Contrainte d'être sociable. [PV McGonagall et un autre prof]

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Il existe certains jours, certaines périodes bien précises, où l’on se lève avec une impression nouvelle. Une sorte de vigueur enivrante qui vous fait penser que rien n’est impossible, qu’il suffit d’inspirer à pleins poumons pour voir tout ses désirs s’accomplir.
Ce ne fut malheureusement pas le cas de Sibylle. Comme à son habitude, elle se réveilla d’humeur neutre, à la limite de l’irritabilité, ses cheveux déjà éparses complètement ébouriffés. Ses rêves avaient été agités, comme à leur habitude, mais sans cracher quoi que ce soit de prémonitoire ; pas le moindre avertissement solennel. L’horizon du destin était calme, morne, blafard. Pas de quoi s’enthousiasmer, journée normale en soi.
Sibylle bailla à en décrocher sa mâchoire crispée, s’extirpa de sa paillasse dite « à méditations » et entreprit de s’habiller avec des gestes lents.

Nous étions lundi. Première étape après le week-end, abandon d'un peu de tranquillité. Car le professeur Trelawney, pourtant pleinement investie dans son métier, était arrivée à un point d’affolement où même les séances de cours devenaient catastrophiques. Elle était constamment sur les nerfs, prête à fondre en sanglots, et son haleine se polluait d’un relent de Xérès bon marché. Ce dérèglement de vie se rattachait à un nom bien précis : Dolores Ombrage.

A la simple évocation de la Grande Inquisitrice, Sibylle frissonna, fureta même la pièce à la recherche d’un reflet de cardigan rose, d’une mimique de crapaud sournois. Presque chaque cours, à présent, se voyait inspecté par l’œil hostile du professeur Ombrage. Le silence d’habitude lourd d’imprécations était troublé par le grattement incessant d’une plume sur un bloc-note, d’une remarque acerbe apposée de façon officielle. Et chaque ligne qui s’inscrivait rapprochait un peu plus Sibylle de la mise à l’épreuve. Elle, Sibylle Patricia Trelawney, arrière arrière petite fille de Cassandra Trelawney, mise à l’épreuve ! L’idée paraissait au-delà de l’insultant ; elle était odieuse.

Comble de l’ironie, le professeur Ombrage exigeait de chaque professeur qu’il prenne son repas dans la Grande Salle. Une précaution de plus destinée à espionner les plus minimes agissements du corps enseignant de Poudlard. Le professeur Trelwaney se voyait donc contrainte de quitter les ondes bienfaisante de sa tour pour s’immerger – se noyer – dans le flot interférent d’élèves irrespectueux.

Aujourd’hui plus que les autres jours, elle redoutait cette descente aux Enfers. Les voix, les cris, les murmures, les rires… C’était au-dessus de ses forces. Néanmoins, avec des manipulations lasses et dociles, elle s’emmitoufla dans une double épaisseur de châles foncés, se surchargea les poignets de grosses perles. Pas question de dévier de ses habitudes vestimentaires. Il était hors de question qu’elle se renie elle-même.

Habillée, parée, elle passa une bonne minute à observer la trappe aménagée dans le sol, puisant dans le silence plat une force nouvelle, un élan vers le monde extérieur. Elle inspira profondément, relâcha la pression d’une lente expiration, se pencha, ouvrit la trappe, et se glissa dans le trou béant. Bien accrochée à son échelle d’argent, elle descendit, barreau après barreau, vers le parquet usé qui l’attendait. Elle mit pied à terre avec un petit cri accompli, rajusta ses lunettes sur son nez, et s’élança dans le dédale de couloirs.

Il lui fallut plus de quinze minutes pour atteindre le Hall, se frayant un chemin dans le flot constant d’élèves affamés, convergeant vers la Grande Salle. Certains lui lançaient une remarque humiliante, d’autres – comme Lavande Brown et Parvati Patil, lui adressaient un grand sourire chaleureux. Lorsqu’elle se dirigea vers la table des professeurs, son cœur accéléra la cadence : toute rose et enfantine, Dolores Ombrage la regardait arriver d’un petit air satisfait, touillant sans grande conviction son bol de porridge. Le professeur Dumbledore lui décocha un clin d’œil amusé, auquel elle ne répondit pas, trop terrifiée par l’aura répugnante de son ennemie. Atterrée, elle prit place aux côtés du professeur McGonagall, bien droite sur sa chaise.

Invité

Minerva l’avait vu arriver de loin, noyée dans une foule d’élèves la soi-disant voyante. Elle ne fut que très peu surprise de la voir descendre de sa tour. Le crapaud comme la surnommait les élèves obligeait les professeurs à manger à la table des professeurs. La raison officielle, montrer à l’Angleterre que l’équipe enseignante était soudée, Minerva n’y croyait pas, elle savait que Ombrage cherchait en fait à surveiller les professeurs et à détecter les amis de Dumbledor.
Elle regarda donc le professeur de Divination traverser la salle, elle semblait très mal à l’aise, surement à cause du regard pesant d’Ombrage sur elle.
La sous directrice sentit très vite l’odeur répugnante de Sibylle, alors qu’elle était encore à plus de dix mètres de distance. Cette odeur d’excès bon marché lui donnait la nausée et elle comprit lorsqu’elle vit le professeur s’asseoir à côté d’elle, que son petit déjeuné allait être inexorablement gâché.
Elle sentit l’anxiété de la femme assise à côté d’elle et lorsque vit son visage, elle se sentit dans l’obligation de lui apporter un peu de réconfort.

- Comment allez-vous professeur ?

A peine eu-t-elle posée cette question qu’elle le regrettait déjà, elle s’avait d’avance que la réponse la mettrait hors d’état.

Invité

Il n’y avait là que de la nourriture grotesque : porridge, croissants, petits pains au chocolat ; rien de vraiment nourrissant pour l’esprit, en somme. Juste de quoi sustenter les besoins de l'estomac. Un ou deux hiboux passèrent en coup de vent au-dessus de la tête du professeur Trelawney, hululant bruyamment.

- Comment allez-vous, professeur ? demanda une voix rêche mais qui se voulait avenante.

Sibylle tourna la tête pour se trouver confrontée aux prunelles inflexibles de Minerva McGonagall, dont les profondeurs grises paraissaient la remontrancer pour cet abattement dont elle était victime. Le professeur Trelawney renifla avec colère, tendit une main tremblante vers un pichet de jus de citrouille, et s’en servit une solide rasade. Ce ne fut qu’après un bon gargarisme qui fit sourire Dumbledore qu’elle se trouva disposée à répondre, essayant vainement de réadapter ce ton vaporeux qui lui était cher.

- Comment je vais ? répéta-t-elle lentement. Mais regardez autour de vous, Minerva.

Dans un cliquetis de perles, elle désigna les quatre tables d’élèves en pleine discussions, tandis qu’un autre volatile lui frôlait de peu le crâne.

- Vous pourriez tout aussi bien poser la question à tous ces malheureux. Rongés qu’ils sont par cette… cette dictature !

Elle s’interrompit un instant : le professeur Ombrage s’était arrêtée de manger, sa cuillère immobilisée au-dessus de son bol, ses sourcils froncés et immobilisés sur un point de la Grande Salle. Sibylle but une autre gorgée de jus de citrouille, curieuse de ce soudain changement d’attitude. Même le professeur McGonagall parut déconcentrée, attirée en dehors de la conversation. Toute la table des professeurs, à présent, voyait son attention complètement attirée vers la table de Gryffondor, où une véritable armée de hiboux encerclait Harry Potter.

- Les mauvaises nouvelles affluent, susurra le professeur Trelawney avec gravité à l’attention de Minerva. Voyez tous les malheurs qui s’abattent sur le jeune Potter.

Et le professeur Ombrage se leva d’un bond, comme saisie d’un horrible doute.

[Pour Harry et les hiboux, je fais référence aux lettres qu'il reçoit suite à son article parut dans Le Chicaneur ^^]

Invité

Le regard de Minerva se fit dur et inflexible.

- Comment je vais ? répéta-t-elle lentement. Mais regardez autour de vous, Minerva.

- Vous pourriez tout aussi bien poser la question à tous ces malheureux. Rongés qu’ils sont par cette… cette dictature !

Elle n’aimait pas voir les gens se lamenter. Elle se tourna vers sa collège, son regard était froid comme de la glace.

-Voyons ma chère reprenez-vous ne voyez vous pas que c’est exactement ce qu’elle attend de vous. Elle cherche à abattre le maillon faible de l’équipe enseignante et pour le moment ce maillon c’est vous. Vous ne pouvez pas continuer ainsi, vous devez vous ressaisir la meilleur défense que nous aillons est notre force de caractère rappelez vous de cela.

A peine eut-elle fini sa phrase qu’un bruit inhabituel s’éleva de la table des Grifondors. Elle balaya la salle du regard à la recherche de la source de tout ce désordre. Très vite elle s’aperçut que l’élève en cause n’était autre qu’Harry Potter. Elle vit Ombrage se lever et sourit intérieurement (un léger sourire apparut sur ses lèvres). Elle se doutait de la raison de tout cela, l’ordre avait été mit au courant par Mondingus, Harry avait donné une interview qui était parue le matin même.

- Les mauvaises nouvelles affluent, susurra le professeur Trelawney avec gravité à l’attention de Minerva. Voyez tous les malheurs qui s’abattent sur le jeune Potter.

- Ce ne sont peut-être pas de mauvaises nouvelles, votre mythique troisième œil ne vous a-t-il rien dit là-dessus ?

Elle regarda le professeur de Divination d’un air plein de malice.

Invité

- Voyons ma chère reprenez-vous ! Ne voyez vous pas que c’est exactement ce qu’elle attend de vous ? Elle cherche à abattre le maillon faible de l’équipe enseignante et pour le moment, ce maillon, c’est vous. Vous ne pouvez pas continuer ainsi, vous devez vous ressaisir ! La meilleur défense que nous ayons est notre force de caractère, rappelez vous de cela.

Sibylle resta un instant sous le choc, secouée par la remontrance de Minerva. Elle avait raison, dans un sens : elle affaiblissait les capacités pédagogiques de ses collègues. A se lamenter, se refermer sur elle-même, elle offrait ses plus grands points faibles aux doigts boudinés d'Ombrage. Mais elle allait se ressaisir, redresser les épaules, et combrattre. Rien ne devait l'empêcher de transmettre son savoir ; tant qu'il lui resterait un fidèle partisan possédant le Don, elle ne flancherait pas. Droite et fière, à l'image de McGonagall. Comme pour étayer cette décision pleine de bon sens, elle se redressa sur son siège, ne parvenant qu'à étirer son estomac dans un gargouilli sonore. Finalement, elle pouvait tout aussi bien attendre demain pour entamer les bonnes résolutions.

A la remarque funeste du professeur Trelawney sur le cas Potter, Minerva s'autorisa un de ses très rare sourire, répondant sur un timbre à peine plus élévé qu'un murmure :

- Ce ne sont peut-être pas de mauvaises nouvelles, votre mythique troisième œil ne vous a-t-il rien dit là-dessus ?

Et d'un seul coup, Minerva McGonagall était redevenue fidèle à elle-même : froide, sèche, autoritaire. Et anti-médium, contre toute forme de magie divinatoire qu'elle disait "nébuleuse". Sibylle se façonna un air indigné, s'empara d'une miche de pain, la brisa et fourra la mie dans sa bouche, mâchant furieusement.

- 'e le sabais, postillonna-t-elle.

Elle avala avec peine, le rouge lui montant aux joues.

- Je le savais, reprit-elle, mais je vous signale au passage, Minerva, que le Don de Double Vue ne me permet pas de lire le journal à distance !

Et de boire une gorgée de jus de citrouille. Les ignorants ! A les entendre, la Divination était une radio qu'il suffisait de régler sur le bonne station pour écouter les sifflements de l'avenir. Or, c'était complexe, bien plus complexe et élaboré que tout cela. Il fallait sentir, s'imprégner des signes, les interpréter correctement. Finalement, l'épreuve pouvait se révéler épuisante.

Ombrage revint s'asseoir à leur table, son visage marqué par la fureur, ses yeux globuleux cherchant une cilbe sur laquelle épancher sa haine.

-Je ne sais pas qui a mis cette femme dans un tel état, susurra Trelawney, mais j'aimerais qu'il se fasse connaître, que je lui prédise une vie dorée.

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- 'e le sabais, postillonna-t-elle.

La première remarque dont la gratifia le professeur de divination dégouta tellement le professeur McGonagall qu’elle détourna son regard d’elle. *Comment Dumbledore a-t-il pu nommer une femme comme elle professeur, il doit pourtant avoir ses raisons mais elles me sont complètement inconnues.* Même si elle ne partagea pas ses pensées avec sa collègue, elle avait du en deviner le contenu. Elle remonta qu’elle peut dans son estime, lorsqu’elle parvint maladroitement à adopte un langage, verbal et physique plus convenable.

- Je le savais, reprit-elle, mais je vous signale au passage, Minerva, que le Don de Double Vue ne me permet pas de lire le journal à distance !

Trelawney visait juste, Minerva avait été tellement prompte à critiquer son soi-disant don de double vue, qu’elle avait commis une erreur, alors qu’elle s’apprêtait à s’excuser (brièvement bien entendu), le professeur redescendit très vite dans son estime.

-Je ne sais pas qui a mis cette femme dans un tel état, susurra Trelawney, mais j'aimerais qu'il se fasse connaître, que je lui prédise une vie dorée.

Voila bien la preuve qu’elle n’avait aucun don de voyance, elle ‘prédisait’ à la carte. Minerva regarda dans les yeux le professeur de Divination, on pouvait y lire un grand mépris.

- Comment voulez-vous que l’on vous prenne au sérieux si vous tenez de tels propos, faites donc attention à ce que vous dites.

Elle se tourna vers Dumbledore, cherchant à lire sur son visage son avis sur le geste d’Harry. McGonagall ne savait pas si elle devait être fière de ce que venait de faire le jeune Griffondor mais elle était en tout cas très inquiète, inquiétude qu’on pouvait lire sur son visage.

Invité

- Comment voulez-vous que l’on vous prenne au sérieux si vous tenez de tels propos ? remontrança le professeur McGonagall. Faites donc attention à ce que vous dites.

Sibylle releva le nez de son assiette, dévisagea Minerva avec une expression proche de l’ahurissement, et doucement ; tout doucement, l’information atteignit son cerveau. La prendre au sérieux ? Cela insinuait-il donc qu’elle n’était qu’une… plaisanterie aux yeux de ses collègues ? Insensé ! Quand elle, Sibylle Trelawney, leur prédirait un grand malheur, alors ils abandonneraient leur sarcasmes et viendraient la supplier - oui la supplier ! – pour échapper à un sort tragique. Et elle, en bonne âme charitable, leur montrerait le chemin. Ah çà oui, le professeur Trelawney saurait se montrer digne de son Don. Elle en ferait profiter ceux qui l’avaient tant dénigré ; la rancune serait mise de côté, pour une osmose sous le signe de l’avenir. Quoique pour Dolores Ombrage, les choses pourraient être différentes.

« N’avait pas à me mettre à l’épreuve ! » bougonna-t-elle intérieurement.

Une fois encore, elle se laissa dériver du côté de la table des Gryffondor : Harry Potter continuait de décacheter bon nombre d’enveloppes, le visage sombre, tandis qu’Hermione Granger assénait des regards meurtriers au professeur Ombrage. Granger ! Encore une créature lamentablement terre-à-terre. A force de s’enfoncer le nez dans de minuscules caractères d’imprimerie, elle était incapable d’y voir plus loin, conservant une réflexion aussi sèche que la voix de Minerva. Et à ses côtés, bien sûr, il y avait Ronald Weasley ; ce jeune rouquin qui gaspillait son temps à railler Sibylle ou à dormir en classe. Scandaleux ! Au moins, Potter (même s’il faisait un voyant médiocre) était extraordinairement fascinant. Grâce à lui, jamais elle n’avait distingué le Sinistros de manière aussi nette – ce qui était terrifiant, bien sûr. Bien sûr. Mais elle y trouvait parfois – à son propre étonnement – un plaisir malsain : contempler le malheur des autres nous renforçait dans notre propre chance. Question de point de vue, bien sûr.

Minerva McGonagall était maintenant tournée vers Dumbledore, si bien qu’elle offrait à Sibylle toute la raideur de son dos. Peut-être le directeur savait-il quelque chose qu’elle-même ignorait à propos de Potter ? (Non, quelque chose que je n’ai pas envie de savoir, se rectifia-t-elle. Si elle se tenait au courant de tout ce qui l’entourait, la vie n’aurait plus jamais le goût de la surprise.) Peut-être même connaissait-il la raison de la colère d’Ombrage ? Dans ce cas, Sibylle devait s’en imprégner ; absorber toute idée pouvant nuire à Face-de-Crapaud. Elle se pencha donc en avant, couvrant la nuque de McGonagall de son haleine à la citrouille.

ADMIN · **Albus Dumbledore**

La distribution du courrier entrainait toujours avec elle vacarme et agitation aux quatre coins de la Grande Salle. L’arrivée bruyante des hiboux y était en grande part responsable mais, ces derniers temps, on pouvait également trouver une explication
aux événements qui avaient secoué le monde des sorciers. L’évasion de certains prisonniers d’Azkaban était en effet au centre des discussions de bon nombre de résidents de Poudlard et la découverte des nouvelles du jour, parues dans la Gazette du sorcier, ne pouvait que relancer le sujet à l’heure du petit déjeuner.

Assis au centre de la grande table, Albus Dumbledore écoutait le professeur Flitwick avec attention lorsque son attention fut attirée par un brouhaha inattendu. Harry Potter, installé à la table des Gryffondor, venait littéralement d’être encerclé par une dizaine d’hiboux et croulait à présent sous les lettres. Dolores Ombrage, visiblement décontenancée, ne tarda pas à pointer le bout de son nez à la table des Gryffondor, attendant certainement à trouver une explication à tout ce remue-ménage.
Le directeur laissa un instant son regard errer sur le jeune Gryffondor qui semblait tout aussi dépassé par les événements que le professeur. Ainsi donc, comme il le pensait, les réactions avaient été immédiates. Reposant son regard vers son assiette pour ne pas risquer de croiser celui de l’élève, le directeur resta un instant immobile, son front plissé indiquant qu’il se sentait soudainement anxieux pour le futur. L’interview parue dans le Chicaneur était certes un stratagème audacieux pour focaliser l’attention des troupes sur le retour de Voldemort mais cela ne ferait qu’aggraver les choses pour le jeune Harry Potter. D’après Mondigus, Harry était rentré dans les plus petits détails, allant même jusqu’à balancer les noms des Mangemorts de Voldemort qui étaient des personnes estimées aux yeux de bon nombre de sorciers. Une fois de plus, le jeune Potter venait de manifester clairement son intention de ne pas rester qu’un simple spectateur des derniers événements. Geste très noble de sa part mais réalisait-il vraiment les répercussions qu’une telle révélation pouvait avoir pour le futur ? Bien sûr, l’interview ne faisait que répéter le retour de Voldemort mais cette fois-ci le ministère n’avait pas réussi à imposer son autorité.

Le directeur se força à afficher une attitude détachée avant de relever les yeux vers Minerva McGonagall. Le visage de cette dernière affichait une inquiétude manifeste et Dumbledore aurait volontiers tenté de la rassurer par quelques paroles apaisantes si des oreilles indiscrètes ne trainaient pas autour d’eux en ce moment. Se contentant donc de hocher légèrement la tête, signe qu’il ne fallait pas s’alarmer outre-mesure pour le geste du jeune Potter, du moins pour l'instant, Albus se racla la gorge avant de lancer joyeusement :

" Je reprendrais bien un peu de ce délicieux pudding aux raisins secs pas vous Sibylle ? "

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» [Lundi 1er décembre 1997] Toute femme blessée est contrainte à la Métamorphose [Heather]» Bureau du Professeur McGonagall» Professeur McGonagall» Minerva McGonagall [à complèter]» Minerva McGonagall [UNDERCO]

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