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[MARCH] Entre ennui et indécence ( PV Cennyd McAyr)

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[MARCH] Entre ennui et indécence ( PV Cennyd McAyr) Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: [MARCH] Entre ennui et indécence ( PV Cennyd McAyr) [MARCH] Entre ennui et indécence ( PV Cennyd McAyr) EmptyMar 16 Juin 2009 - 18:08

Assise sur un banc dans le parc, Effy se demandait ce que les gens trouvaient de si merveilleux à la contemplation de la nature. Tout était vert. Non pas qu’elle n’aime pas cette couleur, symbole de sa maison, mais elle commençait à faire une overdose de monotonie. Mais, maintenant qu’elle y pensait, cela prouvait encore une fois qu’ils étaient les meilleurs : Dans le monde, ce que les gens admirent le plus, c’est le vert, non ? Partout il y en a : sur les photographies, peintures, dans la nature. Feu vert « Vous pouvez y aller » - vous pouvez y aller, ils sont géniaux : vous êtes chez les gagnants. Rouge, Gryffondor. Panneau de circulation « STOP, arrêtez-vous ». Gros nazes. Non pas qu’elle s’arme de préjugés sur ceux des maisons rivales, mais cela l’amusait plus qu’autre chose, cette guéguerre. Ça faisait passer le temps. De toute manière, il était certain que les verts et argent gagnaient haut la main, n’est-ce pas ?

Quoi qu’il en soit, tous ces arbres, ces feuilles, ces lacs – à vrai dire, ici, même les lacs sont verts – commençaient à lui faire mal à la tête. Elle aimait l’activité. En cette période, le château était quelque peu...mort. Il fallait y remédier rapidement.

Ce matin, Effy s’était rendue à la volière pour voir Jade, sa chouette. Elle lui avait confié une lettre pour ses parents, et lui avait donné un peu de miam hiboux. Dans cette lettre, elle disait en deux trois mots que tout allait bien, demandait des nouvelles et des chocogrenouilles. La jeune fille adorait cette friandise – et, à vrai dire, elle en parlait dans cette lettre bien plus que de sa vie à Poudlard. Jamais la serpentard n’avait beaucoup aimé parler de ses sentiments ou déblatérer sur sa vie, bien que ça ne soit pas ça qui la rende moins égocentrique.

Prise d’un accès d’énervement et de mal aise par rapport à son immobilité et à l’ennui – elle détestait rester sur place mais ne savait pas quoi faire, une première pour elle qui avait toujours des idées d’occupation – Effy se dirigea vers le premier feuillu dont la taille correspondait et s’accrocha à une branche, puis à une autre tout en prenant appui avec ses pieds sur les nœuds de l’arbre. Alors qu’elle était presque arrivée à la grosse branche qu’elle avait repéré et où elle pourrait s’assoir, la jeune fille accrocha sa robe de sorcière à une branche, et le tissu se déchira. Bloquée dans une position désagréable et qui lui écorchait les mains, Effy tenta de se dégager, ce qui ne fit qu’envenimer la situation… Jusqu’au moment où elle tira d’un coup sec ce qui, bien qu’elle fut toujours coincée dans l’arbre, eu pour résultat positif de la laisser s’assoir et prendre une position un peu moins gênante.

La robe déchirée juste au dessus du genou – ce qui n’était pas indécent, merci Merlin – et coincée dans une branche, la jeune fille ne savait plus que faire. N’était-ce pas à ça qu’était destinée la magie ? A aider les gens à se sortir de pétrin pareil ? Mais oui ! Le sortilège servant à découper ! Leur professeur de sortilèges le leur avait enseigné…Frénétiquement, Effy fouilla sa poche pour en sortir sa baguette, mais la trouva vide. Mais enfin ! Elle était pourtant certaine de l’avoir eue sur elle !

Alors qu’elle changeait légèrement de position, enfin, autant que l’handicap robe-dans-branche le lui permettait, la verte et argent la vit…par terre. Heureusement, sa baguette en bois de cerisier de 27,5 centimètres avait l’air d’être en un morceau, mais, malheureusement, hors de portée…

Et c’est dans ces moments là qu’on est censé paniquer. Mais non, pas elle. De toute manière, elle savait que quelqu’un allait la trouver là – et si non, tant pis, ce ne serait pas la première fois qu’elle serait indécente : elle arracherait ce foutu bout de tissus et rentrerait au château les fesses presqu’à l’air – elle en connaissait plus d’un, du côté de la gente masculine, qui ne dirait pas non à pareil spectacle. Bien, elle attendrait encore cinq minutes au maximum…
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MessageSujet: Re: [MARCH] Entre ennui et indécence ( PV Cennyd McAyr) [MARCH] Entre ennui et indécence ( PV Cennyd McAyr) EmptyVen 3 Juil 2009 - 17:43

Poudlard était à lui et venait à nouveau de lui offrir un divertissement digne des meilleurs romans feuilleton. Et pourtant rien ne l’annonçait. C’était un total hasard s’il avait discrètement suivit sa camarade au moment où elle quittait, pensive, le banc en bois qui lui servait de refuge. Seule sa discrétion naturelle lui avait permis de ne pas se faire voir et, encore maintenant, de savourer son anonymat bien à l’abri derrière le tronc d’un chêne. Il était le serpent du château, le renard de la fable, le félin chassant sa proie. Et ses moustaches frémissaient à présent à l’odeur de la souris dodue qui allait tomber entre ses griffes.

La situation était des plus cocasses. La jeune fille, mue par une envie gryffondoresque des plus stupide avait décidé de monter à un arbre. Cennyd s’était alors arrêté là où il se trouvait, certain de ne pas être remarqué et en avait profité pour promener ses yeux sur les différents organes que l’escalade mettaient en valeur. Elles ne pensaient jamais à l’effet que certains actes naturels comme un balancement de hanches ou une jambe que l’on monte pour attraper une branche, même si la robe reste décente, peut avoir comme effet sur quelqu’un doté d’un minimum d’imagination (ou de connaissances dans le sujet, au choix). Qu’elles continuent à jouer les ingénues d’ailleurs, lui ne demandait pas mieux.

Bref, l’histoire d’escalade aurait pu se terminer simplement mais Dame Nature (ou Monsieur l’Arbre, au choix) en avait décidé autrement et coinça le tissu de la jupe qui se déchira avec un bruit joyeux. Les jambes de la demoiselle étaient maintenant découvertes jusqu’à genou, au plus grand plaisir de l’observateur invisible. Ses yeux d’argent suivirent, pensif les courbes de la jeune femme, des chevilles aux mollets, des mollets aux cuisses puis continuèrent avec le torse, la poitrine et le cou. La figure ne l’intéressait guère, personne – à part lui – n’étant vraiment beau.

Toujours dissimulé, le Serpentard attendait de voir comment le vent allait tourner. Ce genre de situation était comique mais dans le monde magique restaient de courte de durée. Un sort avait vite fait de découper le tissu ou le bois gênant. Un autre permettait de se transporter ailleurs, un troisième faisait disparaître les obstacles ou au moins permettaient de les rétrécir. Bref, il y avait peu de chance pour qu’un problème de ce genre n’ait pas déjà trouvé une solution. Allez quoi. Même une Poufsouffle aurait réussi à se tirer d’affaire à présent. C’était rien qu’un sort par Merlin. Qu’est ce qu’elle fichait l’autre apprentie dryade sur son arbre ?

Curieux de voir ce qui la retenait, il osa s’avancer un peu, toujours à l’abri, et regarda autour de lui. C’est alors qu’il la vie. Posée sur un tapis d’herbe fraiche, ingénue et délicate, plus attirante qu’une starlette voulant se faire dépuceler, la baguette magique de sa condisciple. Ah ! Voila qui donnait encore une nouvelle saveur à l’affaire. Elle était prise au piège. Reculant pour ne pas se faire voir, Cennyd s’humecta la lèvre comme un chat se lècherait les babines et s’assit pour attendre. Aux aguets. Comme le même félin devant un bol de crème qui sait pertinemment qu’il sera à lui et qui n’attend que le bon moment pour le laper à son aise. Tinsey ne le savait pas encore mais elle était totalement à sa merci. Et il allait en savourer chaque seconde. Même celles que l’attente rendait presque insupportable. Il fallait que la jeune fille goûte à l’amertume du désespoir pour qu’elle puisse l’accueillir quand il le souhaitait. Quant à sa propre impatience… un peu de douleur rendait souvent le plaisir plus intense encore.

Un peu plus de cinq minutes passèrent avant qu’il ne se décide enfin à bouger. Il se leva, enleva du plat de la main la poussière et les brins d’herbes qui avaient pu s’accumuler sur sa robe pour ôter tout indice d’une longue présence puis sorti de sa cachette, souple et silencieux, feignant d’être terriblement concentré sur quelque chose. Il s’avança jusqu’au pied de l’arbre, visiblement dans ses pensées et fermé à tout bruit extérieur. C’est alors qu’il vit (enfin sembla voir) la baguette. Mimant la surprise la plus parfaite, le jeune homme se pencha, ramassa l’objet avec précautions et la fit tourner dans ses mains.


« Tiens ? Ça alors mais qui aurait bien pu oublier sa baguette là. Je devrais probablement rentrer la donner au Professeur Ombrage. Elle saura la rendre à son propriétaire et lui apprendre à ne pas tenir pour acquit l’honneur qui nous est fait à nous sorciers de pouvoir utiliser ces symboles de la magie. »

Le tout évidemment bien haut pour se faire entendre de la prisonnière, sinon, quel intérêt ? Il allait continuer dans cette veine quand une brindille lui tombant sur l’épaule. Il était maintenant forcé de lever la tête et de la voir. C’était dommage, il aurait bien joué encore un peu. Mais le sourire narquois et appréciateur qui illumina son visage n’avait pourtant rien de calculé.

« Hey Pussycat ! Tu cherches ton fromage ? Bah, je suppose qu’il s’agit d’un exercice quelconque, désolé d’avoir dérangé, je te laisse retourner à tes acrobaties en solitaire. »

Il reposa la baguette au pied de l’arbre, laissant dans l’air comme quelque chose d’inachevé… à savoir que les acrobaties à deux étaient bien plus drôles. Anyway, il était peu probable que la petite ait comprit un mot de ce qu’il venait de dire. Ce qui en soit n’était pas grave. Le chat/renard n’avait pas besoin que la souris/corbeau comprenne la toile. Juste qu’elle tombe dedans.
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