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[Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes]

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MessageSujet: [Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes] [Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes] EmptyDim 25 Nov 2007 - 9:13

Il devait être une heure du matin, peut-être plus, peu importait. Assez bas dans le ciel, une lune bossue crevait les nuages, répandant un halo bleuté sur chaque chose, chaque être, les embaumant d’une aura fantomatique. A pareille heure de la nuit, le château de Poudlard aurait pu sembler déserté, comme si subitement – le temps d’une respiration – il avait perdu de son prestige, de son attrait de son charisme. On aurait dit une bâtisse abandonnée au désespoir de la ruine. Mais ce n’était nullement le cas. Profondément enfoncés dans leurs lits, les élèves des quatre maisons dormaient à poings fermés, leur respiration lourde et régulière faisant palpiter l’école toute entière. La Grande Salle, inanimée, présentait un plafond sombre au centre duquel brillait l’astre nocturne, pareil à un lampadaire insolite. Non loin de là, au niveau de la Salle des Trophées, des cliquetis en tous genres se faisaient entendre, produit sonore des coupes ensorcelées et brillantes enfermées dans leur vitrine.

Et là, au détour d’un couloir, déchirant la nuit comme un couteau déchire un voile, une longue patte à coussinets se posa sur le sol poussiéreux. Deux points rouges s’allumèrent dans le noir, suspendus dans le vide, scrutant le passage d’un air malveillant. Puis, comme se décollant des ténèbres, Miss Teigne se mit à avancer. Son pas était silencieux, léger, mais également alerte. Les oreilles tendues, les sens en action, elle recherchait. La plupart des gens se laissent souvent à dire que les chats errent sans but véritable, passant et repassant pour le simple plaisir de la figuration. Mais Miss Teigne était toute autre. Quand elle arpentait une pièce, c’était pour dénicher un coupable, quand elle se mettait à trottiner, c’était pour traquer, et quand elle miaulait, c’était pour appeler Rusard.

Les quelques impétueux qui, au début, avaient raillé cet étrange couple homme/animal n’avaient pas tardés à déchanter. Certes, il apparaissait comme cocasse de distinguer ce vieux concierge grincheux chercher des noises à autrui, une chatte décharnée sur ses talons. Or, il n’y avait rien de plus alarmant ; car la chatte – Miss Teigne – était une éclaireuse accomplie, mettant ses dons félins au service de l’homme pour distribuer retenues et autres châtiments douloureux. Et généralement, lorsque l’on surprenait Miss Teigne occupée à serpenter entre vos chevilles, l’on ne tardait pas à voir débarquer un Rusard essoufflé mais féroce, prêt à vous fouetter jusqu’à l’os.

Mais cette nuit, en revanche, tout semblait calme. Depuis plus d’une heure que l’animal investiguait les étages, aucun frauduleux petit humain ne s’était pointé. « Bonne chose » pourrait-on dire, mais ce n’était point là l’avis de Miss Teigne ; car elle voulait surprendre et elle voulait punir. Irritée, elle laissait parfois enfler un grognement au fond de sa gorge, avertissant de sa sinistre présence dans le noir. Et puis, venant aussi subitement qu’un souffle de vent, un doute la saisit. Elle redressa l’échine, prête à bondir. Ses oreilles, tendues aux maximum, captèrent un léger et très diffus son de voix. Ses pupilles écarlates de rétrécirent en une ligne verticale et attentive. Se pourrait-il… ?

S’enrobant de discrétion, l’animal accéléra l’allure, ses pattes muettes écrasant la poussière. Le son parut s’intensifier, et plus qu’une impression, cela devint une certitude : il y a avait des indésirables hors de leur lit. Pour un peu, elle se serait mis à ronronner, la tentation était forte, mais elle se retint. Elle devait se retenir, l’effet de surprise conservait toute son importance. Frôlant les murs, elle finit par s’immobiliser à hauteur de la salle des Trophées. La porte était entrouverte, et des murmures rapides s’échappaient de l’embrasure. Passant la tête dans l’entrebâillement, il lui sembla distinguer trois silhouettes. Il n’était pas utile d’appeler Rusard ; du moins pas pour l’instant. Ici, elle se contentait d’observer, de juger, avant de prendre sa cruelle décision…
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MessageSujet: Re: [Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes] [Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes] EmptyDim 25 Nov 2007 - 15:07

Une heure du matin. Maux de tête, insomnies. Cauchemars. et Irina la vagabonde était sur pieds. Hagarde, le coeur battant à tout rompre, elle émergeait doucement de sa torpeur. Ca arrivait souvent ces temps ci. Pourquoi rêvait t'elle tout le temps de sa mère? Même morte, elle continuait de la tourmenter...Irina porta une main indécise à son front. Dieu merci, elle allait bien. A tâtons, elle se débarrassa de la couverture qui collait à son dos moite, puis elle partit en quête d'un pull pour s'en recouvrir. Elle frissonna quand elle posa le bout de ses orteils sur la pierre froide. Où diable était sa descente de lit? Certainement une fouineuse de première année qui l'avait cachée pour lui faire une blague. Grelottante, elle enfila ses pantoufles. Elle voulait sortir de cet espace confiné, les lits à bladaquin renforçaient sa claustrophobie naissante. Elle écarta les rideaux, puis elle se leva. Elle ne prit pas la peine de refaire son lit. Les rideaux verts allaient servir de cache misère. On ne verrait pas que la jeune serpentarde s'était fait la malle. On pourrait toujours cafter qu'elle était sortie clandestinement. C'était tant pis pour eux. Elle se ferait prendre, mais les espions subieraient les pires des châtiments. Si il existait pire que de voir Irina Collins en colère.

Elle dévala les escaliers, à tâtons. On entendait tout juste le faible bruissement feutré de ses pas. De temps en temps, on entendait un petit "ploc". Une goutte d'eau vint se nicher dans son cou. Les Cachots étaient sous le lac, ce n'était pas étonnant, qu'en été comme en hiver, on soit confrontés à cette odeur de renfermé, et il n'était pas rare qu'on voie de la moisissure suinter sur les murs de pierre. Pourquoi fallait t'il que les Serpentards soient reclus dans un endroit aussi austère? Silencieuse, Irina assistait à la dégénérescence des murs de pierre qui, une fois tombés, laisseraient des trombes d'eau inonder le sous sol. L'endroit était lugubre, et cet aspect morbide était renforcé par la présence du Baron Sanglant qui vagabondait tel un marcheur solitaire, empêtré dans sa mélancolie et sa tristesse. Elle devinait qu'il versait, de temps à autres, des larmes spectrales qui se fondaient dans sa silhouette ectoplasmique. Le baron sanglant avait beau avoir un charisme effrayant, elle compatit sans problème à sa solitude. En effet, qui voudrait la compagnie d'un tel huluberlu?

Mais elle ne le croisa pas ce soir là. Il était occupé à hanter une autre partie du château. Quand elle gravit quelques marches, l'air devint plus respirable, plus pur. Le hall d'entrée avait surgi devant ses yeux fatigués. La lune était également apparue. Dame Sélène avait nimbé d'argent le vestibule de marbre. Le château était endormi, dans un silence cotonneux, qu'un pas d'un troupeau de pachydermes imprudents qui pouvait; à tout instant, tout briser et alerter les profs et préfets qui patrouillaient. Mais ce soir là, Irina avait de la chance. Elle pouvait profiter du château qui, au crépuscule, avait affiché un tout autre visage. L'endroit aurait pu etre superbe si on faisait abstraction de l'atmosphère sépulcrale qui y régnait. Dans le lointain, une porte grinça sur ses gonds. Le lourd battant claqua. Sans doute était-ce Dumbledore qui était retourné vaquer à ses occupations, ou pire encore, c'était Rusard qui partait en patrouille.

Sa déambulation nocturne (et les escaliers agités de soubresauts) l'avait aménée dans un endroit plus qu'improbable et surprenant: Une salle appelée "salle des trophées" où Irina n'avait jamais mis les pieds, et elle n'irait jamais plus. en effet, qui serait assez idiot pour rester en totale béatitude devant un gobelet en plastique? Irina dédaigna les coupes et préféra aller à la fenêtre. Encore une fois, la nature jouait de ses charmes, et elle faisait miroiter les coupes entreposées dans des vitrines de verre. Un vrai musée dans le musée. Mais, quelque chose attira son attention. Elle entendit un faible grattement, comme si quelque quadrupède à griffes s'était décidé à sortir de sa tanière pour lui bondir dessus. etait-ce Miss Teigne? OH non! Ca serait la catastrophe! Elle entendit aussi quelques chuchotements. Dans quel pétrin s'était t'elle fourrée? Elle demanda d'une voix légèrement angoissée.


Il...Il y a quelqu'un?

Flûte de flûte. Nom d'un zombie! Si Rusard se pointait, elle était cuite. Et on la voyait, dans le clair de lune, le visage blême, sa respiration saccadée former des halos de buée autour de ses lèvres, dans l'air frisquet de la nuit.

Iri, fais attention qu'en octobre, la Brigade Inquisitorale n'existe pas encore... 'fin du moins je crois bien --"

Oops. Alors je vais enlever la parenthèse qui était juste accessoire.


Dernière édition par le Mer 28 Nov 2007 - 13:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes] [Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes] EmptyMer 28 Nov 2007 - 4:54

[HJ - Prosper a donné son feu vert pour la partie ou je parle de lui]

Pas de cauchemars pour Ann, pas de claustrophobie, pas de sentiment de se sentir enfermé. Pas non plus l'étrange témérité des gryffondors qui les poussait souvent à contourner le règlement juste pour le plaisir. Que faisait donc, me diriez-vous, notre demi-français serdeglois national hors de son dortoir à une heure aussi avancée de la nuit ? Et bien... il n'en savait trop rien lui même. Pour commencer il ne s'était pas couché aussi était-il certain de ne pas avoir cauchemardé. Il avait fait sagement ses devoirs, ce qui lui avait prit toute la soirée et une bonne partie de la nuit. Mais il n'arrivait pas à se concentrer surtout avec Wagner qui travaillait avec lui, soupirant a chaque fois que son pied faisait bouger la table ou qu'il faisait tomber quelque chose. Ce n'était pas humain d'être si sérieux !

Lorsqu'il avait enfin terminé ses leçons (et baclé les dernières parce que vraiment il n'y arrivait pas) il avait décidé de reprendre ses expériences d'enchantements, la seule matière ou il était vraiment doué. Le problème était qu'il ne savait absolument pas faire un sort informulé et que donc Prosper s'agitait. Le pauvre semblait au bord de la crise de nerf.

Ann avait peur des punitions mais un Prosper excédé et fatigué lui paraissait encore pire qu'un Rusard hypothétique. Comme dit le proverbe, "Un ennemi visible est pire qu'un ennemi qu'on voit pas." à moins que ce ne soit le contraire "Un ennemi invisible est pire qu'un ennemi qu'on voit."... il se souvenait plus trop. Quoiqu'il en soit il avait prit ses cliques, ses claques, sa baguette, ses dés et était partit a la recherche d'un endroit tranquille pour s'adonner à sa passion sans gêner personne.

Ce n'est qu'une fois dans le couloir sombre et froid qu'il se rendit compte que tout compte fait c'était certainement la deuxième version qui était la bonne. Le silence était lugubre, la lune blafarde par les fenêtres de la tour créaient des ombres effrayantes et il lui semblait soudain beaucoup plus facile de croire a toutes les histoires sur le retour de Vous Savez Qui. Il voulut rentrer mais la statue, fachée d'être dérangée pour rien lui posa une énigme tellement compliquée qu'il n'eut d'autre option que de se ballader un peu en cherchant la solution.

A force de zoner, il avait fini par se retrouver dans la salle des trophées. Il n'allait quasiment jamais là bas, ne voyant pas tellement l'interet de regarder des coupes et des récompenses qu'il n'aurait jamais. Il allait rebrousser chemin lorsqu'il entendit une voix s'élever. Jamais il n'aurait cru que les insultes en français qu'il se réservait pouvaient tomber dans l'oreille de quelqu'un. Enfin c'était une voix de fille donc surement pas rusard. Ni Miss Teigne... a moins que... un chat pouvait-il parler ? Non, non, il n'avait jamais entendu dire ça.

Ann le preux chevalier tira nerveusement sur sa tunique grise, ajusta sa cape, serra dans ses doigts sa baguette et ses des porte-bonheur et lanca d'une voix mal-assurée et dont l'accent se répércutait sur les pierres froides.


"Non, enfin si mais ce n'est que moi. Ann. J'suis désolé, j'faisais que passer, d'ailleurs j'vais vous laisser je...je suis désolé. Tu dois être là pour un rendez-vous* en plus. Vraiment vraiment navré, je dirais rien promis. Même sous la torture. Quoique.. on torture pas vraiment en colle n'est ce pas ?"

Question discrétion c'était rapé mais en même temps c'était quasiment la première fois qu'Ann sortait ainsi. Ou en tout cas la premiere fois seul. Yun savait toujours ce qu'il fallait faire mais lui... se demandait souvent pourquoi le choixpeau l'avait fourré à Serdaigle !
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MessageSujet: Re: [Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes] [Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes] EmptyDim 9 Déc 2007 - 11:06

C’était une nuit magnifique et enchanteresse. La splendide pleine lune s’élevait haut au sein du firmament, elle dominait en maîtresse absolue l’école des sorciers et ses environs qu’elle venait chatouiller de ses doux reflets d’argents. Le ciel obscur et dégagé était constellé de milliers d’astres qui scintillaient d’une douce clarté envoûtante. La surface du lac noire de Poudlard était calme et plane. L’eau, aux profondeurs insondables, était pareille à un miroir titanesque dans lequel le ciel et les étoiles venaient se refléter avec un réalisme exceptionnel et chimérique. Pas un bruit ne venait troubler cette ambiance sinistre et formidable. Le vent qui, le jour durant n’avait eut de cesse de souffler, était tombé, les arbres de la Foret Interdite trônaient majestueusement de toute leur hauteur, immobiles, immuables tel des gardiens à l’affût et Poudlard avait sombré dans le sommeil et la quiétude.

Quel heure pouvait-il bien être ? Isaac Fernandez n’en avait pas la moindre idée. Un léger éclat lunaire démystifiait une ombre opaque qui, au bord du lac, s’activait. Un jeune homme était assis sur l’une des rives. Ses longs cheveux bruns coincés derrière ses oreilles, la lune brillait dans ses yeux couleur saphir d’une superbe étincelle. Sa peau était blanche et pâle sous l’éclairage nocturne, ce qui lui donnait l’air d’un fantôme au sourire divin. Sous l’effet de la chaleur étouffante de ce soir là, Isaac avait retiré sa robe de sorcier qu’il avait posé sur le sol, à ses côté. Sa cravate rouge et jaune était desserrée autour de son cou et les premiers boutons de sa chemise étaient ouverts. Ayant adopté un look décontracté, le jeune homme regardait la surface du lac noir et fredonnant un air de sa voix sombre et rauque.

Evidemment, Isaac n’avait aucunement le droit de se trouver là au beau milieu de la nuit mais… qu’importe. Si c’était autorisé, il ressentirait beaucoup moins de plaisir et d’excitation à chantonnait gaiement sous un clair de lune. De plus, le jeune sorcier savait pertinemment que personne ne viendrait le chercher ici. Il avait d’ailleurs l’habitude de s’y rendre à la nuit tombé. Assis au bord de l’eau sous un ciel étoilé, il avait l’impression d’être en communion avec la nature, c’est souvent à ces moments là que l’inspiration lui venait et que la paix s’emparait de son corps pour le libérer du stresse et de l’angoisse des longues et fastidieuse journée de cours.

Au bout de longues heures de solitude, Isaac se surprit à fermer ses yeux fatigués… Le sommeil gagnait son corps lentement alors qu’un frisson le parcourut des pieds à la tête. Il prit donc la décision de rentrer au château pour aller se coucher. Il se leva et remit sa robe de sorcier sur son dos avant de tourner le dos au lac. Alors qu’il marchait énergiquement en direction du château, il observa la tour de Gryffondor… Elle paraissait si loin qu’il souffla pour se donner du courage, il avait hâte de se coucher.
Il poussa la lourde porte de Poudlard et pénétra le hall d’entrée de l’école. L’endroit était désert et calme. Cependant, comme prudence est mère de sûreté, le Gryffondor marchait à pas de loup pour se faufiler rapidement jusqu’au septième étage.

Cette sensation qui l’envahissait peu à peu était grisante. Il savait qu’il n’était pas le seul à déambuler dans l’immense château. Rusard, Ombrage et les préfets, eux aussi se promenaient de couloirs en couloirs pour surprendre les vagabonds comme Isaac. Ce sentiment de n’être qu’une proie excita le jeune risque-tout. Son cœur battait au rythme d’un flamenco endiablé comme Isaac allait en voir dans son enfance. Sa gorge était sèche et sa respiration, rapide et saccadée.

Cependant, au bout de quelques minutes, alors qu’Isaac parcourait furtivement couloirs et escaliers, la douce sensation de danger qui habitait le Gryffondor disparut pour être remplacé par… la peur. Derrière lui, il entendit une voix parlait haut et fort. Il jura reconnaître la voix du concierge décharné de Poudlard. Ni une ni deux, il oublia les précautions et se mit à courir à toute allure. Ventre à terre, il s’engouffra derrière une tapisserie et grimpa une volée d’escalier. Il arriva dans un couloir immense bordé d’armure magiques qui parlaient sur le passage du jeune sorcier. Soudain, il se prit le pied dans un pavé et trébucha sur l’une des armure. La violence du choc produisit un immense raffut métallique alors que les tableaux parlaient d’un air courroucé. Isaac jura bruyamment et reprit sa course effrénée. Il avait l’impression de voir Rusard surgir de chaque ombre. Il sentait que quelqu’un était à ses trousses, cependant, il arriva dans un couloir qui se terminait par un cul de sac. Juste une porte lui faisait face.

Sans réfléchir, il l’entrouvrît en s’engouffra dans une pièce qu’il n’avait jamais visitée auparavant. Il claqua la porte et s’adossa contre celle-ci en soufflant comme un bœuf. Il pourrait au moins se cacher… Toutefois, lorsqu’il ouvrit les yeux, il se retrouva face à deux autres élèves de Poudlard. Surprit et effrayé à la fois, Isaac les regarda successivement en souriant avant de dire :

« Belle nuit pas vrai ? Et… vous faite quoi vous ? »
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MessageSujet: Re: [Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes] [Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes] EmptyMer 19 Déc 2007 - 17:41

Miss Teigne plissa les yeux, créature malicieuse de la nuit. Ainsi donc des élèves s’étaient réellement glissés hors de leur lit pour venir instaurer une petite atmosphère de désordre et d’interdit. Elle ne pouvait tolérer cela. Une fois encore, l’intense désir de se montrer la prit, mais il lui fallait résister, jouer les finaudes pour mieux contrer. Sa queue se balançait joyeusement, battant contre le bois de la porte entr’ouverte. Elle s’interdit immédiatement ce geste : la discrétion était de mise. Avec une souplesse surnaturelle, la chatte s’immergea complètement dans la salle des trophées, ses pupilles luisant dans le noirs d’une sinistre lumière. Une large vitrine offrant des décorations diverses dissimula son entrée. Frôlant le meuble avec délicatesse, elle bondit derrière une étagère tapie dans l’ombre et espionna. Elle avait cru apercevoir trois formes humaines, mais il n’en était rien. Seule deux silhouettes se précisaient contre les braises mourantes de la cheminée, en conversation basse et précipitée. Miss Teigne ne comprenait parfaitement pas le langage des humains, mais elle en percevait néanmoins les altérations, les nuances, et les émotions.

Le premier murmure lui sembla féminin, bien qu’assez rauque. Il reflétait une sécheresse sans égal et un désir de blesser. Peut-être pas de produire le mal dans l’immédiat, déduisit Miss Teigne, mais tout du moins cette personne-là aimait-elle faire souffrir sans but. C’était une assez bonne qualité dans l’ensemble, mais qui se devait d’être mise en œuvre à bon escient, pas dans une optique anarchique. Il s’agissait bien évidemment d’Irina Collins, une Serpentard particulièrement perfide.

L’autre intrus, quant à lui, tenait plus du caractère flûté et froussard. Le genre qui n’a aucunement sa place dans les ombres et le silence. Il dégageait une telle anxiété que le félin sentit son poil se hérisser : il est bien connu que les animaux sentent votre peur et qu’elle les rend des plus agressifs. Mais Miss Teigne parvenait sans trop de peine à contrôler ses pulsions, elle avait appris à tirer bénéfices des affres de la patience. Elle tendit l’oreille, ses moustaches frétillantes dépassant un court instant dans un pan de lumière. Le garçon – car c’en était un – possédait là un bien étrange accent ; un mélange de « r » durs et de « th » sifflés. Sûrement un étranger… La fourrure du chat se dressa une seconde fois. Il lui semblait remettre un nom sur ce visage pâle (Hug ! XD), un rapport avec la neige…

Un claquement sec retentit soudain, faisant sursauter les deux élèves et forçant Miss Teigne à se rétracter dans la nuit. Un troisième larron (il lui semblait bien qu’elle se ferait un trio complet, ce soir) venait de débarquer. Ses cheveux un peu fauves lui masquaient le visage mais sa démarche était assez aisée. Ce qu’il chuchota à ses congénères importait peu ; seul un détail avait sauté aux yeux de la chatte : la porte. Il avait fermé la porte. Tous les quatre, aussi bien êtres humains qu’animal, se trouvaient confinés dans un même lieu. La situation devenait légèrement embarrassante. Préparant donc une connexion mentale avec Rusard (ne me demandez pas comment elle fait), elle s’avança dans la lumière, les reflets du feu dansant sur son poil noir, et fixa ses trois victimes d’un air gourmand. Sur quoi elle ouvrit sa gueule et poussa une longue plainte sentencieuse. Au-delà de la terreur des élèves, elle perçut la course victorieuse du concierge.

Argus Rusard arrivait.
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MessageSujet: Re: [Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes] [Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes] EmptyMer 16 Jan 2008 - 16:51

A aucun moment elle ne croyait que quelqu'un lui répondrait. A vrai dire, elle s'attendait juste à ce que seul son écho ne lui réponde. Mais à la place de son écho, ce fut un autre élève qui répondit à la jeune Serpentarde, qui avait les yeux écarquillés et dont les lèvres tremblaient, dans un imperceptible sentiment de peur. En fait, c'était plutôt étonnant de voir autant d'élèves réunis dans la Salle des Trophées, parce que d'habitude, l'endroit était désert. Les élèves voyaient peu d'intérêt à contempler des coupes, il y avait bien les musées et les bouquins pour cela. Aux yeux d'Irina, la Salle des Trophées était obsolète. Bref, tout ça pour dire qu'il ne devrait pas y avoir foule, surtout à trois, quatre heures du matin. Les élèves avaient décidé de vagabonder au risque d'attirer Rusard ou quoi? Irina, en chemise de nuit, pieds nus sur la pierre froide, le coeur cognant, était en train de se demander si elle ne ferait mieux pas de rebrousser chemin, car il fallait dire que bon...C'était pas pour dire du mal de la salle des Trophées (quoique c'était déja fait >.<) mais c'était pas un endroit super passionnant. Limite, la tour d'astronomie aurait été mieux. Elle aurait pu regarder le ciel et les étoiles. Là, elle ne pouvait pas le faire. Il y avait juste un soupirail et une lucarne. Juste de quoi laisser passer les rayons de l'astre sélénien. Juste de quoi couvrir la pièce d'une lueur argentée, plongeant le restant dans la pénombre.

Une silhouette se détacha de l'ombre. Un garçon de Serdaigle, qui était dans la même année qu'elle. C'était pas un trés bon élève, et il paraissait qu'il était assez dingue dans son genre. D'ailleurs, ses mots venaient d'en témoigner.


"Non, enfin si mais ce n'est que moi. Ann. J'suis désolé, j'faisais que passer, d'ailleurs j'vais vous laisser je...je suis désolé. Tu dois être là pour un rendez-vous* en plus. Vraiment vraiment navré, je dirais rien promis. Même sous la torture. Quoique.. on torture pas vraiment en colle n'est ce pas ?"

Sa tirade confirma l'opinion d'Irina. Ce type était fou à lier. Elle eut envie de lui balancer une réplique massacrante, mais elle s'abstint, et préféra répondre d'une voix mal assurée, l'air hagard.

Mon seul rendez vous...Ca serait avec Rusard. On dirait qu'il n'y a personne...En fait...Si j'avais réélement rendez vous...Je crois qu'il m'aurait posé un lapin.

Irina avait dit la dernière phrase tristement. Elle hocha la tête, ses cheveux longs et ternes semblèrent se mouvoir un instant, captant les rayons lunaires. Puis ils restèrent statiques, raides, comme avant. Irina posa une main contre le mur. Elle frissonna quand ses doigts rentrèrent en contact avec la pierre. Elle grimaça, puis elle demanda d'une voix plus ferme.

Et toi? qu'est ce que tu fiches ici?

L'autre Serdaigle n'eut pas le temps de répondre. Une autre silhouette se détacha de l'ombre. Irina retint son souffle. Si on ne la croyait pas aussi perfide, aussi intrépide, on aurait pu croire qu'elle avait peur. C'était presque le cas. Elle grimaça à nouveau quand elle vit un Gryffondor, Isaac Fernandez, s'avancer vers eux et demander d'un ton désinvolte.

« Belle nuit pas vrai ? Et… vous faite quoi vous ? »

Irina croisa les bras. Elle bailla, la main devant sa bouche, puis elle s'étira, pour signaler que la discussion l'ennuyait. C'était la dernière des impolitesses, mais Irina s'en fichait. Elle ne voulait pas être polie avec un Bouffondor. elle lança d'un ton ironique:

Je danse la polka, ça ne se voit pas?

Quand elle parlait, Irina avait la voix rauque. Mêlée à son ton ironique, parfois cynique, ça donnait un ensemble finalement trés agaçant et horripillant. Irina s'appuya à nouveau contre le mur. Soudainement, elle entendit un grattement faible au sol. Puis une plainte qui n'avait rien d'humain. Un animal. Irina blêmit. Miss Teigne! Ici! Merlin! Irina se prépara à bondir. A bondir pour s'enfuir. Mais laisser ses camarades dans le pétrin n'aurait pas été trés malin de sa part. Admettons qu'elle s'en sorte. Cet abruti de gryffondor pourrait bien la balancer, et dire qu'elle était avec eux quelques instants plus tôt. Snow pourrait aussi dire la même chose. En clair, si il n'y avait pas eu de témoins, elle aurait pu partir. Mais là, si elle voulait partir, elle aiderait aussi les autres à partir. Mais ce n'est pas par volonté d'être solidaire, ne vous méprenez pas.

[color=tan] Oh, flûte! Merlin! Miss Teigne...Allons nous en! Vite! Vite!/color]

La cinquième année pressa ses camarades vers la sortie. Ils allaient devoir jouer serré.

[NB: Les mots en italique dans le dialogue sont en Norvégien, dans le texte.]
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MessageSujet: Re: [Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes] [Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes] EmptyMar 22 Jan 2008 - 10:35

A la fin de son petit discourt, Ann plissa les yeux. La silhouette semblait tout droit sortie de l'un de ces films d'angoisse en noir et blanc que Granny aimait regarder lorsqu'elle cherchait des émotions fortes. Cette femme, aux longs cheveux sombres, pieds nus sur la pierre froide lui faisait peur. Elle était habillée d'une simple chemise de nuit blanche qui semblait briller sous la lune, seulement eclipsée par la lumière de ses yeux clairs et froids.

Sa voix aussi glaçait le sang. Aucune volonté d'être désagréable. Les mots prononcés en eux-même n'avaient rien de menaçants mais leur accent était étrange, différent. Le jeune français avait l'impression que dans chaque son était caché un couteau qui poignardait son courage en plein coeur. Au bout de cinq années passées à Poudlard, il n'avait plus peur des fantômes mais cette apparition lui glaça le sang.

Le serdaigle était encore entrain de ramasser les lambaux de son courage lorsqu'un autre élève fit son apparition. Il était encore habillé de l'uniforme de sa maison mais semblait plein de poussière. Distraitement, le jeune homme se dit qu'ils formaient la une belle brochette. Trois maisons différentes, trois habits très différents également, trois personnalités opposées.


"Je...euh... cherchais à un endroit pour travailler a des...des enchantements."

Dit comme ça, en plein milieu de la nuit, cela paraissait particulièrement stupide. La plupart des gens bravant le couvre feu le faisaient pour faire de mauvais coups, rejoindre leur petit(e) ami(e), se promener dehors mais pas pour lancer des sorts sur des cubes de plastiques décorés d'un numéro. Quand a expliquer qu'il avait peur de Wagner, c'était au dessus de ses forces. Il tenait un minimum à sa réputation tout de même !

Le gryffondor avait l'air essoufflé et excité. Irina, elle, était d'un calme surhumain. Comme souvent lorsqu'il se trouvait à Poudlard, Ann, avec ses peurs, sa timidité et son inquiétude, se sentait bien banal. Quand à Miss Teigne, il ne l'avait pas encore aperçue.
Pour dire le vrai, la présence du chat (ou quoi que ce fut) serait passée totalement à l'as si Miss Collins ne l'avait repérée.

Panique, punition, incapacité de penser. Que faire ? Encore une fois la réponse vint d'Irina après un mot dans une langue étrange. Ann regarda rapidement autour de lui, essayant de trouver une autre solution. Il ne savait pas pourquoi mais l'idée de partir en courant par ou ils étaient venus lui paraissait très mauvaise.


"La porte est fermée. Elle n'a pas pu prévenir Rusard non ? Alors que si on ouvre la porte elle le fera. Faudrait voir a l'obliger de rester ici avant non ?"

Le bleu et bronze ne souhaitait aucun mal à l'animal. Il n'était pas cruel et encore moins sadique mais il n'avait pas envie de se faire prendre. Il pensait qu'en la mettant sous une vitrine le temps que Rusard la trouve dans l'une de ses patrouilles suffisait. Cela dit, ne comptez pas sur lui pour le faire, il était un serdaigle, bien plus taillé pour penser que pour agir. Qu'Isaac le fasse. Après tout, il était bien plus taillé que lui pour faire le héros.
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MessageSujet: Re: [Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes] [Oct.] Gloire d'antant... [4 petites victimes] EmptyLun 25 Fév 2008 - 7:24

[Bon, ben, puisqu’Isaak a disparu de la circulation, on va faire comme s’il n’avait jamais été là T_T]

Argus Rusard n’était heureux qu’une fois la nuit tombée. Quand tous les élève étaient couchés, qu’ils ronflaient sans scrupules et ne songeaient alors plus à semer le chaos un peu partout. Quand le silence n’était jamais troublé que par le bois grinçant et le souffle du vent. Alors seulement dans pareils moments, Argus pouvait se risquer à un sourire satisfait. Il arpentait à sa guise, sans devoir se soucier de croiser un regard dédaigneux sur son ossature décharnée. Le fait d’être libre de toute Bombabouse et de Frisbees à Dents de Serpent apportait quelque chose de délicieusement léger. Et puis, surtout, c’était dans la solitude la plus totale qu’il pouvait se livrer à son activité favorite : la chasse à l’esprit frappeur. Sa haine et sa rancoeur à l’égard de Peeves décuplait à mesure que mourrait le soleil. Avec le crépuscule s’imposait une véritable bataille sans merci. Pas plus tard que ce matin, ce damné monstre avait barbouillé les fenêtres du troisième étage de pus de Bubobulb. Les émanations qui s’en étaient dégagées étaient si fortes que le professeur Beckett dut être emmenée à l’infirmerie sur me champ. Depuis, Rusard avait patiemment attendu son heure, prêt à déverser une ire pire que n’importe quel outrage fielleux. Or, voici que minuit venait de sonner ; début des hostilités.

Une serpillière en main, un éclair perçant dans le regard, le concierge détaillait la Grande Salle, bien décidé à ne rien laisser au hasard. Le plafond magique renvoyait l’éclat paisible de centaines d’étoiles, baignant les quatre tables d’un halo céleste. Pas de Peeves. Pas de bruit. Pas de perturbation. Juste le lent décompte des sabliers qui, grain après grain, désignait un vainqueur. Bien. Le rez-de-chaussée était sauf. Plus besoin de s’aventurer de ce côté-ci. Miss Teigne patrouillait un peu plus haut dans les étages, Argus serait immédiatement mis au courant d’une quelconque perturbation. De son pas claudiquant, il escalada l’escalier de marbre, s’appuyant par moments sur le manche de sa serpillière. Une accumulation de fatigue l’avait rendu moins vif et rapide qu’auparavant.

Premier étage. Un long couloir plongé dans les ténèbres les plus totales. A première vue, la normalité était de mise. Mais l’expérience de Rusard lui avait appris que les apparences étaient toujours trompeuses. Il se devait d’être constamment vigilant. Un effort que Dolores Ombrage avait immédiatement approuvé, la brave femme. Son arrivée à Poudlard en tant que professeur de défense contre les Forces du Mal s’était révélé être une véritable aubaine. Loin de s’apparenter à tous ses mollusques de prédécesseurs, elle amenait rigueur, réforme et autorité dans sa valise, promettant des changements radicaux dans l’organisation de l’école. D’ailleurs, le concierge avait eu vent de quelques charmantes activités pratiquées en retenue : graver une phrase sentencieuse dans la chair. Oh ! Comme cela était bien trouvé ! Comme cela devait être jouissif pour le bourreau de voir les larmes de résistance couler et se mêler à la douleur. Oui, il en était convaincu : l’Inquisitrice ferait de grandes choses. Peut-être même lui permettrait-elle de recourir aux anciennes techniques ? Il avait gardé ses chaînes, au cas où...

Le premier incident survint. Clopinant dans l’ombre, le concierge achoppa sur quelque chose de lourd. Il s’agrippa de justesse à un candélabre, lui évitant une chute douloureuse. Une armure. Une armure renversée jonchait le sol. En temps normal, on aurait facilement accordé le fait à un équilibre instable ; mais quand l’objet en question était enroulé de papier hygiénique, les soupçons tombaient immédiatement sur Peeves. Un sourire carnassier trancha le visage de Rusard. Il tenait sa preuve. Il allait faire payer.
C’est alors qu’intervint le second incident. Au plus profond de lui-même, le concierge ressenti l’appel pressant de Miss Teigne. Il lui avait inculqué à n’en user qu’en cas d’extrême urgence ; ce qui signifiait clairement que des élèves étaient hors de leur lit. Un dilemme de taille s’abattit sur le vieil homme. Coincer Peeves, maintenant et peut-être définitivement, ou bien appréhender ces petits ingrats en vadrouille ? Tout au fond de lui, il savait que sa décision était déjà prise. Peeves semait la pagaille tous les jours : les occasions ne manqueraient donc pas. Les somnambules d’un soir, en revanche, n’offraient qu’une seule possibilité d’être capturés. Retenant à grand peine un hurlement de haine, Argus pivota sur ses talons et entama une course endiablée à travers les passages secrets du château. Courir. Ne pas faire de bruit. Retenir son souffle le plus possible. Les appels de Miss Teigne se firent de plus en plus pressants à mesure qu’il s’approchait de la cible. Une alarme animale qui, progressivement, le menait vers la Salle des Trophées. Un endroit qui n’avait plus été saccagé depuis 1974. Sale affaire que cette année. Cela s’était terminé par un renvoi temporaire et une chute totale de points pour Poufsouffle. Bientôt, Argus déboucha de derrière un immense vase pour apercevoir le panneau donnant sur le lieux envahi. Serrant sa serpillière à en faire ployer le bois, il ouvrit la porte à la voix, associant le geste à un puissant « AHA ! » victorieux. Deux hautes silhouettes tressautèrent avec force, reculant vers le fond de la pièce. Miss Teigne émergea de la nuit pour venir se frotter contre les jambes de son maître. Brave félin. Toujours à l’affût quand il le faut.

Le concierge avança de quelques pas, sa figure réjouie tremblant d’excitation. Il reconnut bientôt Irina Collins, de Serpentard, et Ann Snow, de Serdaigle.


_ Eh bien, eh bien, marmonna-t-il entre ses dents. On dirait que nous allons avoir des ennuis, n’est-ce pas ?

Il était ironique de parler sur un ton aussi détaché. Mais, dans un sens, cela ne rendrait la sentence que des plus terrifiante. Soucieux d’être un monstre de sadisme, Rusard dévoila ses dents jaunes et gâtées par les âges.
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