~ Vendredi 14 Novembre 1995.

Badaboumboumboum ! Il n' était que huit heure trente du matin, et déjà un gros bruit dans la salle commune des Serdaigle. Hélène Walker, deuxième année, libre comme l' air, tombe de son beau lit. Alors que la chute de Miss Walker était assez cruyante, aucune de ses "amies" de chambre ne se réveillèrent, elles avaient du mettre du coton dans leur oreilles ou c' était juste parce qu' elles étaient sourdes. La deuxième année se releva et prit ses vêtements pour se diriger vers la Salle de Bain. Elle d' arrêta quelque instant devant la fenêtre de son lit, on pouvait voir un bout de la forêt interdite et un bout du Lac. Le soleil était déjà levé, quelques élèves étaient dehors en train de marcher et de papoter avec d' autre élèves. Hélène reprit sa marche vers la Salle de Bain, en compagnie de son chat qui le suivait partout. On pouvait pas dire que c' était long d' aller jusqu' à la Salle de Bain, c' était à même pas deux pas, il fallait même pas sortir de la chambre. Ouvrant la porte coulissante, Hélène posa ses vêtements sur une petite chaise et enleva son bas de pyjama rayer, elle prit son pantalon, plus précisemment, c' était un jean qu' elle allait mettre, un jean tout banal, mais un c' était quand même un jean. Elle attacha remonta la braguette et attacha le bouton de son pantalon ; Hélène enleva son haut rayer qu' elle posa par terre comme un chiffon, puis prit son T-shirt noir, qui était, lui aussi, très banal, un simple T-shirt ou il y était écrit : " Bête et fière ! " , ce qui lui correspondait beaucoup... Après avoir plier ses affaires, Hélène sortit de la petite salle pour rejoindre son lit douillet. Elle posa son pyjama sur le lit, enfin sur la couette qui était sur le lit ! La Serdaigle prit un peigne qui était sous son lit, puis prit aussi un élastique qui traînait. Elle se peigna les cheveux, il y avait pleins de nœuds et Hélène essayait de les éliminer -Comme dans les Pub, pour éliminer les saletés dans l' évier.- ! Tirant encore et encore, elle réussit à démêler ses beaux cheveux dont elle prenait soin... Miss Walker prit l' élastique et s' attacha les cheveux. Les cheveux d' Hélène était vraiment trop fins, à peine un coup de vent et sa part dans tous les sens !

Les autres filles de la chambres dormaient encore, c' était vraiment des lève tard, elles arrivaient en retard en cours presque tout le temps. Hélène ne les aimait pas trop, elle ne leur parlait pas souvent, même jamais. La lève tôt alla vers la porte et sortit de du dortoirs en essayant de ne pas claquer la porte, elle descendit les escaliers en collimassons puis arrivant dans le Hall de la Salle Commune des Serdaigle ; il n' y avait personne, juste Hélène. "Graouuùm.. ?" Désolé, c' était juste l' estomac d' Hélène qui réclamait quelque chose à manger. Regardant son ventre quelques instants, elle se dit qu' elle devait peut être allé dans la Grande Salle pour aller manger un petit peu avant qu' elle se tape la honte devant tout le monde avec ses gargouillements. Elle quitta la Salle Commune et descendit les escaliers, elle répondit aux quelques élèves qu' elle connaissait et qui lui disait un petit "Bonjour". Hélène arriva devant la Grande Salle, elle entra et alla s' installer sur l' un des bancs de la table des Serdaigles. Il y avait pleins d' aliments, des toast, des fruits en tout genres... Le matin, Hélène préfèrait prendre des fruits, n' allez pas lui demander pourquoi, elle même ne le sait pas ! Elle choisit une pomme qu' elle frôta sur son T-shirt et croqua dedans. Une bonne pomme bien juteuse, bien sucré ! Un trop bonne pomme quoi ! A la table des Serdaigles, il y avait beaucoup de monde, à croire qu' ils étaient tous debout à sept heures du matin ! D' ailleurs, ça devait être pour ça qu' il n' y avait personnes dans la Salle Commune. La deuxième année finissa sa pomme et se leva. Elle regarde un peu partout puis s' en alla de la Grande Salle.

Passons quelques épisodes...

Il était maintenant onze heures vingt-deux, Hélène se baladait dans les couloirs avec Yamada, son chat. Il y avait du monde dans les couloirs, Hélène, qui était haute comme trois pommes et demi, se fit bousculer plusieurs fois dans cette foule. Ayant marre de se faire bousculer, elle poussa tout le monde, même les grands... Mais apparament, les grands avaient pas l' air content que quelqu' un les pousses... Hélène resta quelques instant à les regarder, sans savoir pourquoi ils la fixer comme ça. Voyant les grands s' approcher, Hélène tourna les talons et commença à tracer sa route -_-". Malheureusement, les grands ont de grandes jambes et courent plus vite, mais avec un peu de cervelle intelligente, on peut vite les semer. La deuxième année, prit son chat dans les bras et lui souffla quelques mots. Le chat se mit sur l' épaule de Walker, et fit un bond vers les grands, Yamada attérit sur la tête d' un vilain. Ce dernier se mit à tourner sur lui même pour essayer de faire tomber le chat, les copains du méchant, qui s' en fichaient un peu du sort de son ami qui était prisonnier des griffes du chat, continuèrent à courir derrière Hélène. Continuant de courir car les autres garçons n' étaient pas encore fatiguer de courir après une gamine de treize ans, la jeune fille , qui elle commençait à vachement fatiguer, alla se réfugier dans une salle qui était, normalement vide. Les grands continuèrent tout droit, en croyant que la gamine était devant eux. Lélène souffla un bon coup, histoire de reprendre son souffle ; elle avait pas choisit une bonne salle, il faisait noir et elle n' avait pas sa baguette avec elle.
Miss Walker entendit un grincement, comme si une chaise bougeait toute seule...

~ " Il y a quelqu'un ? "

Nathaniel regarda autour de lui, la salle vide ne l'inspirait pas tellement dans le fond. Il n'y avait rien à faire de toutes façons. Ses yeux d'or glissèrent sur le mur d'en face, détaillant chaque détail de la façade plâtrée. Quelques pierres froides et grisâtres se laissaient aperçevoir dans les immenses fissures qui lézardaient la paroi. Il faisait froid mais le serpentard ne semblait pas y prendre garde. Son crayon tappotait les feuilles entassées devant lui. Le but premier de sa venue dans la salle était simplement de travailler un peu dès le matin. Car au lever on est toujours plus éfficace.... Et il n'aurait plus rien à glander le reste de la journée, aussi...

Ce qu'il pouvait s'en carrer des propriétés de la métamorphose des pierres et des persecutions des sorcières au moyen-age ...

Dans toutes ses délicates réflexions, son stylo commença à prendre un rythme régulier, comme pour souligner chaque lourde seconde à fixer ce mur, puis cette page blanche, et se rappeller à quel point on en avait rien à faire ...

" Je me fais ..." Commença t il avant d'entendre des pas sourds en provenance du couloir. Une fois... deux fois.... trois fois ....

Hum. Qui courrait après qui? Qui persecutait qui? Interessant, il pourrait peut-être s'amuser un peu. C'est lorsqu'il recula sa chaise que la porte s'ouvrit.

A peine Nathaniel eut-il le temps de se diriger vers la porte qui venait de s'ouvrir et se refermer, laissant une silhouette se glisser dans l'entre baillement de la porte que quelque chose le percuté. Un long silence s'ensuivit, alors qu'il était allongé au sol, quelqu'un allongé sur lui. Ce quelqu'un avant de longs cheveux noirs, fins, n'était pas très gros mais était tombé de façon si rocambolesque qu'il avait eu l'impression d'être percuté par une météorite. Un long moment passa sans que ni l'un ni l'autre ne bougea. Nathaniel s'en fichait dans le fond, ce n'était pas si grave de tomber au sol, percuté par une petite en furie. Mais passé un certain laps de temps, il leva la main et la glissa dans les cheveux de l'adolescente, pour redresser son visage. Une fois cela fait, il scruta ses yeux, puis ses joues, ses lèvres, son cou et ses épaules. Elle était relativement bien faite, malgré son jeune age. Le serpentard sourit intérieurement, il l'imaginait déjà dans de grandes robes, des boucles tombant sur ses frèles épaules, donnant l'impression de poupée qu'il cherchait chez toutes les filles dignes de son regard. Ce n'était pas de l'arrogance, ni un fantasme, c'était bien une pointe de perversité. Il aimait les jouets, il les avaient toujours adorés, plus que lui-même, autant dire qu'il en fallait ! Ses précieux jouets, habillés et maquillés à sa convenance, leurs grands cils de biches innocentes, leurs mains fines et élégantes replaçant les plis de leurs longues robes renaissances. Il avait longuement joué avec les filles de son quartier, leur faisant miroiter l'espoir de les aimer un jour. Mais l'amour de Nathaniel ne se trouvait nulle part, ni dans ses yeux dorés, ni dans son coeur d'acier. Froid comme la glace, ce grand gamin se plaisait uniquement à la contemplation de ses précieuses poupées vivantes, leurs mimiques, leur beauté ...

C'est ainsi que, perdu dans ses pensées, il se mit sur les genoux et attrapa Hélène par les épaules. Il balaya encore une fois son visage du regard, son teint pâle, ses yeux magnifiques, ses cheveux brillants, elle avait tout, tout. Il ne manquait plus qu'à lui, artiste, d'intervenir. Mais il lui faudrait du temps pour gagner sa confiance, comme avec les autres. Juste une question de temps, or, du temps, le serpentard en avait.

" Tu t'es perdue ma grande ?" Sussura t-il d'une voix mielleuse, a moitié caché par l'obscurité.

Nathaniel sentit un sourire large fendre ses lèvres lorsque la jeune fille se pencha vers son oreille. Il en profité pour humer son odeur. Elle sentait le sucre, le sucre glace et les bonbons. C'était une petite folle, une douce rêveuse.

" Non... J' ai juste était poursuivi par des voyous qui n' en valent pas la peine... "

Ainsi donc elle s'était faite courser par une bande d'imbéciles. Il fallait dire que ça ne manquait pas à poudlard. Sans se soucier de quoi que ce soit, Nathaniel rangea les mèches qui coulaient sur le visage d'Hélène dérrière ses oreilles. Il regarda son visage et entortilla une desdites mèches autour de son index, tout songeur.

" Je suis Hélène Walker, deuxième année chez les Serdaigles. "

Elle s'appelait Hélène. Hélène Walker. Elle était jeune. Cela se voyait, et se sentait, les jeunes filles n'avaient pas le parfum artificiel de celles de 7 ème année. Elles étaient généralement plus naturelles que leurs aînées qui ne pensaient qu'à séduire en s'enduisant le visage de graisse et de produits contre tout et n'importe quoi. Nathaniel les trouvaient toutes pathétiques, avec leurs cheveux teints, leurs yeux trop maquillés, leurs lèvres brillantes et leurs parfums capiteux à donner la nausée. C'était en partie pourquoi il préférait les jeunes. Elles étaient naturelles et ne s'occupaient pas autant de leur paraître. Leurs sourires étaient réels, beaux.

" Je me nomme Nathaniel Blackwood je suis en septième année à Serpentard. Ravi de faire ta connaisance milady." Dit il en passant sa main droite sur le visage clair de la jeune fille.

Lorsque Nathaniel sentit l'odeur des cheveux d'Hélène, il se rappella immédiatement ce qu'il aimait vraiment chez les filles. Elles avaient tout, tout, de leurs yeux, leurs corps jusqu'à l'odeur exquise dont elles étaient imprégnées, le garçon les adorait. Elle se leva, tourna autour de lui et s'agenouilla paisiblement. Il sentait ses genoux glisser le long de son dos, son souffle dans son cou, son odeur surtout. Oui, ce parfum délicat comme une fleur, peu de gens faisaient attention à cela. Nathaniel pensait sincèrement que les 5 sens étaient faits pour être utilisés. Pour juger de la beauté d'une femme l'ont utilisait généralement que la vue. Mais pour lui, le son de leurs voix, l'odeur de leur peau, le gout de leurs bouches et la douceur de leurs corps comptaient autant que ce qu'il voyait d'elles. Les bras délicats de la seconde année s'enroulèrent autour de son cou. Il en fallait peu pour que le prédateur qu'il était se retourne et la plaque au sol. Mais il ne voulait pas l'éffrayait et savait parfaitement qu'il était mal vu d'avoir ce genre d'attitude à Poudlard. Non, il fallait les faire venir par des ruses, des tours de magie, les séduire avant de les attraper dans ses bras. Elle était parfaite, il la voulait elle. Au diable le reste, c'était ce qu'il désirait Maintenant. Là. A Cet Instant.

"Enchanté également ma très chère milady. Tu peux rester ici autant que tu le veux " Murmura t-il en passant ses mains sur les bras d'Hélène avec toute la convoitise qui l'animait.