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[Oct.] Vent frais, vent du matin...

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MessageSujet: [Oct.] Vent frais, vent du matin... [Oct.] Vent frais, vent du matin... EmptyMer 16 Jan 2008 - 17:40

Vent frais, vent du matin, vent qui souffle au sommet des grands pins...


Pour tout dire la chanson disait vrai. Depuis une heure avancé du matin, le vent soufflait, soufflait,sans relâche, n'étant jamais essoufflé, ne montrant aucun signe de faiblesse. Les enceintes du château restaient de marbre, mais laisser entendre un sifflement lorsque les vents osaient toucher avec trop de force leur pierres sombres et invisibles au milieu de cette nuit de pleine lune. Les arbres se balançaient à un rythme très irrégulier, faisant parfois de courte pause ou se balançant furieusement de droite à gauche. La pelouse du Parc imiter les arbres mais avec beaucoup moins de gestes violents. L'herbe se contentait de se coucher paresseusement d'un côté, sentant beaucoup moins l'effet du vent que le sommet des arbres. Le Lac habituellement lisse comme de l'eau qui dort, était cette fois très agité. De petites vagues s'échouaient sur la terre mais on voyait bien que le lac n'était pas calme. Il y avait parfois des formes troubles dans l'eau qui signifiaient que le vent soufflaient avec autant de violence sur l'eau que sur les enceintes du château. Le calamar géant restait dans les profondes et bien sûr Mathieu le comprenait. Il était beaucoup mieux dans l'eau où tout et calme, plutôt que de sortir la tête pour voir se qui se passe, et se prendre une claque de vent dans la tête. Mathieu eut un petit sourire triste à cette pensée. Du haut de la tour des Serdaigles, Mathieu voyait une partit du Parc et de la Forêt Interdite, malgré l'obscurité qu'il y avait au dehors, la pleine lune laissait paraître assez de lumière pour pouvoir observer les alentours. La jeune homme, assis contre la fenêtre, restait silencieux, observant au dehors. C'était la pleine lune... Elle devait être en train de faire une crise... Elle devait aller mal... * La pauvre... * Songea Mathieu. Il ne serrait pas la pour la réconforter le matin, après ce terrible cauchemar qui ce passe tous les mois. Etait-elle ici ? Avait-elle reçut la lettre de Poudlard, et était-elle monté dans le train un mois plus tôt ? Ou serait-elle resté chez elle ? Dans sa nouvelle famille ? Ou plutôt, était-elle toujours vivante ? Avait-elle survécue après son évasion ? Toutes ces questions tournaient dans la tête de Mathieu les une après les autres, ne trouvant aucune réponse à chacune d'elles. Le serdaigle resta éveillé, immobile, se posant toujours les mêmes questions, jusqu'au matin. Les nuits de pleine lune, Mathieu avait pris comme habitude de rester éveiller, à cause des bruits causé par sa soeur pendant son enfance, mais même maintenant après 5 ans de pleine lune, sans gémissement et des douleurs au grenier, il n'arrivait toujours pas à dormir.

Lorsque les couleurs chatoyantes de l'aube apparurent aux sommets des montagnes et des sapins, Mathieu se leva de son repert, malgré la vue extraordinaire qu'il avait. La encore, Mathieu avait l'habitude de courir monté au grenier, et serrer sa soeur dans ses bras, mais là encore il lui était impossible. Enfant, l'aube était le signale le plus merveilleux au monde. Elle était libre, ce monstre qui vivait en elle était partit pour laissé place à sa soeur. Sa vrai soeur ! Maintenant, c'était une période d'angoisse permanente. Elle était où maintenant ? Que faisait-elle ? Avait-elle mordu une personne ? ... un enfant ? Mathieu ne pouvait supporter l'idée qu'elle morde un enfant ou quelqu'un. C'était impossible. Sa soeur ne ferait jamais sa. L'image du loup-garou devant lui, lui revient en mémoire, alors qu'il marchait dans les couloirs. Il la chassa pour revenir au présent, car si il continuait à pousser les gens, et un jour tombait sur un serpentard... Aie... * Je le regretterait... * Pensa-t-il alors qu'il tournait l'angle d'un couloir, se dirigeant vers les escaliers. Mathieu soupira. Tout les matins, après la pleine lune, il cognait les seuls personnes présentes à cette heure avancé du matin, alors que les couloirs étaient larges pour qu'au moins cinq enfants puissent passer en se frôlant. Mathieu atteignit les escaliers se concentrant sur ses pas. Il avait tendance à rater une marche à force de penser. Penser... En ce moment, il ne faisait que sa : penser, réfléchir et ce poser des questions. Le serdaigle atteignit les dernières marches et se dépêcha de rentrer dans la grande salle. Après avoir passé plus de sept heures à rester immobile dans une position pas forcément agréable, des fourmis lui grattaient tout le corps, en particulier les bras et les jambes. Mathieu se rua à sa table et se posa fatigué sur un banc. Le déjeuner était déjà servis et dans la Grande Salle, il n'y avait personne, sauf un élève qui était entouré de bouquin. Il avait des lunettes carré qui fit passé à Mac Gonagall, sur le coup. Son regard était figé sur plusieurs livres en même tant, dévorant un toast, sans lâcher des yeux les livres. La première phrase qui vient à l'esprit du Serdaigle fut " Personne qui veut avoir des Optimals à tous ses examens celui là. " Mathieu n'avait jamais dit intello' de sa vie. En particulier à cause de sa mère. Etant jeune, elle avait subi le châtiment, d'une élève modèle, sérieuse, intelligente, gentille, douce et sans défense contre des serpentards ou des personnes jalouses. Mathieu ne connaissait pas sa, mais compatissaient avec ceux qui le vivaient. Le serdaigle pensa soudain à Hermione lorsqu'il avala un toast. DE toute façon dés qu'il pensait à sa mère, il était obligé de pensé à Hermione, parfois, Mathieu la revoyait à travers cette intelligence, mais d'un autre côté leur caractère était très différent. C'était juste leur façon d'être en cours, qui les rapprochaient.

Alors que Mathieu changeait de sujet à chaque fois qu'il pensait à quelque chose, le soleil c'était levé et la salle commença à se remplir au fur et à mesure. Malgré qu'on soit en wenk-end beaucoup n'appelaient pas sa comme sa. Les anciens élèves, les cinquièmes jusqu'au septièmes années avaient beaucoup de devoirs et travaillaient dur pour leurs examens de fin d'année. Même si les autres années n'avaient pas d'aussi importants examens comme les B.U.S.E.S ou les Aspics, ils avaient quand même un petit examen pour pouvoir passé à l'année supérieur. Mathieu décida de se mettre au travail qu'après une petit balade au soleil, de bon matin pour que personnes viennent le déranger. Le serdaigle sortit de la grande salle, après avoir vérifier si Solly, la chouette de sa mère, ne rapporte pas une lettre.
* Aucune trace de chouette gris fonçé, donc on peut y aller... * Pensa Mathieu quand même triste de se manque de nouvelle. Même si la plupart des lettres des ses parents parlaient un peu de la même chose, Mathieu aimait bien les lire, les gardait et voir qu'il avait une famille. Au château, on ne pouvait pas vraiment dire que c'était une famille. Encore, si il y avait sa soeur... Mais là, non. Personne... Quelques camarades de chambres ou de maison mais rien de spéciale. Même si sa mère lui parlait de réel bonheur à Poudlard, lors de sa jeunesse, il ne ressentait aucun sentiment qu'elle lui avait décrit. Pour Mathieu c'était une école, où il n'avait pas d'amis à qui parlaient, ni de famille pour parler de la famille. Même si ce poids d'enfant unique régnait sur Mathieu, il espérait au moins que sa soeur ne soit pas un conte de fée. Qu'elle soit vraiment réelle, et que maintenant elle soit heureuse, où qu'elle soit.

Mathieu sortit du hall d'entrée du château, pour franchir les grandes portes de marbres. Dehors le vent c'était un peu calmait, mais Mathieu entendait toujours, les habituels sifflements de train contre les murs du château. Relevant le col de sa cape noir, il se dirigea vers le parc, secouait par les vents du petit matin. Le ciel était clair dégagé, même si au loin régnait la présence de sombres nuages, ils n'étaient pas là avant ce soir, si les vents se calmes. La serdaigle avança assez lentement, repoussant le vent. Il se sentait parfaitement réveiller même s'il n'avait pas dormis, il se sentait quand même terriblement fatigué. Aux alentours, personnes. Cela n'étonna pas Mathieu qui se dirigea vers la forêt Interdite, il n'y avait jamais mis les pieds et ne voulut pas y entrer lorsqu'il attend la lisière. Il était à l'abris du vent, mais il entendait toujours ses sifflements incessants du vent. S'asseyant contre un arbre, il observa la silhouette du château, tout en pensant à sa soeur. Et la même question revient en tête. Etait-elle ici ?
Mathieu se réveilla, il était toujours au même endroit et ce demanda quel heure il était. Il avait dormit longtemps ? Il regarda sa montre et remarqua qu'il c'était assoupis que pendant quinze minutes. Se sentant bien, là où il était, il préféra restait là, plutôt qu'allait terminer ces devoirs. Malgré l'avance qu'il prenait tous les jours, lorsqu'il le pouvait, Mathieu avait quand même pas mal de devoirs pour lundi... Botanique, Potions, Métamorphose et Sortilèges et enchantements. Mathieu soupira longuement, puis vit une silouette, s'avançait vers lui. Il ne sut dire si c'était une fille ou un garçon, une serpentard ou un gryffondor, un serdaigle ou un pofsouffle. Il savait juste que la personne avait fait comme lui, en s'enroulant dans sa cape pour se protéger du vent. La personne n'était plus très loin de Mathieu, lorsqu'il s'aperçut que l'inconnu était assez grand. L'inconnu, allait-il le virer de sa place ? Allait-il se connaître ? Mathieu oserait-il lui adresser la parole. Qui sait ?


Dernière édition par Mathieu Lenoir le Sam 26 Avr 2008 - 14:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Oct.] Vent frais, vent du matin... [Oct.] Vent frais, vent du matin... EmptySam 2 Fév 2008 - 12:11

Il était minuit et Tsuyosa fixait ce qu'elle avait préparer à manger. Comme d'habitude, elle n'avait pas mangé au repas du soir pour pouvoir travailler directement en sortant des cours. Son repas de minuit était par conséquent très important pour son estomac...
Elle pencha le nez sur ce que lui avait envoyé sa cousine le matin-même. Des raviolis chinois. Pourquoi pas. La jeune asiatique prit les baguettes sur le côté de son plat et enleva le film plastique qui entourait sa boite. Chizi faisait toujours de la nourriture excellente mais très souvent douteuse. Au dernier repas de famille ils avaient mangé du serpent, accompagné d'une sauce que la cousine n'avait pas dévoilé, mais la serdaigle était persuadée que c'était au chat, puisque Nana n'était jamais revenue à la maison depuis ce soir-là. La soricère planta ses baguettes dans un ravioli et le regarda longuement, tandis que toutes ses autres camarades de chambres, habituées à ses promenades nocturnes, dormaient comme des loirs. L'odeur était douce, un peu âcre, comme de la chair fraiche. Après inspection minitieuse de ce qui allait lui servir de repas, elle finit par s'y mettre enfin, écoutant le vent commencer à souffler contre les parois du chateau. la fenêtre tremblait légèrement, comme pour montrer à quel point elle était mécontente d'être face à la fureur des éléments. Elle chantonnait en mangeant, les yeux plongés dans le ciel clair, par nuit de pleine lune.
"J'ai demandé à la lune...
Et le soleil ne le sait pas
Je lui ai montré mes brulures
Et la lune s'est moquée de moi"
Murmura t-elle. Certes la chanson était française mais les traductions allaient assez bien. Elle avait toujours considéré la lune comme un être à part entière et lui chantant une petite chanson chaque soir, assise sur le rebord de la fenetre qui était grande ouverte, au grand malheur des autres habitantes de la pièce. Mais ordonner ou rouspeter après Tsuyosa était comme s'adresser à un chat. Il vous regardait avec de grands yeux étonnés avant de recommencer ses bêtises, comme s'il le faisait exprès cette canaille.
" Et toi et moi
On était tellements surs et on se disait quelques fois
Que c'était une aventure et que ca ne durerais pas "


Une fois son plat terminé, elle reposa la boite sur le côté et but un bon verre d'eau. Elle n'aurait su dire pourquoi mais Tsuyosa avait eu l'impression de goûter quelque chose d'interdit mais d'incroyablement bon. Elle haussa les épaules et ouvrit grand la fenêtre. Penchée vers le vide, elle monta sur le rebord et sourit au ciel. Après une petite courbette elle regarda paresseusement sur les côtés. C'est alors qu'elle l'apperçut. Il était là, près de la fenêtre, semblable à un triste fantôme. Ses cheveux foncés et ses yeux brillaient face aux rayons lunaires, soulignant ainsi un petit nez. Ce n'était certes pas Cyril mais c'était bien un serdaigle qui lui revenait en tête. Amusée, la jeune fille se leva et alla éteindre la lumière de sa chambre avant de remonter sur le rebord de la fenêtre. Après avoir visualisé dans quelle chambre il se situait elle sortit de la sienne et descendit dans la salle commune avant de monter dans le dortoirs des garçons. O bénédiction, les garçons ne pouvaient pas aller dans le dortoirs des filles mais les filles, elles, avaient le droit de se rendre dans le leur. Comme une ombre, elle se glissa dans le long couloir qui menait aux chambres. Si son calcul était bon c'était la seconde à droite. La main de la serdaigle se posa sur la poignée, après laquelle elle lança un sort de silence pour pouvoir entrer sans être vue. C'est ainsi qu'elle regarda Matthieu face à la fenêtre, l'esprit si tourmenté qu'elle aurait pu venir en fanfare sans qu'il ne s'en apperçoive. Un léger sourire se déssina sur le visage de l'asiatique, cachée par ses immenses cheveux noirs. A quoi pensait-il ? Pourquoi était-il si triste ? Etais-ce une histoire de morts ? Pourtant elle ne sentait nulle présence post mortem dans la salle .... Il était hanté, oui hanté par quelque chose dont il ne pouvait rien faire. Ses yeux, légèrement tirés indiquaient l'inquiètude proche de l'angoisse. Ses mains tremblaient à peine, il ne pouvait donc rien faire contre ce qui lui faisait du mal. Tsuyosa pariait sur une personne en danger, malade. Oui sans doute un proche très malade, ou atteint par quelque chose de dangeureux. Et si ce garçon était là aussi naturellement, c'était sans doute parcequ'il s'était déjà posé de cette façon auparavent. La serdaigle conclut que quelqu'un de son entourage proche était gravement atteint par quelque chose de chronique. La pleine lune laissa plâner le doute, il avait peut-être 2% de chances que ce soit un loup-garou. Peut-être ....

Adossée contre le mur les bras croisés elle resta à regarder le serdaigle jusqu'à la première lueur de l'aube. Si la lumière entrait dans la chambre, elle était sûre d'être repérée, et de toutes façons rien ne lui plaisait plus que la nuit. Dans le couloir, elle regarda le creux de sa main en réfléchissant. Ce garçon l'interessait, elle avait envie de lui parler pour savoir ce qui pouvait le tracasser à tel point que de faire de lui un fantôme par cette nuit de pleine lune. Une mélodie, oui il fallait qu'elle écoute une mélodie si elle voulait éviter le court circuit. Mais malheureusement pour elle la salle commune ne comportait aucuns instrument. Ah ! oui, il y avait bien cette vieille classe d'étude des moldus, avec son piano à queue. L'adolescente sortit aussi sec de sa maison et marcha rapidemment jusqu'à ladite salle.

Il était là, grand, majestueux et noir. Ici les rayons du soleil ne perçaient pas encore la semi obscurité. Satisfaite elle alla s'asseoir face au piano et posa ses mains dessus, réfléchissant vaguement à ce qu'elle allait pouvoir jouer. Un morceau que lui avait appris son cousin, oui c'était bien suffisant. Comme bercée par le sifflement du vent, Tsuyosa commença à jouer. Les notes emplirent la pièce aussitôt. C'était sombre, dénué d'humanité, comme la musique sourde de tout ce qui pouvait être mort. Les notes graves s'échappaient des doigts de la grande asiatique, ses cheveux éffleurant ses mains, qui dansaient sur les touches, emportées par la course intrépide du rythme à suivre. Plus de garçons, plus de pleine lune, plus de questions, plus de Cyril, plus de morts, plus de petite soeur fantôme, plus rien à part cette mélodie d'enterrement. Un bruit la secoua vivement. Un élève était entré. Elle leva les mains du clavier et tourna très lentement la tête vers lui, le visage encore caché. Le gamin, un petit gryffondor qui devait être à peine en première année, la regarda avec de grands yeux. De là où il était, le cou de Tsuyosa donnait une sale impression d'être brisé. Ses vetements froissés ajoutaient à l'idée qu'elle était une sorte de morte vivante. Le petit hurla et partit en courant sans demander son reste, alors que la serdaigle se levait. Sous sa tignasse noire, qu'elle rejetta en arrière, elle se demanda vaguement si ce que les gryffondors avaient comme courage se rapportaient à l'intelligence des serpentards qui étaient pour la plupart de grands imbéciles heureux. Sans doute, sans doute.

Après quelques secondes de reflexion sur le courage sans faille gryffondorien, Tsuyosa monta dans sa maison chercher une cape, l'envie de se promener sous le vent l'avait prise dès le début de la nuit, mais les événements en avaient décidé autrement. Lorsqu'elle se regarda dans la glace, son reflet la frappa. Sa peau était d'autrement plus pâle et lisse, ses yeux brillaient comme deux billes d'argent au milieu de ses pupilles et ses cheveux quant à eux étaient parfaitements lisses et brillants. Elle dériva de la glace à sa boite en fer envoyée par Tante Chizi. Elle se doutait de ce qu'elle avait mangé la veille mais préférait ne pas y penser. Vraiment pas. La jeune fille s'enroula dans sa cape et sortit presque au pas de course, éffrayée. Oui car elle était éffrayée à cause d'une boite ... Elle se cacha littéralement dans ladite cape. Toute ce changement physique, même en bien, ne lui plaisait pas. La beauté, Tsuyosa ne l'avait jamais recherchée contrairement à Chizi qui oeuvrait pour conserver jeunesse et vitalité.

C'est alors que, perdue dans ses pensées à propos de sa tante, elle apperçut une silhouete allongée à la lisière de la foret interdite. Ses pas l'amenèrent d'eux-même jusqu'au garçon. C'était lui. Oui celui qu'elle avait regardé sans un bruit pendant une bonne partie de la nuit, guettant ses expressions et cherchant à sonder son âme. Elle n'était pas occlumens, comptait le devenir et devait pour le moment compter sur ses capacités d'observation. Il se retourna légèrement et la regarda les yeux plissés. Il ne la distinguait pas, forcément, cachée comme elle était. Tsuyosa laissa ses cheveux danser dans le vent, empechant toute reconnaissance visuelle, et s'assit non loin de lui.
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MessageSujet: Re: [Oct.] Vent frais, vent du matin... [Oct.] Vent frais, vent du matin... EmptyVen 8 Fév 2008 - 18:27

Assis dans le vent, sa cape enroulait autour de son corps frissonnant, l'adolescent regarda la silhouette approchait. Il ne la voyait pas distinctement car – même si le jour était entrain de se lever – quelque chose masqué la personne face à lui. Mathieu plissa les yeux, pensant pendant quelques secondes que le personne n'avait pas de visage. Le serdaigle si dit qu'il devait rêver, cette personne ou plutôt cet (cette) élève – Mathieu remarqua qu'il avait à peu près la même taille de lui – avait bien un visage. Il percevait une peau blanche et lisse derrière une fontaine de cheveux noirs comme il n'en avait jamais vu, long et fins comme des fils. C'était une adolescente. Elle devait avoir le même âge que lui à peu près, mais Mathieu n'eut pas le temps de la regarder s'approcher encore plus, car elle venait de tourner à droite, s'asseyant un quelques mètres du serdaigle. Mathieu n'avait eut le temps que de voir des yeux bleus magnifiques. Le contour était bleu foncé et l'intérieur bleu clair, se qui éclairé son visage pâle avec ses cheveux tombants devant son elle.
Le garçon ne tourna pas la tête pour la regarder. ce serait impolie et mal élevé. Surtout qu'il n'était que tous les deux au bord de la forêt interdite un matin de vent violent. Mathieu regarda devant lui, se rappelant d'avoir déjà vu la tête de la jeune fille quelque part. Sa cape cachait sa robe de sorcière où y était sûrement son insigne, indiquant à quelle maison elle appartenait. Pourtant Mathieu était presque sûre de l'avoir vu dans la salle commune des serdaigle. Mais il n'était pas certain. Le jeune homme n'avait jamais une grande confiance en lui, et à ce moment là il ne savait pas si sa mémoire lui jouait des tours ou pas. Mathieu se sentit mal à l'aise lorsqu'il se demanda s'il pouvait lui parler ou quoi. Mains de toute façon pour lui dire quoi ? Mathieu n'avait rien d'exceptionnel à raconter – bien que son histoire personnelle soit terrible, mais il c'était promis de ne rien dire – et ce n'était qu'un garçon banal. Mathieu regardait droit devant lui, mais du coin de l'oeil regarda la -peut-être- serdaigle. Elle était assise. Il le savait déjà, mais il ne put voir autre chose en la regardant qu'une seconde à peine. Cette tactique du coin de l'oeil, il l'a connaissait bien, surtout les soirs de la pleine lune. Mathieu avait l'habitude de voir -du coin de l'oeil- ses camarades de chambre le regardait comme si Mathieu allait faire une crise cardiaque d'un moment à l'autre. Le serdaigle avait l'habitude de ses regards fixaient sur lui, même s'ils ne savaient pas que parfois, Mathieu les regardait aussi. Sa technique était efficace car personne ne voyait se qu'il faisait. Ils croyaient tous qu'il regardait en face. Pourtant cette fois-ci Mathieu ne regarda l'adolescente qu'une seconde, pour voir où elle était à peu près. Cette situation était différente des autres car Tsu ne savait peut-être pas qu'il passait ses soirées de pleine lune à la fenêtre et elle ne le regardait pas fixement en l'espionnant indiscrètement comparé à certains. Quoi que... Mathieu ne pouvait pas deviné ce qu'elle faisait ici, mais il y avait 99% des chances qu'elle soit ici parce qu'elle en a envie, point. Il n'était pas le centre du monde.
Mathieu sentait quelque chose de déconfortable dans sa poche. Quelque chose qui s'enfonçait dans sa peau. C'était un objet solide bien qu'il soit souple. Mathieu releva un peu les fesse, se retrouvant dans une position complètement ridicule se mettant le plus droit possible, pour faire sortir sa baguette de sa poche. Lorsqu'il y fut arrivé, le serdaigle, la fit rouler entre ses doigts en litanie la regardant fixement. Sa baguette était composé d'un seul crin de licorne, elle était faite en bois de noisetier et mesuré 29 centimètre et demi. A la regardant ainsi, Mathieu oublia presque la serdaigle, mais il gardait toujours en présence le poids de cette pleine lune. Comment pouvait-il oublier sa petite soeur malade ? Main non, ce ,'était pas une maladie... C'était quelque chose de beaucoup plus fort qui la hanté. Mathieu ferma les yeux, le visage remplit de peur et de doute. Il ne put s'empêcher de laisser couler une larme, baissant la tête vert l'herbe fraîche du matin. C'est à ce moment là, qui se rappela la présence de la fille pas très loin de lui. Il essuya sa larme de sa main libre, tournant la tête vers la -peut-être- serdaigle. C'était la première fois qu'il la regardait vraiment depuis qu'elle s'était assise. (Je ne décris pas ton personnage, plus que je ne sais pas dans quel position elle est et tout... Donc aucune précision sur les actions de ton personnage. )

Mathieu retourna la tête à droite pour regarder en face de lui. Il ne voulait pas la fixer. Sa ne se faisait pas, c 'était mal poli. En plus on pourrait croire que c'est un pervers- même s'il n'y avait qu'elle. Le serdaigle resta là, sans rien dire. Il ne savait toujours pas s'il devait lui parler ou pas. C'était question trottait dans l'esprit de Mathieu rivalisant avec la peur de se qui est arrivé pour sa soeur. Le jeune homme eut soudain une idée : Ecrire à sa mère. Le problème c'est qu'il n'avait ni parchemin, ni encre et ni plume. Mathieu poussa un petit soupire, en se demandant s'il pouvait utilisé un sortilège d'attraction. Mais Mathieu n'arrivait pas à l'appliquer correctement encore et il n'avait pas envie de se planté devant une élève. Encore s'il aurait été seul, il n'y aurait aucun problème, sa n'aurait été comme un petit entraînement. Mais en présence de quelqu'un d'autre c'était différent. Mathieu baissa sa baguette qu'il avait légèrement levé puis poussa un nouveau soupire pas plus fort que les précèdent. Il ne savait pas quoi faire et resté embarrassé sachant qu'il y avait quelqu'un pas très loin de lui, alors qu'il était dans un état épouvantable. Mathieu avait de grosses cernes violettes sous ses yeux vitreux et vide qui – on aurait put croire– refléter encore la lune qu'il avait fixer toute la nuit. Il ne c'était pas pris la peine de changer sa robe de sorcier froissé.
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MessageSujet: Re: [Oct.] Vent frais, vent du matin... [Oct.] Vent frais, vent du matin... EmptySam 9 Fév 2008 - 12:59

Tsuyosa glissa une de ses mains dans l'herbe fraiche, savourant le contact discret qu'elle pouvait avoir avec la nature. Elle savait bien que le garçon l'avait sans doute vue, peut-être même reconnue. Il lui glissait parfois des regards discrets, mais son air fatigué rappellait combien la nuit qu'il avait passé devant sa fenêtre avait pu être une épreuve pour le serdaigle. L'asiatique se demanda vaguement ce qui passait dans la tête de ce garçon, pourquoi était-il aussi fatigué après une nuit de veille ... Alors que ses cheveux dansaient devant son visage, Tsuyosa pencha lentement la tête en arrière et regarde Mathieu. Elle savait parfaitement qu'il ne savait pas quoi faire, ses gestes étaient un peu nerveux et maladroits, il avait même failli se planter la baguette dans la fesse droite. Amusée, la serdaigle se tourna face à lui et étendit ses jambes devant elle avant de les croiser. Ses mains étaient dérrière elle, pour la soutenir. Dos au vent, on pouvait voir son visage, tandis que ses longs cheveux jouaient sur les côtés. Ce garçon lui faisait penser à un homme anxieux qui attendait l'accouchement de sa femme avec impatience, histoire d'être rassuré que les deux êtres les plus chers à son coeur aillent mieux.

Tsuyosa leva la tête et sonda le ciel agité. Quelques oiseaux peinaient à voler, les arbres se courbaient sous les assauts violents du vents. Certains grinçaient, accompagnés de bruits étranges en provenance de la forêt interdite. A croire que ledit vent soulevait plus que du sable, les animaux ne semblaient pas apprécier les crissements, les chutes et tout ce remue-ménage aussi naturel soit-il. La jeune fille se redressa légèrement, le froid du mois d'octobre ne lui réussissait pas, elle commençait déjà à s'engourdir. L'élève opta pour un retrait sous un arbre de la forêt. Elle se releva et commença à marcher en silence vers le chêne le plus proche. Même si ce dernier craquait dangeureusement. Elle s'adossa au tronc et fronça les sourcils, regardant attentivement Mathieu. Lorsqu'elle ouvrit la bouche pour lui parler, un bruit sinistre lui fit lever la tête. Un corbeau croassa et s'envola brusquement, tandis que quelque chose poussait dans son dos, avec un bruit d'enfer. Alors elle comprit que l'arbre était tout bonnement en train de chute. Sur elle. Un chêne. Un gros chêne. La serdaigle Essaya de faire un pas sur le côté, se prit le pied dans une racine et tomba au sol.

Et c'est alors que quelque chose d'extrèmement lourd lui tomba sur les deux tibias. Elle se retint de crier et regarda en arrière. Elle n'avait pas rêvé, l'arbre s'était éffondré non loin d'elle. Sans perdre une seconde et avec tout le calme dont elle été doté malgré la douleur immense et ses os qu'elle sentait craquer un à un dans son pied, la jeune fille tenta de se tirer d'affaire. Mais rien n'y faisait elle était coincée. Après avoir pesé le pour et le contre l'espace d'une seconde elle fixa son camarade de maison et demande d'une voix posée.

" Tu veux bien m'aider je crois que je me suis cassé les deux jambes, et que je suis coincée. Aussi. "

Bien sur, elle avait du mal à garder les apparences. Elle n'avait jamais ressenti une telle douleur de toute sa vie. Elle avait presque envie de se couper les deux jambes pour que cesse cette impression horrible de broyement [ Pas sur de l'ortho X_X ].
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MessageSujet: Re: [Oct.] Vent frais, vent du matin... [Oct.] Vent frais, vent du matin... EmptyMer 19 Mar 2008 - 17:36

Crac... Crac... Crac !
Quel vacarme ! Ce vent était si violent que ça ? Mathieu assit à la lisière était protégé des branches qui tombaient à terre, mais il restait tout de même attentif au bruit environnant. On ne savait jamais. Malgré l'immense fatigue qui le submergé, il se força à rester les yeux ouvert. Comme s'y il allait commencer à dormir avec ce vent et l'une de ses camardes de classe proche de lui ?! Bercé par les protestations des animaux terrestres, des oiseaux et les plantes de la forêt interdite, Mathieu se risqua à fermer les yeux. La serdaigle pouvait sûrement le voir, mais un peu plus tôt, il l'avait entendu se déplacer légèrement. Il n'avait pas risqué de jeter un coup d'oeil sur le côté, car si elle le regardait à ce moment même, il aurait mis dans un profond malaise qu'il ne voulait pas se laissait envahir. Oui, Mathieu était timide. Très timide.
Le jeune homme, toujours les yeux fermés, entendit de grands bruits derrières son dos. Mais ce n'était sûrement pas des grandes branches comme tout à l'heure, on aurait dit des... des arbres. Bien que cela lui fur étrange, le serdaigle était sûr que c'était bien un arbre qui faisait un tel vacarme. Mathieu risqua un coup d'oeil derrière son épaule juste le temps d'apercevoir la situation. La première chose qu'il vit, fut Tsuyosa qui marchait vers un grand et vieux chêne légèrement plié. Un peu plus loin se trouvait un arbre - dont-il ignoré le nom - couchait à terre, à moitié coupé vers les racines. Le jeune homme tourna la tête pour regarder devant lui. Il n'était pas très prudent de se mettre sous un vieux chêne comme celui qu'avait choisit Tsuyosa, mais peut-être était-il plus solide que celui à côté. Mathieu serra plus étroitement sa cape contre son corps. Il hésitait toujours entre allé parler à la serdaigle ou rester là à rien faire. Mais ses idées s'envolèrent lorsqu'il entendit un croassement d'un corbeau - se qui n'était pas un bon présage puis un énorme fracas ! Mathieu sauta sur ses deux pieds, surpris. Immédiatement, le serdaigle tourna la tête vers la Forêt Interdite et écarquilla les yeux envoyant se qui se passait. Tsuyosa sous l'énorme chêne, faisant quelques grimaces pour s'empêcher de crier ou pleurer.


" Tu veux bien m'aider je crois que je me suis cassé les deux jambes, et que je suis coincée. Aussi. " dit-elle en essayant de rester naturelle.

Mais Mathieu s'était déjà précipité à sa rescousse. Maldroit, fatiqué, il essaya de se dépêcher tout en gardant son équilibre en les ronces à terre. Arrivé à sa hauteur, Mathieu voulut lui demander si sa allait, mais la question ne se posait pas. Même pas du tout. On voyait bien qu'elle souffrait et qu'il fallait se dépêcher. Mathieu sortit sa baguette de sa poche et pointa l'arbre :

" Reducto ! Reducto ! " Mathieu utilisa le sortilège deux fois pour plus d'effet puis dit une dernière formule : " Mobiliarbus ! " Le tronc d'arbre qui bloquait les jambes de la serdaigle se souleva puis se déplaça un peu plus loin. Mathieu se mit à genoux à côté de Tsuyosa puis regarda ces jambes. Elle avait raison, elles étaient cassées. Mathieu regarda Tsuyosa dans les yeux puis lui dit :
" Je vais t'amener à l'infirmerie par la voie des airs. J'ai trop peur de te transporter dans les bras, je risquerais de te faire plus mal. Et pour tes jambes... Je ne connais aucun sortilège pouvant te faire moins mal en attendant, à part sit u en connais un, toi. Ca va ? "
Le visage de la serdaigle était pâle et Mathieu avait parlé très vite. Il avait peur qu'elle perde connaissance ou quelque chose comme sa. Mathieu voulait juste qu'elle comprenne ce qu'il avait en tête avant d'agir. Il attendit qu'elle acquisse d'un signe de tête ou avec une parole.
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