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[Déc.] Veuillez agréer, My Lord... *kof, kof*

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MessageSujet: [Déc.] Veuillez agréer, My Lord... *kof, kof* [Déc.] Veuillez agréer, My Lord... *kof, kof* EmptyJeu 17 Juil 2008 - 15:24

[Voilà donc le post comme promis. La qualité est moindre, exceptionnellement. La fatigue ne me sied guère.]

Rodulphus soignait ses blessures. Trois jours après la bataille, elles saignaient encore. Les bandages se devaient d’être changés à intervalles régulières. Laver, désinfecter, soigner, recommencer. Chaque mouvement donnait l’impression de permettre aux plaies de se rouvrir, béantes et sanglantes. A force, le Lestrange avait pris pour habitude de constamment serrer les dents – laissant supposer à ses compatriotes qu’il était d’humeur meurtrière. Cette damnée gamine ! Meredith Brooms, ce nom restait gravé au fer rouge dans son cerveau. Tôt ou tard, il l’aurait. Il enfoncerait la porte de sa maison, tuerait famille et amis et la torturerait longtemps. Très longtemps. En attendant, il ne pouvait que se remémorer son visage innocent quand ses cicatrices le brûlaient.

Les effluves de la guerre, cependant, ne cessaient de s’immiscer partout. Rochelle Ward n’était plus. Mulcibert avait découvert son corps au fond d’un puits, écrasé sur lui-même. Une perte potable dans l’ensemble ; l’aveugle n’avait jamais rien apporté au groupe, si ce n’était des ténèbres supplémentaires. Même Bellatrix, qui pourtant se voulait irréductible, n’avait pu défaire ses ennemis. Un duel acharné avait vu le jour sans se solder par la mort. Un coup dur pour l’épouse, qui s’était ainsi trouvée incapable d’élargir son panel de victimes. Partout où l’on pouvait vaquer, une odeur amère de contrariété ricanait dans l’air. Conclusion fut établie que l’Ordre du Phénix, et ce en dépit des propos du Lord, était devenu bien plus puissant que prévu. Il avait même activement recruté. Mais le coup le plus sévère fut porté au Lord en personne. La disparition de son précieux bras gauche l’avait plongé dans une réclusion temporaire. Cadfael pouvait désormais être considéré comme mort. A moins qu’il n’ait été capturé, ce contre quoi Rodulphus fustigeait. Au fond de son cœur, il n’espérait qu’une élimination définitive de Stark. Rayé. Oublié. Pourquoi tant de colère ? Lestrange n’aurait pu le dire. Des dizaines de raisons frappait à la porte de sa conscience. En premier lieu, Cadfael n’était pas de sang-pur. Son entrée dans le cercle très privé du Seigneur des Ténèbres n’avait donc pas manqué de faire grand bruit. En positif comme en négatif. Les racines impures du Mangemort jouaient en sa défaveur, apparaissant davantage comme une manipulation des principes du Lord que comme une récompense de sa fidélité. En second plan, l’attribut « bras gauche » allait de paire (sans blague) avec « bras droit ». Ce qui impliquait partage des secrets. Donc intimité. Donc rapprochement. Or, quant le bras droit en question n’est autre que votre épouse, vous ne pouvez que développer un tissus de jalousie. Et l’aboutissement de ce défaut menait bien souvent à la haine. Troisième position sur le podium : les capacités magiques. Cadfael John Stark était un poulet en matière de duels et se classait donc dans les derniers des combattants du clan. Métamorphose mise à part, bien entendu. Bien analysée, cette trilogie excusait largement le manque de déception de la part de Rodulphus à l’annonce de la disparition de Stark.

Sous un angle opposé, le Seigneur des Ténèbres avalait très mal la pilule du destin. Ses sombres plans étaient fragilisés, détruits même, par l’armée d’Albus Dumbledore. Et depuis plus de soixante-douze heures, il grignotait sa colère, seul et assassin, dans son bureau. Puis, entre deux pansements, une idée lumineuse vint heurter Rodulphus. Après tout, mort ou kidnappé, Cadfael avait libéré le poste, hein ? Une place de premier choix était donc vacante. Personne, au sein des Mangemorts, n’avait encore effleuré cette prodigieuse entrevue. S’il s’y prenait rapidement, le Lestrange allait devancer tout le monde, entrer dans les bonnes grâces du Maître, et se rapprocher, enfin de sa femme. D’un seul coup, il sauverait réputation, honneur et mariage. Le soleil de la promotion le réchauffa tant qu’il en oublia ses douleurs.

Une missive fut envoyée au Lord. Une sorte de rendez-vous, en quelques sortes. De façon tout à fait étonnante, le Seigneur y répondit. Positivement. Rodulphus était convié à rejoindre son antre dans les plus brefs délais.

Si bien que dès l’aube du mercredi, alors que la neige alourdissait le décors, le Mangemort martela la porte du bureau du Seigneur des Ténèbres. Son discours était prêt. Ses arguments, bien rôdés. Restait à affronter la volonté glaciale du Dark Lord et le sifflement de son odieux serpent.
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MessageSujet: Re: [Déc.] Veuillez agréer, My Lord... *kof, kof* [Déc.] Veuillez agréer, My Lord... *kof, kof* EmptyVen 18 Juil 2008 - 3:39

[Pfff la qualité était excellente, comme toujours ^^ ]

Malheur et honte s'abattait sur les ténèbres. Jamais, ou presque, avait-il connu humiliation aussi dévastatrice. Sa sortie, celle qui était si bien préparée, si bien ficelée, s'était avérée être un échec lamentable, aux yeux du pays. Une morte: Rochelle Ward. Bien sûr, elle était destinée à périr lors de cette mission, pendant ou après. Mais le fait qu'elle soit tombée par la main d'un Phénix signifiait, aux yeux du monde, une défaite du Serpent.
Pire, Stark, le bras gauche du Lord, avait été capturé par les ennemis. Oui, capturé, car le Lord sentait le battement de vie de l'ex-Gryffondor.
Stark, allait-il craquer sous la pression, sous les éventuelles tortures auxquelles il serait soumis, face aux ennemis ? Voldemort en doutait, il avait confiance en Stark. Mais comment en être sûr ? Tous n'étaient pas aussi forts mentalement que le Lord Noir. En attendant que Stark revienne, si jamais il sortait des griffes des Phénix, Voldemort devait agir sans. Faire comme s'il était mort.

Résultat de l'affrontement: Phénix 1 1/2 Serpent 0

Aucun mort du côté du Phénix. Quelle honte scandaleuse. Qu'allait penser Dumbledore et ses sbires ? Il les entendait de son bureau. "Voldemort n'est plus aussi puissant qu'il ne l'était", "Il n'arrivera plus à replonger le pays dans la terreur profonde", et blablabla.
Mais ils devaient admirer la perspicacité et l'esprit vif du Lord. N'avait-il pas prévu qu'il y aurait une riposte ? N'avait-il pas prévu les actions de Dumbledore ?
Sans parler de la raison première de Voldemort dans les ruines de la maison Gaunt. Il avait accompli sa mission personnelle. Son stratagème lui avait permis de cacher sa bague. Si seulement Dumbledore savait... Si seulement le monde savait...

Le résultat réel, celui qui comptait vraiment, disait que les ténèbres avaient remporté la bataille. Après tout, la perte qu'il avait eue, Ward, n'était pas du tout une perte, mais un poids de moins sur les épaules, l'absence de Stark n'était que temporaire car il restait convaincu qu'il reviendrait tôt ou tard, la surveillance du Phénix avait échoué étant donné que les ténèbres avaient riposté, prêtes à se battre, et l'objectif primaire du Lord avait été mené à bien. D'apparence, les ténèbres avaient perdu. La vérité, le Phénix s'était écroulé.

Dumbledore n'était pas duppe. Il le savait. Il ne pouvait que remarquer l'anticipation que le Lord avait eu à son égard. Il ne pouvait qu'être conscient du fait que Voldemort devenait de plus en plus fort.

Mais la manière dont les mangemorts et leur Cause était apercue présentement agacait le Lord plus qu'autre chose. L'Espoir allait être répandu par les membres de l'Ordre, et Voldemort devait y remédier. Le Désespoir devait régner. L'incertitude plus que tout. Rodulphus et Bellatrix lui vinrent immédiatement à l'esprit. Il avait même entendu que Rodulphus était ressorti de la bataille blessé, amoindri par une jeune sorcière. La rage devait le dévisager, raison de plus pour l'inciter à accomplir ce que le Lord lui demanderait de faire. Bellatrix, de son côté, n'avait pas tué. La Pauvre. Son addiction n'avait pas été assouvie. Sûrement désirait-elle laisser sortir cette haine, ces envies meurtrières pour se soulager. C'était donc parfait pour ce que le Lord lui demanderait.

Juste au moment où il pensait à Rodulphus, une missive lui parvint...de Rodulphus. Il demandait un entretien. La seule raison pour laquelle il accepta fut parce qu'il était justement en train de penser à lui. Mais le mangemort prenait un risque, un grand risque. Quémander un rendez-vous au Lord était synonyme de refus et de torture. Le Lord convoquait ses sous-fifres. Le Lord décidait de tout. D'ailleurs Rodulphus méritait de l'entendre une nouvelle fois.

Dès qu'il fut entré dans le bureau lugubre et froid aux odeurs nauséabondes de reptile meurtrier, le Lord Noir le forca à se mettre à genoux. Les plaies qui étaient toujours fraîches sur sa peau attiraient Nagini hors de la froideur ténébreuse de son Maître. Son insolence dégoûtait Voldemort.


Rodulphus, Rodulphus... Je te pensais plus informé, plus attentionné aux règles établies par ton Maître. Peut-être toutes ces années à Azkaban ont-elles atteint ta mémoire, mais je vais t'aider à la retrouver, mon fidèle mangemort.

Je te rappelle que l'on ne demande pas un entretien au Lord. Je convoque mes mangemorts, moi et moi seul. Exception faîte pour ton épouse, mon bras droit, et ton rival, Stark, mon bras gauche. Ton insolence, en temps normal, te vaudrait une torture qui te forcerait à me supplier de te tuer. Mais il s'avère que tu peux m'être utile dans un futur proche, et te torturer sévèrement m'handicaperait dans mes projets. Néanmoins, une petite torture ne devrait pas te faire de mal.


Endoloris

Il admira Lestrange se tortiller sur le sol glacial et noir du bureau pendant quelques secondes, avant de relâcher prise.


Le sort préféré des Lestrange pour ta torture. Tu devrais être ravi, Rodulphus. Je devrais même t'en donner une autre tournée pour ton échec lors de la dernière mission collective. Une jeune sorcière, voyons, Lestrange. Je te croyais plus dur, plus fort. J'attendais au moins une mort, de ta part.

Mais je vais te laisser t'exprimer d'abord. Dévoile-moi ce que tu as considéré assez important pour te montrer insolent à mon égard.


Pendant ce temps-là, Nagini tournait autour du mangemort, prêt à sauter sur lui dès que le Lord l'autoriserait.
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MessageSujet: Re: [Déc.] Veuillez agréer, My Lord... *kof, kof* [Déc.] Veuillez agréer, My Lord... *kof, kof* EmptyVen 25 Juil 2008 - 10:45

Un sifflement sourd perça la porte. Tellement long, étiré et prenant qu’un frisson brûlant mordit l’échine du Lestrange. C’était là l’une des monstruosités intenables que dégageaient le Lord. Comme une sorte de seconde présence, flottant en permanence au-dessus de sa tête. D’ailleurs, l’odieux serpent rôdait toujours alentour, sorte d’ombre reptilienne lui partageant ses pensées. Et parfois, quand la voix du Seigneur des Ténèbres s’éteignait, elle paraissait encore s’animer à travers un chuintement aigu, étirement dont Nagini prenait la relève, articulant des menaces dans un Fourchelang à glacer le sang. Le Dark Lord et son animal, deux moitiés presque indissociables qui se comprenaient bien mieux que n’importe quels jumeaux. Néanmoins, en dépit de l’aspect sentencieux du phénomène, Rodulphus put y déceler une invitation à entrer. D’une main moite, il poussa la lourde porte et s’engouffra dans l’obscur le plus compact. Une ombre méchante recouvrait l’atmosphère, charriant des relents de morts et de haine. Paraissant se découper contre la nuit, deux yeux rouges, brillants, fixaient le Mangemort avec une intensité proche de l’indécence. Et les pupilles verticales se voulaient aussi fines que le tranchant d’une lame. Aussitôt, le Lestrange tomba à genoux, face contre terre, la nuque offerte à une éventuelle morsure. Il regrettait, soudainement. L’influence de la cupidité et la folie de l’insolence l’avaient plongé dans une gouffre dont il ne ressortirait peut-être jamais. Le Lord n’appréciait guère cet excès de zèle, il le sentait. Il savait également qu’il allait payer, cher, son affront. Bon sang. Pourquoi cette envie de surpasser Stark ? La réponse n’était que lamentablement simple : Bella. Sa femme. Oui, il l’aimait ; et elle aussi avait dû l’affectionner durant un temps. Tout ce qu’il souhaitait, c’était retrouver cette complicité d’antan. Résultat : il avait enfreint les règles du Seigneur et en perdrait peut-être la vie. Ironique. La disparition de son rival entraînerait la sienne. La voix sèche, sans vie, du Seigneur des Ténèbres claqua dans l’air comme un fouet. Les pensées amères de Rodulphus se dressèrent à l’affût, bouffies d’acuité, et écoutèrent.

- Rodulphus, Rodulphus... Je te pensais plus informé, plus attentionné aux règles établies par ton Maître. Peut-être toutes ces années à Azkaban ont-elles atteint ta mémoire, mais je vais t'aider à la retrouver, mon fidèle Mangemort.

Voilà. Le châtiment allait être prononcé. L’appellation « fidèle Mangemort » s’enfonça dans le cœur du Lestrange avec beaucoup de cruauté.


- Maître, gémit Rodulphus. Maître… s’il vous plait…

Mais implorer la clémence d’un homme qui en avait rayé le sens était inutile. Chaque partisan ne valait rien aux yeux du Lord. Il pouvait s’en défaire sans trop sourciller. Exceptés, bien sûrs, ses deux bras principaux, comme il ne manqua d’ailleurs pas de le mentionner. Et un Mangemort de simple rang ne pouvait se permettre de demander convocation. Il ne pouvait pas prendre d’initiative. Le Lord s’en chargeait, il prenait le plus infime des choses en mains, appelant devant lui les servants dont il avait besoin. Les autres attendraient, dans l’ombre, sagement, que l’on leur porte un peu d’attention. Le Seigneur des Ténèbres remémora tout cela. De son timbre glacial. Puis il leva sa baguette. Et l’instrument blafard vint briller aux côtés des yeux rouges, longue tige de mort. L’Endoloris fut lâché.

C’était un événement étrange. Le bureau se voulait décoré simplement et vide dans sa majorité. Cependant, les cris arrachés à Rodulphus ne se répercutèrent pas. Ils parurent se condenser autour de lui en une bulle de souffrance, lui hurlant sa faute sans relâche. Et les entrailles en feu, les os percés d’échardes, les yeux creusés par des ongles, le Mangemort s’arracha la gorge, hurla pour la survie de son corps. Puis… le vide. L’anéantissement de toute force. Rester prostré, recroquevillé, aux pieds du Maître dont la voix s’éleva calme et satisfaite :


- Le sort préféré des Lestrange pour ta torture. Tu devrais être ravi, Rodulphus. Je devrais même t'en donner une autre tournée pour ton échec lors de la dernière mission collective. Une jeune sorcière, voyons, Lestrange. Je te croyais plus dur, plus fort. J'attendais au moins une mort, de ta part.

Sur le coup, Rodulphus n’avait pas réellement senti l’ironie. Et il était loin d’en être ravi. Se faire torturer de la sorte le ramenait – à ses yeux – au même rang qu’un Sang-de-bourbe où qu’un Traître à son rang. Et dans sa grande cruauté, le Seigneur des Ténèbres lui rappela son échec contre Meredith Brooms.

-Maître, risqua-t-il en tremblant de tout son corps, la fille avait suivi un entraînement spécial. Et même si je la dominais en puissance, elle…

Mais à nouveau, le Dark Lord ne lui prêta aucune attention particulière. Il continua sa phrase sur ce ton détaché et cruel qui lui seyait si bien.

- Mais je vais te laisser t'exprimer d'abord. Dévoile-moi ce que tu as considéré assez important pour te montrer insolent à mon égard.

Oh. La surprise émana chez le Mangemort en un gros hoquet. Il leva vers son Maître un regard baigné de larmes de reconnaissance. Il était clément, puissant. Mais à présent, énoncer son idée terrifiait Rodulphus. Il ne pouvait pas articuler une insolence aussi exagérée. Cela sonnerait comme un affront, un crachas immonde sur la figure du Lord. Il était pris en étau, prisonnier de sa propre initiative. C’était terminé. Un silence pesant s’écrasa sur la pièce, impatientant le serpent. Combien de temps avant de se faire digérer par son immonde gueule ? Prenant son courage à deux mains, le Lestrange tenta d’articuler. Seul un gargouillement indistinct lui glissa de la gorge. Et là, le Seigneur des Ténèbres lui agressa l’esprit. Devant l’incapacité des mots, il allait sonder la pensée. Le Mangemort était un piètre Occlumens… Tant pis. Il demeura prostré, tandis qu’un œil avide lui fouillait la mémoire.

[J’ai pris l’initiative pour ce coup-ci. Je voyais mal Rodo exposer le fond de sa pensée après un Doloris aussi vil. Si ça pose problème, fais-le moi savoir, je change de suite ;)]
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MessageSujet: Re: [Déc.] Veuillez agréer, My Lord... *kof, kof* [Déc.] Veuillez agréer, My Lord... *kof, kof* EmptyLun 11 Aoû 2008 - 6:49

[Vraiment desolé pour le retard... Et sublime post en passant, comme d'habitude :;): ]

"La fille avait suivi un entraînement spécial." Telle était son excuse. Pitoyable. Un mangemort, aussi redouté, cruel, que Rodulphus n'avait d'égal que les sorciers les plus expérimentés de la communauté. Peu importe ce qu'il disait pour se défendre, peu importe les qualités de Brooms, c'était une honte envers les Lestrange que le Lord ne se garderait pas de lui rappeler de temps à autres, aux moments voulus.

Puis au moment de s'expliquer, il resta coi. Quel dommage pour lui. Se mettre dans tout ce pétrain, toute cette souffrance, et toute cette humiliation, pour enfin ne pouvoir émettre qu'un simple grognement. D'un côté, le Lord était satisfait de ne pas avoir perdu son influence sur ses mangemorts, et d'un autre, il était décu de s'apercevoir à quel point Rodulphus pouvait être faible. Mais il aimait à penser que seul lui pouvait le rendre dans un état pareil... Et il espérait pour lui que c'était le cas, car autrement, il ne donnait pas cher de sa peau...

Voldemort se vit alors obligé d'user de son pouvoir inégalé dans l'histoire des sorciers, parmi tant d'autres encore plus puissants, la légilimancie. Il s'introduisit dans son esprit comme l'on enfonce un couteau dans du beurre mou, et étant donné la faiblesse mentale du mangemort, des images défilèrent sans se faire prier.
Ces images ne plurent pas au Lord dans un premier temps. Mais après réflexion, il y voyait deux côtés. Cette ambition démesurée, c'était le cas de le dire, montrait un côté Serpentard que Voldemort ne pouvait qu'apprécier. Sans ambition, que serait-il devenu ? Sans ambition, qu'est-ce que Salazar lui-même aurait accompli ? L'ambition était une qualité que le Seigneur des Ténèbres mettait en valeur. Mais l'ambition mal placée, représentait une toute autre affaire.

L'ambition mal placée, comme c'était le cas avec Rodulphus, était synonyme d'insulte. IL se présentait au Lord de lui-même. IL désirait suggérer au Seigneur sa présence pour un éventuel remplacement à ses côtés. IL jugeait Stark trop faible pour se sortir des mains des ennemis. IL sous-estimait le Lord, en croyant qu'il aurait laissé son bras gauche se faire tuer aussi facilement et lamentablement. IL insultait le Lord en insinuant qu'il n'assurait pas ses arrières. Et pour finir, IL dénigrait son Maître en sous-entendant que Stark n'était pas digne d'être aussi proche du Seigneur, et que Voldemort avait un mauvais jugement, par la même occasion.

En repensant aux espoirs ridicules de Rodulphus, le Lord éclata d'un rire percant, aigü, paralysant, et surtout, effrayant. Ses lèvres s'étiraient dans une grimace qui ne ressemblait aucunement à un rire, ne pouvant éprouver un tel sentiment pur.


Rodulphus... Comment peux-tu avoir des espoirs aussi ridicules ? Qu'as-tu fait pour te faire valoir ? Qu'as-tu fait pour mériter une telle position ? Voyons... Tu n'as jamais réussi à retrouver Rabastan, tu n'as pas réussi à remporter un simple duel avec une jeune sorcière, et même pire, tu reviens aussi blessé que si tu avais affronté Fol'Oeil. Je t'entends déjà faire une liaison avec Stark. La différence réside dans le fait que la torture, la mort, et le combat sont ta force, ce que tu fais de mieux. Tu as obtenu le même résultat, ou presque, que lui, alors qu'il s'agit de sa plus grande faiblesse. Comment te sens-tu, à présent, en sachant ceci ?

Voldemort prit sa baguette et se mit à la faire tourner entre ses doigts d'une manière souple et agile.

Bien entendu, tu m'as montré une dévotion sans égale durant toutes ces années à Azkaban. Et c'est d'ailleurs pour cette seule et unique raison que tu es encore en vie. Autrement, tu aurais déjà servi de repas à Nagini.

Sa baguette tournait tellement vite désormais que l'on ne pouvait plus distinguer les deux bouts du bâton meurtrier.

Néanmoins, ton ambition, bien que mal placée, me montre et me convainc de nouveau que tu me seras plus utile vivant que dans le ventre de Nagini. Je vais te donner une occasion de te racheter, Rodulphus. Une mission que tu ne pourras te permettre d'échouer.

L'Ordre du Phénix est désormais au courant de mon ascendance. Le ministère, en revanche, l'ignore toujours, et ils ne sont pas prêts à écouter Dumbledore, tant que Lucius et Stark feront leur boulot. Je veux néanmoins commencer à semer la terreur et la panique au sein de l'Ordre. Si des meurtres se multiplient, des meurtres qui les touchent, sans qu'ils ne puissent arrêter quoique ce soit, ils vont sentir la pression monter. L'incertitude doit continuer à régner, c'est ce qui fait ma force.
C'est simple, Rodulphus, je veux que tu mettes fin à la vie de sorciers rattachés à l'Ordre. Tu ne peux cependant pas laisser de traces derrière toi, laissant supposer qu'il s'agit de l'oeuvre des mangemorts. Le ministère ne se rendra compte de rien, et Dumbledore le devinera par lui-même, sans que nous l'aidions.

Est-ce bien compris ?
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MessageSujet: Re: [Déc.] Veuillez agréer, My Lord... *kof, kof* [Déc.] Veuillez agréer, My Lord... *kof, kof* EmptyDim 17 Aoû 2008 - 22:06

Hj :Oh, les tiens sont splendides, aussi, hein, c'est pour ça que je suis motivé à répondre autant de lignes ^^

Il était dur et humiliant de ressentir la présence cuisante du Lord dans son esprit. Elle se faufilait dans l’intimité la plus profonde, grattait les souvenirs de son ongles mauvais, dardait de sa langue jusqu’au méandres de l’inconscience. Et surtout, elle était douloureuse. Comme une épée froide retournant le cervelet. Comme une bête affamée qui vous grignote la tête. Cette fois, cependant, Rodulphus tint bon. Il avait failli contre le Doloris – et Morgane savait qu’il était impossible d’y résister – mais tiendrait bon en opposition à la Léligimencie. Bien qu’il poussât l’un ou l’autre grognement de douleur à intervalles régulières, son corps demeura droit et figé. Bien raide, en position de salut. Le Lord pouvait apaiser la douleur, cela lui était facile, mais il devait prendre un malin plaisir à le triturer dans tous les sens. En punition supplémentaire.

* Comme si j’avais besoin d’une dose supplémentaire *

Mais il se hâta de cacher cette pensée, de peur de l’exposer au maître vigilant. En fin de compte, le fond des ambitions de Rodulphus fut dévoilé, offert sur un plateau. Un long silence tomba sur la pièce. Il sentait l’épais serpent le fixer avec gourmandise, sifflant dans l’ombre. Puis une colère sourde embauma la présence du Lord et il se retira. La vision revint, et n’apporta guère de contours. La pièce était toujours aussi noire, et seuls luisaient les yeux rouges, pensifs du Seigneur des Ténèbres. Si l’envie était une qualité, le culot était un défaut éhonté, et le Lord détestait cela, il l’avait déjà prouvé auparavant.

Une sorte de vide cru planait sur le Lestrange. C’est peut-être le dernier instant de ma vie, semblait-il songer. Et sans doute avait-il raison. La baguette du Lord apparaissait par à-coups dans l’obscurité. Allait-il prononcer le maléfice ? Allait-il commettre cette activité à laquelle il s’adonnait sans le moindre remord ? La mort. L’assassinat. Puis un grand rire sans joie. Voilà tout ce qu’une idée saugrenue ne pouvait qu’amener, en fin de compte. Un châtiment mérité et mortel. Les arguments les moins plausibles couraient à l’intérieur de Rodulphus. IL avait subi Azkaban en l’honneur de son Maître. Ce n’était pas ainsi que l’on remerciait un fidèle dévoué. Le Dark Lord ne pouvait se permettre de supprimer tous ses suivants, pas à l’aube d’une seconde guerre. Un léger soulagement coula dans les veines du Mangemort à cette pensée. Enfin, le Seigneur des Ténèbres entrouvrit ses pâles lèvres sans émotion. Et le discours qui s’en suivit ne plus pas du tout à Rodulphus. Par son échec il avait, et lui même ne pouvait en démordre – abaissé son niveau à celui de Stark. Quelle profonde humiliation. C’en était à la limite du supportable. Cadfael était faible, laid et sans volonté. Il croulait sous le premier maléfice et s’évanouissait face aux serpents, pourtant le blason de la plus noble maison. De celle du Maître. Il n’était qu’un Gryffondor de sang-mêlé, indigne de la vie et de l’honneur lui étant accordé. Pour la seconde fois en cette funeste journée, le Mangemort souhaita la mort de Stark entre les mains de ses geôliers.


- Comment te sens-tu, à présent, en sachant ceci ?

La question était très cruelle, en soi. Et le Lord n’accepterait qu’une seule réponse. Aussi Rodulphus articula-t-il bien distinctement, face contre terre :

- Réduit, Maître. Et profondément navré, cela ne se reproduira plus, c’est…

Il ne continua pas, car Il s’était remis à parler. Et mieux valait ne pas chevaucher ses paroles.

- Bien entendu, tu m'as montré une dévotion sans égale durant toutes ces années à Azkaban. Et c'est d'ailleurs pour cette seule et unique raison que tu es encore en vie. Autrement, tu aurais déjà servi de repas à Nagini.

Le prix de quatorze années de détention. Un pur bonheur à savourer dans l’immédiat.


- Merci, Maître, merci infiniment.

Le reste du monologue tout puissant confiait une mission, à vrai dire. Soit une porte vers la Rédemption. Le Seigneur des Ténèbres, dans son infinie bonté, pouvait tendre une main amicale. C’était sans doute là ce qui fit couler des larmes de gratitude sur les joues du Mangemort. Oui, bien sûr qu’il s’adonnerait avec le plus grand des plaisirs au meurtre. Il jouirait de chaque Avada Kedavra jeté. Et il se promit également de mobiliser la plupart de ses efforts à trouver en Klarissa Hollister des liens supposé d’avec l’Ordre. D’une pierre deux gros coups. Le combat contre Stark n’était toujours pas perdu. Enjoy your detention, Stark, cause very soon, you may loose your girlfriend.

Il fallaut plusieurs minutes à Rodulphus pour remercier le Lord dans toutes les formes possibles, avec autant de révérences en accompagnement. Ce n’est qu’une fois sorti du noir bureau qu’enfin, enfin, il sourit.
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