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| [Dec.] Lorsque le passé nous joue des tours... | |
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Invité | Sujet: [Dec.] Lorsque le passé nous joue des tours... Dim 28 Sep 2008 - 10:54 | |
| La Grande Salle n'était pas très remplie ce soir là. Aussi, faut-il préciser qu'au mois de Décembre c'est normal. Plus des trois quarts des élèves retournent chez eux pour les vacances de Noël mais Mey ne faisait pas partie d'eux. Elle n'avait aucune envie de retourner à l'orphelinat avec ces moldus, qu'elle détestait ! Mey appréciait Noël pour deux choses. Pas pour les cadeaux, non, elle n’en recevait que deux tous les ans. Un par son père en prison qui n’était souvent qu’une lettre qu’elle brûlait s’en avoir pris le temps de l’enlever de l’enveloppe. L’autre par l’Orphelinat avec une écharpe bleu. Bien sûr, sa aussi elle le faisait brûler. Bleu ! Comme les Serdaigles, qu’elle horreur. Elle préférait sa belle écharpe verte et argent des Serpentards. Non, elle aimait Noël, car le château était moins rempli pendant cette période et c’était toujours plus agréable de ce promener dans les couloirs sans voir des centaines d’élèves crier. Aussi, Noël signifie t-il vacances. Mey arrivait de moins en moins à supporter Mc Gonagall. Se fut donc avec un certain plaisir, que Mey s’assit avec quelques élèves de Serpentards et qu’elle commença son repas. Le 25 décembre approchait dangereusement et les élèves brûlaient d’impatience. Pendant cette période, des pétards étaient disposés sur les quatre tables et Mey entendit des Gryffondor les faire exploser. Se fut le déclic pour Mey. Son esprit s’enfuit de La Grande Salle où les élèves riaient et parler avec animation. Tout n’était à présent que flou et lointain. Les éclats de voix ralentirent et Mey aperçut une lumière à sa gauche. Non, c’était une personne. Mais elle ne savait pas qui. Curieuse, la jeune femme se leva. La personne inconnue rayonnait de lumière et Mey aperçut de long cheveux coulaient en cascade sur son dos, lorsqu’elle se retourna pour disparaître à l’angle du mur. Mey enjamba le banc et partit à la trace de cette lumière-personne. Au fond d’elle, la musicienne savait qui c’était mais il lui était impossible de se rappeler de son nom. Mey quitta la grande salle sous certains regards intrigués de Serpentards avec qui elle était venue. Elle n’avait pas eut le temps de toucher à son repas qu’elle repartait. La verte et argent entendit son nom d’une voix qui lui était inconnue. Mais cette voix ne venait pas de la grande salle mais de cette personne qui s’était enfuit. Mey sortit dehors, au loin, il était très facile de remarquer l’inconnue. Plus elle se rapprochait, plus la dame courait plus vite. La jeune femme commença à courir, ne sentant à peine, ses pas dans la neige froide. Il faisait nuit. Le ciel était entièrement dégagé et les étoiles étaient nombreuses et magnifiques. Mais aucunes d’elles n’éclairait plus que la dame aux cheveux longs. Mey courait de plus en plus vite et n’avais aucune idée où elle allait. Elle avais perdu le notion du temps et son sens de l’orientation. Elle avais l’impression de n’exister pour faire qu’une seule chose : Suivre cette dame-lumière. Mey se rendit compte que sa ne servait à rien d’avancer. Elle ne se rapprochait pas de cette « dame ». Mais quelque chose la poussait à ne pas abandonner à continuer. Soudain, la lumière au corps de femme ralentit et Mey comprit une chose. La lumière ne courait pas. Elle glissait sur la neige. Ces pas n’étaient pas inscrits dans le sol. Bientôt, la dame lumière s’arrêta près d’un arbre que Mey ne prit pas le temps d’identifier. La musicienne s’était arrêtée de courir et observée la dame appuyait contre l’arbre noueux. Elle était très belle, Mey ne s’était pas trompé, elle avait de longs cheveux dorés en cascade et deux grands yeux bleus. Elle n’était qu’à quelques centimètres qu’elle comprit.
« Maman ? »
La dame lumière sourit puis tendit le cou et murmura à l’oreille de sa fille : « Rejoint moi… » Un sourire apparut sur le visage de Mary Amapola Sand puis une grosse branche siffla l’air glacé de ce mois de décembre et percuta Mey de plein fouet. Au moment de l’impacte, la dame dorée disparut et la verte et argent fut projeté dans les airs. La branche l’avait touché en pleins sur la hanche droite et elle la faisait souffrir atrocement à présent. Couché dans l’herbe, Mey releva la tête et aperçut une nouvelle branche se dirigeait droit vers sa tête. La verte et argent n’eut le temps que de rouler sur le coté pour éviter le coup qui lui aurait surement briser le crâne. Difficilement, Mey se redressa en évitant une nouvelle attaque. La dame lumière qui était sa mère l’avait amené près du Saul Cogneur. Mais elle n’avait pas eut le temps de réfléchir à autre chose qu’elle dut sauter pour éviter la collision avec l’arbre. Mey se retrouva à nouveau à terre au pied de quelqu’un. Là où elle se trouvait, l’arbre ne pouvait plus l’atteindre. Avec difficulté elle se releva et observa l’inconnu.
Dernière édition par Mey Amapola le Sam 17 Jan 2009 - 22:23, édité 1 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: [Dec.] Lorsque le passé nous joue des tours... Dim 14 Déc 2008 - 17:26 | |
| Neige, décorations, cadeaux et siestes au coin du feu de la Salle Commune. Le paradis ! Et dire que d’habitude, Jill s’arrangeait pour s’éclipser dès que les vacances de Noël arrivaient. Il ratait quelque chose. Sauf que pour une fois, il avait décidé de ne pas suivre ses habitudes. Motif ? Officiellement, c’était pour travailler plus sérieusement ses BUSE. En vérité, le jeune Poufsouffle ne comptait pas ouvrir un seul bouquin de toute la durée de ses vacances. Quand même, il y avait des choses sacrées dans la vie ! Il passait donc ses journées à déambuler dans le château, à bouquiner dans son coin, à regarder les étoiles ou à participer à l’un ou l’autre de ces événements organisés par des élèves oisifs. Mais ce qu’il préférait par-dessus tout, c’était se poser quelque part, musique dans les oreilles, et ne rien faire de longues heures durant. Aujourd’hui, Jill s’était posté à proximité du lac. Evidemment, avec les températures qu’on pouvait trouver en décembre, il avait prit soin de s’emmitoufler et de se glisser entre deux buissons pour atténuer les rafales de vent. L’œil rivé sur son télescope, il regardait avec sérénité Uranus, écoutant en boucle "[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]", chanson de circonstance s’il en est. De temps à autre, il s’envoyait sur tout le corps un jet d’air chaud à l’aide de sa baguette, tout en se disant qu’il devait y en avoir des bien plus mal loti que lui.
Le cinquième année s’apprêtait à varier un peu les plaisirs en passant à Neptune, quand il entendit des coups sourds qui n’étaient pas du tout en rythme avec sa musique. Un rapide coup d’œil derrière lui et il comprit que le son venait ni plus ni moins de l’arbre le plus grincheux au monde : le célèbre Saule Cogneur de Poudlard. Il allait s’en retourner à ses observations cosmiques, quand il remarqua une forme qui avançait en direction de l’arbre. Curieux, il observa la chose avancer, toujours plus prêt, presque à l’aveuglette, en se demandant à quel moment il (ou elle) changerait de direction. Cependant, il fallait croire que cette personne, qui qu’elle soit, n’avait pas envie de dévier de son trajet. Et le Saule commençait à être dangereusement prêt. « Hep ! Méfie-toi, il n’aime pas être dérangé ! » Peine perdue. Jill aurait tout aussi bien put parler à un mur. A moins que le vent ait atténué le son de sa voix. Après une seconde d’hésitation, il se décida, en rechignant, à se lever et se dirigea vers Mey. Plus précisément, il courut, car l’arbre avait déjà commencé à attaquer. Et le bougre n’y allait pas de main morte ! Bien que la forme semblait assez agile pour éviter la plupart des coups, on pouvait craindre qu’elle ne puisse pas les éviter tous. Jill sortit sa baguette et stoppa quelques branches à l’aide d’un sortilège de lévitation, le temps que l’inconnu s’éloigne suffisamment. Visiblement, ce n’était pas un inconnu, mais plutôt une inconnue. Une Serpentard, pour le peu que Jill pouvait remarquer dans la pénombre. « Si c’est ta méthode pour te réchauffer en temps d’hiver, je te conseille d’en changer. Ca me semble un tantinet risqué, tu ne crois pas ? » Avec un sourire, il retira ses écouteurs qu’il fourra dans une poche de son manteau. Il libéra le Saule de son sortilège, puis tandis la main pour aider la jeune femme à se relever. A cause de l’obscurité, il n’arrivait même pas à distinguer son visage. Juste sa longue chevelure blonde et sa tenue verte et argent.« On peut savoir ce qui t’a prit ? » |
| | | Invité | Sujet: Re: [Dec.] Lorsque le passé nous joue des tours... Jeu 15 Jan 2009 - 18:24 | |
| Mey se releva à l'aide de la main de l'inconnu. En face d'elle se trouvait un jeune homme, plus grand qu'elle niveau taille et âge aussi, sûrement. Mey ne le connaissait pas. Elle n'avait jamais eut l'occasion de le rencontrer. Aussi faut-il préciser que Mey était une serpentard. Et comme certains de sa maison, elle ne fréquentait pas ses autres camarades rouges, jaune et bleus. Sauf, pour ceux qui faisaient de la musique. Hors pas beaucoup d'élèves jouaient de la musique. Il y avait le groupe Pink Sky, Cyril et d'autres qu'elle n'avait pas encore la chance de connaître. Mey essaya de deviner le visage de l'inconnu qui lui faisait face, mais nous étions la nuit maintenant et elle n'arrivait qu'à voir les contours flous de son visage. Elle apprit qu'il était à Poufsoufle aussi.
« Mey Amapola. Je fais ce que je veux. » dit-elle calmement, encore déstabilisée.
Une réponse défensive. Bien sûr, Mey avait agit comme une idiote mais si Jill aurait pu lire en elle, elle était persuadé qu'il l'aurait comprise. Mey n'arrivait pas à être désagréable avec lui, il l'avait aidé contre le Saule Cogneur. Elle lui devait une fière chandelle. Mey vérifia bien qu'elle possédé toujours sa baguette magique. Avec un soupire de soulagement, elle la sortit de sa poche gauche de son jeans pour la pointer vers Jill. *Lumos !*
« Et comment dois-je appeler mon sauveur ? » demanda-t-elle avec un petit sourire.
Elle reprenais ses esprits et elle put lever sa baguette vers le visage du septième année. Elle avait raison, elle ne le connaissait pas. La lumière bleue s'abaissa. Il ne fallait quand même pas qu'elle aveugle son cher sauveur. En écoutant sa réponse, une autre partie de son cerveau se posait des questions. Était-elle folle ou quoi ? Elle venait d'avoir des hallucinations. Ou peut-être n'était-elle pas si folle que ça ? Peut-être il y avait vraiment quelqu'un qui l'avait mené jusqu'ici ? * Absurde, c'est affirmatif, je déraille ! * Soudain, blessure à la hanche droite se fit ressentir et sous l'effet de la douleur, Mey fléchit les jambes. Pour ne pas tomber, elle se rattrapa au bras de Jill.
« Excuse-moi, mais tu pourrais m'amener à l'infirmerie s'il-te-paît ? »
Pas besoin de se demander si elle mentait ou pas. Sa voix et son visage suffisait amplement pour se faire comprendre. Mey dirigea sa baguette vers le château pour pas qu'ils ne tombent pas sur le chemin du retour.
[Désolé du retard =(] |
| | | Invité | Sujet: Re: [Dec.] Lorsque le passé nous joue des tours... Lun 19 Jan 2009 - 21:41 | |
| [Pourquoi désolé ? Une petite absence, ce n’est pas si gravissime !]
Si jamais il demeurait un ou deux doutes dans l’esprit de Jill, ils furent vite balayés. Je fais ce que je veux. Il fallait être à Serpentard pour tenir ce genre de discours en de pareilles circonstances. Mais à la longue, on s’y habituait. On finissait même par trouver ça normal. Là où nombres de personne auraient pu se sentir insultés ou vexés, Jill n’eut qu’un léger rire. La fierté des verts et argents était légendaire : depuis le temps, il devrait pourtant s’en souvenir. Lorsque Mey leva sa baguette pour l’éclairer, il eut le réflexe de se protéger le visage pour ne pas être ébloui. Pourtant, il n’acheva pas son geste. L’espace d’un instant, il demeura donc là, le bras à moitié levé, dans une posture assez ridicule. Mais le ridicule n’ayant jamais tué, Jill n’en tint pas vraiment compte.
« Et comment dois-je appeler mon sauveur ? »
« Sauveur, sauveur… N’exagérons rien ! Je n’allais quand même pas le laisser t’écrabouiller ! »
Bien entendu… Quel genre d’homme pourrait encore se regarder dans une glace s’il avait abandonné quelqu’un dans le besoin ? Laisser tomber ses semblables, c’était perdre sa dernière trace d’humanité, ne nous laissant plus rien d’autre qu’une enveloppe vide. Cela ressemblait un peu au baiser d’un Détraqueur. A la seule différence que l’esprit continuait à souffrir.
« Je suis Jill Oddler. Simple étudiant qui se trouvait au bon endroit au bon moment. »
Bon, alors ça, c’était son plus gros défaut. Ou sa plus belle qualité, ça dépendait de quel côté on se plaçait. Contrairement aux Serpentards, le jeune Poufsouffle avait toujours été modeste, parfois à l’extrême. Bien entendu, il lui arrivait d’être exubérant, provocateur voire même légèrement irrespectueux. Mais jamais, ô grand jamais il ne s’en était vanté. Ni de ça ni de quoi que ce soit d’autre. Lorsque Mey eut abaissée sa baguette, Il fallut quelques secondes à Jill pour se réhabituer à la pénombre. Première constatation, le Saule n’avait pas fait trop de dégâts. Si Mey pouvait encore parler et se tenir debout, c’est qu’elle ne se trouvait pas dans un état trop grave. Sauf qu’à l’instant précis où cette pensée lui vint à l’esprit, le Poufsouffle vit la verte et argent s’effondrer et se s’agripper à lui. Il l’attrapa fermement, l’empêchant de descendre plus bas. Inquiétude ! N’avait-il pas trop tardé à venir l’aider ?
« Excuse-moi, mais tu pourrais m’amener à l’infirmerie, s’il te plaît ? »
« Sans problème ! Tu penses pouvoir marcher jusque là-bas si tu te tiens à moi ? »
Bien qu’il l’ait proposé sur un ton qui n’évoquait ni la plaisanterie, ni la moindre moquerie, Jill se doutait un peu de la réponse qu’il allait recevoir. De la part des Serpentards, on pouvait s’attendre à tout sauf à ce qu’ils laissent transparaitre un signe de faiblesse tel que se laisser porter par quelqu’un. Tant pis ! Ils étaient comme ça : on ne pouvait guère leur en vouloir. Tout en soutenant fermement Mey, le jeune homme prit sa propre baguette et en profita pour les réchauffer tout les deux. C’était bien là un des rares sorts qu’il maîtrisait à la perfection : les souffles d’air chaud ! En apparence, c’était légèrement anodin, mais mine de rien, dans certaines situations, ça pouvait être très agréable.
« Allez ! On y va ! Dis-toi que d’ici quelques minutes, tu seras au creux d’un bon lit douillet avec une tasse de chocolat chaud à la main. »
Ils commencèrent à faire quelques pas. Mais à voir les tremblements de la baguette de Mey, il fallait se douter qu’elle n’était pas au meilleur de sa forme. Il y eut un moment de flottement, signe d’hésitation chez le jeune homme. Mais au final, il décida de mettre de côté ses doutes ainsi que la fierté de Mey. Sans signe avant-coureur, il glissa une main dans le dos de la jeune femme tandis que l’autre allait chercher les jambes. Il la souleva ainsi du sol et commença à marcher en direction du château.
« Ne m’en veux pas, mais je n’aimais pas te voir boiter. N’hésite pas à bien éclairer le chemin : j’ais cru voir du verglas par endroit. » |
| | | Invité | Sujet: Re: [Dec.] Lorsque le passé nous joue des tours... Sam 7 Fév 2009 - 10:07 | |
| Jill accepta la demande de Mey qui fut soulagée. Elle ne se voyait pas marcher comme une handicapé jusqu'à l'infirmerie. Plutôt rester planté ici et ne plus bouger. Mais même avec l'aide de Jill, Mey se sentait complètement inutile. Sa baguette tremblait comme une feuille en pleine tempête son visage avait étrangement pâli et sa jambe droite ne lui était d'aucune utilité à par d'être encombrante. Un soupire s'échappa des lèvres de la jeune femme. Sa tête commençait à lui tourner maintenant. Elle se forçait à resté consciente. Sa main était crispée sur le bras du Poufsouffle qui essayait de la rassurer. Un bon lit douillet avec une tasse de chocolat chaux ? Il n'avait pas plutôt un piano avec de quoi écrire ? Non, mais c'était vrai, c'était tentant. Pourtant il était impossible à Mey d'aller plus vite dans ses mouvements. Pour ne pas se fatiguer d'avantage elle ne répondit pas non plus, elle luttait contre son corps entier pour ne pas tomber.
« Je crois que je... Hey ! »
Dans sa phrase inachevée, Mey avait laissé sortir son ton de protestation. La main qui était passée dans son dos lui avait foutu la frousse. Mey passa son bras droit derrière le dos de Jill. Pas question de tomber. De son autre main, elle positionna correctement sa baguette devant eux. Il valait mieux qu'ils ne tombent pas ensemble ! Mey tourna la tête vers Jill.
« Je pouvais marcher tu sais. » dit-elle sur le ton de la discussion. Il n'y avait rien d'agressif là dedans. « Je suis trop lourde pour toi. Je suis quand même la plus âgée... non ? »
Mey ne savait pas en faite si il était en sixième ou cinquième année. Elle savait juste qu'elle n'avait pas envie qu'il dise à tout le monde un truc du genre : ''Mey c'est une grosse vache.'' *Ouah j'ai l'imagination qui déraille. * pensa t-elle. D'après ce qu'elle savait de lui, c'est-à-dire presque rien, il était quelqu'un d'honnête et de modeste. Elle le voyait bien aventurier.
« Dis moi, tu travailles bien ? Ne fais pas ton modeste. » Un petit sourire apparut malgré tout sur le visage du coquelicot. Le fait de ne plus marcher l'aidait à rester consciente. Il fallait qu'elle parle. Pauvre Jill a devoir soulever son poids. Il allait être essouffler en rien de temps.
[Post pourri excuse-moi.] |
| | | Invité | Sujet: Re: [Dec.] Lorsque le passé nous joue des tours... Mer 11 Fév 2009 - 17:25 | |
| [L'inspiration, ça va ça vient. J'ais déjà connu, ne t'en fais pas...]
Finalement, il y avait eut moins de protestation que ce que Jill s’était, l’espace d’un instant, imaginé. Comme quoi, les Serpentards n’étaient pas tous les mêmes ! Et puis, mine de rien, le jeune homme était plus rassuré ainsi. Il avait confiance en ses capacités et savait que son corps ne le trahirait pas. Plus qu'à espérer que l'avenir lui donne raison... Étrangement, Mey ne semblait pas si lourde que ça. On ne pouvait pas aller jusqu'à que Jill ne sentait pas du tout son poids, surtout qu'avec le froid, la neige et la glace, chaque pas fait en avant était un risque de s'affaler par terre. Mais contrairement à ce que disais la vert et argent, elle n'était pas trop lourde pour lui. Parce que bon, même s'il n'avait pas le profil d'un batteur, Jill approchait quand même de ses seize ans et avait la carrure qui allait avec.
« La plus âgée ? Je ne sais pas... Je ne sais même pas qui tu es, alors forcément... Mais de toute façon, l'âge n'a rien à voir là-dedans. C'est au valide d'aider la blessée, il me semble. »
Il marchait lentement, tâtant le sol pour vérifier qu'il ne glisserait pas sur une plaque de verglas dissimulée. Heureusement, la Serpentard éclairait le chemin avec suffisamment de minutie pour qu'ils évitent ce genre d'embuche. Cela permettait à Jill de se concentrer sur la discussion en même temps que sur la marche.
« Dis-moi, tu travailles bien ? Ne fais pas ton modeste. »
Étant donné la situation et les circonstances, la question pouvait sembler assez étonnante. En plus, elle prouvait que Mey avait deviné sans gros effort la personnalité du Poufsouffle. C'était une sensation assez gênante... Mais il pouvait difficilement en vouloir à la jeune femme de se montrer un peu curieuse. Lui même l'aurait été, si les rôles avaient été inversés. Il entreprit donc de répondre en essayant de ne pas amoindrir ses compétences. L'avantage, c'était qu'au niveau des études de Jill, il était difficile de se montrer modeste : tout le travail qu'il effectuait était par nature modeste.
« On va dire que je manque de motivation. Et que d'une évaluation à l'autre, je peux passer du Désolant à l'Effort Exceptionnel sans gros changement au niveau de mon temps de travail. Le problème, c'est que je manque d'intérêt pour ce que je fais. Je m'ennuie... »
Il l'avait dit avec une voix calme et posée, qui ne correspondait pas vraiment à ses déclarations. Ce n'était pas vraiment de l'indifférence, mais ça y ressemblait beaucoup. Mey était susceptible de comprendre dans ce comportement à peu prêt n'importe quoi. Mais le jaune et noir lui faisait confiance : elle n'était pas du genre à juger trop rapidement. Dans le cas contraire, ce ne serait tout de même pas bien grave : tout ceux qui connaissaient un minimum Jill étaient au courant de son manque total d'intérêt pour une bonne partie des cours de Poudlard.
« Le problème, c'est que le Ministère de la Magie tient à vérifier les compétences des étudiants en leur faisant passer ce cher Brevet Universel de Sorcellerie Élémentaire. Conclusion : je me retrouve à travailler en cours, ce qui est bien la dernière chose que je me serais imaginé faire. Mais je suppose que tu dois connaitre l'ambiance de cette année d'examen. A moins que tu ne l'ais déjà passé ? »
C'était là un moyen détourné de faire basculer la conversation. Car mine de rien, Jill était en train d'aider quelqu'un et il ne connaissait même pas son nom. Il ne savait absolument rien d'elle, sinon les banalités telle que la Maison à laquelle elle appartenait. Et pourtant, il avait envie d'en savoir un peu plus... Plus qu'à savoir si Mey accepterait de jouer le jeu. |
| | | | Sujet: Re: [Dec.] Lorsque le passé nous joue des tours... | |
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| | | | [Dec.] Lorsque le passé nous joue des tours... | |
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