[Dec.] Bonjour petite fleur.

NUNCABOUC · **Clara Lenoir**

La journée ne faisait que commencer. Les élèves se levaient, se laver, se changer (s'habiller), quittaient leurs salles communes et partaient prendre de bons petits déjeuners dans la Grande Salle. Là chacun des apprentis sorciers s'installaient à leurs tables et commençaient à manger, tout en racontant leurs rêves fous à leurs camarades ou bien en regardant quels cours, ils avaient aujourd'hui. Le buffet sur la table était, comme à son habitude, un véritable garde-manger : Toast, oeuf au plat, thé, café, jus de citrouille, biscuit, fruits, etc... Certes, il était difficile de ne pas goûter à tout.
Clara Lenoir, élève de deuxième année s'était réveillé de bien bonne heure. Les cauchemars l'avaient hantés. La pauvre enfant s'agitaient dans son lit pour le plus grand malheur de ses camarades de chambre qui voulaient dormir. Ce fut donc avec soulagement, que ses dernières virent Clara sortir de la chambre, dès les premiers rayons de soleil. La jeune fille avait pris une bonne douche froide, puis avait enfilée sa tenue de sorcière avec attention. Elle attacha ses cheveux en queue-de-cheval, contrairement à d'habitude. Après avoir fait tout cela, elle descendit prendre son petit déjeuner. Comme de coutume, elle se contenta de boire un thé glacé, devant le regard surpris de ses amis de table. L'enfant ne fit comme ci de rien n'était tout en buvant sa boisson. Après avoir entièrement tout bu, elle se leva et quitta la table.
On était vendredi ; et le vendredi matin, les Serdaigle de seconde année n'avaient pas cours. Clara songeant donc qu'elle aurait de quoi faire pendant cette matinée. La Serdaigle remonta dans son dortoir, prit son écharpe, caressa un instant son rat, puis redescendit les escaliers, pour finalement se trouvait dans le Hall d'entrée. La Serdaigle jeta un coup d'oeil vers les sabliers, puis sortit dehors. Il pleuvait. Il neigeait. Il faisait froid. Prenant soin à bien mettre son écharpe, Clara sortit et à pas pressant s'aventura jusqu'à la volière. Là, elle envoya un petit message à la famille Wingston. Elle donna l'enveloppe à une chouette grise, ayant une tache noire sur une de ses ailes. Puis après avoir regardés l'oiseau prendre la lettre, s'envolait et disparaître dans le ciel gris, l'enfant quitta la volière, tout en ayant une petite envie derrière la tête : Celles d'allée dans les Serres. Là bas, elle pourrait regarder les plantes. Clara n'était pas une grande fan des fleurs, mais connaissaient quelques définitions. Très peu malheureusement. Clara aurait bien en savoir un peu plus sur tout ça.
L'enfant entra donc dans les serres. Il faisait une chaleur épouvantable dedans. L'enfant ne tarda donc pas à quitter son écharpe, ses gants et son manteau. Elle posa ses affaires sur un tabouret qui traînait par là.
Elle s'approcha d'une plante. C'était une rose noire. Maladroitement, Clara essaya de toucher ses pétales. Mais un geste d'une gaucherie incomparable, une des pétales quitta son foyer pour se reposer au sol. Elle venait de faire mal à la fleur. Intimidé, Clara fit un pas en arrière. Elle ne devait toucher à rien ! C'était trop dangereux ! Elle était, comme elle se le répétait, trop bizarre et devait porter mal chance. Elle regarda autour d'elle. Elle était seule dans cette ''pièce''. Elle soupira. Ouf ! Elle n'aimait pas être observée.

Après s'être calmée, la jeune fille commença à marchait dans cet endroit. Elle regardait les fleurs avec plaisir. L'odeur qu'elle dégageait était vraiment agréable. La Serdaigle s'arrêta devant une fleur : Une violette ! Une belle violette. Si Clara préférait une fleur parmi tant d'autres, c'était bien la violette. Elle hésita... Devait-elle prendre une violette ? Elle en avait tellement envie. Ce fut donc avec discrétion qu'elle prit une violette parmi ses soeurs. Après quoi, elle emmena la fleur contre sa poitrine. Elle finit par continuait sa marche ; quand elle aperçut qu'elle n'était pas seule. Là-bas, à une dizaine de mètre, se trouvait une jeune fille de son âge. Elle était de dos. Elle n'avait pas remarqué la présence de Clara. Mais quand celle-ci ce retourna, elle sursauta, laissant tomber une fleur qu'elle tenait dans sa main. Bizarrement, Clara eut la même réaction. Elle se pencha, pour ramassait sa fleur et la prit. Seul souci à l'horizon : Elle n'avait pas prit sa fleur, mais celle de sa camarade...

[Priorité à Chandris]

Invité

Dans un petit sursaut de frayeur, Chandris se réveilla en nage. Elle sortait d’un cauchemar plutôt effrayant, le plus étrange, c’est que c’était toujours le même depuis son arrivée à Poudlard. Elle se leva, s’habilla en hâte et descendit dans la Grande Salle ou elle ne prît qu’un toast et un café noir. Elle remonta ensuite dans son dortoir pour regarder son emploi du temps : Elle n’avait pas cours le matin. Chandris se dit qu’elle pourrait faire un tour auprès du lac pour se détendre et lire « Histoire de la Magie » de Bathilda Tourdesac. Elle prît donc la direction comme prévue de son habituel grand marronnier ou elle pourrait s’installer tranquillement et lire mais arrivé devant la grande porte de Poudlard, elle fût aussitôt déçue : il pleuvait des cordes ! Elle s’arrêta quelques instants pour observer les énormes gouttelettes d’eau puis son regard se posa sur une des serres. Une envie d’y aller la submergea et, cédant à sa curiosité, elle couru sous la grêle qui commençait à accompagner les gouttes de pluies.
Lorsqu’elle fût sous la serre, la chaleur du lieu la fît frissonner et elle dut enlever ses gants et son écharpe. Puis, elle parcoura les innombrables rangées de fleurs qui se dressaient majestueusement vers le ciel. Elle se plaça devant un pot de boutons d’or. Elle les regarda avec amour : leurs pétales étaient d’un jaune très fort et leurs tiges d’un vert éclatant. Elle fût soudain pris d’admiration pour l’une d’elle, une toute petite qui venait apparemment d’éclore. Cette minuscule fleur se serrait si fort autour d’une autre de ses congénères qu’on aurait pût penser une petite fille enlaçant sa mère. Chandris était passionnée devant se tableau qui s’offrait à elle. Elle continua de les observer lorsqu’une autre fleur vînt embellir la scène : une autre fleur, très, très grande celle là et beaucoup plus imposante se tenait derrière la petite et la moyenne, on aurait pu dire que c’était le père. Chandris l’observa longtemps, cette nouvelle venue. Elle murmura pour elle même :

« Une famille, ne doit pas être séparée, sauf si cela ne peut pas être autrement. »

Elle ravala les larmes qui venaient à ses yeux et ceuilla le soi-disant père pour le placer sur son cœur. A cet instant précis, Chandris entendit un bruissement de jupe derrière son dos, effrayée, elle se retourna d’un coup, laissant tomber le bouton d’or sur le sol. La nouvelle venue était en fait une élève de son âge, apparemment elle aussi à Serdaigle. Cette dernière se baissa pour ramassée sa fleur mais elle s’arrêta au moment ou elle se relevait pour observer la fleur : le bouton d’or.
Chandris s’avança vers la jeune fille et prît la bouton d’or de ses mains pour la coller contre sa poitrine et recula jusqu’à toucher la table de derrière. Sans doute imaginait t’elle la nouvelle venue comme une voleuse. Elle regarda la jeune fille droit dans les yeux, sans ciller, avec une expression de peur mêlée d’étonnement.

NUNCABOUC · **Clara Lenoir**

La jeune fille qui avait sursauté avait lâché sa fleur. Son visage revenait à l'esprit de Clara Lenoir. Comment aurait-elle pu oublier ce visage, elle le voyait en cours et la Salle commune. Sans compter qu'il arrivait que la jeune enfant rencontre Clara dans la grande salle, pendant le déjeuner. Mais jamais elle n'avait eu à se rencontrer. D'ailleurs avec qui Clara avait elle eu une vraie conversation... Cela faisait bien longtemps. À y réfléchir, Mathieu était la seule personne. Oh Mathieu ! Le jeune garçon était un cadeau tombé du ciel ! Clara ne pouvait être qu'heureuse. Mais là, Clara n'avait pas affaire à son frère... Mais à Chandris Aquabel. Chandris Aquabel était une jeune fille avec qui Clara partageait tous les cours.
Les fleurs se trouvaient à présent à terre et Clara s'empressa de ramassait la sienne. La sienne ?! Non pas tout à fait. Par erreur, la jeune Serdaigle avait prit le bouton d'or de sa camarade. Mais avant que Clara puisse s'en rendre compte, Chandris s'approcha et retira la fleur des mains de la pauvre enfant. Perdues, les deux enfants avaient reculés jusqu'à rencontrer une table, la bloquant, l'interdisant de reculer d'avantage. L'enfant -sauvage- baissa la tête. Elle avait honte. Elle n'avait pas confiance. Timidement, elle regarda l'autre apprentie sorcière. Chandris avait posé sa fleur contre sa poitrine et figeait du regard Clara. L'expression de son regard en disait peu : On aurait dit qu'elle avait peur, alors que Clara aussi. Et de plus, elle semblait étonner. Est-ce du au fait que Clara soit arriver par derrière ou pour une tout autre raison ? Elle n'en savait point. Elle rebaissa la tête. Où était donc passée sa fleur ? Où était donc sa violette ? Elle l'aperçut enfin. La fleur se trouvait à quelques centimètres d'où se trouvait, il y a quelques instants, le bouton d'or. Clara se baissa en silence. Elle emmena sa main jusqu'à le pétale pour la tirer vers elle. Là, elle prit -avec douceur- la violette. Elle caressa une des pétales, puis se redressa. Son regard croisa celui de Chandris qui la regardait.
Toutes deux avaient leurs fleurs dans les mains...
Fleurs.

D’un geste déterminée, Clara s’approcha de Chandris. Elle prit la main de libre de cette dernière pour y déposer sa violette –bien aimée-. Puis elle déplia, avec douceur l’autre main, où il y avait le bouton d’or. A aucun moment, Clara posa ses yeux bleus/verts dans ceux de Chandris de peur à ce qu’elle soit intimidé par le regard sombre de cette dernière.
Alors que la main de la Serdaigle était dépliée, laissant le bouton d’or « libre », Clara le prit dans sa main. Ainsi donc, l’échange des fleurs venaient d’être fait. Mais Clara avait fait tout cela, c’est parce qu’elle avait une idée derrière la tête. En effet, pendant son enfance dans sa famille d’accueil, l’enfant avait lu pas mal de contes, dont certain parlait de fleur. La jeune fille se souvenait s’être renseigné dans la bibliothèque des Wingston. Elle se souvenait donc de quelques rares définitions. Elle avait comme idée de se présenter avec les fleurs… En espérant que Chandris ne viendrait pas repiquer la fleur pendant que Clara essayerait de trouver la définition représentant le bouton d’or.
Clara fermit les yeux, réfléchissant à quelle était, déjà la définition du bouton d’or.

[Message dédié à notre exposé sur la biodiversité
Définition du bouton d’or dans le prochain post]

Invité

Chandris se laissa faire part sa camarade de classe. Ses gestes, doux et tranquille, lui rappeler quelqu’un…qui ? Aucune idée ne lui traversa l’esprit. Elle baissa les yeux vers la fleur qu’elle tenait dans ses doigts : une violette. Elle observa minutieusement la plante, puis, la replanta dans un pot de fleur. Après cette action, une illumination traversa l’esprit de la jeune fille de deuxième année : les gestes de Clara, cela ressemblait aux douces caresses de sa mère… disparue sans laisser de traces depuis l’arrivée à Poudlard de sa fille. Chandris se retourna d’un seul coup et enfin, son regard transperça les yeux bleu/vert de l’autre jeune fille. La colère, voilà le seul sentiment qui traversa l’esprit de Chandris. Elle recula encore et encore. Elle remarqua ensuite la fleur dans les mains de la Serdaigle qui se tenait en face d’elle. Elle la regarda à nouveau. Des larmes lui picotait les yeux car la seule pensée qui lui venait était : *La fille en face de moi m’a volée ma fleur, elle ne comprend pas qu’il s’agit du père de la jeune pousse dans le pot juste à côté d’elle*. Chandris avança vers Clara Lenoir, sa camarade de classe mais un événement la coupa net dans ses pas. Le bouton d’or dans les mains de l’autre fille venez de perdre une, puis deux, et enfin trois pétales et commença à pourrir. Chandris regarda avec horreur Clara qui, elle aussi, observait la fleur qui mourrait, elle semblait sous le choc. La jeune fille se mit au côté de la fille et lui desserra les doigts. Ses derniers resistèrent. Elle força, toujours aucune faiblesse. Chandris s’écarta. Elle avait l’impression, que sa coéquipière avait peur. Chandris tendis la main vers elle, comme pour la rassurer.

Oui bon d'accord il n'y a rien d'écrit....pas d'idée en fait.... dsl

NUNCABOUC · **Clara Lenoir**

Le bouton d'or... Définition. Quelle était déjà la définition du bouton d'or ? Déjà il fallait trouver où sont situées les plantes ; certaines au bord des lacs. Bref... qu'est ce qui vit près des étangs ? Les grenouilles ! Qu'est ce qu'une grenouille déjà. Clara réfléchissait à toute allure. Elle avait déjà vu des grenouilles dans Poudlard ; mais pour elle une grenouille lui rappelait ses contes de fées que Josiane lui racontait avant de s'endormir. Les crapauds et grenouilles. Une forte ressemblance. Et dans les romans qu'on lui racontait, Clara se souvenait qu'à la fin de l'histoire, en général, les princesses embrassaient un vilain crapaud, qui après un tendre baiser se transformait en prince élégant. Clara sursauta ! Voilà ce que signifiait bouton d'or. Elle s'en souvenait à présent. Il suffisait, aussi de regarder Chandris pour deviner. Elle ne ressemblait pas à un crapaud. Elle avait une allure assez fine, légère. Elle était tout simplement charmante. Radieuse ? Clara hésita. Sa camarade semblait tout aussi effrayée qu'elle. Pourquoi donc ? Ce ne fut qu'à cet instant qu'elle comprit. Le bouton d'or, toujours dans ses mains, semblait perdre de la couleur. Elle semblait mourir, emprisonné des mains de la jeune fille. Clara commença à trembler. Elle essaya de garder son calme. Elle portait la poisse. Elle essayait de retenir les pétales de la fleur qui tombaient. Non ; elle devait sauver la plante. Elle avait fait assez de mal comme ça. Elle soupira. Fallait-elle vraiment qu'elle fasse du mal, tuer. Elle n'avait jamais choisi cette aventure. Elle aurait préféré milles fois, être une petite fille normale. Par Merlin ! Mais le destin en avait décidé autrement - pour le plus grand malheur de la petite Clara-. La vie était injuste. Voilà ce que pensait la jeune fille. Elle ne savait où se placer. Elle voulait s'enfuir. Elle pouvait toujours rendre cette plante morte à sa camarade ; mais c'était inutile : La mort s'était emparé du bouton d'or. Une petite larme, caché, au coin de l'oeil, Clara, les mains tremblantes observa la plante donnait fin à sa vie ; perdant toutes ses pétales. Envahit par l'émotion, l'enfant lâcha la tige, puisqu'il ne restait que ça.
Elle hésita à relever la tête. Affronter le regard de Chandris. Elle n'osait pas. Elle avait peur de croisait une fille énervé, jetant des regards noirs. Elle se mordit la lèvre et leva les yeux.
L'échange de regards se fit. Des yeux bleus/verts rencontrèrent un regard doux aux pupilles noires. Chandris semblait ne pas vraiment en vouloir à Clara. Elle lui tendit même la main. Pourquoi ? Clara n'avait pas bien comprit. Elle ne comprenait rien et essayé de ne pas pleurer. Elle ne pensait qu'à cette pauvre fleur qui avait péri dans sa paume de main. Diable !
Que faire ? Par politesse, Clara accepta cette main et murmura un merci et un pardon étranglé par la peur. Non, vous ne rêvez pas... Elle avait essayé de parler (Hj : Cela mérite des applaudissements). L'enfant se remordit la lèvre. Elle n'en pouvait plus de cette vie infernale. Il fallait toujours que quelque chose de dramatique arrive sous ses yeux. Elle se sentait toujours responsable de ses drames ; après tout, se disait-elle, la malchance avait souvent été de son côté. Il suffisait de voir son entrée dans la serre, y a de ça quelques instants. Elle avait touché une belle rose noire et une des pétales était tombé au toucher. Cela l'avait déjà terrorisé... alors deux morts de gerbes, je vous laisse imaginer. L'enfant ne savait pas si c'était pareil pour sa camarade Chandris... Si elle avait, elle aussi la « poisse », comme on dit. Dans tous les cas, la petite Clara espérait que non.
Voulant oublier toutes ses tristes pensées, elle essaya de retrouver de vue sa fleur, sa violette. Où était-elle passée ? Elle l'aperçut. Chandris l'avait replanté dans un pot. Clara s'approcha doucement vers la fleur. Elle l'observa. Elle connaissait tant sa définition à la violette... C'était pour cette raison qu'elle l'appréciait peut-être tant.

/Flash bac - on /

Elle se rappelait encore du jour où elle avait apprit cette définition ; un jour en faisant le potager avec Josiane et Boby. Une violette se trouvait dans le jardin. Clara s'était allongé dans l'herbe et l'observait. Elle était vêtue d'une veuille robe jaune, un peu démodé. Boby s'était approché de l'enfant et lui avait demandé ce qu'elle faisait. D'un signe de main, elle lui montra la petite violette. Boby avait souri. Le soir, Josiane lui avait raconté une histoire et avant d'éteindre la lumière, Clara avait demandé :

« Dis moi, tu m'as toujours dit que les fleurs ont un sens... La violette. Quel est le sens de la violette ?

- Hum... Je ne sais plus trop. Je crois,

commença Josiane avec hésitation,

que cette fleur représente la timidité, la pudeur, la fidélité. On dit aussi qu'elle peut symboliser l'amour. Mais pas n'importe quel amour ; un amour secret. Sur ce ma chérie, il se fait tard. Bonne nuit. »

Elle avait déposé un baiser sur son front et avait quitté la chambre.

/Flash bac - off /

Josiane ne s'était pas trompé. Clara avait trouvé dans la bibliothèque familiale, un livre sur les plantes et avait apprit quelques définitions. Pas toutes, car cela aurait été trop long et puis Clara avait d'autres occupations. Mais depuis, Clara se représentait à la violette.
L'attention de la jeune Serdaigle se reporta sur Chandris, toujours à ses côtés. Elle (Clara) devait paraître bizarre à ses côtés. Regarder pendant un certain temps cette violette, installé dans un pot. Mais la Serdaigle était bizarre de nature ; il fallait l'avouer.
Elle regarda Chandris. Elle l'aimait bien au fond. Calme et elle ne semblait pas vouloir déranger Clara. La jeune fille lui était, d'ailleurs, reconnaissante. Durant sa première année, elle avait été surprise de croiser des gens malhonnêtes : Les Serpentards. Pas tous, heureusement.
Elle ne savait trop quoi faire. Se présenter ? Pas la peine. Clara et Chandris connaissaient leurs prénoms suite à l'appel que donnait chaque professeur avant les cours. Que dire alors ? Car Clara était déterminé à mieux connaître Chandris. Du moins, c'était le sentiment actuel de la jeune fille. Si Chandris se montrait non digne de confiance, Clara repartirait sous sa coquille. Elle n'allait pas se révéler à une « étrangère ». Elle ne voulait pas dire la triste vérité sur son passé, mais avoir une « amie ». Aussi étrange que cela paraît. Mais Clara ne s'avait comment engager la conversation. Elle se mordit la lèvre.

« J'aivuton-chatlotrejour,

parvient t-elle à dire très vite.

»

Parlant très vite, Chandris n'avait pas du comprendre grand-chose. Clara rougit. Cette situation l'embêter. Parler à quelqu'un de non familier pour dire un truc que peu intéressant était embarrassant pour la pauvre enfant. Elle aurait tant voulu être un rat, comme Kimbio. Pouvoir se cacher si facilement. Elle l'enviait, son petit rongeur chéri.
Chandris devait sûrement chercher le sens de la phrase et Clara devait répéter lentement pour que sa question soit compréhensible. Elle avala maladroitement sa salive et dit :

« L'autre jour, j'ai vu ton chat... Sur le toit. »

Baf ! Plouf ! Clara avait honte. Mais elle devait terminer ce qu'elle avait commencé.

« Il va tomber et se faire mal ! »

[Avec musique d'accompagnement ^^]

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[Dec.] Bonjour petite fleur.

[Dec.] Bonjour petite fleur.

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