, la jeune fille poussa un petit grognement quand Andrew se recula et articula un bref :

« … Merci. »

Un petit sourire pointa sur le visage de la jeune fille. Hum, revenons-en à nos moutons. Pour tout dire, elle était ravie et six fois plus que ravie. Ses joues prenaient une couleur rosée ravissant, tandis que ses cheveux étaient légèrement ébouriffés par le vent. Son cœur battait à toute allure. Z’avez tous vu ?! Elle avait prit une initiative toute seule (Comme une grande =D), ne pensant pas vraiment à la réaction d’Andrew. Même si elle se doutait bien qu’Andrew n’allait pas la repousser. >_< Bref. Après deux secondes d’attente, elle finit par dire doucement, rougissante :

« Je t’en pris. Ca m’a fait plaisir. »

Mais, bon, il n’allait pas passer leur vie à s’embrasser, n’est ce pas ? Mais, bon… Il fallait quand même avouer que c’était loin d’être désagréable… Andrew savait embrasser, connaissons-le. Comparé à Ophélia, qui, elle, n’a jamais eu une expérience très poussée en la matière. Après un petit soupire satisfait, elle se remit dos contre l’herbe, tournant la tête pour observer Andrew. On pouvait avouer que ce dernier avait un charme certain. Il était beau à sa manière. Je crois qu’il lui plaisait. (Moui, sinon, elle l’aurait pas embrassé >_<) Peu à peu, elle se rendit compte que son regard était peut-être un peu trop insistant, alors, elle rougit un peu plus (Désormais, elle avait une ressemblance certaine avec un écrevisse en phase terminale.) avant de demander avec une voix assez faible :

« Vu que tu ne veux pas parler de ta famille. Tu veux parler de quoi ? … Ou tu veux faire quoi ? »

Ensuite, pour montrer qu’elle blaguait pour sa première phrase, elle s’étira pour poser sa main sur la tête d’Andrew pour lui ébouriffer les cheveux déjà bien emmêlés (Ouah, ça fait rebelle =D). C’était assez amusant de le faire tourner en bourrique. Non pas qu’elle était sadique, hein ! Mais, il était si mignon ainsi alors… On se tait et on observe. Puis, décidant que la plaisanterie avait assez durée, autant passer aux choses sérieuses :

« J'ai une proposition. » Fit la jeune fille avec un air taquin sur le visage.

En deux temps trois mouvements, elle se redressa et sauta pratiquemenet sur Andrew pour le chatouiller x). Moui, elle s'ennuyait à en devenir débile. Enfin, personne n'avait de propositions acceptables pour se détendre. Alors, qui a raison ? Maintenant, il fallait savoir si Andrew craignait les chatouilles.

Invité

Elle avait l'air complètement ailleurs, comme si elle avait pris de la drogue, ou... des champignons hallucinogènes peut-être ? Mais bon, là, il faudrait qu'elle se mette à danser autour de lui, et tout ça... Bref. Elle était toujours aussi rose que d'habitude, et il commençait à se demander si elle ne faisait pas partie de ces personnes qui avaient les joues rouges 24h/24. N'empêche, ça lui allait bien, à elle. Ho, les pensées ! Il ne devait pas se dire des choses comme ça, comme si elle lui plaisait vraiment ! Elle lui plaisait, certes, mais ça ne devait pas être différent... des autres filles. Parce qu'il y avait plaire, elle est mignonne, et plaire, ce tas de fumier lui va si bien, elle est toujours belle. Ça, ça faisait amoureux, et il ne le fallait surtout pas !

« Je t’en prie. Ça m’a fait plaisir. »

Tu m'étonne... avait-il failli répondre u_u. Ça, c'était vraiment - réellement - ce qu'il gardait toujours au fond de lui, malgré ses envies de le dire tout haut. Mais certaines choses devaient bien passer sous silence, quand même, sinon il serait devenu une sorte de rejeté de la société, détesté de tous, à toujours se la péter pour rien.
Il continuait de regarder le ciel, l'air détaché et ailleurs, mais savait bien qu'elle le fixait depuis un bon moment. De toute façon, ça ne le dérangeait pas qu'on le regarde, il aimait bien ça xD, et la laissait faire, comme si de rien n'était. Après tout, si elle voulait apprécier sa beauté magnifique - hum hum, sans commentaires... -, il n'allait pas l'en empêcher ?! Ce serait un crime.

« Vu que tu ne veux pas parler de ta famille. Tu veux parler de quoi ? … Ou tu veux faire quoi ? »

« Je n'ai jamais dit que je n'avais pas envie de parler de ma famille ! », se récria-t-il en se renfrognant subitement, n'ayant même pas réfléchi avant de parler.

Ok, il l'avait un peu dit, mais pas de cette façon. Il n'avait pas dit " Je n'ai pas envie d'en parler ", et n'aimait pas qu'on lui fasse dire des mots qu'il n'avait pas prononcé. Non mais ! Bravo, elle l'avait énervé, et maintenant il repensait à ... avant.

Ce coup de feu qui avait retentit à seulement quelques mètres des jeunes oreilles d'Andrew... Ce moment de sa vie était l'un des seuls qui était, hélas, resté intact en son esprit, malgré les années.

« Maman ? »

« Maman ? »

« Maman ! »

Il la secouait de toutes ses forces, ses petites mains ensanglantées, ses vêtements tâchés du sang de sa génitrice, en train de mourir doucement devant lui, pendant que la porte de la banque claquait, après la fuite d’un lâche homme.

« S’il vous plaît, enlevez cet enfant de devant cette femme… »

Une voix de vieil homme avait prononcé ces mots, comme un second coup de couteau pour Andrew. Sa mère était en train de rejoindre l’autre côté, celui d’après la vie… Et on osait dire que son garçon ne devait pas rester à ces côtés ? Il crut qu’il allait réussir à tuer ces gens seulement en les regardant, tant il était énervé… Mais lorsqu’il sentit des mains autour de sa taille, ce fut le déclic, qui déclencha sa rage. Il se mit à nouveau à donner des coups dans le vide, pendant qu’une autre personne s’approchait de sa mère, appuyant des doigts sur son cou. Qu’est-ce qu’ils lui faisaient ? Pourquoi la touchaient-ils !? Cette même personne se retourna brièvement vers d’autres, murmurant quelque chose. Après réflexion, quelques temps plus tard, Andrew savait maintenant ce qu’elle avait dit.

« Elle est morte. »

Il secouait encore des jambes, frappant derrière lui. Il avait touché un point sensible du vieil homme, parce qu’il fut lâché en quelques secondes, après un juron. Andrew avait couru jusqu’à sa mère, s’accroupissant, pendant que de nouvelles sirènes retentissaient dehors.

« Maman ! Réveille-toi Maman ! »

Le garçon n’était pas sûr. Il se cachait la vérité, plutôt. Il savait ce qu’elle avait, parce qu’il voyait du sang sur sa poitrine, et qui avait coulé partout autour d’elle, mais ne voulait rien se dire d’autre que « Elle s’est endormie parce qu’elle est malade. »… Et puis, les gens ne faisaient rien autour de lui ! Ils ne bougeaient pas, ils les laissaient comme ça ! Soudain, un bruit derrière lui, vers la porte, le fit se retourner.

Des hommes entraient en trombe, certains avec un brancard, et Andrew fut attrapé. Là, je ne sais pourquoi, il comprit, et les larmes commencèrent à rouler sur ses joues, douloureuses, comme des morceaux de verre qui coupaient son visage en lambeau. Ses yeux humides rendaient sa vision trouble et floue. Aussi, il ne vit pas tout ce qui se passait. Il fut installé quelque part, dans une voiture sûrement, mais avait tout de même du mal à se rappeler cette partie exacte de cette journée. Il se souvenait la pire.

Pendant qu'il était dans ses pensées et autres souvenirs - comme toujours, en fait -, elle avait mis sa main dans ses cheveux et créait des noeuds en les emmêlant salement, parce qu'elle s'amusait. Elle n'avait qu'à emmêler les siens ! Quel culot ! ( Eh oui, maintenant il était de mauvaise humeur et voyait tout du mauvais côté de la chose. Et si mauvais côté il n'y avait pas, eh bien, il inventait. What else ?

« S’il te plaît, j’veux pas ressembler à une serpillière. » avait-il dit, le ton sec.

Il avait aussitôt attrapé sa main, et l'avait violemment écarté, le reposant plus doucement sur sa propriétaire. Déjà qu'il était toujours mal coiffé, si elle s'y mettait... ( Bon d'accord, il essayait de se trouver des excuses, j'avoue. ) Il soupira. Il n'avait vraiment aucune envie de faire des efforts maintenant, et si elle était à moitié butée comme Andrew l'était, ils pourraient rester des heures sans parler. Personnellement, ça ne le dérangerait pas plus que ça de ne pas dire un mot pendant quelques minutes, mais elle semblait du genre vraiment bavarde, la Ophélia.
Histoire de détendre l'atmosphère, elle fit quelque qui, probablement, aurait plu à Andrew s'il avait été de meilleure humeur.
Elle s'était mise sur lui et, rapidement, avait commencé à lui faire des chatouilles. Il n'avait jamais spécialement craint ça, mais d'habitude, ça le faisait quand même rigoler. Il lui fit un petit sourire, appréciant néanmoins ce qu'elle faisait pour rendre la situation plus agréable, mais il lui tint les mains, de sorte qu'elle s'arrête, et lorsqu'elle ne bougea plus, il attrapa sa taille, se redressant, et usa de sa force quelques secondes pour la reposer sur l'herbe, avant de se relever rapidement.

« Euh, désolé… », bafouilla-t-il.

Qu'est-ce qu'il pourrait bien lui dire, maintenant debout, devant elle ? La vérité, peut-être.

« Je crois que je ferais mieux d’y aller. »

Il lui sourit brièvement, avant de tourner les talons rapidement, priant pour qu'elle le laisse partir tranquillement. Ensuite, lorsqu'il la reverrait, il ferait comme si de rien n'était. Mais ce soir, il se sentait mal, mélancolique, triste... tout ce que vous voulez qui puisse casser une bonne ambiance.

Invité

« S’il te plaît, j’veux pas ressembler à une serpillière. » Lui fit-il d’un ton assez sec.

T_T premier vrai casse mais, cela dit, elle n’allait pas se laisser faire pour autant, hein ? Okay, la jeune fille n’allait sûrement pas fondre en larmes en hurlant des plaintes déchirantes tellement aiguë que seules les pauvres chauves-souris pourraient l’entendre. Elle avait encore un peu de dignité, n’est ce pas ? Pas de trop, j’admets et je confirme. Bref. Passons. Vu que son ‘ mélangeage de cheveux Powaaa’ n’avait malheureusement pas marché. Voyons ce qu’il se passe pour les chatouilles. Loin d’être une fabuleuse réussite mais ça lui avait au moins décroché un sourire. Même si il avait un peu usé de sa force pour la déposer à terre. Puis, il s’excusa, il y avait de quoi ? Et puis, ce fut la réplique qui tue :

« Je crois que je ferais mieux d’y aller. »

Il lui donnait un rencard et il était même pas capable d’assumer son rendez-vous ? L’espèce de… D’abruti dégénéré de la tête! C’est avec un grognement de guerre qu’elle se releva violemment telle Buffy, la Tueuse de Vampire (Ben quoi ? C’est une comparaison comme une autre, nan ?). ‘Tention, il faut la musique du générique, s’il vous plait !! Quoi ? Personne ne veut me faire cette faveur ? Franchement… Tsss. Bizarrement, même très bizarrement, Andrew lui faisait penser à quelqu’un. Un petit moldu avec qui Ophélia se baladait souvent étant plus jeune, juste avant d’entrer à Poudlard. Tandis qu’elle se lèvre, faisons un petit retour en arrière, voulez-vous ?

Tout les samedi soir, Ophélia sortait de la maison familiale pour sortir avec Jason. Oh, elle racontait des bobards à ses parents, comme d’habitude. Son père n’aurait jamais accepté qu’elle puisse lier des liens avec un petit moldu. Quant à sa mère, elle n’avait jamais prit part aux disputes père / fille qui parfois dégénéraient. Bref, la petite fille de neuf ans disait sans broncher à ses parents qu’elle allait chez les voisins, sorciers eux aussi, pour jouer avec leur petite fille. L’idée que ses parents puissent découvrir la vérité ne lui avait même pas traversé l’esprit. Bref. Tout les samedi soir, elle retrouvait Jason devant la boulangerie du coin. Elle l’aimait beaucoup, plus que beaucoup. Peut-être qu’elle l’aimait après tout. Mais, c’est bien loin tout ça. Mais, à chaque fois qu’elle le voyait, elle ne pouvait pas s’empêcher de sourire. Jason, lui, ne laissait rien paraître. Il était de glace, peut-être parce qu’il était plus grand. Onze ans et neuf ans, c’est vraiment possible ? Oui, personne. Pendant leurs petites sorties, ils parlaient beaucoup. Jason avait une mère monoparentale et enviait Ophélia avec ses deux parents. Le géniteur du jeune garçon était parti quand la mère de Jason lui avait dit qu’elle attendait un enfant. Bref, quelque chose de typique. C’était d’un triste puisque même si la petite fillette compatissait, elle savait parfaitement qu’elle n’avait jamais vécut une épreuve comme celle-ci. Vivre sans un parent, ça devait être horrible. C’était vivre sans un repère. Ne pas avoir de soutien paternel quand quelque chose de dur se passait. Je ne vais pas finir cette histoire puisque de toutes les manières, cela ne servirait à rien. Cela finit tristement, c’est tout ce que je peux dire.

Bref, quelque chose dans Andrew lui faisait penser à Jason. La même désinvolture, énervante à la longue… Et il ne voulait pas parler de sa famille, même si il jurait les Grands Dieux que non. Alors, en deux temps trois mouvements, elle se releva puis piqua un sprint (En deux mètres T_T) jusqu’à Andrew. La jeune fille lui attrapa la main avant de dire assez sèchement :

« Explique-moi. »

Expliquer quoi ? Je vous entends d’ici. Expliquer peut-être pourquoi il était si froid au niveau de sa famille. Oui, ce serait un bon, un très bon début. Alors, elle plongea ses yeux bleus dans ceux d’Andrew, attendant qu’il lui raconte le pourquoi du comment. Puis, elle continua sur sa lancée :

« Pas de mensonges, je t’en prie. »

Invité

Il continuait de prier interrieurement, quand une main l'attrapa. Pas n'importe qu'elle main, evidemment. Celle d'Ophélia, petite et douce, par rapport à la sienne. La sienne, qui avait été recouverte de ce sang, des années plus tôt... Il avait envie de ... il s'en voulait tellement de tout gâcher, c'était inconcevable. Il se supportait de moins en moins d'être comme ça. Il refusait que les gens viennent à lui, il refusait qu'on l'aide. « Je n’ai pas besoin d’aide. », ça devait être sa devise. Mais hélas, c'était tout le contraire. Et il était tellement peu habitué à ce qu'on s'interesse réellement à lui... Pourquoi était-il comme ça ? N'importe quoi. Une réaction idiote, qui ne méritait même pas d'être.

« Explique-moi. », lui ordonna-t-elle d'une voix sévère.

Quoi ? Elle osait lui parler comme ça ? Il ne put réprimer un petit rire jaune. Personne n'avait le droit de lui donner des ordres ainsi ! S'il s'écoutait... Il retint un grognement, se contentant de serrer les dents. Il fallait néanmoins la prévenir, qu'un malheureux sort ne la touche pas la prochaine fois. Si prochaine fois il y aurait eu. C'est vrai quoi... Si on lui manquait de respect, il pouvait faire n'importe quoi pour se venger - Avada Kedavra ? naan, faut pas abuser... * quoique * -, mais ça ne pouvait aller que dans un sens. On ne manquait pas de respect à Andy, mais Andy vous traîtait comme la pire des petites crottes sur un trottoir s'il en avait envie. C'était bien d'être son ami quand même.

« Ne me parle pas comme ça… », marmonna-t-il en dégageant sa main.

Il avait parlé doucement de sorte à ce qu'elle ne le prenne néanmoins pas comme une " attaque ", juste comme c'était. Une mise en garde. Ophélia avait la facheuse tendance de le toucher. Il n'avait rien contre les contacts, du moins, tant que c'était toujours lui qui décidait quand, où - xDD -, et sur qui. Bon, elle voulait des explications ? De toute façon il raconterait un crack, ou n'importe quoi qui le fasse partir rapidement. Il avait ouvert la bouche, presque complètement face à elle, quand elle ajouta :

« Pas de mensonges, je t’en prie. »

Hum, ça compliquait légèrement les choses, en effet. Il regarda ailleurs, derrière la jeune fille. Est-ce que c'était le moment d'en parler avec quelqu'un d'autre que sa soeur ? Etait-elle venue, la personne qui méritait entièrement sa confiance ? Il en doutait. En plus, elle ne savait encore rien de lui. Il faudrait mieux attendre. Ophélia en saurait le moins possible.

« Rien. C’est juste que… »

Il hésitait affreusement, comme dans les films. Ca ne sortait pas, c'était atroce. Rien ne voulait venir, à part ce fameux " Rien ". Il avait envie de dire que tout allait bien, qu'il n'y avait aucun soucis, mais ça serait si hypocrite... Il soupira, baissant les yeux. Andrew se toucha la nuque, dans un élan de gêne totale, avant de dire, plus bas :

« C’est à propos… de ma mère. »

Certes, ça n'était rien, mais elle était bien la seule personne qui le connaissait - ou du moins le seul élève - et qui savait qu'il y avait un problème avec sa mère. Peut-être comprendrait-elle seule, il ne savait pas. C'était une fille, elle allait probablement se triturer la tête pour savoir ce qu'il s'était passé exactement. Il releva la tête, un air paniqué sur le visage, et dit à toute vitesse :

« N’en parle à personne ! S’il te plaît. »

Bon d'accord, il n'y avait rien à dire à part : Il a un problème avec sa mère. Mais bon, ça le stressait trop comme ça. Et, après les aveux qui font peut-être du bien, la confiance donnée... venait la colère ! Mouhaha ! Le meilleur moment, qui durerait bien plus longtemps. Sans aucun doute le passage préféré d'Andrew.

« T’es contente ? Maintenant que tu m’as bien tiré les vers du nez ? »

Puis il se rapprocha dangeureusement d'elle, et lui susura, mi-amusé, mi-sérieux :

« Je te préviens que si tu dis quoi que ce soit, je te fais bouffer ta chouette. Okay ? »

Chouette, c'était sorti tout seul. Il ne savait pas ce qu'elle avait, mais sûrement pas un rat. Non ?

Invité

« Ne me parle pas comme ça… » Grogna Andrew avant de se dégager de sa main.

Heiiin ? Et il voulait quoi au juste ?! Qu’elle lui parle comme si elle parlait à un gamin de cinq ans ? Comme si elle parlait à un gosse incapable de saisir les moindres recoins de ses mots. Hum. Si il désirait qu’elle lui cause comme je ne sais quoi, tant mieux alors ! Donc, bien… Tata Phéphélia va prendre les choses en mains. Beuh ! Même plus le droit de plaisanter (Mais, est-ce vraiment une blague ?) maintenant ! Bon, okay, j’admets volontiers que peut-être qu’elle ne le connaissait pas assez pour poser ce genre de question (« Que ce passe-t-il Andrewwwwww ? Meuhhhhhhhh. ») mais, tout de même. Elle voulait savoir ! Serait-ce de la curiosité mal placée ? Mouais, sans aucun doute mais que voulez-vous ? C’était pas trop contrôlable sa curiosité enfin, soit…

« Tu veux que je te parles comment, crétin ? » Cracha-t-elle, méprisante.

Le crétin était sûrement de trop, n’est ce pas ? Mouais, je sais, je sais… Mais, il l’avait cherché ! Enfin, ouais, quoi ! Curieusement, la gentille gamine tata Phéphélia s’était envolée ou avait fondue comme neige au soleil. Tant pis pour lui. On ne peut pas vraiment dire que lui non plus soit extrêmement polichon envers elle, n’est ce pas ? Donc, bon… No comment. On fait comme j’ai dit. Et qu’est ce que j’ai dit ? Hum. Ben, l’insulter jusqu’à ce que mort s’en suive pourquoi ? Ou plutôt, être moins gentille. Ca serait une solution, nan ?

« Rien. C’est juste que… »

Que ?? On y croit Andrew. Il avait du mal à s’exprimer ou je me trompe ?

* Ne soit pas si méchante envers lui quand même. | Tiens, t’es revenue toi ? | Oui, parce que franchement, tu me faisais un peu pitié. | Ô-ô | Si il veut pas en parler, ça veut dire que tu ne dois pas l’embêter pour savoir ! Tu vas te faire massacrer la tête darling, c’est moi qui te le dis ! | Massacrer la tête darling ? D’où tu sors ces expressions au juste ? >__< | J’écoute les gens, mwa au moins. | Bon, je vais peut-être me répéter mais… Je t’en prie ! Du balai ! *

Huhu, sacrée conscience. Elle arrive toujours quand il le faut (PAS). Bref.

« C’est à propos… de ma mère. »

Ca l’aide ! Merci Andrew. Mais, malgré tout ça, elle ne s’empêcha pas de lui faire, cassante :

« Quoi ta mère ? Merci Andrew, tu m’aides vachement. »

Oh je sais, je sais. Non, elle n’essayait pas de faire de l’humour et je peux vous assurer, oui, je peux vous assurer que si elle savait, elle irait s’enfoncer six pieds sous terre pour ne plus jamais y remonter. Elle pensait plus à un drame familial genre… Une grave dispute entre ses parents et pas malheur, la mère d’Andrew lui lança un Avada… Nan ? Il ne faut quand même pas trop rêver non plus, heiin. >_< Enfin, si on pouvait appeler ça rêver.

« N’en parle à personne ! S’il te plaît. » S’empressa-t-il de rajouter.

Parler de quoi à personne ? Qu’il a problème avec sa mère ? Soit, Ophélia, elle, elle avait un problème avec sa chouette. >_< Pas d’rapport, n’est ce pas ? Bon, je me tais alors. Mais, malheureusement, elle ne voyait pas l’intérêt d’aller colporter des rumeurs qui disent : « Andrew Schliter a des problèmes avec sa maman ! ». Non, sans façon. Quel intérêt ? A part… A part quoi au juste ? Ralala, c’était bien complexe les mecs.

« T’es contente ? Maintenant que tu m’as bien tiré les vers du nez ? » Lui déclara-t-il.

« Personnellement, je vois pas trop ce que je t’ai tiré. » Lui répliqua-t-elle.

Soudain, Andrew se rapprocha plus que dangereusement d’elle. Plus que la limite autorisée d’ailleurs. Puis, ce qu’il dit la fit trembler de tous ses membres :

« Je te préviens que si tu dis quoi que ce soit, je te fais bouffer ta chouette. Okay ? »

Bouffer sa chouette ? Hannnnnnnnn ! Il n’avait pas le droit de lui faire bouffer Myrtille ! Une petite idée lui traversa alors l’esprit. Il l’avait cherché, il allait la trouver. Avec une maîtrise de soi surhumaine, elle lui balança une baffe… Mais alors une baffe magistrale. Enfin, une baffe quoi. Bref. Après sa petite démonstration de boxe, Ophélia l’attira vers elle, l’embrassant à pleine bouche. Ô-ô Mais, quand je dis pleine bouche, je dis… Je dis ça quoi. Bref. Pourquoi l’avait-elle boxé ? Et bien, parce qu’il avait menacé Myrtille !! Mais, en même temps… Elle avait bien besoin de cet échange de salive. Elle aurait parié sa chemise que Lavande aurait détourné le regard. Mais, en même temps, Lavande n’était pas là.

Invité

« Tu veux que je te parles comment, crétin ? »

Là c'en était trop, elle allait morfler un jour ou l'autre, il le promettait sur la vie de sa m... Bon, euh... Il le promettait sur feu sa mère ! Il ouvrit de grands yeux, l'air choqué, haussant les sourcils. Il ne comprenait toujours pas comment elle avait pu lui parler ainsi. Elle croyait qu'elle s'adressait à l'espèce de boniche Cracmolle du coin ou quoi ? Il pencha doucement la tête de côté, ne préférant pas la toucher, de peur de vouloir vraiment s'en prendre à elle. Il pouvait devenir violent, des fois ^_^ Mais sinon, il était vraiment très gentil. Promis.

« Surtout pas comme tu viens de le faire, je te préviens... », lui souffla-t-il.

Promis, juré, craché ( personne ne lui en veut s'il passe son tour pour le crachat ? merci ), qu'elle allait en baver cette espèce de gamine - hum ? D'accord, c'est une simple façon de parler... - insolente et irrespectueuse ! Il regarda ailleurs, ne préférant pas s'énerver. Enfin, la vue de son visage d'effrontée allait peut-être plus l'irriter que la vue de la lune, ok ? Mais, peut-être vaudrait-il mieux, au contraire, le prendre d'une autre manière ? Plus... Hum, oui. Il se comprenait. On allait oser, à partir de maintenant ! Il fit un effort surhumain pour sourire, après sa phrase :

« Quoi ta mère ? Merci Andrew, tu m’aides vachement. »

Elle en parlait avec une telle... désinvolture... Bref. Passons. Elle n’était pas au courant, après tout. C'est vrai que c'était compliqué de comprendre qu'il avait juste quelque chose de plus ou moins grave avec sa mère ! Quelle c*nne, quand même >_<. Il ne savait pas trop quoi dire, à part peut-être ce qu'il venait de penser - hélas, ça ne rentrait pas dans ses nouvelles résolutions qui étaient " Soyons plus cool qu'avant, mon frère ! " -, mais était sûr qu'il fallait dire quelque chose. N'importe quoi. Il dut donc improviser, au dernier moment, avançant son bras vers le dos de la jeune fille, s'apprêtant à la toucher.

« Ouais, elle m'a toujours dit de pas fréquenter les chieuses dans ton genre qui s'occupent plus des fesses des autres plutôt que des leurs... », lâcha-t-il, ponctuant ses dires d'une gentille tape sur les fesses d'Ophélia.

Après tout, il n'avait plus de mère et elle lui parlait mal, pourquoi ne pas en profiter ?! Il lui sourit donc, gardant toutes ses méchancetés et autres faits et gestes digne d’un Serpentard qui se respecte dans un tiroir, fermé à clé. Il avait décidé, donc, d'être le plus hypocrite et gentil possible, malgré ce qu'elle pourrait lui balancer, et qu'elle le prenne pour un abruti. Soudain, quelque chose de très inattendu se produisit, comme un... tsunami ( non, c'est pas un bon exemple ? rôôh ! >_< ) ! Elle venait de lui foutre une gifle, la garce ! Elle l'avait... frappé, en fin de compte ! Il resta muet, interloqué. Et si fort que son visage avait eu un mouvement vers le côté. Aussitôt fait, il porta une main à sa joue, se préparant à lui crier quelque chose comme : « Mais t'es malade ma pauvre fille, tu cherche à mourir ou quoi ?! », mais, à nouveau, elle le prit de court en l'embrassant.
Et pas n'importe quel baiser, mes amis ( bon, on se comprend, hein u_u ) ! Un de ceux qui vous font oublier tout ce que vous faisiez dix secondes auparavant, et qui vous font délirer complet. Sur le moment, il ne répondit pas, encore sous le choc, mais reprit rapidement les devants. Quand même, elle venait de l'humilier, il n'allait pas non plus la laisser le guider, non ?! Il la colla alors complètement à lui, mettant ses mains dans son dos, allant parfois sous son t-shirt. Puis une des deux remonta jusqu’aux cheveux d'Ophélia, qu'il caressait doucement, alors qu'ils s'embrassaient encore, toujours aussi... passionnément, dirons-nous. Et, soudain, prenant à nouveau des initiatives qui, il l’espérait, ne gêneraient pas Ophélia, il l’attrapa par la taille et, visiblement, elle comprit - bon d’accord, il dut ensuite relever un peu la jambe de la jeune fille en prenant sa cuisse, mais bon, elle avait saisi -, entourant sa taille à l’aide de ses jambes. Hum, il aimait cette position… Bref. Et, un peu plus difficilement, en continuant de l’embrasser, il se mit à genoux, puis coucha Ophélia sur l’herbe, et, donc, lui par la même occasion, sur elle. Ses jambes dénouées, il put ensuite embrasser son cou, sa poitrine, pendant qu’une de ses mains se baladait gentiment - humm - sur le ventre de sa compagne.

Invité

Que dire, que dire ? A part qu’Andrew avait osé lui dire qu’elle était chieuse et qu’il lui avait tapé les fesses d’Ophélia. Même gentiment, c’était une chose vraiment… Pouah ! Méchante ? Non. Plutôt extrêmement gênante pour celle qui se fait tripoter. Enfin, tripoter. On va dire ça comme ça. Tapoter peut-être… ? Bref. On ne va pas y passer le réveillon non plus ! Mais, ce n’était rien… Ca ne l’avait pas offensé. Pour une fois. Parce que je peux vous dire, que si un autre gars lui aurait mit la main aux fesses, elle lui aurait retourné son poing sur son nez. Bon, avec Andrew, c’était la main sur la joue. Tant pis pour lui ! Il l’avait cherché ! Pour sa part, tout de même, c’était un exploit : Sa première baffe en 15 ans. * On va devenir sentimentale maintenant >_<. * Bon, passons. Puisque deux secondes après, ils s’embrassaient comme des… Bon, je n’arrive pas à trouver de bonnes comparaisons. Personne ne m’en veut ? Merci.

En deux secondes et demi (et encore >_<.), ils se retrouvèrent l’un contre l’autre, à terre. Pouh ! Ils vont se salir en se mettant ainsi. Oui, je pense à l’essentiel. Bref. On pouvait dire que la Serdaigle dite Prude se sentait vraiment vraiment évaporée. Ailleurs, complètement à côté de la plaque. Parce que franchement, là, de suite… Elle ne se rappelait même plus de son prénom, âge, maison… Parents. D’ailleurs, en parlant de parents : Comment réagiraient-ils si ils apercevaient leur petite fille innocente (Et blablabla) avec un gars en train de s’embrasser n’importe comment. Mais où sont passés les bonnes manières ? >.< Bref. Ses parents auraient sûrement propulsé Andrew parmi les arbres et, ils auraient empoigné Ophélia par la peau du cou pour la transférer parmi les bonnes sœurs pour le restant de ses jours. Sympa le programme, non ? Oh, non, j’en rajoute un petit peu. Les parents d’Ophélia ne la punissaient jamais… Ils s’obstinaient à être déçus. « Je suis très déçue ma chérie. », « Ophélia ! Je suis énormément déçu par ton attitude ! », et « Je suis trèèèèèèès déçue. ».

Pour la peine, elle roula sur le côté, de sorte à ce qu’elle soit sur Andrew et pas inversement proportionnel ou égal T_T ! Ainsi, elle décolla ses lèvres de celles du jeune homme, se redressant. Pfeuh. Ils n’allaient pas passer l’année scolaire à s’embrasser, n’est ce pas ? Même si l’idée était tentante… Mais, non… On ne la tentera pas. Cela dit, elle ne bougea pas d’un millimètre. Préférant sûrement regarder les traits d’Andrew en long, en large et en travers. On ne pouvait pas trop lui en vouloir. Il était beau, certes. Mais, le plus bizarre, c’est qu’il semblait plus beau que la plupart des gars qu’elle avait vu jusque là. * BAF * Tombe pas amoureuse d’un El Stupido, Ophé ! Reste cool ! On respire.

« On ne va pas passer l’année à s’embrasser… Si ? » Fit-elle doucement.

Même si précédemment, j’avais dit que l’idée était tentante T_T. Pour la peine, elle se pencha en avant et frôla les lèvres d’Andrew avec les siennes, sans jamais vraiment s’embrasser. Qui était sadique ? Si on pouvait appeler ça du sadisme.

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