La chaleur qui était présente dans la salle commune des Serdaigles décida Milo à aller se rafraîchir au dehors du château. Aucun de ses amis en vue, surement en train de faire leurs devoirs, il était vrai que les 5e années en avait beaucoup surtout en période de B.U.S.Es. Mais le jeune homme n'avait aucune envie de les faire à l'instant alors il se leva de son fauteuil annonça à sa camarade de maison qu'il avait besoin d'air. Il passa alors dans le couloir de la tour et s'élança dans les escaliers, il ne savait pas vraiment où aller. Le Serdaigle réfléchit un instant et se dirigea vers le lac. Il passa par la grande porte de bois et tranquillement se dirigea vers le point d'eau de l'école. Un mercredi après-midi bien agréable pour lui, le beau temps au rendez-vous, on lui avait proposé Pré-au-Lard mais ça ne l'avait pas trop tenté aujourd'hui.

Il y avait très peu d'élève autour du lac, un couple de Poufsoufle et deux ou trois Serpentards qui ricanaient bêtement. Il prit donc place à l'ombre d'un arbre se posa sur le rebord ses chaussures touchant presque l'eau. Il se prit à penser, il ferma donc les yeux en posant son dos sur l'herbe, c'était surement son premier repos hormis la nuit. Il oublia le gloussement des verts et argent et la première chose à laquelle il pensa c'était elle ... Elle si importante à ses yeux en même année que lui mais il ne lui avait que très rarement adressé la parole. Elle n'était certes pas dans la même maison que lui mais il arrivait à la voir dans certains cours. Il rouvrit alors les yeux et admira les quelques nuages qui passaient dans le ciel, il n'avait rien d'autre à faire pour le moment et ça lui allait très bien même si il voulait un peu de compagnie, peut-être qu'il aurait dû aller aux villages avec les autres ...

Il se reconcentra sur les nuages, celui qui se trouvait juste au dessus de lui avait la forme d'un hippogryphe, enfin pour lui. Il entendit alors le clapotis des vagues et une brise douche fouetta agréablement le visage. Il sourit, profitant de ce moment pas très commun ces temps-ci. Peut-être aurait-il dû aller faire ses devoirs de métamorphose et de runes anciennes car il avait arrêté la divination trouvant cela complètement stupide. Mais il se ravisa et resta sur place en continuant de contempler le ciel.

Il ne regardait pas autour de lui, se fichant si on le regardait ou non, il réfléchit alors et se demanda quand aurait lieu la prochaine réunion de l'AD ... Il avait hâte d'en savoir encore plus, la soif d'apprendre la devise des Serdaigles. Il n'entendit pas une personne arriver auprès de lui, il se retourna vivement en l'entendant, alors un grand sourire se dessina sur ses lèvres :

- Hermione ...

Il la regarda tendrement heureux, vraiment très heureux de sa prèsence.

[ Hj: Désolé pour la longueur -_-', hum j'aime pas trop commencé mais bon j'espère que tu seras un minimum inspirée :ange: )

[Hj; pardon, c'est court aussi. T.T]

Mars. 94.

Il ne faisait pas particulièrement froid, mais son corps trembla sous le souffle impétueux du vent qui s’engouffrait impunément sous sa robe d’écolière. Maudite brise. Si elle avait été palpable… Elle l’aurait entravée dans un bocal comme elle l’avait fait plus tôt avec Skeeter. Enfin, là n’est pas le sujet. Une réprimande de la part d’un Serpentard mal intentionné avait réussi à la perturber. Le sang-de-bourbe avait pourtant plus de cerveau que certains à Poudlard. Mais qu’importe. Nous ne sommes pas là pour nous plaindre ni rabâcher les mêmes histoires, ni conflits inter-maisons ; qui plus est, jouer les martyrs n’était pas dans le genre de la Griffondor. Oui. Griffondor, caractérisés par leur sens de la loyauté, du courage et de l’honneur.


Passons donc.

L’oppression et l’atmosphère des dortoirs, aidées de leurs amis, l’exhortèrent à sortir de la salle commune. Situation similaire certainement à beaucoup d’autres. « On aura qu’à faire comme si tout allait bien. » C’était une phrase, qu’elle avait beau tourner en boucle dans sa tête, qui ne voulait absolument pas dire grand-chose pour elle. [La formulation est bizarre. -.-]

C’était donc la raison de son humeur plus ou moins exécrable en ce jour présent. [Là aussi, c’est bizarre.] Mais les plus belles colères sont aussi les plus courtes n’est-ce pas ? Allez savoir d’où nous sortons ce dicton… Ridicule. Qu’importe. Son parchemin sous la main –comme la plupart du temps pour information-, Hermione se mit en quête d’inspiration. Que faire ? Que dire ? Où aller ? That is THE question. Ahem. En premier lieu, la jeune sorcière songea au parc. Quoi de plus propice pour les rencontres ? Mais au bout de quelques « bonjour miss Granger » auxquels bien sûr, elle répondit cordialement par mesure de politesse, la moutarde lui montait au nez.

Elle se décida donc à dévier son itinéraire. Une destination calme. A Poudlard, il ne devait pas y en avoir plusieurs. A part le placard à balai du premier étage. Ahem. Reprenons notre sérieux. Mais bien sûr ! Pourquoi n’y avait-elle pas songé plus tôt. ? Le lac. Un des rares endroits où la tranquillité et la sérénité priment sur tout. Ou presque… Elle y parvint. Quelques élèves s’y trouvaient déjà. La tranquillité passait donc à la trappe. Quoique… Deux jeunes Poufsouffles roucoulants sur les bancs publics… Ah, mince, ce n’était pas ça. [-.-], quelques Serpentards caquetant dans leurs coins… Son regard glissa sur chacun, avant de chercher un coin isolé. Isolée du reste par une sorte de « barrière » feuillue que forgeait un buisson des plus épais, Hermione y planta son parasol. Métaphoriquement parlant bien sûr hein ? Nous ne sommes pas encore en été, et l’été venu… Les parasols sont pour les moldus. Qu’importe. Bref.

Elle s’y installa, avant de déplier son parchemin. Sa plume y dessina en lettres vermeilles de jolies courbes manuscrites. [Ahem. Oui, on s’en doutait un peu manuscrites. -.- *va se pendre*] Mais alors qu’elle s’attendait à être seule, un raclement de gorge rappela la jeune fille sur terre. Enfin, « l’extirpa de ses pensées » serait plus exact et plus propre à la situation. Une voix retentit derrière elle. Sursautant, Hermione se redressa avant de se retourner avec autant de vivacité qu’une jeune mandragore. [Quelle… comparaison… étrange. >.< ‘fin, passons.]

Quelqu’un se trouvait donc non loin de l’endroit où elle s’était posée. Hem… Ecartant délicatement les buissons, elle remarqua un jeune garçon. Pensif, le dos tourné dans le sens… à l’inverse d’elle… sans lui faire face… enfin… [Tu visualises ? x.D] Bref. Jeune blond, visiblement ailleurs. A quoi songeait-il ? Vaste question. A laquelle elle n’avait pas de réponse –pour une fois. S’avançant lentement vers lui, elle posa une main tremblante sur son épaule. Mais il l’entendit venir, se retourna bien avant ce geste, surprenant la jeune Griffondor.

Un sourire s’esquissa sur ses lèvres. Sur celles d’Hermione, un sourire de politesse et de gentillesse, mais tout aussi radieux. Elle laissa cependant s’échapper un rire nerveux.


« Hermione… »
« Bonjour Milo... »

Oui, affreusement banal comme réplique, avouons-le. Mais que voulez-vous ? En premier lieu, respect oblige. Elle se montra amène et aimable. Bien que légèrement contrariée d’avoir été perturbée en un tel moment d’intimité… avec elle-même. Oui, ça ne ressemble à rien cette phrase, en fait. *à rayer* Elle s’avança finalement, d’un pas décidé jusqu’à lui, qui s’était empressé de se relever.