[Déc.]Retenue sucrée, avec un peu de rose [Pv Lily et Alenn]

PERSONNEL DE POUDLARD · **Dolores Ombrage**

HJ : Fallait pas m'emmerder à taguer mes murs, je vous aurais prévenus.

- Nihahahahahaaaaaa ! La vermine viendra t’bouffeeeeer ! Et tu crèveras les bigoudis de traveeeeers !

Ombrage se trancha d’un franc sourire mou.

- Oh, je n’en doute pas, votre Honneur. En attendant, vous serez le premier à rejoindre la poussière. Navrée.

Et, d’un coup de baguette, elle envoya planer le tableau « Le juge abreuvé » dans la réserve. C’était par un pur hasard qu’elle avait déniché la peinture. Prise d’une soudaine envie de rangement – sa pulsion principale – elle avait astiqué tous les coffres de son bureau. Et là, entre deux jets de détergeant, elle était tombée sur… hum… l’œuvre. Une horreur en soi. L’on avait essayé de frôler le surréalisme et l’on avait lamentablement échoué. Bien entendu, ce mauvais agencement de couleurs n’avait rien à faire dans toute l’unicité d’Ombrage. Et, au moment où elle s’était apprêtée à le jeter, il l’avait insultée. Pitoyable. Et typique des ratures.

La Grande Inquisitrice regarda autour d’elle avec grand intérêt, ses boudins de bras croisés dans le dos. Cet univers… si beau. Si rose. Si propre. Des petits chats qui gambadaient d’une assiette à l’autre. Oh oui, les petits chats. Elle laisser échapper un véritable soupir de bonheur ; sorte d’Alice dans un pays des merveilles décalé. Malheureusement pour elle, ce joli nuage rose fut troublé par l’inflexibilité de l’heure. Bientôt vingt-heures. Période de la retenue des deux démons. Alenn Sullivan et Lily Northfell. Il convenait de tout préparer et de s’apprêter à faire bonne figure. Car le visage de marbre de Dolores Ombrage était l’une de ses armes les plus déstabilisantes.

Se dandinant sur ses courtes jambes, tournant en rond autour du bureau, elle adressa de petits coups de baguettes un peu partout. Etrange danse enfantine que voilà. Du parchemin neuf, des plumes acérés, et surtout, surtout, le pot de peinture, instrument du crime. Voilà qui allait les dissuader de recommencer, n’est-ce pas ? Après tout, même si la méthode qu’elle allait employer avait de quoi faire frissonner, elle était sûre que Cornélius l’approuverait. D’ailleurs, pour éviter le doute, elle avait choisi de ne pas lui en parler.

Vingt heures. Ces deux morpions avaient du retard. Mais ce n’était pas grave, pas aujourd’hui. Elle se contenterait de retirer des points, au besoin. Avec toute la grâce que son embonpoint pouvait lui conférer, elle s’assit derrière son bureau et se servit du thé. Une bonne tasse de thé, rien de tel pour savourer l’instant présent. Un instant figé où dansaient les petits chats.

Des coups frappés à la porte. Elle s’ajouta un sucre, puis :

- Entrez.

Invité

[ HJ: Ce n'est qu'un début cher Dolores, il vous à prévenu...=)]

20 heures. Il lui restait un peu plus d'une heure. Lily tira sur la manche du Poufsoufle. S'envola en courant vers son dortoir sur un "Merci pour l'heure !". Ce soir le rendez-vous était important, Dolores Janes Ombrage la recevait dans ses appartements. Oui vous avez bien lu. Du moins c'est ainsi que Lily avait comprit le parchemin qui "l'invitait" à se rendez dans le bureau d'Ombrage à 20 heure ce soir là.
Lily sautillait presque, son sac battai contre sa jambe, inévitablement le soir en se couchant elle devrait longuement masser sa jambe endolorie. En passant d'un escalier à un autre elle croisa un membre de la BI qui la menaça d'une retenue si elle ne cessait immédiatement de courrir. Elle ne pu contempler sa mine écoeurée lorsqu'elle lui répliqua qu'elle y était déjà. Ne pourrait-on donc jamais mater certains gamins ? Rusard avait raison, il n'y avait que la torture pour ramener certains cas à la raison !

Essouflée elle parvien à offrir le mot de passe à la Grosse dame, une anecdote pour acompagnée le dit mot et égayé la journée de la gardienne. Elle laissa passer la Gryffondore avec un sourire. L'adolescente avait passé quelques heures à parler à la Grosse Dame, lui raconter des inepties pour se distraire et parce qu'il était injuste qu'on ne lui prête pas plus d'attention qu'à des pâtes moisies !
Lily fila vers son dortoir, après l'épisode du Hall, on avait fouillé sa chambre afin d'en arracher chacun de ses objets personelle. Ombrage avait prit un tas de chose. Un coup de son horrible baguette avec ses doigts boudinés et ses trésors disparaissaient. Ses bonbons avaient été confisqué pour une raison obscur, mais en réalité Lily savait qu'Ombrage allait se goinfrer !
On lui avait tout volé, pas une pastille de gerbe n'avait résisté. Du moins c'est ce qu'avait crut Ombrage en la voyant s'asseoir sur son lit en mordant sa lèvre inférieur. Lily avait pu entendre son sourire sucrée s'étaler lentement sur ses lèvres lorsqu'elle n'avait pu retenir un gémissement de rage. Le jeune Northfelle avait pleuré de rage ce soir là, de se sentir mise à nue par les mains de ce crapeau déguisé. ombrage avait adoré l'idée de "casser du révolutionnaire".

Ce soir Lily souriait en montant sur son lit, s'accrochant à son baldaquin, ses mains cherchaient sur le toît de tissus un sachet réssement aquis. Victoire ! Ses doigts fin -eux!- se resserèrent sur le plastique.
Elle sauta au sol et retira deux friandises du sachet qu'elle rangea dans l'ourlet qui joignait le toît de tissus au cadre du lit. Les billes passible de punition trouvèrent refuge dans la poche de la gamine.
Son sac était abandonné sur son lit, il la regardait s'en aller. Elle allait descendre les escalier à la même vitesse qu'elle les avaient monté.

Le passage dans la grande salle, qu'elle avait d'abord voulu rapide afin de ne pas manquer son rendez-vous, s'avéra plus amusant qe prévu.
Elle mangea, évita soigneusement les choux à la crème pour dessert et ne parti que lorsqu'une de ses connaissance lui montra sa montre en demandant.

" Ce n'était pas ce soir que tu devais prendre le thé avec Ombrage ?"

Lily s'en alla sur un sourire et pri son temps pour atteindre le bureau d'Ombrage. Il fallait savoir se faire attendre maintenant qu'elle avait du retard.
Trois coup rapide et un plus lent.

- Entrez.

Croassa Ombrage. Lily passa la porte, il semblait qu'elle ne nettoirait pas de chaudrons cette fois. Il semblerait même qu'Alenn soit convié à la même soirée qu'elle.
Elle soupira en voyant la deuxième plume, la deuxième feuille, à moins que la Grande Inquisitrice ai décidé de faire écrire Lily des deux mains ? Probable.
Enfin, il fallait croire qu'elle avait anticipé cette mésaventure sinon pourquoi aurait-elle glissé deux "friandises" dans sa poche ? Un léger sourire glissa sur son visage.

" Bonsoir, je pensais qu'on serrait en tête à tête. C'est dommage."

Quelle folie la poussait encore à regarder Ombrage droit dans ses petites yeux porcins ? Qu'est ce qui pouvait bien la pousser à ne jamais baisser la tête ? Cette attitude conforterait surement Ombrage dans son opignion.
La gryffondore attendi tout de même qu'on lui dise quoi faire, il ne fallait pas aller chatouillé les cornes du Diable tout de même. Bien sûr lorsque celui-ci se grime en tentant de ressembler à Barbie c'est tentant mais tout de même !

Invité

Alenn ne regrettait pas. Alenn était un poisson rouge de mémoire, et Dolores un beau gros chat, un peu comme ceux qui ornait ses assiettes. On dit souvent que le chat aime manger du poisson, stupide cliché dû à quelques personnes et à quelques chats bêtes comme la pluie qui s'étouffèrent avec des arêtes, drôle de mort. Très chat-leureuse.
Pourquoi était-ils stupides ? Car le poisson vit dans l'EAU et le chat n'aime pas l'eau. Il est donc difficile pour un chat d'attraper un poisson, sans nager un brin, à moins qu'ils s'y prenne comme un ours. Dolores, cette chère Dolores était plongé, et semblait savoir nager. Entre sembler et réalité, il y a un gouffre dans lequel il ne faut pas s'aventurer, Ombrage surnageait dans l'eau trouble de Poudlard, rien de plus.

Elle allait apprendre qu'ici, on se laisse emporter par le courant si l'on n'a pas le charisme suffisant pour faire digue. Le charisme, elle ne l'avait pas. Elle n'avait que le sourire doucereux d'une personne de pouvoir, elle pouvait renvoyer Alenn, Lily, Harry, les jumeaux et même Dumbeldore si cela l'amusait !
Mais jamais, elle ne pourrait tuer Poudlard et son âme. Rien que la présence de Peeves prouvait qu'elle ne pouvait pas tout contrôler c'était le premier symbole de sa déchéance prochaine. Rien qu'un esprit qui brisait le glaive de SA justice stupide.

Alenn mesurait alors un mètre cinquante. Et il briserait la dictature car ses idées allaient, elle, bien plus haut. Elle survolait d'un oeil agréable les nuages. Le jeune clown courrait dans les couloirs, il était en retard, de quoi bien préparer son entrée. Ce fut derrière Lily qu'il passa.

Quoi qu'on fasse, jeune Gryffondor, vos destin sont liés. C'est une chanson qui ne peux se chanter qu'à deux, un qui répond à l'autre à chaque fois. et même si cette chanson parle de guerre, et même si les camps sont différents. Lily. Du moment que tu es prêt de moi, plus rien ne compte, même si tu me plaque un sabre sous la gorge, je garderais ce sourire. Tu es là.
Stupide amour. Stupide Gamin.

Il fixa la feuille et s'assit, mordillant légèrement sa lèvre inférieur. Il devait mémoriser toute la pièce, exactement toute la pièce. Il reviendrait ici lorsque la Dictatrice n'y serait plus. Son regard traina contre les assiettes et le balais. SON balais. Il étais là donc, il regarda son pot de peinture avec un sourcillement assez étonné.

Il se tourna vers Lily qui venait de parler à Ombrage et pris un aitr "Offusqué" :

"Bonsoir. Je dérange peut être ?"

Il se retint d'ajouter "Je pars si vraiment..." Puis pensa que c'était assez sous entendu dans sa phrase. Il eu un léger sourire.

PERSONNEL DE POUDLARD · **Dolores Ombrage**

[Le premier paragraphe est à lire avec la voix de Mary Alice dans Desperate Housewives XD]

On dit que derrière chaque porte se cache une surprise. Un trésor bien caché. Il suffirait de l’entrouvrir pour apercevoir toute l’éventualité du bonheur, les éclats de nos rêves, la fugacité d’un espoir. Oui, toute cloison faisait travailler l’imagination. Malheureusement pour Dolores Ombrage, la surprise…

- Bonsoir, je pensais qu'on serrait en tête à tête. C'est dommage.

… risquait d’être amère.

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Le châtiment.

Au cours de notre existence, nous connaissons tous cette notion, d’une manière ou d’une autre. Qu’elle soit due à un odieux mensonge…

- Je ne vous attendais plus, Miss Northfell.

… à de l’hypocrisie…

- Prenez place, ma petite fille, je vous en prie.

… ou tout simplement à une faute grave.

- Vous savez pourquoi vous êtes ici, n’est-ce pas ? Vous avez contribué à la dégradation volontaire des murs du château et à la destruction totale des décrets publiés par mes soins. Aussi (Dolores agita sévèrement le doigt) il est de mon devoir de vous empêcher de réitérer, vous sera d’accord avec moi.

Mais ce que la Grande Inquisitrice avait appris après des années d’administration, c’était qu’un malheur de venait jamais seul. Et quand un second coup fut frappé à la porte, elle ne put s’empêcher de pousser une petite note surexcitée. Deuxième proie. Allen Sullivan pointa le bout de son nez.

- Bonsoir. Je dérange peut être ?

L’insolence mal placée ne fut pas relevée par le professeur. Après tout, aucun mot, aucun geste, ne pourrait aggraver la situation. En réponse, Dolorès articula de son timbre le plus, le plus savoureux :

- Mais pas du tout, mon cher enfant. Pas le moins du monde. Voyez-vous, j’expliquais justement à votre camarade toute la contrainte que j’éprouve à vous blâmer de la sorte.

La situation n’apportait rien de crédible, elle le savait. Elle ne parvenait nullement à empêcher l’impatience de percer son filet de voix. C’en était presque malsain.

- Oui, vraiment, je le regrette. Mais vous ne me laissez pas le choix.

Les chats miaulèrent joyeusement dans leurs assiettes. Quel doux paradoxe ! Ce parfum mignon qui allait englober un acte purement vicieux. D’une main ferme, Ombrage installa Alenn à côté de Lily et leur glissa un parchemin sous les yeux. Un sourire triste parut les agiter. Oh ! Comme cela était plaisant ! Sans doute s’imaginaient-ils subir la punition habituelle. Elle ne put se retenir et gâcha l’instant ; autant préciser de suite :

- Voici vos plumes. Vous allez copier des lignes, bien évidemment. Je veux vous voir écrire « J’éviterai de souiller l’esthétique médiévale par mes intentions anarchiques ».

Là encore, pas d’étonnement pour venir brouiller leurs traits. Tout allait bien.

- Mais…

D’un mouvement de baguette, Dolores fit apparaître un pot de couleur. Ce même artefact ayant servi à ladite dégradation. A défaut qu’il était vide. Vide et propre. Oh, elle n’avait pas oublié la déclaration ouverte du sieur Sullivan. « Vous oubliez ceci ». Essuyant sa défaite avec noblesse et impertinence, sans doute avait-il espéré amuser les galeries. Sans doute allait-il regretter ce geste.

- … la retenue sera un petit peu différente, cette fois-ci. Le… hum hum… le sang que vous perdrez viendra s’accumuler dans cet instrument de déchéance. Oui, oui, Miss Northfell, c’est le même pot que vous avez employé pour enfreindre le règlement. Vous vous arrêterez d’écrire quand il sera plein à ras-bord. Vous pouvez commencer.

Le châtiment.

Au cours de notre existence, nous sommes tous appelés à le subir ou à l’appliquer. Il est certains, cependant, qui se délectent à en infliger. Et ceux, par-dessus tous concepts, sont sans doute les véritables pêcheurs…

Invité

[Spèce d'addict =]

Son tête à tête avec Ombrage fut de très courte durée. La grande inquisitrice avait à peine eu le temps d'énumérer les crimes de l'étudiante qu'Alenn entrait relevant la remarque de Lily.
*Oh ça va Sullivan ! Tu vas pas faire comme si ça t'importait.* Son regard quitta le visage d'Alenn pour se poser docilement sur la face écoeurante de son hôte. Sourire affable et ton mielleux, elle testait les armes de l'adversaire.

" Mme, je ne nie pas le fait d'avoir volontairement altéré les décrets, mais je ne suis pour rien dans la couleur des murs. "

Lily haussa les yeux au ciel lorsqu'Ombrage leur sorti le couplet sur les regret. Elle voulait quoi là? Faire ami-ami avec eux ? Franchement soyons réaliste, personne n'a envie de boire le thé avec la Reine de Coeur " Qu'on lui coupe la tête !!!". Bien sûr la comparaison est bacale, Lily s'en rendrait compte quelques minutes plus tard. Ombrage ne voulais pas leurs têtes. Elle voulais les vider de leur sang.
Lily jetta un regard noir au chaton miaulant, un regard qui signifiait un arrêt de mort. Alenn atteri sur la chaise à côté d'elle. Ombrage leur glissa deux parchemin et une punition ridicule. On ne pouvait vraiment pas récupérer Dumbledore ? Ses yeux rieur et son sourire qui sait tout ? Ses chaudrons à nettoyer ? S'il vous plait rendez nous le vieil enfant.

Lily accompagna le mouvement du pot de peinture d'un oeil indifférent. Le dit pot était celui qui avait servit à Alenn. Elle ne lui avait prêté aucune attention jusqu'alors. C'est aux paroles d'Ombrage en regardant sa plume que Lily se rendit compte de la réelle différence qui existait entre Dumbledore et elle. En plus elle débloquait, Lily n'avait rien à voir avec le pot qu'elle voulait qu'ils remplissent de leur sang. D'un coup il lui paraissait énorme.

" Sullivant tu fais chier tu pouvais pas prendre un tube de peinture plutôt ?!"

Lily joingni le geste aux paroles et bouscula Alenn, lui glissant par la même occasion une des pastilles dans la poche. Ainsi si Ombrage comprennait les paroles de Lily elle ne soupçonnerait pas son geste comme une tentative d'écourter sa retenue.
La gryffondore commença à écrire, grimaçant en sentant le os de sa main s'ouvrir. Elle leva la plume, porta son autre main à la bouche. Choquée. Elle avala discrètement sa pastille. L'effet ne se fit pas attendre, quelques minutes plus tard elle vomissait sur l'adoooorable tapis du bureau. La vue du sang, vous comprenez ?

Invité

Plouf. Ombrage allait se noyer. Dans l'immonde purin de Pouldard, qui avait des relents de caramel pour Alenn. La subjectivité fait tout, vous ne trouvez pas, vous ?
Subjectivement, Ombrage aurait pu paraitre sympathique à un adorateur du fétichisme rose à chatons. Si on valide l'hypothèse que ce genre de personnage puisse exister, Ombrage n'est pas tant déteste. Alenn était sur que Prosper adorait leur dictatrice favorite et les épinards, certain, Prosper était le genre de gars à aimer les épinards. Et Ombrage, puisqu'elle était synonyme de choses "mauvaises" et donc n'était rien qu'un plat d'épinard rose fluo dans l'esprit du Gamin.
Il leva les yeux vers l'horrible plat, oh oui. Ces cheveux gris dégoulinants de laque sur son crâne, tout n'était qu'un plat immonde qui serait difficile à avaler.
Prêt pour le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], armé de ma plus belle plume.
Alenn s'assit sur sa chaise, la réaction d'Ombrage à ses paroles lui signalèrent que ses gestes ne changeraient plus rien. Aussi croisa-t-il les bras et planta son visage entre eux, dans l'hypothèse que le speach du truc gélatineux rose qui s'agitait devant eux se décide à être long. Il fixait Lily, l'air songeur, que faisait-elle maintenant qu'elle avait quitté les SG ? Elle trainait avec le Serpentard étrange, peut être ? Alenn n'appréciait pas son air de grand couturier, et si c'était lui qui l'avait déguisée pour le bal ? Il avait meilleur goût que prévu. Elle trainait toujours avec Regis ,sans doute, bien que celui-ci soit devenu un membre pilier des SG et au sein des relations du Gamin. Il était aussi celui qui voulait la reconstruction du couple Alenn/Lily. Et si Lily était devenue une espionne ? Genre mafia poudlarienne, mais à son propre compte ! Toute la superbe d'Alenn était retombé lorsque la jeune Gryffondor avait quitté le groupe, plus jamais il ne se vantait d'être le chef ni même le fondateur. Si bien qu'on pris Martin pour le leader assez souvent, ou même Regis. Le charismatique personnage en avait pris un coup, sans cette blague sur le mur, qui sait si Ombrage aurait remarqué que l'enfant était un iceberg.
Un dixième de visible, le reste de planqué sous l'eau et dans Poudlard. Lorsque la Dictatrice annonça leur punition, il regarda l'air neutre le pot de peinture et annonca à la "Prosper" :

"Radical. Tuer l'élève ne permet pas une récidive!Quel pédago...
-Sullivan tu fais chier tu pouvais pas prendre un tube de peinture plutôt ?!"

Hein ?Alenn ne compris pas vraiment le geste de Lily et s'écrasa franchement la tête sur le sol de moquette rose. Vive la moquette. Il sentit la main de sa condisciple déposer une pastille dans sa poche avant la chute finale.
Tandis qu'il se relevait, d'un geste de prestidigitateur, il mit la pastille dans sa bouche la pastille. Bravo Lily.
Il s'assit sur son pupitre puis commença à écrire à son tour, oubliant ce qu'il y avait à écrire il s'amusa à y transcrire le discours de Cyrano de Bergerac en Français. Lily se mit à vomir.

"Hey, j'espère que ton truc n'est pas conta..."

Le Gamin fit claquer entre ses dent sa pastille et ce fut son tour. Il attrapa le pot en vitesse avant de salir la moquette qui lui avait sauvé le crâne. Son déjeuner y passa. Miam.

De toute façon, ce garçon avait le sang trop épais pour être récolté.

PERSONNEL DE POUDLARD · **Dolores Ombrage**

Qu’y avait-il de plus plaisant dans la vie que de contrôler son petit univers ? Quand un espace, même restreint, vous appartenait tout entier, c’était comme s’il allait plier à la moindre de vos règles. De vos caprices les plus tordus. Ceux qui y venaient devaient donc se conformer. Suivre à la baguette (magique, bien sûr) chaque chose édictée dans un moment de folie. C’était ainsi. L’acte de propriété privée. Bien sûr, il y avait toujours l’un ou l’autre récalcitrant qui refusait la servitude. Notamment cette demi-peste aux traits ingrats qu’était Lily Northfell. Celle-là, en plus de saboter les lois érigées, trouvait à rechigner les sentences imposées. Ri-di-cu-le. La pauvre petite fille ! Comment pouvait-elle s’imaginer un instant que le pouvoir des mots allait faire ployer la volonté de Dolores ? Elle devait être attardée, très certainement. Aussi un :

- Hum hum

Hilare fut de circonstance, suivi de :

- Dans ce cas, ce n’est pas à moi qu’il faut vous en prendre, ma chère. Mais à votre comparse.

Dans sa malignité toute surfaite, la Grande Inquisitrice espérait bien semer la zizanie en ce couple de gangsters en herbe. C’était en séparant les virus que l’on identifiait le remède. Aussi si ces deux-là cessaient de se parler, peut-être la déprime leur martèlerait la tête au point d’enrayer leurs plans démoniaques. Preuve en fut donnée dans la seconde qui suivi. Paroles fielleuses et bousculades enfantines : Lily Northfelle accusa Alenn Sullivan. Bien, bien, bien. Voilà qui allait rompre une semence indésirable. Trottinant presque sur ses jambes courtaudes, Dolores se déposa derrière son bureau et avala un gorgée de thé. Profiter du spectacle à cent pourcents. Raaah, le liquide lui réchauffait la gorge, la bagarre, le cœur. Un Paradis rose s’offrait à elle. Ce ne fut qu’une fois l’un des deux opposants renversé (« Eh là, ma moquette ! » songea-t-elle) qu’elle consentit à y mettre un terme.

- Allons, allons. Veillons à nous calmer, n’est-ce pas ? Je ne voudrais pas vous envoyer à l’infirmerie pour si peu.

Et Merlin savait que chez Madame Pomfresh, elle devait en consigner, des élèves. Un malaise étrange semblait les prendre, se traduisant de-ci par un saignement de nez, de-là par une fièvre de Sombral. C’était parfois à n’y rien comprendre, d’autant que ses collègues, eux, ne connaissaient pas le même problème. A croire à une conspiration déguisée. Elle s’était promis d’ouvrir l’œil. Lentement, le grattement de la plume sur le parchemin neuf anima l’atmosphère. Dolores demeura là, sereine, plongeant un sucre dans son thé, savourant les parasites auditifs venant parfois rompre le rythme. Soit le craquement de la peau à mesure qu’une coupure s’y dessinait. Soit l’égouttement du sang dans un seau de métal vide. Tous ces petits détails qui faisaient que la vie méritait d’être vécue. Son bureau fourmillait d’exemples. L’assiette centrale représentant un chat persan. Un cadeau de la mère de Cornélius, à l’occasion des cinquante-trois ans de Dolores. Soirée mémorable, ceci dit en passant. Elle avait organisé un bal masqué dansant aux fanfreluches abondantes. Ou encore ce tapis soigneusement brodé, directement importé d’Asie majeure. Une petite merveille qui chatoyait sous les angles les plus…

- Bouirk !

Le tapis. Une grosse tache de vomi. Une grosse tache de vomi. Le tapis. Lily s’essuya la bouche d’un geste tremblant, un semblant de rictus sur ses lèvres blafardes.
- Qu’avez-vous fait ? murmura Ombrage.

La question exacte aurait dû être « Qu’avez-vous ? ». Mais de cet état, la Grande Inquisitrice s’en fichait. Ses abords matérialistes combattaient pour ne pas étrangler l’importune. Celle qui venait de régurgiter une immonde flaque de bile. Cette même étendue nauséabonde rongeait les mailles de sa moquette. Et là, une case explosa. Un neurone – probablement celui des nerfs – prit son envol pour ne plus vouloir revenir. Ombrage empoigna Lily par les épaules, la secoua comme un prunier, hurla d’une voix stridente :

- Vous rendez-vous compte de ce que vous avez fait ?

Pour peu, elle lui assénait un sortilège Doloris. Bien visé. Bien mérité. Mais voilà qu’un hoquet sonore la perturba. Suivi d’un bruit de fortes éclaboussures. L’autre démon vomissait des grumeaux. Un couple de symptôme. Une contagion rare à exterminer. Dolores recula, presque par peur d’être contaminée.

- Restez où vous êtes ! s’écria-t-elle. Vous êtes malades, gravement malades. Vous… vous allez sortir calmement. Ce n’est pas grave. Vous terminerez votre retenue un autre soir. Allez à l’infirmerie et demandez un remède ou… ou un calmant, ou que sais-je ! à Madame Pomfresh.

Tout plutôt que de les garder une seconde de plus. Elle ne tenait certainement pas à risquer une seconde dépravation de ses biens. Mais comme ils ne semblaient nullement décidés à se bouger, elle s’époumona :

- ALLEZ VOUS-EN !

Car si le pouvoir des mots ne pouvais faire ployer la volonté de Dolores ; le pouvoir du vomi, lui, en était capable.

[Je voulais à un moment donné du texte changer de point de vue et expliquer que les professeurs de Poudlard ont entendu un "Noooooooooon !" assourdissant provenant du bureau d'Ombrage, mais c'aurait été de trop :P]

Invité

[ Oui ce retard est impardonnable, mais comme vous ne pardonnez rien...^^]

Bien sûr il y a toujours une faille à un plan. Celui de Lily en avait un, de taille, pas de remède miracle à leurs vomissements. Hmpf ennuyeux lorsqu'on déteste vomir. Evidemment personne n'est très firand de ce genre de moment, mais certains les redoutent plus que d'autre. Enfin on peut bien endurer quelques spasmes abdominaux pour eviter de se retrouver ansanglantée. Non ? Si.

Et puis si vous pouviez voir le visage d'Ombrage. Oh elle fait peur, vraiment, oui Lily s'en rendit compte lorsqu'Ombrage se saisit de ses épaules. Totalement détraqué le batracien ! Quelle victoire ! Quel coût à cette victoire... Lily se sentait plutôt mal à l'aise, secouée de la sorte, nauséeuse... Si elle lui vomissait dessus ? Mais voilà, les intentiosn de torture de la grande Inquisitrice s'envolèrent alors qu'Alenn vomissait dans le sang de Lily. Dans son sang ! Lily vomit une seconde fois, à l'endroit exact où se trouvait D.J. Ombrage une seconde au par avant. La gryffondore posa une main tremblante sur son front, oui on sait, Lily surjoue, mais ça l'amuse.
Ce qui l'amuse moins, c'est qu'Alenn ai vomit dans leur sang. Tss tss. Dégoutant. Il ne pouvait pas ruiner le tapis lui aussi ? Non. On paris combien qu'il lui est reconnaissant de l'avoir sauver d'une mort improbable en amortissant sa chute ?

" Pa...Pardon..je...."

De fausses excuses, un air désolée, un air malade. Et ces paroles passèrent inaperçut dans toute cette agitation. A trois seulement, ils saturaient l'air de bruit. Hm, peut-être que les chatons indignés y étaient pour quelque chose avec leurs miaulements à vous creuver les tympan ?

Et là : Le bouquet final. Ombrage ordonnait leur départ, mais la manière, les mots. C'était un service qu'elle leur demandait, oui, un service que Lily allait mettre une seconde de trop à accorder.
D'abord s'approcher de la cible, l'air d'agoniser... Trembler un peu, la bouche à demie ouverte, voilà, Lily fit un pas vers Ombrage. Innocente Lily.

La réaction ne se fit pas attendre. Un hurlement, merveilleux, l'ancienne SG n'attendait rien de moins. Mais rien de plus pour s'enfuir, elle n'avait pas fait germé cette idée pour rester dans le bureau de la ~~dictatr~~ Directrice !

Elle saisit donc le poignet d'Alenn pour l'entrainer à sa suite hors de cette pièce. Elle le savait les pastilles dataient et les effets s'estompaient plus vite qu'elle ne l'aurait cru. Qui sait ? Ombrage serait bien capable de leur faire nettoyer leur souillures façon moldue !

Un instant, la main avec laquelle l'adolescente s'était essuyée la bouche reposa sur l'encadrement de la porte. Un instant de trop pour qu'Ombrage puisse l'ignorer.
Raison de plus pour s'enfuir. Une fois la porte passée, Lily s'inclina rapidement, la Directrice serait-elle assez naïve pour croire en un geste de respect ? Peut être... Lily lâcha la main d'Alenn.
Et maintenant ? Ils prennaient un chemin different. On s'allit contre l'ennemie, mais plus une fois en sécurité. L'adolescente regardait son camarade avec une indifference feinte.
Elle allait partir.
Maintenant.

Invité

Merci moquette, qui avait sauvé Alenn du mauvais contre coup d'un carrelage trop dur. En effet, cela l'aurait moitié assommé et il n'aurait pas pu se délecter de ce merveilleux spectacle.
Ombrage, les bigoudis de travers, s'étouffait elle même dans son double menton flagellant et hurlait aux deux Gryffondor de disparaitre.
Alenn n'avait même pas pensé au fait que vomir pouvait être un exercice désagréable, il avait juste pensé que le plus important était d'être désagréable à l'inquisitrice, qui se retrouverais de toute façon en prison pour ces manières pédagogiques. Il ne se priva donc pas de vomir tout ce qu'il savait et Dieu seul sait si l'enfant est ignorant.
Il jouait bien la maladie, surement mieux que Lily. Son visage était devenu blanc comme un linge et il se tenait le ventre sans le moindre rictus. Il était tout simplement malade d'esprit, mais cela, beaucoup était au courant. Il se sentit attrapé par le poignet et se laissa emporté par son ami après un dernier hoquet, qui ne fit plus rien sortir. Ce qu'il avait faim à présent l'estomac vide...

Il jeta un coup d'œil au marshmallow qui tremblotait de partout parmi ses petits chats de porcelaines. Peut être car elle n'a jamais été capable d'un garder vivant assez longtemps et qu'elle finissait toujours par les écraser dans ses bras patauds. Le regard à demi fermé, Alenn sourit intérieurement. Echec m'dame. La prochaine partie sera peut être plus en votre honneur.

Une fois sortit du bureau et la porte refermée sur l'immonde bestiole pataugeant dans leur vomi. Il adressa un sourire à Lily.

"Bravo pour ton idée des pastilles."

Alenn se redressa, sortit alors un mouchoir d'une de ses poches et se nettoya avec tout en prenant la direction de la salle commune des Gryffondor. Puis il bifurqua au dernier moment vers les toilettes des garçons dans l'espoir d'aller se nourrir dans la grande salle par la suite ou du moins dans les cuisines. Son camps de vision eu alorsLlily en interférence, elle n'avait pas bougé. Essayant sans doute de se persuader de le faire. Il lui attrapa alors le poignet et se mis à courir avec elle vers la salle commune...Comme ça. Juste pour l'embêter.

Invité

Ce qu’il faut savoir sur Argus Rusard, c’est qu’il ne s’était jamais considéré comme quelqu’un de mauvais. Loin de là. A ses yeux (soit deux petites fentes vicieuses), il n’était qu’une pauvre victime de l’adolescence. Là où croissaient les hormones, sa réputation en prenait un coup et il devait jouer des pieds et des mains pour se faire respecter. Parfois du fouet, mais c’était là une anecdote accessoire. Son idéal, en fin de compte, était sympathique : rendre au château le calme et la propretés qui lui étaient dus. Et c’est là qu’un os se présentait. Chaque petit être s’évertuait à contrecarrer ses flaques d’eau de Javel. C’étaient de la boue, de l’innommable, du souillé qui investissaient les couloirs de Poudlard. Et personne ne disait rien, non ! On laissait le concierge balais à la main en attendant qu’il nettoie. Puis, une fois que la surface brillait de mille feux, l’on recommençait. Et la vie de Rusard ne paraissait être qu’un interminable récurage, pour le bonheur des ingrats.

En ce matin des plus banals, alors que les jumeaux (du moins le soupçonnait-il) avait gavé une armure de marshmallows aux fraises, un hibou entra dans le bureau du Cracmol. Hibou de l’école, put-il remarquer. Il n’aimait pas ces volatiles de malheur, toujours prompts à vous saloper vos dossiers. Miss Teigne le regarda se poser en miaulant de gourmandise, la queue battante. L’oiseau bomba le torse d’un air orgueilleux et tendit la patte. De ses doigts malhabiles, Argus récolta une enveloppe rose, sentant le sucre, et couverte d’une écriture ronde et serrée.

Monsieur Argus Rusard
Dans son bureau du rez-de-chaussée
Poudlard

Une missive de la Grande Inquisitrice, comme cela pouvait être étonnant. Une des rares personnes que le concierge parvienne vraiment à apprécier. Elégante, noble, méticuleuse et surtout, en accord avec ses idées. Elle aussi songeait à réinstaller les châtiments corporels ; elle aussi estimait que l’adolescent actuel ne valait guère plus qu’une fiente de dragon. Une grande dame qui irait loin ! Cependant, quand il eut décacheté la lettre, il estima beaucoup moins Dolores Ombrage. Et pour cause :

Citation :: Cher Monsieur Rusard,

Au cours d’une récente retenue, les individus Sullivan et Northfell, tous deux à Gryffondor, ont eu l’extrême désobligeance de remettre leur repas sur ma magnifique moquette rosâtre. Etant donné l’attachement sentimental que je porte à cet artefact décoratif, je vous serai gré de monter à mon bureau avec votre seau et votre serpillière pour réparer les dégât causés. Et ce, dans les plus brefs délais.

Ma reconnaissance ne sera qu’infiniment grande.

Veuillez recevoir, etc

Dolores Jane Ombrage, Grande Inquisitrice.

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