[Enigme réservée à Jill, Saffron et Jake - Premier groupe]

Il neige toujours à l’extérieur, le soleil n’est pas encore levé. Vous vous êtes levé tôt aujourd’hui, peut-être n’arriviez-vous plus à dormir ? Quoi qu’il en soit, vous décidez de prendre votre petit-déjeuner tranquillement dans la grande salle avant de vous dégourdir les jambes à l’intérieur de château. Le ventre bien rempli, vous gravissez quelques étages jusqu’à ce que vous aperceviez une porte au loin, une porte petite et étroite, à laquelle vous n’aviez jamais fait attention jusqu’aujourd’hui. Intrigué, ou attiré pour une autre raison, vous décidez de vous y aventurer. Vous ne vous doutez alors de rien, voulant simplement jeter un œil à l’intérieur. Vous asseyez d'accoutumer vos yeux à l'obscurité de la pièce mais vous ne distinguez pas grand chose. Alors que vous vous apprêtez à partir, vous vous apercevez que la porte s’est verrouillée derrière vous. Vous êtes maintenant bel et bien coincé à l’intérieur. N’ayant d'autre choix que d’avancer, vous vous éclairez de votre baguette et continuez votre chemin. Un peu plus loin, vous apercevez l’ombre d’une silhouette puis, après quelques mètres, vous commencez à discerner son visage. Un élève inconnu vous attend, une feuille de papier entre les mains. Vous lui demandez où se trouve la sortie mais celui-ci refuse de vous répondre :

- Trouve la solution de cette énigme et la porte devant toi s'ouvrira. Continuer ton chemin ensuite tu devras...

Contraint à accepter, vous demandez à en savoir un peu plus. L’élève vous donne alors une feuille de parchemin, tout en commençant à vous expliquer l’énigme que vous devrez résoudre.

- Tu disposes d'une balance romaine, ainsi que neuf boules identiques, seulement l'une d'elles est un peu plus lourde.
Comment vas-tu t'y prendre pour trouver la boule plus lourde en effectuant que deux pesées ?

Schéma :



Spoiler:


Alors que vous n’avez pas encore eu l’occasion de vous pencher sur l’énigme, un second élève vient vous rejoindre (HJ : à voir avec l’ordre des réponses). Il s’est fait piéger exactement comme vous. Vous êtes maintenant plusieurs à pouvoir réfléchir à cette petite devinette loin d’être compliquée. L’élève vous précise qu’il n’hésitera pas à vous laisser là si vous ne lui donnez pas la réponse exacte de l’énigme.

(HJ : Discutez entre vous sur la réponse de l'énigme, envoyez-moi ensuite votre solution. Si elle est exacte, vous pourrez mettre tout ça, avec votre arrangement entre camarade, sous forme de Rp. Bonne chance.)

HJ: désolé du retard

«Maudite chausette! Où est-ce que tu peux bien te cacher?»

Rageur, Jake écarta une nouvelle chemise, lança derrière lui un nouveau bouquin et extirpa un paquet de cigarette vide du fond de sa valise. À genoux au sol, il poussa un profond soupir et continua sa recherche. Des papiers froissés, des cravates pèles-mêles ainsi qu’un vieil emballage de chocogrenouilles; il y avait de tout là-dedans, de tout! Excepté une quelconque chaussette, bien entendu. Par Merlin, où étaient-elles donc toutes passées? Jamais un de ses camarades n’oseraient lui voler quelque chose… N’est-ce pas? De toute façon, pourquoi lui volerait-on ses chaussettes? Elles n’avaient strictement aucune valeur. Bon sang, lui qui voulait tant profiter de la matinée pour réviser ses notes de métamorphose se retrouvait à perdre son temps dans son merveilleux dortoir afin de trouver une satanée chaussette qui… Oh là! Calme-toi Cleaver, ça ne sert rien de t’énerver pour si peu. Il prit une grande inspiration, les yeux clos, et reprit graduellement le contrôle de ses nerfs. Tant pis pour sa chaussette, il irait pied nu, voilà tout. Il quitta donc sa salle commune avec un pied dévêtu dans ses souliers. Il traversa couloirs et escaliers d’un pas régulier sans voir aucunes âmes qui vivent. Il ne se posa toutefois pas de questions sur le sujet. À voir la noirceur qui régnait à l’extérieur, il était facile de deviner où la majeure partie des étudiants se trouvaient…

Esquissant un sourire face à la tranquillité des lieux, Jake atteint finalement la grande salle où il comptait engloutir un bon petit déjeuner. Cela, bien sûr, juste avant d’aller étudier à la bibliothèque. Il franchit donc les immenses portes en bois et… Surprise! Il y avait déjà quelqu’un d’attablé à l’endroit réservé aux verts et argents. Ce quelqu’un, en plus d’être un lève-tôt, faisait partie de la maison des poufsouffles. C’était un intrus. Un intrus qu’il pouvait identifier avec certitude : Saffron Draig. Qu’est-ce qu’elle faisait là? S’assoyant complètement à l’opposé de la demoiselle, il ne la quitta pas des yeux. Il essayait, en vain, de comprendre ce qu’il lui avait passé par la tête. Il agrippa une pomme avant de la mener à ses lèvres qu’il entrouvrit dans le but bien évident d’en prendre une bouchée. Pourtant, il n’en fit rien. Arrêtant son geste subitement, il dévisagea la poufsouffle qui venait de se lever de table. Elle passa devant lui sans le voir, puis sortit de la pièce sans un mot. Eh ben!

Il regarda sa pomme du coin de l’œil, ensuite la porte. La pomme et puis la porte. Il répéta le même mouvement, encore et encore.

« Curiosity killed the cat, but I’m much bigger than a cat! » (Kedd Burmeister)

Poussant un soupir à s’en fendre l’âme, il posa la pomme sur son plateau avant de se diriger lui-même vers la sortie. Quel misérable curieux il faisait! Sérieusement, se rabaisser à suivre une jaune et noire afin de comprendre sa psychologie n’était pas très glorieux. Il suivit le bruit de ses pas pendant quelques minutes avant de l'apercevoir au bout d’un couloir. Il accéléra sa marche afin de la garder bien en vue, mais tout de même… Qu’est-ce qu’elle était entrain de faire? Il n’y avait aucune pièce intéressante dans cette partie du château. Secouant la tête en signe d’incompréhension, il tourna l’angle du passage. Paf, il s’arrêta brusquement. Saffron avait disparue.

Idiot de Cleaver! Tu n’as pas été assez vigilant. Découragé, il se laissa glisser contre le mur de pierre. Gaspiller son temps comme il le faisait devrait être interdit par la loi. Il aurait simplement dû déguster sa pomme avant de se rendre bien sagement à la bibliothèque, comme un parfait petit serdaigle studieux. Mais non, à la place, lui, il jouait au gryffondor incapable de résister à l’appel de la curiosité. Parfois, il se demandait bien pourquoi on l’avait placé chez les «rusés et malicieux». Il allait continuer à divaguer ainsi lorsqu’un nouvel individu capta son attention. À l’autre bout du couloir, un adolescent, d’à peu près son âge, venait d’apparaître. Jake l’observa un instant. Le jeune homme s’approchait d’un des pans du mur, à pas lents et mesurés. À quoi jouait-il, celui-là? Il le vit ouvrir une porte et disparaître à l’intérieur. Étrange… Maintenant qu’il y pensait, il ne se souvenait pas d’avoir déjà aperçut cette porte. Il se leva tranquillement et s’approcha à son tour de la nouvelle apparition. Il l’observa sous toutes ses coutures sans y trouver quelque chose de suspect. Toutefois, comme le garçon ne ressortait pas de la pièce, Jake fut à nouveau saisi de curiosité. Il hésita à peine une pincée de secondes avant de mettre la main sur la poignée et de franchir le démarquation du connu vers l'inconnu.

« Garde la porte ouverte ! Vite, retiens-là ! »

Obéissant tel un automate, à cet ordre directe, Jake tenta de retenir la porte. Toutefois, elle lui glissa entre les doigts et se referma en un bruit sonore. Il essaya de tourner la poignée mais elle demeura coincée. Conclusion, il était pris au piège.

« Maybe I’m not as big as I taught. »

En soupirant une nouvelle fois, il pivota vers le centre de la pièce. Il avisa aussitôt Draig, assise au sol avec un élève bizarre. Puis, il aperçut le garçon de toute à l’heure. Il jeta une œillade à son badge puis sourit ironiquement. Le voilà pris au piège avec deux crétins de poufsouffle.

« Génial! Quelqu’un peut m’expliquer ce qui se passe ici? »

Une phrase lancée bêtement, enfin une bonne idée pour détendre l’atmosphère! Croisant les bras, il attendit qu’on daigne de lui répondre…