Ensoleillée. Oui, ensoleillée était l'adjectif qui pouvait le mieux qualifier cette journée de janvier. Contrairement aux semaines précédentes qui avaient toutes été soit pluvieuses, soit neigeuses, cette après-midi ci sortait de l'ordinaire et apportait un peu de baume aux coeurs des élèves de Poudlard. Accoudé à une table de la salle commune des Serdaigle, Bill Kaulitz, pensif, se demandait quel était l'endroit le plus approprié pour finir son devoir d'Histoire de la Magie. Ses pensées allaient de la bibliothèque où il pourrait trouver tous les ouvrages qui lui seraient utiles à la salle des trophées où les grands noms de Poudlard figuraient sur un nombre incalculable de coupes et récompenses en tout genre. Le jeune androgyne ne savait pas si tout ce dont il avait besoin se trouvait dans cette salle, mais il la préférait encore à la bibliothèque où il avait passé de nombreuses heures depuis le mois de septembre. Trop de livres, trop de poussières... et aussi trop d'Hermione Granger qui poussait de bruyants soupirs à chaque fois que quelqu'un avait le malheur de respirer un peu trop fort au goût de madame. Non pas que cet endroit calme n'était pas au goût du jeune homme, mais trop de calme n'était pas pour lui faire plaisir. Il avait besoin d'un endroit plus clair, moins encombré par les bouquins et, pourquoi pas, d'un peu de compagnie.

C'est pourquoi le jeune homme rangea ses affaires dans son dortoir, gratifiant son frère en passage d'une petite tape sur la tête, avant de redescendre dans la salle commune qu'il quitta l'instant suivant. Bill rencontra peu de monde dans les couloirs, peut-être profitaient-ils tous du peu de temps qu'ils pouvaient passer au soleil ? Qui aurait bien pu les en blâmer ? Probablement pas le jeune androgyne. Ce dernier arriva à destination au bout de quelques minutes de marche paresseuse et poussa la lourde porte de la salle des trophées. Il ne suffit que d'un courant d'air pour que la porte ne claque, faisant sursauter le jeune homme qui ne put d'empêcher de se retourner afin de vérifier qu'il ne s'agissait pas encore d'une farce de Peeves. Ce maudit esprit frappeur prenait en effet un malin plaisir à s'en prendre à Bill, ses farces préférées étant de lui jeter des boulettes de papier mâché dans sa chevelure peu banale. Le jeune homme riait jaune à chaque fois qu'une telle chose se produisait et se promettait bien qu'un jour il se vengerait !

« Oui ? » lança une voie aux allures féminines.

Bill chercha quelques instants la personne ayant prononcé ses mots avant de poser les yeux sur une jeune fille qui, assise sur le rebord de la fenêtre, n'avait même pas pris la peine de se retourner.

« Oups, désolé, je ne voulais pas te déranger. Je peux partir si tu le souhaites... » s'excusa-t-il de la façon la plus polie qui soit.

[ HJ : Désolé si je mets du temps à répondre, mais je suis en pleine période de révisions pour le bac. En tout cas ne t'en fais pas, dès que j'ai un peu de temps j'édite ce message pour te répondre. Je vais essayer de le faire avant la fin du week-end ;) ]